Je suis officiellement toujours en couple avec Jérémy. Je n’ai rien voulu promettre à Damien mais je crois en notre destinée, je crois que notre bonne étoile. Je veux croire que nous serons ensemble un jour et tout alors prendra sens. J’en ai la certitude. Les jours qui suivent, j’ai l’esprit et le cur légers. Je suis tellement heureuse de ces quelques jours en sa compagnie.
Jérémy vient le week-end suivant. Cela me fait plaisir de le voir mais je me rends compte que quelque chose est définitivement brisé dans notre relation. La confiance. Sent-il que je m’éloigne ? Durant deux jours, il est aux petits soins avec moi, mais lorsqu’il part le dimanche après-midi, je l’imagine déjà avec l’autre.
Je me masturbe à nouveau, plusieurs fois par jour, en pensant à Damien. Je m’achète un gode. Je fantasme sur son sexe que je désire en triple exemplaire pour me combler. Je deviens une spécialiste du plaisir solitaire.
Jérémy ne vient qu’une fois en deux mois. Je ne rentre qu’une fois. Nous mettons un terme à notre relation à Pâques. Je suis triste mais soulagée. En débarrassant notre appartement de mes affaires, je tombe sur un string qui ne m’appartient pas. Je ne suis ni déçue, ni amère. Je sais désormais que ce n’est qu’une question de temps pour qu’il officialise sa relation. Je lui donne le string et lui dis qu’il n’a pas besoin d’attendre. Justine emménagera le samedi suivant, jour où Damien me rejoint une seconde fois. Pour dix jours.
Pour la petite histoire, Justine et Jérémy sont mariés et ont deux enfants.
Mes colocataires m’ont laissée l’appartement pour le week-end. Je ressens un vrai bien-être en flânant avec Damien dans la vielle-ville. J’ai mis une jupe avec un porte-jarretelles. Pour lui faire plaisir, mais je commence à apprécier d’en porter de temps en temps. Le mois précédent, j’en ai porté à deux reprises, pour la soirée d’anniversaire de Lisbeth et pour aller en cours. Un de ces matins où je ne savais pas quoi mettre, je l’ai agrafé à ma taille, j’ai enfilé les bas, un jupe longue et une paire de talons. J’ai vite oublié que je le portais. Damien est ravi que je lui raconte l’anecdote à la terrasse d’un bar durant l’après-midi. Il y a longtemps que je ne m’étais pas sentie aussi bien bien que cet après-midi-là. En rentrant, nous vivons l’un de nos plus beaux moments ensemble. Ce rapport est absolument magique, comme si nous étions connectés par un lien invisible, guidé par une force imperceptible comme si nous voulions que ça dure toujours. Nous sommes arrivés à l’appartement à 18h. Damien a joui après 20h30. Et moi j’ai eu des dizaines d’orgasmes.
Nous partons en excursion en train le lendemain, visiter une vaste chute d’eau. J’ose une robe longue bleue marine légère, largement fendue sur la cuisse droite avec un porte-jarretelles noir pour unique dessous. Ni soutien-gorge, ni string. Je m’exhibe à la gare, dans le train, sur le bateau, au restaurant. Toute la journée.
Je ne veux plus attendre, Damien non plus. Il a parlé bébé le premier. Oui, vous avez bien lu : nous voulons un enfant. J’imagine déjà me marier enceinte. Il dit que rien ne lui ferait plus plaisir. J’arrête la pilule le mardi 20 avril pour respecter mon cycle. Ce même jour, j’ai cours et nous nous retrouvons à midi. Notre courte balade nous entraine dans le sex-shop dans lequel j’ai acheté mes jouets. Damien m’offre un porte-jarretelles en cuir.
Les jours se suivent mais ne se ressemblent jamais. Damien connait désormais mieux la ville que moi vu qu’il l’arpente quand je suis à l’université. Il me la fait découvrir, un comble. Au lit, cela reste très intense et merveilleux. Je le fais jouir dans ma bouche à deux reprises la même journée et quelques jours après, il me sodomise trois fois entre 7h et 18h.
Je vis également un moment incroyable le vendredi 23 avril. Je l’avoue : je suis contente que les filles aient été de sortie ce soir-là. Même si je suis "très à l’aise" quand Damien est là, j’ai toujours peur qu’elles nous entendent quand nous faisons l’amour. Et lorsque Damien a pénétré mon cul alors que mon gode était profondément enfoncé dans mon sexe, j’ai crié, hurlé mon plaisir, sans me soucier des éventuelles oreilles indiscrètes. Ma première double-pénétration a débuté ainsi et s’est poursuivie "un peu" bruyamment selon Damien. Il parait que j’ai beaucoup gémit et que si les filles avaient été là, il ne fait aucun doute qu’elles m’auraient entendu prendre du plaisir. L’expérience est fabuleuse, c’est un plaisir extrême. J’ai deux puissants orgasmes qui irradient entièrement mon corps.
Le lendemain, samedi 24 avril, nous allons à l’hôtel. Après avoir mangé au restaurant, nous allons boire un verre et nous installons dans sur une de ces fameuses banquettes capitonnées en velours rouge. Damien me provoque et ouvre le premier bouton de ma robe. Je lui dévoile un téton. Mais surtout, il me chuchote et me décrit la façon dont il aimerait me déshabiller et me prendre. J’ai chaud et je sens que mon sexe est trempé, le haut de mes cuisses aussi. Nous finissons vite nos verres et je me lève. Il éclate de rire : malgré la pénombre, je distingue nettement une auréole d’environ 10cm de diamètre sur la banquette. Ma robe est toute mouillée également. Dans la chambre d’hôtel, la nouvelle double-pénétration est plus longue et plus intense que la première. Je suis "à peine" plus discrète. J’ai mon troisième orgasme au moment où Damien éjacule.
Dimanche 25 avril, je suis triste car il s’agit de son dernier jour. Il prend le premier train le lendemain. J’essaye de goûter à tous les instants avec lui. J’ai mal au ventre de le voir empaqueter ses affaires en fin de journée. Nous ne sommes pas ensemble. Je souhaite que chacun garde son indépendance jusqu’à la fin des examens et mon retour à la maison. J’ai besoin d’une période de célibat, j’ai besoin de souffler. J’ai d’autant plus besoin d’être seule que je dois absolument travailler pour mes examens. Et je ne veux pas me soucier de savoir ce qu’il fait. Je lui dis tout cela. Nous convenons également que c’est toujours moi qui appellerai.