Quinze jours après nôtre nuit sulfureuse dans les calanques de Cassis, nous sommes invités, mon mari et moi, à passer un week end à la manade des parents de Romain, aux Saintes Maries de ma Mer. Max, mon époux, me dépose à la bastide le jeudi après midi. Il doit me rejoindre le vendredi soir, après avoir réglé quelques affaires dans la région. Je suis accueillie par toute la famille. Daniel, le père surnommé JR, la cinquantaine, cheveux grisonnant surmonté d’un chapeau de gardian, très séduisant, et son épouse, Marie, certainement du même âge, cheveux noirs tombant au milieux du dos. Très jolie. J’aurai aimer la connaitre vingt ans en arrière.
Avant de passer à table, Daniel et Marie me raconte un peu leur passé. Romain, lui, ne me lâche pas une seconde, ne ratant jamais l’occasion pour me mettre la main aux fesses, ou me prendre les seins. Le soir, on se couche sagement vers minuit.
Très tôt le lendemain, Romain me propose d’aller faire une ballade, et me faire visiter la propriété. C’est Sultan, un superbe étalon blanc qui assure le transport. Vers huit heure nous nous arrêtons à un petit cabanon pour nous désaltérer. Une fois à l’intérieur, Romain ôte tout ses vêtements.
-Mais çà va pas, dis-je, que fais-tu?
-Fais en de même, me dit-il.
La situation est excitante. En plus nous sommes seuls dans cette immensité de terre. Je me déshabille en parcourant son corps des yeux. Une fois nue, il se colle à moi. Je sens son sexe au repos au contact de mon pubis. Il m’embrasse tendrement.
-Je vais t’offrir des instants que tu n’oublieras jamais.
On sort du cabanon. Romain monte sur le cheval. D’une poigne ferme, il m’aide à monter, et m’installe face à lui. sa queue frotte contre ma chatte. Elle est devenue toute raide. Il me saisit par la taille, me soulève légèrement, et me fait coulisser sur son membre. Ma fente, toute mouillée, facilite la pénétration. Je pousse un petit cri de plaisir. Romain prend les rênes du cheval.
-Allez, Sultan, va doucement.
Je suis pratiquement assise sur le cou de la monture. Les secousses que provoquent le galop, me font écarter d’avantage les cuisses. Je tiens Romain fermement par la nuque. Je sens mon clitoris s’échapper de son capuchon. Il est en feu.
La situation est un érotisme à couper le souffle. Chevaucher dans la camargue sous un ciel rose de flamands. Sentir l’humidité iodée des étangs qui se mélangent aux parfums du romarin. C’est sur que de tels moments vont être gravés à jamais.
D’un coup, l’orgasme arrive, fort, très fort. Mes cris de plaisir traversent les marais. Mon corps se cambre en arrière. Mes seins, gonflés par l’excitation, font jaillir mes bouts qui ont doublés de volume.
C’est au tour de Romain de lâcher sa semence. Des jets puissants et interminables envahissent mes entrailles. Je lui prend son visage, et lui mord les lèvres.
-Oh mon dieu, que c’était bon mon amour. Se faire prendre en
en faisant du cheval, oua, tu te rends compte.
Romain demande à Sultan de s’arrêter. On fait quelques pas main dans la main, nos corps nus caressés par une légère brise. Nous arrivons au bord d’un petit canal. Romain se place derrière moi, et me prend par la taille. Je lui prend les mains, et les posent sur mes seins.
-Regarde comme c’est beau, dit-il. Tu vois le troupeau de taureaux? Ben, il va venir boire juste en face.
-Tu sais quoi? Lui dis-je, je voudrais que le temps s’arrête là, de suite.
-Moi aussi, mais il faut y aller maintenant.
On regagne nôtre monture. Romain me fait monter derrière cette fois.
-Agrippe toi à moi, dit-il.
-T’inquiète pas, que je répond. Surtout que tu as ce qu’il faut pour que je puisse me tenir.
Nous voilà de retour au cabanon. Romain va pour se rhabiller.
-Attend mon chéri, dis-je, je veux te remercier à ma façon, pour cette superbe aventure.
Je m’accroupis devant lui, et lui saisit le sexe. Je le branle doucement pour le faire bander. Une fois en totale érection, je décalotte le gland, et le taquine avec la langue. Puis, tout en lui caressant les couilles, j’entame une lente fellation. Je sens les veines de son membre gonflées contre mes lèvres.
-Ambre..Ambre, vas-y mon amour, fais moi jouir, oui..oui.
Romain se vide dans ma bouche. J’avale tout. J’aspire les dernières goutes, et lui nettoie le gland. Je me relève avec un léger sourire.
-Comme tu m’as rendu heureuse toi, dis-je. Quels instants magiques. Prend moi encore avant de rentrer, à même le sol, en levrette. Après c’est la routine qui va se réinstaller.
Je fais tout pour retenir l’échéance, mais romaine est un amant merveilleux. Je hurle pour la deuxième fois de le matinée. et pour la deuxième fois, Romain honore ma petite chatte.
Une fois rincés, et rhabillés, nous nous embrassons longuement. Puis, nous rejoignons la bastide. Ses parents nous attendent.
-Ambre, dit Daniel, vôtre mari a téléphoné. Il a un imprévu.
Il viendra vous chercher que dimanche.
Je me retourne vers Romain. Nous nous lançons un clin d’oeil complice.