ÉVOLUTION
Avis aux lecteurs : Le texte qui suit est sorti de mon imagination fantasmatique. Toute ressemblance avec des faits réels et (ou) des personnes existantes ne serait que pure coïncidence.
Chapitre 19 : Le serpent et la souris.
Lorsque je me réveille, je me tourne immédiatement vers Alice pour la regarder dormir. Elle est en train d’émettre son petit ronronnement, ce qui me laisse penser qu’il est quotidien. Son corps est allongé dans la même position que les deux matins du week-end dernier, ce qui doit être également chez elle une habitude.
Une dizaine de minutes se passent, avant que son corps ne soit pris d’une légère crispation. Sans en être certain, je pense alors que c’est dû au fait que mon petit bout de femme s’est réveillée, et qu’elle a lutté contre son besoin instinctif de resserrer les jambes, étant donné que ces dernières restent largement ouvertes pour continuer à exposer sa vulve à mon regard.
Cette supposition m’est confirmée puisqu’elle ouvre ensuite les yeux, avant de tourner la tête vers moi pour me regarder, et me dire après avoir souri :
Bonjour mon Amour. Je dors bien chez toi. Parce que quand je suis à la maison je me réveille toujours de bonne heure, même lorsque les filles n’ont pas cours. Pendant les trois nuits que j’ai passées ici, pas une seule fois je ne t’ai entendu ronfler.
Je lui réponds sur le ton de la plaisanterie :
Bonjour ma Chérie. J’en déduis que le matin où je me retrouverai seul dans mon lit, alors que nous nous étions endormis ensemble la veille, c’est parce que tu te seras réveillée avant moi, et que tu te seras enfuie à cause du bruit que je fais en dormant.
Elle pivote alors son corps pour se retrouver complètement en face de moi, et tout en venant caresser tendrement ma joue, elle répond :
Lorsqu’on aime vraiment quelqu’un, ses défauts deviennent secondaires, et ils peuvent même nous émouvoir. Tu as bien accepté les miens, alors pourquoi est-ce que je n’en ferais pas autant.
Mais de quels défauts tu parles ? Je ne t’en ai encore trouvé aucun !
Eh bien, de mes gros nichons qui pendent pour commencer. Et puis aussi du fait que je rougis sans arrêt.
Alors ce doit être une question de point de vue. Parce que si tu pouvais les regarder avec mes yeux tes gros nichons, ils te feraient bander. Quant au fait que tu rougis souvent, je trouve cela également charmant.
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Puis j’ajoute pour la taquiner un peu :
Mais peut-être que c’est une feinte. Pour arriver à faire croire aux gens que tu es faible, alors qu’en réalité, tu as une force de caractère peu commune.
Cependant, elle ne se laisse pas prendre à mon jeu, puisqu’elle réplique :
Lorsque je me suis retrouvée seule avec mes deux filles, j’ai dû faire face à tout un tas de choses dont je ne m’étais jamais occupé avant, étant donné que c’était mon mari qui le faisait. Cela n’a pas été facile et parfois même très dur, puisque j’étais obligée de me retrouver en présence de personnes qui m’étaient étrangères, et qu’en plus, cela me faisait immanquablement penser à lui. Mais au bout du compte, ça m’a rendu service, parce que je me suis endurcie.
Puis elle ajoute après une courte pause :
Si ça n’avait pas été le cas, j’aurais sans doute fui pour de bon en voyant que tu t’intéressais à moi. Parce que si tu m’as plu au premier regard, tu m’intimidais également. Je me sentais prise au piège par tes beaux yeux bleu-vert, comme hypnotisée, un peu comme on dit que les petits rongeurs le sont par les serpents.
Cette dernière remarque loin de me vexer m’amuse, et je souris pour le lui faire comprendre. De plus, il est vrai que mes yeux sont effectivement bleu-vert, et ça me fait énormément plaisir qu’Alice l’ait remarqué, vu que la grande majorité des gens les voient tout simplement bleus. Mais elle a raison sur un autre point, qui est que la plupart du temps, on dit de moi que j’ai un regard noir. Non pas que je sois méchant, mais étant moi même à la base quelqu’un de très réservé, j’ai pris très jeune l’habitude de me cacher derrière un masque, en figeant les traits de mon visage tout en fronçant les sourcils.
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Cependant, Alice et moi nous avons dépassé le stade de jouer au serpent et au petit rongeur, et même si le fait d’être comparé à un reptile rampant m’a surpris, il m’a donné une idée. Par conséquent, je lui dis :
Remets-toi sur le dos, ma Chérie.
Elle m’obéit immédiatement, avec un petit sourire aux lèvres qui m’indique qu’elle a compris ce qui va se passer, ce qui m’est confirmé par le fait qu’elle écarte les cuisses en grand. Par conséquent, elle n’est pas étonnée lorsque je vais m’allonger entre ces dernières, de manière à ce que ma tête se retrouve au-dessus de son sexe. Cependant, cette fois, j’ai pris garde à ce que le mien qui est encore flasque pointe en direction de mon nombril. Après avoir regardé mon petit bout de femme en faisant entrer et ressortir très rapidement ma langue de ma bouche, ce qui amène un sourire amusé sur son beau visage, je la passe ensuite entre sa grande lèvre gauche et son aine.
Pour être plus à son aise, mon amante place ses jambes au-dessus de mes bras tout en les pliant, pour venir poser ses pieds à plat sur le lit, tandis que j’entreprends de lécher sa vulve dans ses moindres recoins. Bien évidemment, j’ai commencé par l’extérieur pour aller vers le centre, en alternant de chaque côté, et ses nymphes chiffonnées se sont ouvertes sous mes caresses buccales. La respiration d’Alice est devenue de plus en plus profonde pour se transformer en halètements, je lui demande sur un ton humoristique :
Ça va ? Mon dard de serpent est assez agile à ton goût ?
Alice me répond entre deux respirations bruyantes, tout en se mettant à caresser mes cheveux :
Oui mon Amour. Et je préfère lorsque tu t’en sers de cette manière que pour parler.
Je me le tiens pour dit, et je donne cette fois un grand coup de langue, qui part de son anus et va remonter entre ses petites lèvres, pour finir sur son clitoris qui bien que je ne m’en sois pas encore occupé, ne m’a pas attendu pour sortir de sa cachette et venir montrer le bout de son nez.
Au moment où je le touche, mon amante se cambre et pousse un petit couinement de plaisir, tandis que ses mains se plaquent de chaque côté de mon crâne. Mon dard se met alors à fouiller sa grotte secrète, allant jusqu’à la base de son petit bourgeon, pour en faire ensuite le tour. Au bout de moins d’une minute de ce traitement, elle pousse un long gémissement en s’accrochant à mes cheveux, et elle m’en arrache quelques-uns au passage.
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Une fois l’orgasme passé, et en se rendant compte que des poils de mon crâne sont restés accrochés à ses mains, Alice me dit en bafouillant, rouge de confusion :
Je… je suis désolée… je ne… voulais pas te faire mal… mon Amour…
Tout en me redressant sur mes membres et tandis qu’elle pose ses jambes à plat de chaque côté de mon corps, je lui réponds sur un ton fâché sans pour autant être en colère :
Mais bien entendu, ça se voit que tu es folle de moi ! Tu me compares à un serpent, ensuite tu me reproches de trop parler, et comme si ce n’était pas suffisant, tu essaies de me rendre chauve !
Ensuite, je m’avance à quatre pattes sur elle, jusqu’à ce que ma tête soit au-dessus de la sienne, et j’ajoute :
Si tu m’aimes vraiment, il va falloir que tu changes de comportement !
Je… oui… je ferai tout ce que tu voudras… mon Amour…
Vraiment tout ?!
Oui, tout.
Je décide alors d’enfoncer le clou, en reprenant ma voix normale et en parlant rapidement :
Bon alors, dans ce cas, ce n’est pas quatre samedis de suite que tu vas laver mes bagnoles à poil, mais jusqu’à la fin de ta vie.
Oui, je le ferai.
Puis j’ajoute sur un ton badin :
Et tu arrêteras de me faire des promesses en l’air, parce que la semaine dernière, tu as parlé de me faire un tiramisu, et je l’attends toujours.
Comprenant que je me suis moqué d’elle, mon petit bout de femme me met une tape sur l’épaule, et elle me dit légèrement vexée :
Ça c’est malin. Tu m’as fait flipper espèce d’andouille.
Je hausse alors un sourcil, et je lui fais :
Ah. Parce qu’en plus il n’y a que toi qui as le droit de me faire marcher, et pas l’inverse ?!
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Avant qu’elle ne réplique, j’approche ma tête de la sienne, je bâillonne sa bouche avec mes lèvres, et je l’embrasse. Bien évidemment, elle répond à mon baiser, de la main, elle va attraper mon sexe qui est raide depuis déjà un bon moment, et elle le décalotte avec délicatesse, avant de le guider jusqu’à l’entrée de son vagin. En même temps, elle replie à nouveau les jambes, mais en laissant cette fois ses pieds à la même hauteur que mes fesses.
Je m’interromps quelques instants tandis qu’elle lâche mon membre qui reste en place, pour lui demander :
Tu n’en as pas assez ?
Non. Ta queue, je n’en ai jamais assez. Lorsqu’elle est en moi, elle me comble, mais lorsqu’elle n’y est pas, elle me manque. Tu sais bien que je suis une grosse cochonne.
Alors pour lui plaire, j’abaisse le bas de mon corps, et je m’enfonce lentement en elle. Je trouve son conduit chaud humide, ce qui me montre qu’elle est plus que prête, par conséquent, je continue jusqu’à ce que nos hanches se touchent, tout en recommençant à l’embrasser. Ensuite, je fais coulisser mon membre, mais sans me presser, tandis qu’elle reste passive sauf avec sa langue qui tourne inlassablement autour de la mienne.
Nos souffles se mêlent tout comme nos salives, et ils deviennent de plus en plus profonds sous l’effet du plaisir que nous ressentons, mais le rythme modéré que je m’impose me permet de garder une respiration calme. Alice se met peu à peu à pousser des petits geignements, et si au début, je les étouffe par jeu avec mes baisers, je finis par la laisser exprimer son plaisir, tout en le regardant monter d’intensité sur son beau visage.
Pendant tout le temps qu’a duré notre accouplement, mon petit bout de femme n’a pas bougé, ses pieds toujours pendus dans le vide avec ses mollets à l’horizontale, mais au moment où l’orgasme la prend, elle noue ses jambes autour de mes reins pour me retenir en elle.
Ma queue délicieusement massée par les spasmes de son vagin, je ne peux plus me retenir d’éjaculer, et mon sperme gicle en elle en des jets jouissifs tandis que je pousse un grognement animal qui est couvert par le long gémissement mélodieux de ma partenaire.
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Nous restons quelques instants collés l’un à l’autre, ma queue étant toujours plantée en elle, et en attendant qu’elle revienne du septième ciel, je dépose des petits baisers sur le front et les joues d’Alice. Lorsqu’elle a repris ses esprits, elle me sourit, puis elle me dit non sans humour :
Alors si j’ai bien compris, il faut que j’arrête de te taquiner. C’est bien ça ?
Je lui réponds sur le même ton :
Non, tu peux continuer à me faire marcher, mais à condition que tu acceptes que j’en fasse autant.
Puis j’ajoute plus sérieusement :
En attendant, ce qui est dit est dit. Tu laveras mes voitures à poil jusqu’à la fin de ta vie.
Je te signale que je n’ai pas encore perdu mon pari.
Oui, mais ça va se jouer dans pas longtemps, étant donné que c’est à midi que Dorine vient manger.
Foutre, quelle heure il est ?! Parce qu’on doit aller faire des courses pour remplir ton frigo !
On a le temps, vu qu’il n’est pas encore neuf heures. Mais au fait, tu ne m’as toujours pas dit quel sera mon gage, si contre toute attente c’est toi qui gagnes ce pari.
Oh, il sera beaucoup plus facile à accomplir que le mien, et beaucoup plus court aussi. Mes filles ont très envie de faire un peu mieux ta connaissance, par conséquent, tu devras les inviter, et leur faire une paëlla au feu de bois, vu qu’elles adorent ça et qu’elles ont salivé lorsque je leur en ai parlé.
Ah. Et je devrai la cuisiner les fesses à l’air ?
J’ai droit à une nouvelle claque sur l’épaule, et elle répond :
Idiot ! Elles ne savent même pas que par ta faute, je suis devenue une nudiste.
Ah. Par conséquent, elles ne savent pas non plus qu’à cause de moi, leur maman est devenue une cochonne ?
Après une troisième tape, elle me fait :
Non plus. Elles n’ont pas besoin que je les renseigne sur ma sexualité, même si elles ne sont plus des enfants et qu’elles doivent se douter de certaines choses. Par contre, si elles me posent des questions directes, enfin surtout Léo parce que sa sur n’osera jamais, j’y répondrai. Car vois-tu, je ne leur ai jamais menti ni caché quoi que ce soit de ma vie, alors ce n’est pas aujourd’hui que je vais commencer.
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Cette discussion étant terminée, nous nous levons, et tandis que je vais faire le thé, sans que j’aie besoin de le lui demander, Alice va chercher le pain et les viennoiseries dans la boîte aux lettres. Une fois que nous sommes assis l’un en face de l’autre à la table de la terrasse, elle ouvre le sachet, et lorsqu’elle découvre que j’ai commandé des petits pains au chocolat à la place de ceux qui sont au raisin, le visage de mon petit bout de femme s’illumine, et elle me dit :
Oh, tu y as pensé mon Amour ! Tu es vraiment un ange !
Je souris en retour, surtout à cause de se réaction enfantine, et je lui réponds avec humour :
Oui, avec moi c’est tout ou rien. Je peux être soit un serpent soit un ange, ce qui est normal étant donné que je suis atteint d’un dédoublement de la personnalité.
Ma dernière réplique la fait éclater de rire, et nous prenons notre petit-déjeuner de bonne humeur.
Lorsque nous avons terminé, nous allons dans la salle de bain. Si mon petit bout de femme a sorti une trousse de toilette de son sac de voyage, elle continue à utiliser la même brosse à dents que moi. Cela me fait énormément plaisir, puisque ça signifie que selon elle, nous sommes assez intimes pour partager cet instrument qui est généralement considéré comme étant très personnel. Ensuite, nous nous lavons mutuellement comme nous avons pris l’habitude de le faire, et nous ne nous privons pas de faire coulisser nos doigts dans nos anus respectifs, ce qui pour nous est devenu un jeu autant qu’une mesure d’hygiène.
Une fois propres et séchés, nous nous habillons pour partir en commission, et mon amante enfile un short et un t-shirt sortis également de son bagage. Si cette fois, ils lui appartiennent, elle a à peu près le même look que samedi dernier, mis à part qu’elle garde aux pieds ses mules à talons larges en bois. Autre différence notable, elle n’a pas pris la peine de mettre des dessous avant de passer ses vêtements, et je me garde bien de lui demander s’il s’agit d’un oubli de sa part, ou si elle a pris la décision de s’en passer.
En ce qui me concerne, je suis vêtu d’un bermuda, d’un polo, et je reste en espadrilles, ce qui est ma tenue habituelle le week-end lorsque le temps le permet.
Nous voilà une fois parés partis au supermarché, comme si nous étions un vieux couple, bien que nous ne nous connaissions vraiment que depuis une semaine, et comme à son habitude, Alice a chaussé ses lunettes de soleil aux verres fumés qui masquent son regard.
À suivre…