Chapitre 1 – Le fabuleux destin de Miss Clémence
Histoire vraie – Certains noms et détails ont été changés pour respecter l’anonymat des protagonistes.
Bonjour, je m’appelle Clémence et je suis une très jeune prof de français langue étrangère dans un lycée aux États Unis. Je suis une petite brune, avec un postérieur rebondi et une poitrine volumineuse. J’ai tendance à être très excitée par les situations inédites et interdites. Consciente de plaire au plus grand nombre et de n’avoir que quelques années d’écart avec mes élèves, j’ai décidé de me donner un look sérieux lorsque je vais en cours. Je relève donc mes longs cheveux bruns dans un chignon et je porte des lunettes qui me donnent un air plus sévère et professionnel. Ils m’aura fallu quelques mois pour dompter ces adolescents mais maintenant, mes élèves me respectent et m’appellent tous "Madame" ou "Miss C".
Dans une de mes classes de seniors (ou terminale), j’ai deux élèves particulièrement impliqués dans l’apprentissage de la langue française.
— John, dix-huit ans, jeune brun mesurant environ 1m80, bâti comme un sportif bien que ses intérêts se portent plus sur l’usage de la langue plutôt que le lancé de ballon.
— Rose, dix-huit ans, grande blonde élancée, d’une beauté naturelle et assommante. C’est une de mes élèves préférée, mais certains autres professeurs se plaignent de son attitude provocatrice.
Souvent, Rose et John viennent me rendre visite dans mon bureau lors de leur pause déjeuné ou après les cours. Ils aiment converser en français avec moi pour parfaire leur maîtrise de la langue de Molière. Tout le long de l’année une petite concurrence s’est installée entre mes deux élèves favoris. Chacun veut obtenir la meilleure note à mes contrôles, recevoir le plus d’approbations de ma part mais aussi me faire le plus de compliments. Au début ils se contentaient de flatter mes talents d’enseignante, mais très vite ils ont commencé à commenter mon style vestimentaire puis mon apparence physique, jusqu’à quelques commentaires qui pourraient paraître déplacés sur ma silhouette. En tout honnêteté, j’apprécie grandement ces attentions, si bien que j’ai laissé un petit jeu de charme s’installer entre nous trois.
Chaque mois, j’organise la projection d’un film français après les cours. Il y a dans notre lycée une petite salle de cinéma que le département d’arts audiovisuels nous laisse utiliser mensuellement.
Ce mois-ci le film que j’ai choisi est "le fabuleux destin d’Amélie Poulain".
Comme leur présence n’est pas obligatoire, seuls quelques-uns de mes élèves viennent assister au film. Bien évidemment John et Rose sont présents. Ils s’assoient au fond de la salle et le film commence.
Au bout de quelques dizaines de minutes je remarque que, tapissés dans l’obscurité de la salle de cinéma, Rose et John s’échangent des baisers passionnés. À ce moment là, j’aurais dû aller mettre fin à ces jeux de langues mais je ne l’ai pas fait. Je n’aime pas être "la prof chiante", mais aussi, je dois avouer que la situation m’excite un peu. Je n’arrive plus à me concentrer pleinement sur le film et ne peux m’empêcher de jeter des regards en coin aux deux tourtereaux du fond de la salle. Je vois alors que la main de Rose est enfouie à l’intérieur du jean de John. Celui-ci l’embrasse fougueusement alors qu’elle délivre sa chair tendue de ses tissus trop étroits. La salle est sombre mais j’aperçois tout de même une ombre d’une taille impressionnante. Je me lève en sursaut, choquée par l’attitude de mes deux élèves modèle et me dirige vers eux pour mettre fin à ces attouchements inappropriés. Je ne suis plus qu’à quelques mètres d’eux lorsque la tête de Rose plonge sur le sexe de John pour l’engloutir. Je me fige et tombe assise sur un siège de la rangée de fond. Je regarde le reste de mes élèves, personne n’a rien remarqué, tout le monde est concentré sur le film. Je ne sais que faire, je me sens fébrile et ne peux me résoudre à réprimander mes deux favoris.
Lorsque je risque un il dans leur direction, mon regard croise celui de John. Il sait que je les ai surpris.
Il susurre un mot à l’oreille de Rose qui dès lors redouble d’effort sur le membre du beau brun et lève les yeux vers moi. Les bruits de succion des lèvres de Rose au contact de la masculinité de John me paralysent. Je n’arrive plus à dérober mon regard de cette scène, tandis que les deux adolescents me fixent. J’entends la respiration de John s’accélérer, et c’est les yeux dans les miens qu’il atteint son orgasme. Des râles de semence viennent se loger dans la gorge de Rose qui achève le membre de John par quelques derniers coups de langue. Celui-ci attrape sa tête et lui donne un baiser final.
À ma plus grande surprise, la blonde se tourne vers moi et me demande avec un accent irrésistible: "est-ce-que je peux aller aux toilettes". Je me contente d’un hochement de tête.
Quelques minutes plus tard, elle revient, lavée de la semence de son ami, fait le tour des sièges pour passer devant moi et coller son magnifique fessier sous mes yeux en regagnant son siège. Elle se loge alors dans les bras de John et continue à me fixer du regard. L’humidité qui s’est installée au fond de ma culotte me rend très mal à l’aise.
À la fin du film quelques élèves viennent me voir pour me donner leur ressenti. Rose et John sont toujours assis à l’arrière de la salle de cinéma.
Lorsque tous les élèves sont partis, ils se lèvent enfin et viennent me parler:
Rose: Avez-vous aimé le spectacle?
Moi: C’est un de mes films préféré.
Rose: Oui, c’est un film déliiicieux
John me sourit, il reste là, muet pendant quelques longues secondes puis:
John: Vous êtes éblouissant aujourd’hui madame! C’est comme ça qu’on dit? Éblouissant?
Rose: Non c’est éblouissante. On dit "éblouissante" car c’est une femme.
Toujours mal à l’aise et très flattée à la fois, j’ai du mal à remettre mes idées en place.
Moi: Oui, tu as raison Rose, l’adjectif s’accorde en genre et nombre avec le sujet.
Rose en souriant: J’ai gagné! Je peux avoir une récompense?
Moi: Une récompense?
Rose s’approche de moi, elle qui est plus grande que moi n’est plus qu’à quelques centimètres de mon visage…
Rose en murmurant: Vous êtes éblouissante…
Une vague de chaleur m’envahit, l’excitation refoulée se manifeste. Alors que le souffle chaud des paroles de Rose atterrit sur mon visage, une pulsion m’emporte et mes lèvres se posent sur celles de mon élève.
À suivre…