"Toutes mes chaînes"
Malgré tout, sans être vraiment "mauvaise joueuse", Tiffanny n’aimait pas perdre et elle en donna la preuve sitôt franchie la porte de la maison.
— Je monte me changer avec Samantha. Quand on reviendra, ça sera à ton tour d’aller te préparer….
Juste "pour le plaisir", nous nous déshabillâmes mutuellement. Nous redescendîmes main dans la main cinq minutes plus tard. Elle avait enfilé en tout et pour tout une paire de Dim-Up noirs sous les cuissardes en cuir blanc et souple et son long manteau en agneau, et je portais sous le blouson court sans col et la minijupe en cuir noir les sous-vêtements qu’elle m’avait tendus. J’avais chaussé une paire de cuissardes en daim blanc que je n’avais pas encore eu l’occasion d’essayer. Je remarquais tout en haut de la botte droite une empreinte de rouge à lèvres.
— C’est Marie-Thérèse qui m’a fait ça, un peu après ton départ, la première fois que tu es venu à la maison… Tu te souviens de ce Mercredi-là?
— Oh que oui ! Et je ne suis pas prêt de l’oublier, crois-moi !
— Après ton départ, on a … prolongé la soirée. Il a mis exactement les mêmes vêtements que ceux qu’on vient de lui préparer et m’a demandé de me changer à mon tour et de mettre ces cuissardes. On a… Enfin, bref, à un moment, sans que je m’y attende, cette salope m’a fait cette grosse marque ! C’est malin, hein? Maintenant, je n’ose plus les mettre pour sortir.
A son tour, Philippe monta. Il ressortit de la chambre quelques instants plus tard, portant des cuissardes en daim marron à talons de 11 cm entièrement doublées de lapin, un corset noir avec jarretelles et des bas noirs en voile. De longs gants en cuir noir montaient jusqu’à ses épaules. Il portait au cou un collier lui aussi en cuir noir auquel était attachée une laisse assortie et de larges bracelets (toujours en cuir noir) doublés de fourrure à chaque cheville et poignet. Un anneau en acier lui enserrait les bourses, provoquant son érection.
— OK, c’est bien. Alors, maintenant, direction le donjon !
Nous la suivîmes dans les combles qu’elle m’avait fait découvrir quelques heures plus tôt.
Elle referma la porte et ordonna à Philippe de se placer au bord du lit. Elle lui attacha les mains dans le dos à l’aide des bracelets avec une corde blanche, et les relia à l’arrière du cou, l’obligeant à se cambrer. Elle plaça une paire de pinces sur le bout de ses seins et le força à se mettre à genoux, cuisses écartées, bien cambré, avec le sexe en évidence à portée de sa main à elle.
Puis elle s’approcha de moi, m’embrassa langoureusement et me dit doucement :
— Sam, tu me fais confiance?
— Oui.
— C’est bien. Alors, je vais t’initier.
— A quoi?
— Tu ne t’en doutes pas un peu?
— Si, mais justement… J’ai beau te faire totalement confiance, je ne suis pas vraiment branché SM……
— Ça veut dire quoi?
— J’ai pas envie de souffrir pour prendre mon pied.
— Tu sais, ma chérie, il y a plusieurs degrés dans le S.M. : pour Phil et moi, c’est surtout la partie psychologique qui nous intéresse : la frustration, la totale soumission au bon vouloir de l’autre, etcEt puis, la mise en scène et les "accessoires", c’est très important, sur le plan visuel, sur le plan des sensations. La douleur pour la douleur n’est en aucun cas le but de la manuvre. Tu vois ce que je veux dire? Tu veux bien essayer? Pour moi…
— Je ne sais pas, je… Mais pour toi, allez, oui… Pour toi, je suis prêt à faire n’importe quoi !
— Tu vas voir, n’aies pas peur. Je veux te faire découvrir ça et je suis sûre que ça te plaira…
!
Elle m’immobilisa alors à mon tour à moins d’un mètre du lit, les bras levés au ciel, reliés par une chaîne à l’un des fameux crochets fixés sur les rails du plafond. Bloqué ainsi, je ne manquais pas une miette du spectacle, au contraire, mais je ne pouvais pas y participer ou simplement m’en rapprocher plus.
Ensuite, elle caressa mes vêtements, lécha le haut de mes cuissardes et se plaqua contre moi après avoir retroussé ma jupe. Elle se frotta doucement contre mon corps, puis caressa mes cuisses dénudées avec les pans de son manteau. Enfin, elle me bâillonna avec une écharpe de soie. Puis elle s’éloigna, manifestement satisfaite de mon état d’excitation.
Elle alla s’asseoir sur le rebord du lit, et, tirant sur la laisse, attira la tête de Philippe vers elle avec un bon coup de cravache sur ses fesses bien exposées.
Il lui embrassa les bottes, en commençant par le pied, puis il remonta lentement et minutieusement sur toute la longueur de la jambe. Arrivé en haut de la cuissarde, il passa sa langue sur le bord, et l’introduisit entre le bas que portait Tiffanny et le cuir de la botte, pour lécher tout le tour de sa cuisse.
Elle tirait manifestement plaisir de cette caresse. Elle semblait vraiment adorer ça, et ses gémissements devenaient de plus en plus forts. Elle tira sur la laisse pour amener sa bouche entre ses jambes, en lui disant qu’il avait intérêt à bien se servir de sa langue.
Pendant qu’il s’activait, je gémis de frustration : je me souvenais du goût que laissait sur les papilles le plaisir de Tiffanny, et j’aurais voulu le sentir à nouveau, là, tout de suite.
Elle me regardait et souriait, satisfaite de la jalousie et de cette frustration que je laissais transparaître. De temps en temps, elle relançait Philippe d’un coup de cravache, mais il se tirait apparemment plus que bien de sa tâche, car, au bout de quelques minutes à peine, elle jouit bruyamment.
Elle le repoussa alors en arrière de son pied botté, de telle sorte qu’il se retrouva sur le dos, à genoux, les cuisses bien écartées, avec son sexe fièrement dressé entre ses jambes, puis elle revint vers moi.
Le spectacle qu’elle venait de m’offrir m’avait terriblement excité. Plus d’une fois, j’avais cherché, mais en vain, un moyen de frotter ma verge durcie contre n’importe quoi, juste pour me soulager.
Lorsqu’elle fut près de moi, elle avança sa main sur le cuir de ma jupe déformée par l’érection. Elle massa quelques instants mes bourses à travers le satin de la petite culotte, puis fit glisser celle-ci d’une main en retroussant ma minijupe de l’autre. Elle remonta sa jambe derrière mes reins (je constatais alors que les nombreuses leçons de danse qu’elle avait prises ne lui avaient pas été inutiles) et fit pénétrer mon phallus dans son vagin.
-Tu es ma poupée gonflable en vrai, ça te plaît?
— Huuum……
— Je sais que tu ne peux pas répondre, mais ça fait partie du jeu… Ça te plaît?
— Huuum……
J’étais là, immobile, les bras au ciel et je ne pouvais ni bouger, ni la serrer contre moi. Mais elle, par contre, se servait effectivement de moi comme elle aurait pu le faire d’une poupée. Elle tenait mon sexe emprisonné dans un fourreau doux et chaud. Mon excitation me poussait à accompagner ses lents va et vient, mais ma position rendait extrêmement difficile toute coordination de mes mouvements, à tel point que plusieurs fois, mon sexe menaça de sortir d’elle. Elle garda alors sa main prête en permanence, et le remit en place le plus naturellement du monde à chaque fois que cela s’avéra nécessaire. Elle riait de ma maladresse et de mon impuissance.
— Ça aussi, ça fait partie du jeu, Sam chéri… Tu es devenu ma chose, ça ne te plaît pas?
— Huuum……
Petit à petit, je parvins néanmoins à me calmer un peu. Elle accéléra alors encore ses mouvements. Elle allait et venait en arrière tant et si bien qu’en moins de trois minutes, j’éjaculai en elle.
Elle continua à me faire gémir en prolongeant un temps ses mouvements, puis se dégagea et retourna s’asseoir sur le bord du lit au pied du quel Philippe gisait toujours. Elle s’assit et saisit sa verge entre ses bottes. Elle le masturba ainsi jusqu’à ce qu’il soit au bord de la jouissance, provoquant pour lui une frustration presque aussi agréable qu’un véritable orgasme. Elle recommença ce manège plusieurs fois, tirant parfois sur la laisse pour redresser Philippe et ramener sa bouche sur son sexe tandis qu’elle se rallongeait à nouveau sur le lit en écartant largement les jambes.
Elle l’aida ensuite à se relever et le fit allonger sur le dos, mains toujours attachées contre ses reins, avant de s’empaler sur lui pour faire l’amour en se servant à son tour de lui comme d’un objet.
Philippe était manifestement plus rodé que moi à ces jeux : Tiffanny montait et descendait sur sa verge le plus vite qu’elle pouvait, mais lui réussissait à se contenir et à ne pas jouir tout de suite. A bout de souffle, elle s’arrêta et lui arracha sans ménagement le morceau de scotch américain qui lui couvrait la bouche.
— Aïe !
— Ça t’a fait mal? … Tant mieux ! Ça t’apprendra. Alors, qu’est-ce qu’il y a? Tu n’es même plus foutu de me balancer ta purée?
— Oh si, ma belle, mais pas si vite… Toi aussi, je vais te faire déguster !
— On parie?
— L’enjeu habituel?
— Oui.
— Alors, OK. Tu sais ce que tu risques…?
Retournant Phil sur le côté sans ménagements, elle dénoua alors la corde qui l’entravait mais lui rattacha aussitôt les chevilles aux pieds du lit et les bras à la tête de celui-ci.
Elle se rassit sur lui et recommença alors ses mouvements d’une manière encore plus lascive, ondulant du bassin comme une liane au gré du vent. Elle plantait ses yeux dans ceux de son mari en se caressant la poitrine avec les pans de son manteau en agneau. De temps en temps, elle plantait son doigt au plus profond d’elle en même temps que la verge durcie s’enfonçait en elle, le ressortait, le passait sous le nez de Philippe puis le léchait avec gourmandise. Malgré la fatigue due à ce que j’avais déjà vécu avec elle depuis le début de l’après-midi, je me remis à bander.
Ce qui était au départ un jeu (comme un autre, après tout) devenait au fil des minutes un combat acharné pour dominer l’autre. Il fallait vraiment à Philippe un mental aussi dur que sa bite pour ne pas céder aux "arguments" de Tiffanny !
Malgré la vitesse à laquelle elle réussissait à faire bouger son bassin, malgré ses cris de plaisir (non feints), et en dépit de tous ses efforts, elle finit par s’écrouler sur lui, les cheveux collés au front et à bout de souffle.
Elle prit deux minutes pour calmer sa respiration et le libéra de tous ses liens avant de s’asseoir, résignée, sur le bord du lit.
— Bien ! Comme c’est moi qui ai gagné, tu sais ce qu’il te reste à faire, n’est-ce pas?
— Oui.
— Alors allons-y ! A ton tour de t’allonger… Comme ça, oui….
Elle s’étendit calmement, ses pieds bottés touchant le sol et les bras tendus à l’horizontale vers l’arrière. Philippe lui attacha les chevilles le long des pieds du lit à l’aide des bracelets de cuir, posa délicatement la cravache en travers de sa poitrine et lia ses poignets à la tête du lit. Il mit alors la cravache sur la toison pubienne de Tiffanny et fixa sur le bout de ses seins à elle les pinces en métal argenté. Il vint vers moi et défit l’écharpe de soie qui étouffait mes soupirs. Il retourna vers sa femme étendue en croix et la bâillonna avec l’écharpe avant de glisser délicatement un coussin sous ses cheveux blonds.
— Bon, voilà une bonne chose de faite ! Maintenant, on va faire un petit jeu, mais c’est moi qui en fixe les règles, OK?
— Huuum…
— Enchanté de te l’entendre dire, ma chérie… Et toi, Sam, tu es d’accord?
— Ben… Je ne sais pas. C’est quoi, ton jeu?
— C’est très simple. Je vais te détacher, tu vas venir ici, au bout du lit, et tu vas te masturber devant Tiff’… Sur Tiff’. Et tant que tu n’auras pas éjaculé sur elle, moi, je la… torturerai !
— T’es barje ou quoi?
— Non, non, c’est le jeu ! Relax, Sam, ça n’est qu’un jeu, rassure-toi… Mais si tu n’y mets pas assez du tien, je tirerai sur les pinces fixées sur ses jolis petits seins, ou bien je lui donnerai quelques coups de cravache bien placés… Histoire de corser le jeu, you see what I mean, … Dada.
— Non, je ne veux pas, c’est un jeu de con, ton truc. Ça ne me plaît plus du tout…
!
— Qu’est-ce qui te gêne, Sam? De la voir souffrir un peu ou bien de te branler sur elle? Tu sais, elle aime, ce jeu de la souffrance et de l’humiliation. N’est-ce pas, ma chérie?
Sans attendre sa réponse, il s’était approché de moi et m’avait libéré de mes liens.
— Je ne sais pas, je sais juste que moi, je n’ai pas envie de l’humilier comme tu dis….
-Tu la respectes trop, c’est ça? Ou alors, non, j’y suis, t’es amoureux ! Il est amoureux-heu, il est amoureux…
!
— Arrête, Phil. Je te dis que je ne veux plus jouer.
— Mais tu n’as pas le choix, ma poule !
Sa voix était brutalement devenue cassante. Il saisit la cravache et en asséna un coup sec sur les longues cuisses de sa femme.
— Allez ! Soit tu sors ta queue de sous ta mini et tu te branles, soit je continue… Alors?
— Arrête, Phil !
— Sam, si tu ne te branles pas devant Tiff’, c’est moi qui le ferai. Je veux dire que c’est moi qui astiquerai ta queue jusqu’à ce que tu l’inondes de ton foutre. Tu préfères cette solution?
— Non ! Je… Je vais le faire… Excuse-moi, Tiff, je suis désolé !
Je retroussai ma jupe de cuir de la ma main gauche, puis glissai la droite sous ma petite culotte pour en sortir mon sexe ramolli. Je commençai à la faire aller et venir doucement le long de ma hampe. Petit à petit, malgré le malaise qui s’était emparé de moi, je me remis à bander.
De son coté, Philippe cherchait à faire monter mon excitation autant que la pression qu’il mettait sur mes épaules : il tirait parfois sur la chaînette des pinces ou donnait un petit coup de cravache sur la peau satinée de Tiffanny. Celle-ci poussait alors de petits gémissements ou secouait la tête de droite à gauche, mais, dans l’ensemble, elle semblait supporter ce traitement avec le stoïcisme dont lui-même avait fait preuve quelques temps auparavant. A un moment, il écarta avec la cravache les grandes lèvres de sa femme.
— Elle ne te fait pas envie comme ça, Sam? Hein? Ne me dis pas qu’un tel spectacle ne te fait pas bander à mort, quand même…
!!!
Sous la pression de la cravache au sein de son intimité, elle poussa un gémissement qui était cette fois manifestement dû au plaisir et non à la douleur.
— Tu vois, quand je te dis qu’elle aime ce jeu autant que moi… Regarde, son clito est tout gonflé. Approche-toi, regarde….
Ma queue était maintenant parfaitement raide et ma main continuait à s’activer.
— Tu vois, ma chérie, ça y est, regarde comme il bande bien ! Ça te plaît de la voir comme ça, sa queue, hein, ça te plaît?
— Huuum……
— Allez Sam, fais un peu de spectacle. Je ne sais pas, moi… Fais la pute ! Bouge un peu, caresse-toi, les fesses, les seins, l’entrejambe de ta petite culotte, allez, vas-y, Sam, allez, fais onduler ton cul ! Allez, bouge ! Bouge !!!
Je m’exécutai, au départ un peu timidement.
— Allez, Sam… Ça te plaît de jouer à la femme, non? Alors… Vas-y, bouge encore. Tu portes son ensemble en cuir et ses bottes, ça devrait t’exciter, non? Ça ne t’excite pas?
— Oh si, ça m’excite. Ça m’excite terriblement.
— Tu as vu comme elle bouge bien, hein Tiff’? Toi aussi, ça te plaît, non?
— Huuum……
Devant le regard gourmand de Tiffanny, je jetai aux orties les préjugés qui me rongeaient encore et me lâchai complètement. Je me mis à onduler de la croupe comme une vraie nana, je me baissai en écartant les cuisses. Ma main droite s’activait à toute vitesse sur ma verge droite comme un "I" tandis que la gauche se baladait partout sur mon corps. Pris au jeu, je m’approchais du lit jusqu’à me retrouver entre les jambes de Tiff’, gémissant de plaisir. Obéissant aux injonctions de Phil, mon index gauche vint bientôt coulisser entre mes fesses à travers le satin de ma petite culotte. Je renversai ma tête en arrière, caressant ma nuque avec les cheveux de la perruque.
— Je savais bien que ça marcherait, j’en étais sûr… Tu commences à venir, c’est ça?
— Oui… Ça y est, je viens… Oh Tiff’… Pardon ! Je t’aime, Tiff’. Oh oui !
J’écartai les jambes jusqu’à ce que mes cuissardes touchent les siennes, et m’appuyant les genoux contre le lit pour me pencher encore un peu plus en avant, j’expulsai ma semence en poussant un cri de plaisir. La première giclée atterrit juste en dessous de son sein gauche, la deuxième presque sur son cou et la troisième remplit son nombril avant que le reste de ma jouissance ne s’éparpille sur sa toison pubienne.
Je continuais un instant à caresser ma verge qui ramollissait à peine, alors que ma main gauche était restée posée sur mes fesses. Les genoux toujours appuyés sur le lit, je repris mon souffle. Elle me souriait en me regardant dans les yeux. La cravache tenue par Philippe me ramena brutalement à la réalité en me cinglant les cuisses.
— Maintenant, la gentille petite Sam va nettoyer avec sa langue les cochonneries faites par le vilain Sam ! Ça va couler sur le manteau, alors range ta queue dans ta culotte et fais vite !
— Mais ça va la tacher…
!
— Ne t’inquiète pas pour ça. Tu ne connais pas le proverbe chinois qui dit "Quel que soit le temps que tu passes à l’égoutter, la dernière goutte sera toujours pour le slip" ! Ah, ah, ah !
Je contournai le lit par le coté et me penchai en avant pour approcher ma bouche de sa poitrine tout en glissant ma main sous son cou. La cravache s’abattit cette fois sur mes fesses découvertes du fait de ma position.
— Tu laisses tes mains, Sam, tu ne la touches pas… Attends, de toutes façons, je vais te rattacher, ça sera plus sûr. Je commence à te connaître !
Ne voulant pas que la doublure du manteau de Tiffanny soit souillée, je m’activai à lécher son corps sculptural pendant que Phil refermait sur mon cou le collier de cuir.
Je nettoyai ainsi dans un premier temps son torse, puis revins me placer à genou entre ses cuisses pour opérer sur son bas-ventre. Le contact de ma langue sur son nombril sembla la chatouiller, mais lorsque j’entrepris de nettoyer les poils de son pubis, Tiffanny se mit à trembler.
Espérant que Philippe ne s’en rende pas compte trop vite, je caressai de ma joue le cuir de ses bottes sur ses mollets et sous ses genoux. Je me mis à sucer son clitoris, lui arrachant un nouveau soupir de plaisir. Philippe tira brutalement sur la laisse, mais je l’implorai :
— Non, laisse-moi continuer. S’il te plaît, Phil… Je t’en prie…
!
— Et pourquoi je ferais ça?
— Parce qu’elle en a envie, et que toi, tu l’aimes. Tu aimes qu’elle soit bien… N’est-ce pas ?
Il réfléchit un instant, sembla hésiter et relâcha finalement sa traction sur la laisse avant de me détacher les poignets. Tiffanny le regarda dans les yeux en émettant un "huuuuum" qui semblait vouloir dire "Merci".
Tandis que mes mains remontaient discrètement vers ses fesses, j’insinuai ma langue au plus profond de son ventre, j’embrassais son sexe comme je l’aurai fait d’une vraie bouche. Je sentais son corps vibrer d’excitation autant que de plaisir. Pris par le spectacle, Philippe commença à se masturber à son tour sous le regard approbateur de sa femme.
Elle parvint à l’orgasme au moment où je venais d’enfoncer mon majeur dans son anus.
Il me tira alors doucement, mais fermement en arrière, puis il détacha le collier de mon cou après m’avoir immobilisé dans la position dite "hogtie".
Il attacha ensuite Tiffanny les bras en l’air tendus au maximum, de telle sorte que ce soit à son tour à elle "de jouer le rôle d’objet sexuel". Malgré leur hauteur conséquente, les talons de ses cuissardes blanches reposaient à peine sur le sol. Il s’approcha lentement d’elle, exhibant fièrement sa queue dressée, puis posa une main inquisitrice sur son pubis.
— Waôw ! Tu es trempée ! Mes félicitations, Sam……
Je vis nettement son doigt écarter ses grandes lèvres et s’introduire en elle. En même temps qu’il saisit sa main à elle pour la mettre autour de sa verge, il lui dit :
— Tu préfères quoi, mon doigt ou bien … ça?
— Ça ! Oh oui, je veux que tu me la mettes, Phil…
!!!
Il plaça alors ses mains sous ses cuisses et la souleva du sol avant de la pénétrer doucement. Il allait et venait en elle sans aucun temps mort, accélérant parfois ses mouvements sans se soucier de ses gémissements. Ses deux mains avaient quitté ses genoux et il lui écartait maintenant les fesses. Elle avait enroulé ses jambes autour de lui et se balançait dans le vide, suspendue au plafond par les bracelets heureusement doublés de fourrure.
— J’y crois pas ! Même ton cul est trempé ! Dis donc, tu prends ton pied, ce soir !
— Oh oui… Oh ! Please… Go on ! Ne t’arrête pas, je t’en prie…
!!!
— Attends, j’ai une idée. Je vais te prendre par derrière, je suis sûr que ça va rentrer tout seul !
— Don’ t stop ! Non…
!
Il se dégagea d’elle et détendit un peu les liens afin qu’elle puisse reposer ses deux pieds au sol, puis il la sodomisa précautionneusement, mais sans difficultés. Cinq minutes plus tard, ils jouirent ensemble.
Il la détacha et continua à la caresser doucement, promenant ses mains partout sur son corps……