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UN GENDRE ATTENTIONNE – Chapitre 6

UN GENDRE ATTENTIONNE - Chapitre 6



EXPLICATIONS (SUITE)

Le lundi matin, cest avec un soupçon de remord que Pierre se laisse embrasser par Lulu sa secrétaire, mais lenthousiasme de la jeune collaboratrice a raison de ses réticences et la séance de dictée du courrier se termine sur le canapé du bureau.

En se rajustant Pierre se demande sil a vraiment fait jouir sa jeune partenaire. Comme à laccoutumé, il na pas su se maîtriser. Les reproches de Juliette la veille sonnent douloureusement à ses oreilles. Un coup dil à Lucienne le rassure : la jeune femme gît sur le sofa la respiration haletante. Tout à coup une pensée assombrit sa certitude : Et si elle faisait semblant pour ne pas le décevoir ?

— Lulu ma jolie, prépare-toi, nous avons la visite des représentants de Belgique ce matin.

Elle lui sourit en rabattant la robe sur ses cuisses. Non, il se fait des idées, elle est incapable de simuler. Nempêche, tout au long de la journée il sinterroge et décide de se surveiller et de maîtriser sa libido.

Le soir à la maison, Juliette le questionne sur sa journée en lui présentant un verre dapéritif. Ils sinstallent sur le canapé de leur salon.

— Oh ! Pas grand chose à en dire. Ah si ! Tu as le bonjour dAlbert.

— Albert ? De Liège ?

— Oui, nous avons eu une réunion de notre équipe belge. Et toi quest-ce que tas fait au ministère ?

Juliette est chef de bureau dans ladministration. Elle élude la question :

— Et ta secrétaire ? Comment sappelle-t-elle déjà Ah ! Lucienne ! Est-ce quelle a bien récupéré de son week-end ? Tas fait lamour avec elle ?

— Theu ! Theu ! Theu !

Pierre manque de sétrangler. Juliette tape dans son dos.

— Quest-ce que tas mon chéri ? Cest ma question qui te gêne ? Mais il ne faut pas mon chou. Il est normal que je mintéresse à ta vie au bureau, si tu ty sens bien, si ta maîtresse en titre te donne satisfaction. Donc si je comprends bien, vous avez fait lamour.

— Euh

— Sur le canapé où tu mas culbutée une fois ? Cest ça, je ne me trompe pas. Alors ? Tu las fait jouir elle ? Ten es pas sûr ? Oh ! Je comprends, tu te demandes si elle ne simule pas comme jai du le faire de nombreuses années pour ne pas te décevoir.

— Tu tu simulais ?

— O-o-oh oui ! Souvent ! Que veux-tu mon pauvre chéri, tu es doué pour les caresses ça je te le concède ! Que tu as su me faire jouir avec ta langue et tes doigts ! Tu sais toujours, je te rassure, mais pour ce qui est de lintroduction, à moins que tu sois fatigué, tu nas jamais su attendre léclosion de mon plaisir. Pout ! Pout ! Pout ! Terminé ! En est-il de même avec tes maîtresses ?

Pierre veut se récrier, il est certain davoir porté Lulu au nirvana, au moins le samedi précédent dans la salle spécialisée. Au moment douvrir la bouche il réalise quil lavait caressé en premier « Y-a que toi qui sais me faire jouir comme ça » lui avait-elle dit. Juliette aurait-elle raison ?

— Cest pourquoi, enchaîne-t-elle, jai bien aimé notre week-end chez ta fille. Là-bas, la fatigue aidant, lambiance aussi, pour une fois tu mas fait jouir, je ten remercie sincèrement.

Laveu perturbe Pierre. Devra-t-il dorénavant faire lamour à sa femme en présence de sa fille et de son gendre, et pourquoi pas détranger ? Non ! Il va lui montrer ! Elle a reconnu quil savait lémouvoir par ses caresses. Il faut en profiter. Il pose son verre et embrasse Juliette dans le cou. Elle le regarde amusée. Il efface dun baiser le sourire narquois. Des lèvres, sa bouche glisse sur la poitrine que ses doigts habiles découvrent. Il ne sattarde pas à dégrafer le soutien-gorge et attaque directement sous la jupe. Juliette se trémousse pour faciliter la descente de la culotte. Il sinstalle entre les cuisses écartées et pose les lèvres sur le sexe rosi par lémotion.

— Aaah ! soupire-t-elle.

Il déploie toute sa science, heureux de lentendre gémir sous ses caresses précises. Ah ! Il ne sait pas la faire jouir prétend-elle ! On va voir ce quon va voir !

— Aaah ! Ouiii !

Il ne lui laisse aucun répit. Il décapuchonne le petit bouton et le mordille.

— Mmmh !

En même temps il enfonce un doigt dans le vagin dont il chatouille les muqueuses, simprégnant de cyprine. Il tente même une incursion un peu plus bas, vers la rosette un peu sombre que Juliette ne lui a pas autorisé à honorer. Il tourne autour de lorifice, revient au vagin tout en suçant le clitoris. Il retourne à lanus enfonce un demi-doigt, pas de réaction. Une autre incursion dans le puits damour avant de pénétrer une phalange entière dans le trou interdit.

— Aaah !

Encouragé, Pierre alterne : deux doigts dans le vagin, un dans le cul sans négliger dexciter de la langue et des lèvres le clitoris.

— Arrggh ! Mmmh ! Ouiii ! Tu Aaah ! Tu me rends Aaah ! folle Arrggh !

Juliette serre les cuisses pour emprisonner la jouissance quelle sent déferler. Son mari jubile : Quand même ! Il y arrive à déclencher un orgasme !

Elle se calme, respire profondément. Elle tire Pierre par les cheveux et veut se lever.

— A mon tour !

— Non ! Je nai pas encore fini !

Il la bascule sur le canapé. Juliette consentante écarte les cuisses, ouvre sa chatte à lintrusion de la verge que son homme dégaine. Pas le temps de lattraper, la queue senfonce sans effort dans lorifice dégoulinant.

— Aaah !

Les boutons de braguette irritent laine, elle nen a cure. Elle agrippe les fesses de son époux lattirant en elle à chaque coup de rein.

Pierre se sent fort, il est le maître, le dispensateur des joies de lamour. Oui, il va la faire jouir, la faire bramer sous ses coups de boutoirs ! Prends ça ! Encore ça ! Et encore ! Ah ! Elle va voir sil ne tient pas la distance !

— Aaah ! Ouiii ! Quelle chance… Aah ! que tu tu as baisé ta ta secrétaire avant de de venir.

Patatras ! Un vrai désastre ! La verge débande immédiatement. Par chance, Juliette serre Pierre contre elle, sinon la queue ramollie échapperait de son logement.

— Quest-ce quil y a mon chéri ? Je tai fait mal ? Oh tu es fâché parce que jai parlé de ta secrétaire ? Je laime bien, tu sais Oui, grâce à elle tu étais entrain de me faire divinement lamour.

— Ne te moque pas de moi, grogne-t-il.

— Mais non ! Tu te méprends ! Je ne suis pas jalouse. Au contraire je suis très satisfaite que tu aies soulagé tes couilles avec elle. Ça te rend endurant pour mon plus grand plaisir Je tassure Je serais désolée que tu penses que je raille.

— Vrai ? Tu nes pas jalouse ?

— Comment faut-il te le dire ?

Ils restent soudés lun à lautre. Pierre nose faire un mouvement. Tant que le gland reste prisonnier du vagin, il lui reste une chance de pouvoir reprendre létreinte, il suffit dattendre que son sexe reprenne vigueur.

— Tu men veux tant que ça ? demande-t-elle dune petite voix tout en activant ses muscles vaginaux.

Pierre fond. Le massage sur son sexe produit leffet escompté. La verge raidit dans son étui de chair. Il tente une poussée, la hampe résiste et ne fléchit pas. Un autre va et vient même résultat. Rasséréné, il reprend la chevauchée interrompue. La jouissance est longue à venir au grand bonheur de Juliette qui a le temps déprouver deux secousses avant que son époux rende les armes.

Elle récupère plus vite que Pierre. Dans la salle de bain après sêtre essuyée, elle se regarde dans la glace du lavabo. Non, elle na pas les traits tirés, rien ne trahit létreinte, et pourtant quelle étreinte ! Quel pied ! Il y avait longtemps que Pierre ne lavait régalé de la sorte. Est-ce parce quil a baisé une autre femme avant elle ? Devra-t-elle le tolérer, linciter même ? Oui ! Mille fois oui sil la fait jouir ainsi à chaque reprise !

Armée dune lingette elle retourne au salon. Son mari na pas bougé. Il gît les yeux clos, la verge à moitié rentrée dans le pantalon. Elle sagenouille. La fraîcheur le ranime et il la regarde en souriant, essuyer la limace sensible et la cacher sous sa gangue de vêtement.

— Voilà ! Voilà ! Voilà ! dit-elle en terminant de relever la fermeture de la braguette. Que penses-tu de lapéritif ? Moi jai bien aimé. Que dirais-tu de manger à présent ?

— Bonne idée ma chérie, jai une faim de loup !

Pierre contemple sa femme qui porte sa fourchette en bouche. Quelle est belle malgré son âge ! Bandante même avec son chemisier dont les pans mal boutonnés souvrent sur un soutien-gorge rouge. Elle lui sourit.

— Il faudra inviter Lucienne, mon chéri.

— Theu ! Theu ! Theu !

Pierre avale de travers. Ses pensées étaient loin de sa secrétaire !

— Jai envie de faire mieux connaissance avec elle.

— Euh je ne pense pas que ce soit une bonne idée.

— Pourquoi ? Toutes les deux nous participons à ton plaisir, il serait bon que nous accordions nos violons.

La perspective ne lenchante pas. Il voit déjà sa femme et sa maîtresse sentendre sur son dos.

— Ça métonnerait quelle accepte, elle naime pas les sorties.

— Tu peux toujours lui demander.

— Non !

— Tant pis

Pierre mal à laise découpe sa viande avec rage. Quelle idée saugrenue ! Pourtant à y réfléchir instaurer un ménage à trois serait un moindre mal, cela éviterait peut-être à Juliette de prendre un amant.

— Tu sais mon chéri, jai pensé à notre situation toute la journée, ton besoin de partenaires multiple (« Où va-t-elle chercher ça ? » sétonne-t-il) Mon envie délargir mon horizon sexuel (« Zut ! Elle nabandonne pas lidée de découcher ! ») Pourquoi ne pas nous inscrire à un club échangiste ?

De stupéfaction, Pierre en oublie de fermer la bouche. Un peu de nourriture coule sur le menton. Il sessuie machinalement doutant de ses oreilles.

— Quoi ? Un club comment ? Peux-tu répéter ?

— Tu as très bien compris.

— Tu es folle !

— Ne serait-ce pas la meilleure solution ? Toi tu assouvirais ta soif de nouveauté et moi jenrichirais mon expérience pour le plus grand bénéfice de notre couple.

— Il nen est pas question.

— Comme tu voudras mon chéri, pourtant je persiste à penser que ce serait une excellente chose pour nous.

Juliette se lève de table. Pierre sempresse de laider à ranger les assiettes dans le lave-vaisselle.

Plus tard dans le lit, il cherche à se faire pardonner. Il lui faut prouver que sa femme na pas de raison de chercher ailleurs ce quil peut fournir. Juliette répond avec ardeur à ses avances. Las ! Il na plus vingt ans ! Fatigué par les étreintes précédentes, il natteint pas la raideur nécessaire. Vexé, il se retourne dans son coin pendant que compatissante, Juliette se love dans son dos. Le sommeil le prend dans cette position

(A suivre)

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