Je sais je vais peut être en choquer plus d’un ou une, mais il y a un sujet qui me tient à cur c’est celui de la sexualité des adolescents, voire même les pré adolescents surtout dans les années 50 où la sexualité était un domaine tabou.
Il ne faut pas se voiler la face, vous et moi avons eu dans notre jeunesse des moments où ce qui était entre nos jambes prenait une grande importance. Nous les garçons, nous étions intrigués par ce qui pouvait y avoir entre les cuisses des filles et commencions à avoir des érections incontrôlées cette transformation physique, d’abord cachée, nous finissions par en parler avec nos meilleurs copains. Nous finissions ensuite par comparer nos anatomies et grâce à un garçon un peu plus âgé ou plus déluré, nous avons appris comment utiliser cette érection pour nous donner du plaisir. Nous le faisions volontiers l’un devant l’autre, ou les autres. Bien sur nous n’avions pas encore d’éjaculation mais le plaisir était quand même là et la fréquence de nos masturbations variait de une à deux fois par jour. Chacun de nous allait de son commentaire, vrai ou faux, sur les filles. L’un parlait de sa jeune ou grande sur, ou de sa mère qu’il avait vu légèrement vêtue ou dans des positions qui laissaient entrevoir ces trésors cachés sous leurs jupes (le pantalon pour femme n’était guère utilisé). En groupe nous nous donnions du plaisir en écoutant ces récits et il arrivait que nous échangions nos mains.
Suivait alors une période où nous redevenions plus pudique, où les masturbations, toujours aussi fréquentes, se faisaient dans l’intimité de notre chambre ou dans les toilettes.
Ce que nous ignorions c’est que du côté des filles, et souvent avant nous, il se passait la même chose, les mêmes tourments les mêmes envies. Elles parlaient entre elles du sexe des garçons bien que ne le connaissant que dans la position de repos. Là aussi, il fallait qu’une fille plus âgée, leur explique les changements physiologiques de la bite lorsqu’elle était excitée. Au contraire des garçons, le plus souvent, elles avaient déjà découvert la manière de se faire du bien en se caressant le minou, mais n’osaient pas en parler. Ce n’était que sur l’impulsion d’une autre fille plus délurée qu’elles transformaient les agréables attouchements en véritables masturbations surtout en découvrant l’extrême sensibilité de leur clitoris. Elles aussi prenaient beaucoup de plaisir à se branler en petit comité et, comme les garçons, à échanger leurs doigts. Puis venait aussi la période de la pudeur et celle des flirts. Rares étaient celles ou ceux qui osaient aller plus loin que des simples bisous, à peine les garçons s’aventuraient à caresser la poitrine naissante qui faisait dresser la queue des garçons et mouiller la culotte des filles. Et chacun et chacune, le soir dans leur lit se branlait en repensant à ce qu’ils avaient vécus.
Ce n’est que quelques années plus tard, qu’une main plus hardie finisse par se poser sur l’endroit stratégique. La fille faisait un "oh" quand elle sentait la taille de l’engin à travers le pantalon, par contre la main du garçon a beaucoup plus de mal à se repérer dans tous ces plis. N’empêche que ces premiers attouchements font leurs effets très rapidement. Le garçon lâche tout dans le slip et la fille mouille sa culotte. Généralement ce scénario se déroule au cinéma dans l’obscurité des sièges du fond de la salle. Le plus difficile arrive ensuite, trouver un endroit tranquille où non seulement les mains auront leur rôle important mais aussi les yeux. Voir enfin l’objet de tous nos désirs. Au fil des rencontres les maladresses disparaissent, chacun trouve ses marques et les endroits sensibles de l’autre, on remplace progressivement les doigts par la bouche et la langue puis vient le moment suprême du dépucelage. Souvent douloureux pour la fille si elle n’est pas suffisamment excitée, mais elle renouvellera l’expérience en y trouvant plus de plaisir cette fois. Ça y est, elle est femme et lui un homme.
Ils se jureront fidélité et amour et 2 mois plus tard ils se sépareront mais cette première expérience restera gravée à tout jamais dans leurs mémoires.
Je suis sur que ceux de ma génération se reconnaîtront, pour les plus jeunes ce n’est pas certain.
