La semaine passe et chacun reprend son, quotidien, elle au lycée, moi mon travail.
Je bosse depuis quelques mois dans une agence d’intérim, mon job est simple : trouver du boulot aux autres, en prenant une commission au passage. Grâce à ce poste je prends mon indépendance, je viens de trouver un appartement à louer, et je déménage le week-end suivant. Ma famille est de corvée pour m’aider, mes parents bien sûr, mais aussi mon oncle, sa femme, et ma sur sont réquisitionnés. Elodie propose de nous prêter main-forte également :
— Ca me fera plaisir de voir ton « chez toi », en plus je n’ai pas vu ta sur depuis deux mois.
— Il faut dire que vous êtes toutes les deux très occupées ces temps-ci.
— Et bien, comme ta sur j’ai le BAC à passer bientôt, en plus des compétitions de gym… C’est dommage qu’elle ait dû arrêter.
— Je suis d’accord. Donc, tu viens m’aider et après, on pourrait dîner voire passer la nuit ensemble ?
— Avec plaisir.
C’est vrai. Elles faisaient partie du même club de gym, mais suite à une mauvaise blessure Karoline n’est plus remonter sur un praticable. Elle s’est mise au chant, et s’est découvert un talent pour la scène.
A l’époque on était inséparables tous les trois, on se voyait tellement que nos parents sont eux-mêmes devenus amis. Piscine, vélo, et bien sûr gymnastique. Quand les filles s’entraînaient je m’occupais de la musique et pendant les démonstrations, je tenais la caméra de mes parents. Déjà j’admirais mon Elodie, et je me faisais engueuler puisque je la filmais plus que ma propre sur.
Un samedi, deux camionnettes, trois hommes forts, quatre femmes malignes et cinq heures. Mélangez le tout vous obtenez le premier déménagement qui se passe exactement comme prévu… Enfin, presque les bières étaient chaudes.
Tout le monde est de bonne humeur, les vieux nous racontent des anecdotes sur leurs précédents déménagements, me mettent en garde sur les erreurs courantes… Dans un coin, je vois Elodie et Karoline, qui discutent.
— J’étais sûre que vous finiriez ensemble tous les deux !
— C’était loin d’être gagné, ton frère ne sait vraiment pas prendre l’initiative !
— Mais au moins il est fidèle, depuis notre enfance, il ne jure que par toi.
Vers 17h, on convient de dîner tous ensemble le soir même. Alors mes parents partent en course, ma sur monte avec eux dans la voiture, mon oncle et ma tante rentrent se préparer chez eux.
J’envisage de faire de même ici, mais le chauffe-eau n’est pas en marche, et je refuse de faire prendre une douche froide à ma princesse, nous irons donc nous laver chez mes parents.
— Tu as tes affaires ou faut passer chez toi ?
— C’est bon, j’ai tout ce qu’il me faut, et j’ai envoyé un SMS à mes parents pour leur dire que je rentrerais demain.
— La nuit promet d’être torride tu sais ?
Elle rigole.
Sur le trajet, sa main se balade sur ma braguette, je ne peux lui rendre la pareille à cause du levier de vitesse.
Je me gare, dans la cour, et sortant de la voiture, j’embrasse ma meilleure amie. Avec joie je constate que mes parents ne sont toujours pas là.
Rapidement, je sors le double des clés du pavillon parental, nous sommes encore dans le couloir, quand je commence à la déshabiller. Elle m’arrête:
— Je vais prendre une douche, tu as interdiction de venir.
J’obtempère à ses ordres. Sadique, elle enlève ses vêtements devant moi, les éparpillant dans le couloir, puis, nue, elle ouvre la porte de la salle de bain. En tout et pour tout je n’ai vu que son dos, ses jambes élancées comme celles d’une ballerine, entre les deux, ses fesses, ni trop plates ni trop rondes, de celles qu’on meure d’envie de caresser sans trop savoir pourquoi.
J’entends crier puis des bruits, des chuchotements incompréhensibles.
— Ça va ?
— Oui oui ! T’inquiète pas. N’ouvre pas !!
— Ok, mais … pourquoi tu as crié ? Et c’est quoi ce bruit que j’entends ?
— Rien rien, une araignée, alors j’ai eu peur.
Derrière la porte, je rumine. Pourquoi refuse-t-elle que je rentre après ce qu’il s’est passé entre nous ?
J’entends l’eau couler, elle doit prendre un bain. De mon côté je file dans mon ancienne chambre, je balance ses affaires au pied du lit et prépare une capote que je place sous l’oreiller.
Il reste mon ancien lit dans l’angle en sous-pente, à côté l’armoire à laisser une trace sur le lino, de même là où se trouvait ma commode sur le mur d’en face. J’ai dû laisser mon bureau par manque de place, je fouille, j’ai oublié des bouquins, et j’ai laissé volontairement des médailles de sport accrochées aux murs, mes peluches de gamin, bref des souvenirs que je ne veux pas emporter, sans pour autant avoir le cur à les jeter.
Après quelques minutes je retourne dans le couloir, tape à la porte de la salle de bain et demande si elle va bientôt sortir, à ma grande surprise, elle me dit d’entrer les yeux fermés.
Suivant ses instructions, j’entre et, à tâtons j’attrape une serviette accrochée derrière la porte je la lui donne.
J’ose demander :
— Je peux ouvrir les yeux
— Attends !
Vu le bruit qu’elle fait, elle doit sortir de l’eau. Elle prend la serviette, curieusement, elle ricane :
— Qu’est-ce que t’as ?
— Rien ! Laisse-toi faire !
Elle retire ma chemise, puis défait ma ceinture, mon pantalon tombe à mes pieds, de même pour mon boxer, en m’aidant à les retirer, une fois ou deux ses mains frôlent mon sexe.
Me voilà nu les yeux fermés, à la merci de ma meilleure amie, ça devient une habitude. Je bande, j’imagine qu’elle va me faire subir un supplice similaire aux autres et ça m’excite.
— Maintenant viens dans le bain !
Je connais cette pièce depuis ma naissance, il n’est pas difficile pour moi de trouver la baignoire, j’enjambe le rebord, et me glisse dans l’eau chaude. C’est réconfortant, je me sens moins exhiber, moins faible face à Elodie, qui, on le sait tous deux peut faire ce qu’elle veut de moi.
Je m’allonge, j’entends qu’elle fouille dans les placards … Des tiroirs et des portes claquent. Puis la surprise, elle m’enlace, ses bras plaquant mon dos contre sa petite poitrine, ses jambes enlacées autour de mon bassin, elle m’embrasse dans le cou, je suis heureux, mais un truc me tracasse, comment peut-elle fouiller et m’enlacer ?!
Elle m’annonce :
— Ouvre les yeux !
Sans hésiter une seconde, je regarde derrière moi, mes rétines font le point, la lumière des spots m’éblouit un moment. Effectivement, Elodie est là, dans le bain avec moi, ses seins contre ma peau, ses cheveux longs et mouillés formant un halo, une auréole autour de son visage. Ses bras emprisonnent les miens.
Abasourdi, je parcours la pièce du regard. Il ne me faut pas longtemps pour trouver qui a pris la serviette à mon bras, et fouillé dans les placards : Karoline, ma petite sur est là !!
Autour d’elle cette serviette que j’ai décrochée du portemanteau, elle marche sur mes vêtements… C’est elle qui m’a déshabillé ?
Les deux filles explosent de rire ! Je comprends mieux, Elodie a été surprise de voir Karoline dans le bain, mais, elles ont voulu jouer avec moi et ça a marché. Je suis toujours dans l’eau, le peu de mousse ne suffit pas à cacher mon sexe droit et dur. Elles se moquent de moi au moins pendant cinq minutes, rigolant de mon visage pivoine, de ma verge, qui reste dressée comme une tour inébranlable.
Dans les bras d’Elodie, mon cur accélère, je veux devenir invisible, mais ses mains descendent vers mon entrejambe, et me caressent lentement.
— T’es pas en course avec les parents toi ?!
— Non, ils m’ont déposé pour que j’aie le temps de me préparer. Vous auriez pu prévenir avant de débarquer !
Elodie lui explique la situation avec le chauffe-eau et elles parlent de la difficulté de se faire jolie quand on est une femme.
Ne voulant pas aggraver mon cas, je saisis le gant de toilette et le gel douche pour me laver sans prendre part à leur conversation. Mais, Elodie pose la main sur mon épaule avant d’ajouter :
— J’ai juste eu le temps de frotter le dos de Karoline, et me laver les cheveux… alors… Tu veux bien ?
— Bah… Oui …
— Prends soin de moi, j’ai la peau fragile tu sais ?
Elle minaude en se faisant passer pour une petite fille douce… Encore une fois ça marche.
Je me redresse en même temps qu’elle, et, d’un geste ferme mais délicat, je parcours sa peau avec le gant, frottant chaque recoin de son corps pour le faire mousser. Ma sur nous regarde dans le miroir, un rictus sur les lèvres.
Elles veulent jouer, elles ne seront pas les seules !!
Doucement, je frotte le cou d’Elodie, son torse, ses seins pas plus gros que des citrons, son ventre plat, ses cuisses fermes, ses jambes, ses pieds… Je la contemple tout en travaillant, ma verge n’est pas près de ramollir. Remontant pour l’embrasser, je cale mon sexe entre ses jambes, frottant doucement contre le sien, elle est aussi brûlante que moi.
Debout dans la baignoire, le corps d’Elodie corps ruisselle de milliers de gouttes d’eau et de bulles qui brillent autant que ses yeux. Son « Thigh-Gap» attire mon regard vers sa vulve magnifique, tel un chef-d’uvre, à demi dissimulé par le savon.
J’attrape le pommeau pour la débarrasser de cette mousse, d’abord le dos, effleurant de ma main libre sa peau trempée. Ses fesses, je les pelote sans m’en cacher, glissant mes doigts dans sa raie, je titille ce trou qui me semble trop bien caché. Un regard en coin, ma sur nous observe dans le reflet du miroir, elle rougit.
Je rince les jambes d’Elodie et lui demande de se tourner. Je me lève une nouvelle fois, pour rincer son torse, j’embrasse son cou, malaxant un sein puis l’autre, je m’assure que pas une bulle de savon ne reste sur ces collines. Ma bouche descend jusqu’à ses tétons pointus, je les lèche, les mordille, y dépose un « SMACK » qui fait du bruit, elle en rigole. Je continue vers son ventre, son nombril, j’arrive à son mont de Vénus, et cette courte toison qui chatouille mes lèvres.
Mes doigts glissent dessus comme l’eau y coule, je parcours cette plaine d’herbes rase jusqu’à son clitoris, dirigeant le jet de l’eau dessus, j’observe les réactions de ma poupée princesse. Doucement j’écarte ses lèvres, et observe ce sexe si longtemps attendu, désiré.
La vue est magnifique, si le paradis existe, il est là. Entre l’eau et mes doigts, Elodie se met à frémir, ses jambes flagellent, elle aime ce que je lui fais, alors j’insiste un peu plus, baladant mes doigts de plus en plus vite sur son sexe avant de finalement, la pénétrer avec l’un d’entre eux. Ma sur siffle.
Je m’amuse à titiller chaque paroi à l’intérieur d’Elodie. Un deuxième doigt pour aider le premier, elle est au bord de l’orgasme. Le jet de la douche rougit ses parties, elle semble apprécier cette chaleur. Pour ne pas tomber elle s’appuie contre le mur et ferme les yeux, sa tête tourne, Elodie est sur le point de jouir…
Alors j’arrête tout.
— Tu n’as pas le droit !
— Parce que vous aviez le doit de me faire ce coup-là ? A toi de me laver maintenant
D’un air sérieux je lui tends le gant la fixant droit dans les yeux. Elle détourne le regard et s’adresse à ma sur :
— Tu sais, en temps normal il fait tout ce que je demande, et ne me contredis jamais, mais puisque tu es là, il ne veut pas perdre la face.
Une fois de plus les filles éclatent de rire. Je sens que je vais passer un mauvais quart d’heure. Je voudrais me rhabiller et fuir. Mes yeux sont rivés sur Elodie jusqu’à ce que ma sur réponde :
— Ca fait des années, qu’il ne vit que pour toi, alors laisse-le avoir ce qu’il veut.
Aussitôt, Elodie me pique le gant de toilette, elle le rince, puis commence à me laver, m’imposant de ne pas bouger.