Le corps beau et le renard (04/03/2019)
Dame au corps beau, sous un arbre allongée,
Somnolait sous le bel ombrage.
Maître renard, par ce corps alléché,
Lui tint à peu près ce langage :
« Hé ! Bonjour, Madame au corps beau.
Que vous êtes jolie ! Que tout ce que je vois est beau !
Sans mentir, si votre antre coquin
Se rapporte à vos beaux seins,
Vous êtes la Vénus des hôtes de ces bois ! »
À ces mots, le corps beau ne se sent pas de joie ;
Il ouvre grand les cuisses, désigne l’endroit.
Le renard alléché la lécha, et dit : « Mon cur,
Apprenez que tout flatteur
Jouit aux dépens de celle qui l’écoute.
Cette leçon vaut bien un cunni sans doute. »
Le corps beau, ayant joui bien fort,
Jura, un peu plus tard, qu’on l’y prendrait encore.
La lune (04/03/2019)
J’aimerais admirer la lune claire
Puis entrer par la porte de derrière,
Ou juste admirer le petit illet,
Avant de t’offrir une feuille de rose.
À toi, la plus belle des choses.
Le gros ours brun (05/03/2019)
Le gros ours brun
Est un gars très coquin.
Quel bon coup libertin
Ce gros ours brun !
Il aime les joies de Sodome,
Être actif aussi.
Il aime bien croquer la pomme
Avec Ève aussi.
Le gros ours brun
A un bon gros mandrin.
Pour tous les popotins
Est-ce gros vit brun.
Il aime les abricots
Les bananes aussi.
Il aime les gros pruneaux,
Les melons aussi.
Le gros ours brun
Aime faire du bien
Et se faire du bien,
Le gros ours brun.
Ninon Gros Nichons (11/03/2019)
Ninon Gros Nichons n’était pas nourrice,
Ses énormes seins n’avaient pas de lait.
Non, c’était aux hommes pleins de vices
Qu’elle offrait ses mamelles à téter.
Eux, lui faisaient traire et téter leurs pis,
Ils lui faisaient goûter leur lait salé,
Lui caressaient son beau buisson fourni,
Puis sa grotte humide allaient visiter.
Parfois, ils s’occupaient du petit trou
De la belle aux gémissements si doux.
Elle se faisait prendre dans tous les sens
Car elle adorait les plaisirs des sens.
Le loup et l’agnelle (30/03/2019)
La raison du plaisir est toujours la meilleure,
Nous l’allons montrer tout à l’heure.
Une agnelle se baignait
Dans le courant d’une onde pure.
Un loup survient en rut, avide de luxure,
Et que l’envie en ces lieux attirait.
« Qui te rend si hardie de troubler mon breuvage ?
Dit cet animal très peu sage.
Pour la peine, je pourrais bien te croquer !
— Sire, répond l’agnelle, que Votre Majesté
Ne se mette pas en colère ;
Mais plutôt qu’elle considère
Que je nage en ondulant
Dans le courant
Plus de vingt pas au-dessous d’elle
Et que par conséquent en aucune façon
Je ne puis troubler sa boisson.
— Tu me troubles en tout cas, ma jolie agnelle !
Sais-tu que j’aime admirer ta nudité ?
— Aimez-vous mes mamelles aux tétons pointés ?
Elles ressemblent à celles de ma mère.
— As-tu un fiancé ma chère ?
— Je n’en ai point _Avec ces si beaux seins,
Ce si joli derrière,
Ce corps aux contours divins ?!
Et ce fruit juteux ! Il faut que je le mange ! »
Se jetant sur sa forêt,
Le grand loup la lèche et la mange,
Sans qu’elle songe à s’échapper.