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SHANA – Chapitre 23

SHANA - Chapitre 23



La suite, un peu plus trash encore. Si, bien sûr que c’est possible.

– Ce chef-d’uvre de la nature vous a prouvé à suffisance combien elle est violente dans tes désirs.

Shana, ta perversité te condamne au grand châtiment.

Il a été décidé que tu méritais le fouet pour tes péchés.

Nous t’avons déjà suffisamment abreuvée de plaisirs.

A notre tour maintenant de décharger nos pulsions.

Ne perds jamais de vue que le plus grand plaisir du mâle réside dans lassujettissement de la femelle, et qu’il ne peut prétendre à la félicité qu’en servant tous ses caprices!

Peut-être ne seras-tu pas fâchée d’entendre ce que chacun exigera de toi.

Un par un, les chevaliers de Xhios viendront à tour de rôle abuser de tes appâts.

Chaque fois que tu éjaculeras ton foutre sans notre acquiescement, un officiant s’ajoutera pour te fouetter.

Tâche de ne pas être trop exubérante dans tes débordements !

Une punition supplémentaire te sera appliquée pour raffiner ta souffrance si d’aucun estime que tu ne collabores pas en suffisance.

Shana, qui est très cérébrale comme dit Karl, était à nouveau gravement allumée.

– Rien ne m’échauffe comme cette idée, pitoyable poète.

Si chacun apporte à sa manière une nuance de plus à mon plaisir, je pourrai sans inconvénient endurer toute l’opération et je me réjouis d’être la victime d’une pareille joute.

Tout le paradis sera dans cet enfer que vous me promettez.

– Puisque ton arrogance n’a pas de limites, je propose de défigurer le poitrail de cette favorisée de la nature qui nous toise de son physique affriolant et de son esprit frondeur.

Je vais personnellement métamorphoser tes seins sublimes en pis disgracieux.

Cette nature inconséquente semble parfaitement disposée pour l’apothéose.

Que la débauche soit entière, que rien ne soit oublié pour la rendre et interminable et piquante !

Shana n’avait jamais entendu si remarquable description des tourments qui l’attendaient.

– Qu’on la mette au pilori et que la martyre soit consommée de sorte que jaillisse son foutre tiède sur nos têtes !

A ces mots, ils s’emparèrent d’elle.

Elle fut hissée sans la moindre résistance sur un podium assez bas d’un bon mètre de diamètre.

Ses jambes furent piégées dans deux bottes qui remontaient à mi-mollet.

Une fois que l’écartement de ses cuisses fut jugé optimal, on les boulonna au sol.

La version sophistiquée et efficace de la barre d’écartement avec lassurance doffrir une vision grisante de ses intimes trésors

Un treuil électrique descendit du plafond un carcan qui se balançait au bout des anneaux qui garnissaient les extrémités de la pièce de bois.

Ils présentèrent sa tête dans le carcan.

Puis ce fut au tour des poignets maintenus suffisamment écartés de manière à lui faire bomber le torse et présenter ses seins comme une offrande.

Les deux pièces de bois furent unies par des clavettes pour limiter strictement ses mouvements.

Chaque geste était calculé, millimétré et exécuté selon un ordre minutieux.

Pour qu’elle ne puisse rien esquiver, le poète manuvra le treuil jusqu’à obtenir une tension suffisante dans tout son corps.

Un silence étouffant envahit la pénombre.

Hypnotisé par l’éclat extraordinaire de ses galbes dorés de soleil, le premier s’approcha d’elle par derrière. Il porta timidement sa main au bas de son ventre et lempala sur son sexe monstrueux.

Shana tremblait déjà dans toutes ses fibres.

Son sexe réagissait vivement à toutes ces idées de supplice qu’ils lui avaient mises dans la tête.

Trop occupé pour entendre les petits soupirs entrecoupés de râles, il se mit à écarter précautionneusement de deux doigts ses babines pour apprécier l’hygrométrie de la région,.

Les lèvres s’entrouvrirent et se mouillèrent comme pour lui prouver le délicieux délire dont il la comblait.

Les joues du brave bonhomme se colorèrent du plus tendre incarnat.

Il titilla de sa pulpe digitale la mignonne petite éminence qui sortit spontanément de son nid pour le saluer.

Il lui suffit de quelques caresses pour l’emballer. La fille hurla et se pâma.

A l’instant les écluses s’ouvrirent. Vu le stade dexcitation qu’avait atteint ma dulcinée, il ne fallait pas une main très adroite pour faire déborder le torrent.

Fier comme Artaban, il s’empressa de retrouver ses amis pour commenter la première désobéissance de la fille dans le carcan.

Un saoudien et un Libanais, bien connus dans le milieu du trafic d’armes, vinrent à leur tour branler la jeune fille et décharger dans ses entrailles.

Le ventre de Shana était désireux, béant et onctueux.

Ils suivaient le dessin de ses grandes lèvres avant de se faire plus sauvages pour les froisser sans pitié, s’appliquant à lui attendrir méticuleusement son entrejambe.

L’un d’eux s’aventura entre les parois carminées lui arrachant des rugissements de plaisir.

Elle fondait sous les doigts qui cherchaient à lui voler un nouvel orgasme en violant l’entrée de son sexe, faisant monter lentement la chaleur de son temple qui brutalement s’enthousiasma dans de violentes secousses.

Les deux compères cherchaient à lui prodiguer le plus de plaisir possible pour que la punition qui suivrait soit d’autant plus cuisante.

Shana se pâmait maintenant aux plus légers attouchements sur son minou en feu en déversant un abondant nectar.

Un vieux brisquard, maintes fois soupçonné de la traite des blanches, lui déclencha trois orgasmes de plus en plus brutaux en moins de cinq minutes.

Elle devint reptile, hérissée de frissons, appareillant irrésistiblement pour un voyage aux enfers.

Quatre colombiens, spécialistes du trafic international des drogues dures, souvent inculpés mais toujours blanchis, se firent la main sur le pistil dardé.

Chaque fois, le miracle se produisait et la pauvre sentait dans ses reins brisés renaître le désir.

Shana chantait son plaisir à gorge déployée.

Elle enchaînait les orgasmes comme les partenaires.

Chacun maintenant voulait voir jaillir des torrents de foutre.

D’autres convives surgirent, plus décidés.

Ils lui attrapèrent les cuisses, irritèrent la peau douce de ses jambes et préparèrent de nouveaux jeux sodomites.

L’un d’eux l’avait contournée pour enfoncer des deux mains un l’objet doré au plus profond de ses entrailles.

La femme ne bougeait plus, savourant cette pénétration totale tout en maîtrisant difficilement les mouvements naturels de son bassin.

Soudain, un cri fulgurant retentit.

Elle tremblait de joie, vibrant comme une feuille au vent, s’accrochant à la tige qui la pourfendait.

Puis son cri s’atténua et imperceptiblement ses fesses entrèrent en mouvement.

Un second coup de tonnerre la déchira, encore plus violent que le premier.

Un deuxième objet doré attaqua son intimité et une pluie d’amour, chaude et abondante inonda son vagin dévasté et le podium pendant plusieurs minutes.

L’esclave tardait à reprendre haleine.

Elle ne voyait plus rien.

Elle ne faisait que sentir son corps réagir aux liens, aux pressions, à la pénétration,, à l’excitation, à l’appréhension.

Elle écoutait.

Elle les entendait marcher autour d’elle, s’éloigner, revenir.

Elle percevait des bruits métalliques inquiétants.

Un ancien propriétaire de casino lui cingla les fesses de ses six lanières souples.

Ils furent rapidement plus de dix et vinrent dabord l’étriller doucement, chacun sur une partie différente du corps, l’enveloppant d’un manteau de sensations enivrantes.

Puis, emportés par lexcitation collective, les mots devinrent plus crus.

– Tu parais trop fière de tes mamelles !…

On va te guérir de cette sale manie de montrer tes tétasses.

Ils samusèrent à cingler ses tétons comme ils venaient de le faire avec ses fesses.

Elle acceptait tout avec le même entrain et repartait dans de nouvelles escalades jouissives.

La résistance de cette belle garce les avait transcendés et ils ne feraient pas de quartier.

La lutte devint vite inégale.

Son cri interminable jaillit dans la nuit.

Shana secouait son corps vissé au carcan.

Son cou heurtait en tous sens le collier de bois.

Ses poings se crispaient sur le vide.

Ses cuisses se tendaient mais ne parvenaient pas à soulever ses pieds.

Son corps dessinait un arc parfait, le dos brisé au creux des reins.

Elle forçait l’écart de ses cuisses et soulevait ses fesses en une houle convulsive.

Elle endura tout cela en héroïne et en invoquant mon nom, ce qui irritait davantage ses bourreaux.

L’estomac creusé, la belle odalisque se gavait des coups dont elle était abreuvée de toute part.

Son corps nu offert sans mystère se tordait et son sexe gorgé de ses effusions mendiait les morsures.

Toutes ses zones érogènes devenaient des cibles privilégiées.

Les seins pommiformes se déformaient sous les impacts et leurs mamelons exubérants narguaient présomptueusement ceux qui avaient juré de les enlaidir

Son sexe meurtri se gonflait comme une anémone de mer, agité de sursauts, et se répandait en perles claires, éclaboussant d’ivoire ses cuisses sublimes.

Ses organes affolés accueillaient les outrages avec un plaisir manifeste.

Les coups la griffaient et la labouraient sans obtenir autre chose que des gémissements de volupté.

Ses cris montaient en spirale.

Déjà ses nerfs tressaillaient à nouveau et une crise de spasmes s’emparait de toute son anatomie.

Ses poings se fermaient et se crispaient à rompre ses phalanges.

Tout son corps se raidit et se brisa.

D’une voix chevrotante, elle mappelait à l’aideEriiiiic !

Infatigable, inépuisable, elle explosa brusquement en longs jaillissements tumultueux, le torse rejeté en arrière à s’en faire craquer les vertèbres.

Les orgasmes se répétaient et déflagraient en chaîne sans interruption et toujours plus puissants.

Après une bonne heure de ce traitement, la voix de Shana devint murmure.

Larène se vida progressivement.

La moue incrédule et le souffle saccadé, elle reprit lentement ses esprits.

Elle avait tout donné et même plus que ce dont elle se serait crue capable.

Son repos fut de courte durée.

Elle avait oublié son ennemi, le plus vicelard parce qu’il était le moins sensible à ses attraits.

En sadique pur et dur, le poète ne comptait pas rester sur ce quil considérait comme un échec personnel.

Lui dont la spécialité était de soutirer des cris d’horreur de ses victimes, il n’était parvenu qu’à tirer des salves jouissives du phénomène Shana.

Il était particulièrement remonté contre cette nana qui lui volait la vedette.

La toute belle créature se mit à frissonner lorsqu’elle vit dans sa main un fouet pernicieux garni de boules métalliques. Mais hélas, elle ne pouvait rien faire pour se soustraire à son approche.

– Je vous trouve singulièrement échauffée et suis au regret d’être contraint à de nouvelles horreurs et infamies alors qu’une si jolie personne aurait due être soustraite à de telles épreuves.

Vas-tu implorer ma pitié à la fin ou préfères-tu que je te couvre de marques indélébiles !

– Jamais je ne te supplierai, salopard, éructa-t-elle d’une voix forte.

Il fit siffler le fouet à la longue mèche cloutée qui claqua sur son ventre en laissant une longue traînée ponctuée de fleurs violacées.

– Quel sacrilège sur ce si beau ventre !

Elle s’était préparée à tout car elle savait que ce ne serait pas de tout repos mais la douleur était cette fois intolérable.

Par dix fois, le fouet clouté cingla son buste.

  – Je tai déjà expliqué le culte que je voue à tes belles cuisses. Jai changé davis et je vais changer de cible et te montrer ma façon de te les abîmer.

A mon grand soulagement, elle eut la force de le supplier d’arrêter.

Niarchos, arrivant de nulle part, arrêta le bras du poète et empêcha l’exécution du forfait.

– Nous nous reverrons, belle en cuisse ! Jai encore de nombreux jours devant moi pour te débaucher et assister à la lente décrépitude de la petite bourgeoise que tu étais et de la pute obscène que tu deviens déjà.

Brusquement honteuse de cet aveu de faiblesse et de la jouissance éprouvée, elle lâcha à mon intention :

– Tu les as poussés à me tuer, espèce de sauvage. Je vais être belle demain mais au moins, je n’aurai pas besoin de somnifère cette nuit.

Ce furent ses dernières paroles de la soirée. Comme je lui dis souvent pour la recadrer: il vaut mieux te taire que de déblatérer tes habituelles énormités.

Une fois détachée, nous lemmenâmes dans la chambre bleue où elle prit une douche revigorante avant de revêtir un sage kimono japonais et de sécrouler, pour quelques heures sur le lit à baldaquin.

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