Épisode 2 : Axel, un ami qui vous veut du bien
J’avais beau avoir pleuré toutes les larmes de mon corps, j’étais toujours aussi triste et désemparée. J’avais certes appelé Axel, mon meilleur ami, pour lui expliquer, lui dire que David m’avait trompée avec l’autre pétasse d’Ève, que je ne savais pas quoi faire, que j’avais besoin d’aide…En retour, il m’avait dit de le rejoindre chez lui, qu’il allait s’occuper de moi, me chouchouter, enfin bref, essayer de me remonter le moral. Mais si cette perspective m’évitait d’avoir envie de jeter ma voiture dans le premier fossé venu, elle était loin de m’avoir rendu le sourire pour autant.
La demi-heure de route en direction de son appart me paraissait une éternité. Sans cesse, je ressassais ce qui s’était passé : Était-ce de ma faute, qu’avais-je mal fait, qu’avais-je manqué pour que non seulement il me trompe avec une fille bien plus moche que moi, mais qu’en plus il cède à ses demandes alors même qu’à moi, il me l’avait toujours refusé? Je finis par en déduire que je devais être nulle au pieu, ce qui me déprima encore plus. Alors même que si j’y avais réfléchi plus sereinement, j’aurais facilement pu m’apercevoir qu’il y avait des milliers d’autres raisons, à commencer par le fait qu’il était peut-être tout simplement complètement stupide et incapable de résister à la moindre fille entreprenante. Une seule chose me rendait "contente" : J’avais bien fait de lui demander de patienter encore un peu avant d’avoir des enfants car je ne me sentais pas prête. Au moins, quand je me sentirais le courage de demander le divorce, personne d’autre n’en pâtirait.
Sur ces réflexions, j’arrivais enfin chez Axel. Je me trainais sur les trois étages jusqu’à sa porte puis sonna. "Entre, c’est ouvert, je t’attends dans le salon" entendis-je en réponse. Je suivis sa recommandation et à peine la porte passée, je perdis le peu de prestance que j’avais réussi à retrouver pour me jeter dans ses bras et fondre en larmes. Je lui dis tout ce que j’avais sur le cur, tout en pleurant en même temps. Il ne répondait pas, se contenant de m’écouter, conscient que c’est probablement ce dont j’avais besoin. Je lui raconta tout, de mon sentiment de trahison aux détails les plus sordides de la trahison que je venais de vivre en passant par mon sentiment d’abandon de plus en plus fort depuis un an. De toute façon, nous n’avions jamais vraiment eu de secrets l’un pour l’autre.
Une fois mon sac vidé, je me tus. Il estima alors que c’était le moment de prendre la parole.
" – Alice, je me doute que tu as sans doute envie de m’entendre qu’Ève est la dernière des salopes et que David est un con qui mérite que j’aille lui casser quelques dents. Mais ce n’est pas ce que je vais te dire.
— Pourquoi, le coupais-je? Toi aussi tu trouves que je n’en vaux pas la peine?
— Mais non, espèce d’andouille. C’est juste que tu le sais déjà, tu sais que je le sais aussi, et ca ne sert à rien de ressasser. Et contrairement à ce que tu crois, tu en vaux la peine, c’est lui qui ne t’a jamais mérité.
— C’est pas faux ce que tu dis, admis-je. Et je me doutais bien que tu ne pourrais pas t’empêcher de lui balancer une pique vu comment vous n’avez jamais pu vous encadrer.
— Oui, bon, c’est pas le sujet. Et crois moi que ça me désole de m’apercevoir que j’avais raison sur ce con…"
Cette dernière phrase était typique d’Axel. Même si il n’avait jamais aimé mon probable futur ex-mari, il avait toujours pris sur lui, essayant même à une époque de devenir son ami afin de me faire plaisir. Effort que David n’avait même pas daigné essayer de faire. Il reprit alors :
" – L’important, Alice, c’est que tu te décides sur ce que tu veux faire, et que tu te mettes à avancer vers ce but. Tout en prenant tout le temps qui te sera nécessaire.
— Tu as raison, lui répondis-je. Mais je n’arrive pas à savoir ce que je veux faire. J’ai envie de demander le divorce, mais l’autre radasse n’attend que cela, et je ne veux pas lui faire ce plaisir. Mais je ne veux plus jamais qu’il m’approche non plus, donc il est hors de question que je me remette avec. J’ai envie de coucher avec un max de mecs pour me venger, mais vu son absence de réaction quand je suis apparue devant eux, c’est même pas sûr qu’il en ait quelque chose à foutre…et j’ai pas envie d’être cataloguée comme une traînée non plus…"
Je continuais ainsi pendant plusieurs minutes un long monologue, expliquant à la fois pourquoi je voulais faire certaines choses, et pourquoi je ne voulais pas les faire. Si cela me permettait dans le fond de me calmer, cela ne faisait pas avancer les choses. En ayant marre de faire moi même les questions et les réponses, je finis par demander à Axel ce qu’il ferait à ma place.
" – Oula, tu sais, je n’ai pas réponse à tout. Je peux essayer de te donner mon avis. Voilà ce que je te propose : Je te dis comme je vois les choses, je vais ensuite courir un peu pour te laisser le temps d’y réfléchir et on en rediscute. Ok?
— Ok, lui répondis-je, tu peux y aller.
— Pour commencer, concernant le divorce, tu peux très bien lui dire que si il ne veut plus de toi, il n’a qu’à assumer et le demander. Si il veut s’afficher de suite avec Ève derrière, ça montrera bien aux gens qui est la cause de quoi, quoi qu’il essaiera de faire croire. Et si ils se cachent, ca les fera bien chier, et ca sera toujours ça de gagné. Tu n’auras qu’à lui dire aussi que si il veut garder la maison, il n’a qu’à te racheter ta part, sinon, tu l’obligeras à la vendre…"
Il continua ainsi un petit moment sur différents points d’ordre pratiques, avant d’en arriver à la partie "vengeance" de la discussion.
" – Concernant le fait de se venger, est-ce vraiment ce que tu veux? Si oui, est-ce que tu crois que c’est vraiment te taper tout ce qui bouge que tu souhaites vraiment? Est-ce que tu crois que ça le vexera vraiment? A mon avis, il serait bien plus vexé si tu t’envoyais en l’air avec un mec qu’il n’aime pas. Le seul problème, c’est que le seul mec pour qui ca pourrait vraiment le rendre fou de rage, c’est moi, et je ne souhaite certainement pas être partie prenante dans cette histoire.
— Comment ça tu ne veux pas m’aider, hurlais-je alors? Tu es sensé être mon meilleur ami putain. Et ca confirme ce que je disais tout à l’heure, je suis trop moche, conne, whatever pour intéresser des mecs qui en valent la peine, persiflais-je alors.
— Mais non bordel, me répondit Axel en levant nettement le ton. Tu sais très bien, et je ne m’en suis jamais caché auprès de toi, que bien que tu soies ma meilleure amie, j’ai toujours eu des sentiments pour toi. Alors désolé de ne pas vouloir être juste un rebond si quelque chose devait un jour se faire, mais de vouloir que les sentiments soient réciproques, même si je sais que tu en as quand même. Si ils le sont, je reverrais mon point de vue, mais en attendant, c’est non pour moi. Sur ce, je te laisse réfléchir à tout ça, nous en rediscuterons après."
Sa réponse m’avait surpris, mais il faut admettre qu’il n’avait pas tort. Il n’était pas encore parti courir que mon cerveau turbinait à fond. Est-ce que j’avais envie de me venger? Oui. Est-ce que cela en valait vraiment la peine? Sans doute pas, mais je ne pouvais pas admettre un tel affront, j’avais viscéralement envie d’obliger David à ressentir ce que j’avais ressenti, si cela était possible évidemment. Est-ce que je préférais me comporter comme une traînée pour cela, ou valait-il mieux bien cibler la personne à qui je me donnerais? La deuxième option assurément. Ce qui voulait dire coucher avec Axel. Enfin pas coucher, faire l’amour. Mais pour cela, il faudrait que je sois sûre d’avoir assez de sentiments, sinon, il était probablement que nous n’aurions pas fini de le regretter. Car même si j’en avais, puisqu’à l’époque où je m’étais mise avec David, j’avais hésité longuement entre les deux, serait-ce suffisant pour lui?
Je réfléchis encore et encore presque jusqu’à ce qu’Axel rentre. J’avais envie de tenter, mais j’avais peur. Peur que si tout ne se passe pas comme il le fallait, le remède soit encore plus douloureux que ma blessure. Ironiquement, c’est un SMS d’Eve qui me permit de me décider : "Tu peux passer chercher tes affaires quand tu veux, mais préviens avant, j’arrêterais pas de me faire baiser par David pour te rendre service". Ce message me mit tellement en colère, ce qui était sans doute son but, que tout s’organisa dans ma tête. D’abord, je lui répondis sur un ton moqueur "Y’a bien que toi pour arriver à prendre son pied avec lui. A croire que tu n’as jamais connu un vrai mec avant pour t’en satisfaire." puis j’enchaînais avec un second message "Je te le laisse, qu’il prépare les papiers du divorce si c’est ce qu’il veut, je les signerais dès qu’on se sera mis d’accord sur les détails techniques. En attendant, je vais m’envoyer un vrai mec, qui m’aime vraiment, lui"
Axel rentra quelques minutes après. Je lui fis part de ma décision : Comme j’avais toujours eu des sentiments pour lui, je voulais prendre le risque et essayer, et j’allais le lui prouver tout de suite. A peine eus-je fini ma phrase que je tentais de l’embrasser à pleine bouche. Il résista au baiser pour me dire ceci : "Tu es sûre? Tu sais que même si tout se passe comme je l’ai toujours souhaité, je ne suis pas David, notamment pour ce qui est du sexe"
Je posais mon doigt sur sa bouche pour lui intimer de se taire et répondit : "Je sais. Je sais que tu es bien plus pervers que lui, ce qui n’est pas dur, ou même que moi. Mais je m’en fiche, laisse moi te convaincre que mes sentiments sont sincères, et tu pourras faire ce que tu veux de moi, parce que je ne doute pas de la sincérité de ce que tu ressens." A peine cette phrase finie, je recommençais alors à l’embrasser, ce qu’il me laissa faire cette fois-ci.
Mes mains passèrent très vite sous son t-shirt, et les siennes furent tentées d’en faire autant, ce qui me fit fondre quasi instantanément. Mais je l’arrêtais, ce n’était pas à lui de me montrer son envie, dont je ne doutais pas. C’était à moi. Tout en l’embrassant, je commençais à lui enlever son t-shirt, que je fis voler assez vite. Tout en continuant à lui caresser le torse, je fis descendre ma bouche sur celui-ci pour lui faire des bisous. Je commençais par le haut du torse, tout en faisant descendre un peu mes mains. Ce qui m’entraînait à lui faire des baisers de plus en plus bas sur le torse.
Une fois arrivée à son nombril, mes mains étaient arrivées sur son short. Pas besoin de deviner que cela pointait dur dans celui-ci, ce qui m’encouragea encore plus à le lui enlever, ce qui ne tarda pas à arriver là encore. Ma bouche descendit encore et une fois arrivée au niveau de son sexe, alors qu’il aurait pu s’attendre à ce que je lui embrasse d’abord le gland, j’enfournais son long et gros sexe directement dans ma bouche.
J’étais décidée à lui tailler la meilleure pipe de sa vie, même si je n’étais clairement pas la plus experte dans le domaine. Je mis alors toute mon énergie dans cette direction, essayant de varier les plaisirs pour qu’il apprécie encore plus. J’alternais entre lui lécher uniquement le frein, le prendre en entier dans ma bouche tout en lui caressant les couilles avec les mains et ne prendre que son gland en bouche tout en imprimant un va et vient manuel sur sa hampe, tout en essayant d’être le plus attentive à ses réactions.
Après quelques minutes de ce traitement, je sentis sa queue se contracter, signe typique d’une jouissance proche…c’était le moment de lui prouver que j’étais prête à tout pour lui prouver que j’avais vraiment envie de lui, et pas juste par vengeance envers David. Je fis quelque chose que j’avais toujours refusé à ce dernier, ce qu’Axel savait : Je sortis sa queue de ma bouche et le laissa m’éjaculer au visage. Bien que toujours pas fan de cette pratique, j’étais contente de moi au vu de la quantité de foutre que j’avais reçu, mais aussi pour lui, car je savais qu’il était fan de cette pratique.
J’entendis alors Axel dire "Putain, elle était d’enfer ta pipe." "Je pense que tu l’as bien senti d’ailleurs, enchaîna-t-il. Et je te crois sincère dans ce que tu m’as dit…tu ne m’aurais jamais fait te faire une faciale si c’était simplement de la vengeance…et d’ailleurs je pense que c’est le meilleur moyen de faire chier David…attends, je fais une photo, et tu n’auras qu’à lui envoyer si tu le veux.’
Aussitôt dit, aussitôt fait. Nous étions curieux de savoir quelles insanités ce dernier trouverait à nous répondre, mais nous avions d’autres projets qui nous préoccupaient avant.