Lisa se demande que faire. D’un côté si elle a bien envie de récupérer sa petite culotte, elle commence à s’habituer à son absence et les évènements lui ont montré que cela pouvait même être excitant. De l’autre, la demande de Cédric la met mal à l’aise. Comment rentrer dans les vestiaires sans que personne ne puisse la remarquer et surtout que Quentin ne s’interroge pas sur son absence ? Elle finit par se décider, cela sera plus simple pour se rhabiller sans que personne ne s’en rende compte si elle est dans les vestiaires. Elle ne voudrait pas que les membres de l’équipe s’aperçoivent de la situation et la prennent pour la salope de service. De plus retourner à une situation plus habituelle lui permettra peut être de faire diminuer cette excitation qui n’a quasiment pas baissée depuis son exhibition dans les tribunes. Elle dit donc à Cédric sur un ton innocent :
-Est ce que tu peux prévenir Quentin que je vais faire un tour, je n’ai pas envie de m’ennuyer en attendant que vous soyez tous changés, je le rejoindrais au club house tout à l’heure.
Cédric a compris le message, il ne lui reste plus qu’à se débrouiller pour être le dernier à sortir du vestiaire, afin de pouvoir se retrouver en tête à tête avec la jeune fille. Il s’arrange donc pour trainer en discutant avec des membres du staff. Si bien qu’il rejoint ses coéquipiers près d’un quart d’heure après eux.
Il prévient immédiatement Quentin :
-Pendant que je discutais avec l’entraineur, ta copine m’a dit de te dire qu’elle allait se balader, elle en avait marre d’attendre. Elle te rejoindra au club house.
Quentin qui est en train de se rhabiller ne s’interroge pas plus que ça. Il comprend que pour Lisa le temps puisse être long. Mais il regrette un peu de ne pas pouvoir la voir à la sortie. Il aurait aimé pouvoir reparler avec elle de son attitude pendant le match. S’il sait qu’elle l’a fait pour lui, il n’en est pas moins déstabilisé par ce changement d’attitude. Il ne peut s’empêcher d’être excité à l’idée que tout le monde aurait pu la surprendre. Mais en même temps, il ne se sent pas prêt à gérer les conséquences qui en découlerait vis à vis de ses partenaires. Il imagine déjà les blagues graveleuses et humiliantes qu’il aurait à subir. Il est interrompu dans ses pensées par l’entrée de l’entraineur dans la pièce.
Celui-ci s’adresse d’abord à toute l’équipe pour les féliciter et leur dire que c’est un match plein de promesses pour la saison suivante. Puis il se rapproche de Quentin et lui dit :
-J’espère que tu as des disponibilités suffisantes, car à partir de maintenant c’est deux entrainement par semaine. Bravo tu es notre nouveau 11.
Même s’il l’espérait, Quentin est ravi de cette confirmation. Il a l’impression d’être sur un petit nuage. Son travail pendant l’année écoulée a enfin payé. Après des passages en équipe réserve, puis des bouts de match comme remplaçant, il a gagné sa place de titulaire. Il annonce alors à la cantonade :
-Eh les gars, tout à l’heure la première tournée, elle est pour moi.
Un bon nombre de ses coéquipiers qui finissent de s’habiller l’applaudissent. Puis petit à petit le vestiaire commence à se vider, jusqu’à ce qu’il ne reste plus que Cédric qui a sciemment trainé pour se changer. Au dernier groupe qui sort il déclare :
-Ne partez pas sans moi les gars, je crois que je vais un peu trainer dans la douche. J’ai mal au dos ça va me faire du bien.
-T’inquiètes pas il y a encore le match de la réserve qui est en train de se jouer. Tu as le temps avant qu’on parte.
Lisa de son côté s’est mise à l’écart dans un coin discret. Elle compte les joueurs qui sortent en essayant de ne pas se faire voir. Lorsqu’elle pense être sûr que tout le monde est sorti à l’exception de Cédric, elle se rapproche du vestiaire. Heureusement le club house est situé à l’opposé du bâtiment, il n’y a donc plus personne de ce côté. Elle se dépêche de rentrer.
Elle est immédiatement frappée par l’odeur qui règne dans la pièce. Elle sent un mélange de camphre, de différents gels douches et par dessus tout ça, la sueur d’homme. Elle ne s’était pas préparée à cela et est un peu prise à la gorge. Elle commence à imaginer tous ces hommes nus qui se trouvaient peu de temps auparavant dans la pièce. Rien qu’à cette idée, elle sent son entrejambe qui redevient humide.
Elle est par contre surprise, car elle ne voit pas Cédric. Il y a juste un sac et des affaires de rugby posés par terre. Il doit se trouver sous la douche qu’elle entend couler. Mais elle n’ose pas l’appeler. Si ce n’est pas lui elle aura beaucoup de mal à expliquer sa présence. Elle se risque à glisser un il dans la douche afin d’en être sûr. Elle voit d’abord une silhouette de dos, dont elle peut apprécier la musculature particulièrement bien dessinée. Elle laisse son regard s’attarder sur le fessier qu’elle trouve particulièrement appétissant. C’est alors qu’elle se rend compte du mouvement de bras que fait l’homme. Il semble se masturber.
C’est le moment que choisit Cédric pour se retourner et croiser son regard. Il avait senti par un courant d’air que quelqu’un était rentré dans le vestiaire. En faisant venir Lisa dans le ce lieu, son but était de se retrouver dans cette situation. Il voulait brusquer les choses pour amener une forme de doute dans son esprit. D’un ton très naturel il lui déclare alors :
-Oh c’est toi, depuis combien de temps est ce que tu me mattes ?
Lisa qui ne peut détacher son regard de la formidable érection de Cédric arrive tout juste à bredouiller.
-Je viens d’arriver, je voulais être sûr que c’était bien toi, excuse moi.
Elle se sent rougir et est prête à ressortir du vestiaire en s’excusant. Mais Cédric lui demande tranquillement :
-Puisque t’es là tu peux me passer ma serviette.
Lisa s’empresse de lui obéir. Elle a très chaud et se sent honteuse. C’est la première fois qu’elle se trouve dans la même pièce qu’un homme nu en dehors de Quentin. Même si par dessus le malaise elle ressent aussi une pointe de désir. Car elle doit s’avouer que Cédric n’est pas désagréable à regarder. Malgré tout, la gêne prédomine, il l’a vu en train de le regarder alors qu’il se branlait. Elle attend silencieusement qu’il se sèche et passe sa serviette autour de la taille. Mais même ainsi, elle ne peut ignorer sa bite qui pointe et soulève en partie le morceau de tissu. Enfin Cédric s’assied et brise le silence, il lui tend un petit sac plastique en lui disant.
-Tiens je crois que c’est ça que tu es venue chercher. Mais je dois te prévenir, je crois que le gars qui l’avait subtilisé s’en est servie d’une manière pas très catholique.
Lisa qui met un moment à comprendre regarde dans le sac où elle voit sa petite culotte roulée en boule. Puis réagissant enfin elle s’exclame :
-Mais c’est dégueulasse, je ne vais pas porter une culotte dans laquelle un mec s’est branlé.
Cédric réagit alors en lui disant d’une voix douce :
-Je crois qu’au contraire tu devrais en être flatté, cela veut dire que tu plais, mais ça tu le sais déjà n’est ce pas. Ecoute je vais être franc, lorsque tu m’as surpris à l’instant, je le faisais aussi en pensant à toi.
-Mais ça va pas vous êtes tous pervers dans cette équipe ! S’exclame alors Lisa.
-Excuse moi, mais pour le coup, je crois que tu es l’unique responsable de mon état. Je t’ai vu en tribune pendant le match. Tu es très belle tu sais et te voir comme ça c’était excitant. Je suis sûr que tous ceux qui t’ont vus avaient la gaule.
Lisa est une nouvelle fois déstabilisée. Elle ne pensait pas qu’elle avait été vue par d’autres personnes que Quentin et le petit vieux à côté d’elle. La situation lui échappe et sa remarque l’a alarmé.
-Tous ceux, tu veux dire que tu n’es pas le seul ?
-Ben il y a au moins moi, Quentin et ton voisin qui te parlait pendant que tu te touchais non ?
Lisa ne sait alors plus où se mettre. Ainsi il s’est aperçu de ce qui s’était passé pendant qu’elle se caressait. Et s’il allait le répéter à Quentin ne peut elle se retenir de penser. Quel serait sa réaction ?
Cédric après un moment de silence qui semble durer des heures à Lisa, décide de la rassurer :
-Ne t’inquiète pas ce sera notre secret. Mais je dois dire que je suis un peu jaloux, car lui a pu te voir en gros plan, moi je n’ai pu que deviner et quand tu vois l’état dans lequel cela me met.
En disant cela il désigne la gigantesque bosse qui n’a pas redescendue depuis tout à l’heure.
-Ecoute je te propose un marché. Pour me remercier de t’avoir retrouvé ta culotte, tu me montres ce que l’inconnu de tout à l’heure a pu voir. Moi ça me permettra de me débarrasser de l’érection douloureuse que j’ai depuis le match et toi, de cette façon, tu seras sûr que je n’irai pas en parler à Quentin.
Lisa se sent piégée. En même temps c’est de sa faute, elle a joué avec le feu. Elle se décide donc vite. Après tout elle l’a déjà fait une fois.
-Ok, mais que l’on soit d’accord tu n’as pas le droit de me toucher.
-Oui, mais je veux te voir te caresser, pendant que je me donne du plaisir. L’image n’en sera que plus belle pour moi.
Lisa décide d’obtempérer, elle s’assied alors sur le banc opposé et d’abord délicatement elle glisse sa main entre ses jambes qu’elle garde presque serrées. Elle s’oblige à baisser les yeux pour ne pas regarder Cédric, afin d’avoir moins l’impression de tromper Quentin. Mais elle sent très vite son excitation qui avait un peu diminué pendant la conversation remonter. Rapidement ses doigts deviennent plus actifs, elle commence à les faire tourner inconsciemment en rythme avec les bruits de masturbation qu’elle entend provenir du côté de Cédric.
Celui-ci d’une voix agitée lui déclare alors :
-J’ai jamais vu une fille aussi excitante que toi. Dis moi qu’est ce que cela t’a fait de te masturber en public ?
Lisa relève alors les yeux elle ne peut se retenir de fixer la main de Cédric qui monte et descend de plus en plus vite le long de son organe. Cela ne fait qu’accroitre son plaisir. Elle ne peut s’empêcher de répondre dans un gémissement :
-J’ai adoré ça. Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas été aussi excité.
-Et là ne le nie pas cela t’excite aussi.
Lisa ne répond pas et referme les yeux, mais elle ne peut s’empêcher d’écarter les jambes afin d’avoir un meilleur accès à son vagin. Elle commence à pousser de petits gémissements qui parle pour elle. Alors Cédric continue :
-Je suis sûr que me voir nu ça t’as excitée aussi. J’ai vu comment tu me regardais dans la douche. Regarde moi me caresser, pense que c’est toi qui me mets dans cet état. Laisse toi aller, j’ai envie de te voir jouir devant moi.
Lisa à ces mots réouvre les yeux et croise immédiatement son regard. Elle ne pense plus du tout à Quentin, mais ressent juste le plaisir dévastateur qu’elle sent monter au plus profond d’elle. Elle voit les mouvements de Cédric sur sa queue qui s’accélère. Elle sent qu’il n’est pas loin d’exploser et ressent comme une forme de compétition, elle a envie qu’il craque avant elle. Elle décide alors de rentrer dans son jeu et s’adresse à lui.
-C’est vrai que je te regardais, j’admirai tes fesses. Et là je ne peux m’empêcher de t’imaginer en train de me labourer avec ta bite. Je suis sûr que tu rêves de me la rentrer tout au fond.
Mais prise à son propre jeu, les phrases qu’elle prononce s’impriment dans sa tête, renforçant d’autant plus son excitation. Elle ne peut plus s’empêcher d’accélérer ses caresses et sent enfin un orgasme libérateur monter dans son corps.
Elle lâche alors dans un cri puissant si longtemps retenu :
-Aaaah je jouis….
Son corps est secoué de palpitations pendant une vingtaine de secondes. Elle perçoit par le ralentissement du rythme des mouvements de Cédric qu’il l’a suivi de peu dans la jouissance. Effectivement lorsqu’elle réouvre les yeux elle voit du sperme par terre, mais également couler le long du bras de celui-ci.
Elle voit qu’il la regarde dans les yeux avec une sorte de tendresse, mais également une certaine dureté. Il s’adresse alors à elle. Je te remercie, j’en avais vraiment besoin, j’espère que ça a été aussi bon pour toi que pour moi. Maintenant je pense que tu devrais ramasser ta culotte et partir, ton copain va commencer à se demander ce que tu fais.
Lisa est vexée d’être congédiée de cette manière. D’autant plus qu’il vient lui rappeler sa culpabilité vis à vis de Quentin. Elle attrape alors le sac contenant la culotte et le jette dans sa direction en lui disant :
-Tiens tu n’as qu’à t’en servir pour t’essuyer et la garder en souvenir de moi, puisqu’elle a déjà servi à ça. J’espère que tu as eu ce que tu voulais et qu’on est quitte.
Puis elle sort du vestiaire en vérifiant auparavant que personne ne se trouve à la sortie.