La fin de l’année scolaire (fin juin) se déroule sans encombre pour les enfants et nous partons tous les quatre en vacances en juillet, à Val Gardena, dans les Dolomites italiennes. Vivifiant et revigorant sont les adjectifs les plus appropriés pour qualifier ces quinze jours en montagne. Balades, gastronomie, baignades, nous en revenons ravis.
Un mois après notre retour, Christine et moi partons en week-end à Copenhague, sa ville préférée, pour nos dix ans de mariage, là où nous avions fait un court voyage de noces à la suite de notre mariage civil. Il y a une atmosphère particulière qui se dégage de cette ville, une familiarité pour notre couple. C’est désormais un peu "notre" ville. Christine s’y sent comme un poisson dans l’eau et elle connait bien des coins intéressants, loin des circuits touristiques. Elle m’a également réservé une drôle de surprise en emmenant aucun dessous. Elle arpente ainsi la ville nue sous ses robes, jupes, ses tops, débardeurs et autres chemisiers. De plus, elle ne manque aucune occasion de s’exhiber. Paradoxalement, ces deux jours et demi (nous sommes partis le vendredi après-midi) sont relativement calmes côté câlins.
Pendant notre absence, les enfants sont partis une semaine en vacances avec mes parents. Dans l’avion qui nous ramène du Danemark, Christine me fait remarquer que nous allons être seuls durant une semaine. Peut-être avait-elle un petit sourire en coin, je n’ai pas fait attention. Toujours est-il que nous avons fait l’amour dès notre arrivée chez nous. Et une seconde fois, avant de nous coucher. Le lundi matin, Christine me réveille d’une fellation.
— Pas besoin de préparer le petit-déjeuner aux enfants, ça libère du temps.
Je la sodomise ensuite, à quatre pattes.
Ce jour-là, nous nous retrouvons exceptionnellement à midi à la maison. Juste pour faire l’amour. En fin de journée, ce seront trois autres rapports avant la nuit. La journée de mardi est du même acabit avec deux rapports le matin, un à midi et trois le soir. Parmi ceux-ci, deux sodomies, à midi et en rentrant du travail. C’est intense, excitant et physique. Aurais-je pu rêver d’une telle harmonie avec la femme qui partagerait ma vie ? Aurais-je pu envisager d’être si "connecté" avec ma partenaire ? Quelques semaines auparavant, j’étais sorti avec deux amis qui avaient fait part des problèmes sexuels de leur couple. Le premier n’était plus excité par son épouse et le second ne faisait l’amour qu’une fois tous les deux ou trois mois. Je n’avais pas osé leur avouer notre vie sexuelle épanouie, notre appétit parfois démesuré, nos jeux coquins et notre séduction constante. Je leur avais menti en "avouant" deux rapports par mois
Le mercredi 19 août est notre anniversaire de mariage. Dix ans. Nous avons pris congé. Notre rapport matinal est agréablement long. Christine m’interdit d’éjaculer tant qu’elle n’a pas joui dix fois. Son dixième orgasme, elle le provoque en se masturbant alors que je la sodomise. Christine reste ensuite au lit et je lui apporte le petit-déjeuner. Nous faisons une nouvelle fois l’amour après.
Il fait grand beau et nous décidons de sortir. Pour marquer le coup, Christine va chercher à la cave le tailleur blanc qu’elle portait dix ans auparavant. Le blazer et la jupe plissée lui vont toujours, mais elle n’a plus le chemisier en satin. Elle sort un chemisier blanc transparent, en tulle.
— Je peux découdre la doublure de celui-ci.
— Et le porter juste sur ton soutien-gorge ?
— Je n’en portais pas à notre mariage
Son petit sourire coquin. Tandis que je mets un costume noir (celui du mariage ne me va plus) et une chemise blanche, Christine retire la doublure de son chemisier et le met sans soutien-gorge. Sous le blazer fermé, c’est sexy. Quand elle l’ouvre, c’est carrément torride. Si elle le retire, c’est parfaitement indécent. En fait, c’est comme si elle ne portait rien. Elle ne met pas non plus de culotte. Comme au mariage.
Nous partons et nous nous rendons dans le village où nous nous sommes mariés. A l’époque, la mairie célébrait les mariages dans un petit château, raison pour laquelle nous l’avions choisie. Par la suite, la commune n’avait plus eu les moyens d’entretenir le château et il avait été récemment vendu à un particulier qui voulait en faire un lieu d’exposition.
Il est midi quand nous nous garons devant le château. Depuis dix ans, nous n’étions jamais revenus ici et le moment est plus émouvant que je l’aurais imaginé, surtout vêtus comme nous le sommes. La porte d’entrée est bien entendue fermée. Nous faisons le tour de la bâtisse pour nous retrouver sur la terrasse, là où nous avions fait le vin d’honneur. Nous nous embrassons et évoquons des souvenirs de ce jour. Devant l’immense porte-fenêtre par laquelle nous étions sortis, se trouvent un escabeau et une grosse caisse à outil. Soudain, un homme sort par la porte-fenêtre. Il est surpris de nous voir. Ou plutôt, il doit être surpris par nos tenues de mariés.
— Bonjour !
— Bon dia ! Bous chérrchez quélqu’un ?
— Non, non. On vient juste voir le château.
— Bous boulez bous marrrier ?
— Non. Ça fait dix ans aujourd’hui, mais nous nous sommes mariés ici.
— Aaahh ! Parabéns !
Il semble ravi et vient nous serrer la main. Je profite de ce moment favorable pour lui demander :
— Est-ce que nous pouvons entrer ?
Il regarde sa montre.
— Heu Bous boulez réster longtemps ?
— Quelques minutes.
Il nous regarde l’un puis l’autre.
— Ok. Boilà la clé. Quand bous parrtez, bous férrmez et bous mettez la clé dans la camionnette rouge, lé parrt-soleil. Yé vais manger.
A peine le temps de le remercier qu’il a déjà filé.
Nous entrons. La vaste pièce a peu changé à vrai dire. Et si les chaises sur lesquelles les invités et nous étions assis ont disparues, la grande table derrière laquelle se tenait le maire est toujours là et elle ne semble pas avoir bougé d’un iota. Instinctivement, nous nous mettons en face en nous tenant par la main avant de nous embrasser. C’est romantique à souhait.
— J’aurais dû acheter des fleurs.
Christine rit.
— Je suis tellement heureuse d’être là. Je n’aurais jamais imaginé que nous puissions entrer. Tu te souviens de nos consentements ici ?
Je n’ai pas le temps de répondre. Christine récite :
— "Je te promets d’être avec toi pour partager tes joies et tes peines, ton idéal de vie; partager tes déceptions et tes plaisirs, tes regrets et tes espérances, tes larmes et tes rires, pour vivre pleinement la vie et ne former qu’un seul être à deux curs."
Christine se serre contre moi. Je me mets à côté d’elle et nous sortons lentement en direction de la terrasse. Cette dizaine de pas a quelque chose de très solennel et une vague d’émotion m’étreint au dehors. Christine est également remuée. Nouveau baiser, profond, long. Je passe la main sous la jupe de de mon épouse et caresse ses fesses. Elle me dit :
— Tu crois qu’on peut monter ?
Je regarde la bâtisse. Le trousseau de l’artisan comporte deux autres clefs. Nous retournons à l’intérieur. Il y a deux portes au fond. Je vais essayer les clefs. Porte de gauche, rien. Porte de droite, rien.
— Merde ! Aucune des clefs de fonc
Je viens de relever les yeux. Je reste hébété.
— Je ne pense pas que ça soit un problème.
Ma femme a retiré son blazer et elle est assise sur la table. Jambes relevées, écartées. Offerte. Je m’approche d’elle et fais mine de me pencher pour lécher son minou.
— Non. Viens en moi. Tout de suite.
J’ouvre mon pantalon et la pénètre sans attendre. Ses yeux passent d’un bleu azur à pétrole. Je commence à aller et venir en elle. Elle dit :
— Je promets d’être avec toi pour partager tes jeux coquins et tes fantasmes.
Elle gémit.
— Je promets d’être ta femme, ta muse, ta maitresse, ton amante Ta petite nympho Ta salope Ton garage à bite
Mon excitation grimpe en flèche. Christine halète. Je la repousse sur la table et y monte avec elle. Je suis allongé sur elle et Christine jouit.
— Oh ouiii ! Je te promets de te faire jouir encore et toujours, avec mon vagin, ma bouche, mes mains, mon cul, mes seins !
Je me retire, elle se tourne et je viens à nouveau en elle.
— C’est Oooh ! Si bon Je te promets que tu pourras me prendre par derrière, couchée, à quatre pattes ou debout, par le sexe ou par le cul. Dans toutes les positions, par tous les trous !
Avec un peu de salive, je glisse le pouce dans le dernier nommé. Elle gémit. Je tourne doucement. Christine sait. Et désire.
Quelques instants plus tard, je la sodomise, là, sur la table sur laquelle a été célébré notre mariage, où nous avons signé les documents validant notre union. Je jouis bien trop vite mais l’excitation est incroyable. Je me retire. Christine s’assied et le sperme coule de son cul sur la table. Elle prends garde à ne pas salir sa jupe et descend de la table. Nous nous rhabillons après nettoyage.
Avant de nettoyer la table, Christine m’appelle. Comme une adolescente, elle a écrit "C love F" avec mon sperme. J’éclate de rire. Elle nettoie, nous sortons. Je range les clefs dans la camionnette.