Voyager en jet privé, le pied. Un avion de dix-huit places que pour nous, nous trois. Domi, Malika et moi. Émile ayant fait le voyage Londres – Ibiza. Champagne et petits toasts que pour nous. Le panard !!! Servi par une hôtesse plus que charmante, bandante.
Notre arrivée à l’aéroport est des plus fantasques. Imaginez le tableau. Mise à part Domi qui s’était habillée classe sans être stricte, était plus que provocante. Malika a choisi un petit short jaune fluo, un tee-shirt sans manche de la même couleur. Elle est chaussée d’escarpins à talon compensés de dix centimètres. Moi, j’ai choisi d’assumer mon rôle de femelle, de "SheMale". Une mini-jupe rose fluo, un tee-shirt qui laisse voir la naissance de mes seins, sans soutif et sans culotte. Je suis juchée sur des talons aiguilles de quinze centimètres. J’ai eu de bons professeurs. Maintenant ma démarche est assurée, féminine.
On a abusé du champagne, mais on a l’esprit clair. On débarque sur le tarmac et une voiture nous attend. Émile est là. Malika et moi, on lui saute au cou. C’est l’occasion de baisers passionnés, de pelotages en règles.
— WAOUHOU !!!! Vous êtes magnifiques !!! Dit-il avec la larme à l’il.
Les pistards chargent nos bagages dans la limousine et nous voilà partis pour le paradis.
Le silence se fait dans cette immense voiture. On regarde le paysage qui s’offre à nos yeux.
— On en a pour dix minutes, précise Domi.
Effectivement, peu de temps après avoir quitté le parking de l’aéroport, on arrive devant un portail imposant. Il s’ouvre et on empreinte une longue allée sinueuse, recouverte de cailloux blancs. La maison qui s’offre à nos yeux est magnifique. Une bâtisse blanche aux volets bleus, une voute en fait le tour. Le chauffeur s’arrête devant un perron digne "d’autant en emporte le vent". Une charmante femme nous accueille. Elle a au moins soixante ans, mais bien conservée. Elle est habillée d’un costume, d’un uniforme. Elle s’adresse à Émile dans un langage inconnu.
— Maria, me dit Malika. La gouvernante. Elle est Grecque. Très gentille malgré son air strict. Tu vas lui plaire… Hihihi. Cela fait deux ans qu’elle n’a pas vu une queue…
On passe le hall d’entrée. Le paradis sur terre. Une hacienda à l’Espagnol. Pas une petite cour, un immense espace grand comme un terrain de foot. Émile s’en va de son côté.
— A tout à l’heure mes chéries. La chaleur m’a tué. A ce soir…
On suit Maria. Elle nous emmène dans une chambre, enfin quand je dis une chambre, une suite. Tout y est. Salon, cuisine, salle à manger, télé grand-écran, et une chambre.
— Là, tu vas être ébahi…
Effectivement, la chambre est à l’identique qu’à Montpellier. Grande, spacieuse et royalement agencée. Malika ouvre une des portes-miroirs et me présente une collection de fringues impressionnante.
— Bienvenue chez moi. Me dit-elle.
— WAOUH… Je reste sans voix.
— C’est ici que je vis à l’année. Montpeul, c’était juste pour te trouver.
— Bé…
— Je sais, tu te crois perdu… T’inquiète… Je vais t’expliquer. Me dit-elle en m’entrainant sur le lit.
(Je vous retransmets son monologue que j’écoute attentivement)
— Voilà. Émile est un riche armateur Grec. Il s’appelle Ermin Poupapalakis. Voilà ce que tu dois savoir sur lui. Pour ce qui est de ma rencontre avec Émile, c’est simple. Je me dandinais sur une piste de danse dans un bouge de Marseille. Il m’a repéré, m’a dragué, fait plein de promesse. Au début je l’ai rembarré, mais au bout d’une semaine, il m’a emmené chez lui et là j’ai craqué. Le premier soir il ne s’est rien passé, ni la semaine suivante. Il a été patient. Un soir, alors qu’il allait partir, je me suis mise nue devant lui et il s’est mis à pleurer. Je ne savais pas quoi faire, alors je me suis assise sur ses genoux. Je l’ai embrassé et ça a commencé comme cela. Je l’aime. Il est tout pour moi. C’est un peu mon papa, mon papa-amant. Il m’a tout donné, tout. Même toi…
La fin de sa tirade m’a ému. Je la prends dans mes bras et je lui fais un bisou tendre et chaste.
— Pardon Hervé, Vanessa… De t’avoir choisi…
— Chut, Chut. Je suis heureux que tu aies jeté ton dévolu sur moi. Je suis bien avec toi, mais ne me jette pas comme une vieille chaussette, comme une poupée chiffonnée…
— Non… Chérie, je suis bien avec toi. Il m’a présenté des mecs horribles, des vieux, des moches. Puis un jour, exacerbé, il m’a dit de choisir. Et…
— C’est comme cela que tu m’as choisi ? Coquine …
On s’embrasse pour la première fois d’un baiser d’amour.
Maria arrive et dans un français à couper au couteau, nous demande si elle peut poursuivre le ménage dans la chambre. Je lui réponds que non. Elle me fusille du regard.
— HIHIHI… Tu vas vraiment lui plaire… Hahaha. Allez, viens. Je vais te faire découvrir que le paradis existe.
Elle se lève et tire sur la tenture pourpre qui cachait une immense baie vitrée. Une immense piscine à débordement, entourée de pins parasols s’offre à mes yeux. Sans attendre, Malika se met nue, coure et plonge dans cette eau bleue azure. Elle se retourne face à moi, elle me sourit. Je me déshabille, plonge jusqu’à elle et l’enserre de mes bras et de mes jambes. Elle en fait de même. On coule, on s’embrasse passionnément. Dans notre joute subaquatique, on ne remarque pas Maria, qui s’est mise nue aussi, nous rejoint. Elle a vite fait de prendre ma queue et de l’emboiter dans la chatte de Malika. On part tous les trois dans un fou rire communicatif. On s’embrasse à trois langues. C’est divin, je pense, je crois, j’en suis sûr, je suis au paradis.
— Je vous aime bien, madame Vanessa. Me dit Maria.
— Moi aussi… Mais Vaness m’ira très bien.
— OK, Vaness…
On repart dans notre fou rire, notre délire.
Au bout de dix minutes de notre étreinte, Maria a un appel sur son bip, elle remonte. Quel cul, quels seins elle a ! Je décharge de longs jets de foutre dans la matrice de ma belle négresse. Elle a les yeux fermés. Elle jouit aussi. Maria nous ramène à la réalité.
— Monsieur Émile vous attend dans le patio à 20 h 00. Soyez à l’heure.
Elle part en courant, comme si sa vie en dépendait. J’embrasse Malika et rejoins le bord de la piscine.
Je lui demande la tenue adéquate.
— On va rester nue, mais on ne va pas oublier nos plugs.
— Ceux avec la queue ?
— Non, gros bêta, ceux-là sont pour les soirées !
Je lui plug son p’tit cul. Elle en fait de même pour moi. On s’embrasse tendrement, on se caresse. Je bande comme un dingue. Elle en rigole. Je vois dans le miroir son bijou. Je lui mords l’épaule.
— Hummm… J’adore quand tu me manges.
— J’adore te manger.
Je me mets accroupi. J’ai son sexe devant ma bouche. Je lui balance un petit coup de langue sur sa fente.
— HUMPHH…
Je lui gobe son clito. Elle tremble, vacille. Elle s’allonge sur l’épaisse moquette qui recouvre la chambre. Je la mange, la dévore. Elle se cambre. Je la saisis par les fesses. La vue de sa chatte rose ouverte et gluante m’attire. J’essaie de la baiser avec ma langue, de m’en servir comme une petite bite. Elle n’en peut plus. Elle me gicle dessus en hurlant son plaisir. Je lape cet hydromel de plaisir avec avidité. Je ramasse toute sa jouissance avec ma langue, furetant les moindres recoins de ce sexe qui s’offre à moi.
— Arrête… Arrête… Tu vas me tuer…
— Ce sera une belle mort… Lui dis-je avant de replonger le museau dans son sexe.
— OUIIIII, SALOPE…. VAS-Y…. OUIIIIIII…
Je viens de lui insérer deux doigts dans le cul et j’y vais franchement. Son jus coule dans ma bouche, sur mes doigts et sur la moquette. Elle jouit non-stop. C’est avec une douleur dans la mâchoire, la langue et dans l’avant-bras que je m’écroule entre ses jambes.
— Ouf, Vanessa… Qu’est-ce que tu me fais…
— Je t’aime… Lui répondis-je. J’aime te donner… J’aime quand tu jouis…
— Hummmm…
Nos respirations s’apaisent. Elle me caresse le crâne, le visage. Je suis bien. Je m’assoupis le nez à quelques centimètres de son sexe odorant.
C’est Maria qui me réveille, qui nous réveille. Avec son accent grec, elle nous presse de rejoindre Émile dans ses appartements.