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Job d'été, jeu d'été – Chapitre 5

Job d'été, jeu d'été - Chapitre 5



J’ai bien pris mon pied. Maintenant que notre partie de jambes en l’air est terminée, je me sens prise d’un coup de fatigue. Je m’allonge au sol, sur le dos, les bras en croix. Didier me caresse les bras, les seins, doucement et me demande si ça va. Je souris et lui réponds que oui. Après quelques minutes de repos, je me lève et me mets à la recherche de mes vêtements. Il me demande si je ne veux pas rester plus longtemps. La proposition est tentante, mais mon copain sera bientôt disponible pour un appel, je veux en profiter. Je décide de rentrer.

Arrivée, j’ai à peine le temps de retirer mes chaussures que je reçois l’appel espéré. Presque immédiatement, je raconte à mon chéri que je suis passé – à la vitesse supérieure » aujourd’hui.

Il me répond : – Eh bien, ma petite chérie, on dirait que tu t’es amusée. Ça me fait plaisir. » Je lui dis que je suis vraiment contente que l’opportunité se soit présentée et il ajoute : – Mais tu réalises, quand même, qu’il a pris une après-midi de congé juste dans l’ESPOIR de coucher avec toi ? Il était motivé… » Ah, non, je n’avais pas réalisé. Bien vu.

Je lui raconte en détail ce qu’il s’est passé. Nous sommes tous les deux très excités… À défaut d’être l’un avec l’autre physiquement, nous nous touchons, au téléphone. Il me raconte une vidéo porno qu’il a vue le matin même, le gang bang soft dune jolie brune. Nous prenons beaucoup de plaisir à avoir cette conversation, mais les rapports physiques nous manquent et nous avons hâte de nous retrouver.

Le lundi, je suis pleine d’appréhension et j’ai le rose aux joues en arrivant au garage.

Je suis arrivée un peu en retard et le réfectoire est plein de monde. Impossible de le nettoyer. Je fais les autres pièces et y revient à la fin. Quatre hommes, dont Didier et David, y sont encore alors je m’excuse de les avoir coupés dans leur conversation en entrant dans la pièce et leur indique que je repasserai plus tard. Alors que je m’apprête à fermer la porte derrière moi, David m’interpelle :

— Capucine, attends !

— Oui ?

— Vu que tu as perdu mon numéro de téléphone, il faut que je te le redonne.

Un rire m’échappe ainsi qu’un – Pardon ? ». Il reprend :

— Je t’ai donné mon numéro il y a quelques jours et tu ne m’as pas appelé ; j’en déduis que tu l’as perdu. N’est-ce pas ?

Je ris de nouveau, mais ne réponds pas. Il sort de sa poche un papier sur lequel il a inscrit son numéro et me le tend en me disant : – Appelle-moi. ». Je le prends et, en souriant malicieusement, lui répond sur le ton de l’humour : – Mais bien sûr. » Il incline la tête à la façon d’un gentleman et j’esquisse une discrète révérence moqueuse. Je dis au revoir à ses collègues – amusés – et m’en vais.

Le lendemain, Didier est sur le parking à mon arrivée. Je le salue de loin, il se dirige vers moi.

— ça va ?, me demande-t-il.

— ça va ! Et toi ?

— ça va, ça va. Dis… tu vas appeler David ?

Je lui réponds sincèrement que je ne sais pas, mais qu’il y a des chances que oui. Je lui signale également que je ne sais pas pourquoi il pose la question, mais qu’elle me met mal à l’aise, me donnant l’impression que j’ai des comptes à lui rendre. Il ne répond pas.

Dès le lendemain, mes relations avec lui reviennent à la normale.

La semaine passe. Chaque jour, David insiste avec humour pour que je l’appelle. J’hésite. Plus je le fréquente, moins il surjoue et plus je le trouve craquant. Finalement, vendredi, en fin d’après-midi, je décide de me lancer. Il décroche à la troisième sonnerie :

— Allo ?

— Salut David, c’est Capucine. Tu as vu, j’ai appelé !

J’ai un rire nerveux. Il répond :

— Je vois, je vois. Que puis-je pour toi ?

— Je me demandais si tu étais libre ce soir. On pourrait aller boire un verre.

— Aaaaah, ça aurait été avec plaisir, mais j’ai invité à pote à venir boire une bière en regardant le match de rugby ce soir.

— Ah, ok, pas de souci. Je ne suis pas disponible le reste du week-end… On verra la semaine prochaine, alors, si ça te dit. Passe une bonne soirée !

Je vais raccrocher, mais il ajoute, vivement : – À vrai dire, tu es la bienvenue à la maison quand même. Mon pote ne devrait pas s’éterniser après le match. Mais je suppose que c’est un peu tôt pour te proposer de venir chez moi, qui plus est pour voir un match, ha ha ha !

Je réfléchis rapidement. Je n’aime pas aller en bar. Je lui ai juste proposé d’aller boire un verre pour rester dans les façons classiques et détournées de dire « Viens, on couche ensemble.». Et le rugby est l’un des rares sports qui ne m’insupportent pas. Alors, pourquoi pas ?

Je lui réponds donc : « Tu as intérêt à ne pas avoir proposé juste par politesse parce, si, ça me brancherait bien. Mais il ne faudrait pas que ça dérange ton ami, bien sûr. » Il ne semble pas surpris, m’assure que c’était une proposition réelle, que ça ne dérangera pas son ami puis me propose de m’envoyer l’adresse par SMS et de venir pour vingt heures « pour ne pas manquer le repas : viande grillée au programme » !

Bon, j’ai comme l’impression que je viens de me faire sévèrement friendzoner. Tant pis. À défaut de sexe, je me contenterais bien d’une soirée à la cool.

L’éventualité, tout de même, que la soirée tourne sans vêtements me donne envie de me préparer. Je mets un temps fou à choisir ma robe blanche, à fleurs, franchement courte . Je décide de ne pas porter de soutien-gorge et, côté bas, tranche pour un string fendu.

J’arrive en avance, une bouteille de rosé à la main. Je sonne à l’interphone, il m’ouvre aussitôt. Je monte au quatrième étage par l’escalier sur la pointe de mes escarpins et, nul besoin de frapper à la porte, il m’y attend. Il me fait la bise en posant l’une de ses mains sur la chute de mes reins et me propose de boire quelque chose.

Avant qu’il n’ait fini sa phrase, son ami sonne à l’interphone. Il lui ouvre la porte du bâtiment et ouvre la porte de son appartement en prévision de son arrivée. Il reprend sa phrase, j’opte pour du soft. Je tourne le dos à la porte. J’entends les pas de son ami dans le couloir et, quand ce dernier lance un « Bonsoir », je suis surprise d’entendre une voix familière, je me retourne et vois… Didier !

Je ris et dis : « Loin de moi l’idée d’être malpolie, mais… VOUS vous voyez en dehors du boulot ? Vous êtes toujours en train de vous prendre la tête au garage ! » Ils se mettent à parler en même temps et je ne comprends rien. Didier reprend, en premier : « C’est qu’au boulot, c’est un petit con qui me traîne dans les pattes ; sinon, ça va. » et David confirme : « Oui, c’est juste que c’est un vieux con au boulot pas foutu de prêter ses affaires, mais sinon ça va. » Je regarde l’un, puis l’autre, incrédule. Ils sourient face à mon air surpris. En tous cas, j’ai comme le sentiment que la soirée s’annonce mouvementée…

Nous avons tous un verre et David propose que nous nous installions dans le canapé. Il est encore tôt. Il allume la télévision, mais règle le volume au niveau « fond sonore ». Chacun des hommes s’assoit à un bout du canapé, ce qui me laisse la place du milieu. Idéal pour lancer les hostilités, non ? D’autant plus qu’assise, ma jupe m’arrive seulement quelques centimètres en-dessous du sexe.

Je me fais des films et mon string fendu se fait humide. Alors qu’ils prétendent avoir une conversation banale portant sur le rugby et à laquelle je ne comprends pas grand-chose , chacun pose une main juste au-dessus de mon genou. Je prétends de regarder les publicités, en sirotant mon jus de fruits, impassible.

Chacun a sa méthode. Didier, sans surprise, joue la patience. Il me caresse doucement, entre le dessus du genou et le bas de ma robe, sans s’aventurer en-dessous. David, en revanche, adopte un style plus direct. Ses caresses sont plus appuyées et sa main déjà aux abords de mon entrejambe, désormais trempée par l’excitation.

Avec de plus en plus de peine, je continue à jouer la demoiselle sage, assise droite dans le canapé, les genoux serrés. Didier passe son autre bras derrière mes épaules et le plie, de façon à faire arriver sa main pile sur mon téton, qu’il masse à travers ma robe.

Mon rôle devient difficile à jouer, je me sens rougir à mesure que mon excitation monte.

À son tour, de son autre bras, David prend ma main et la dirige vers la bosse que forme son sexe en érection sous son jean. Je consens enfin à quitter mon rôle et le regarde, excitée. Didier retire sa main de ma cuisse et me touche désormais les deux tétons, dans une posture qui ne doit pas être très agréable pour lui, mais dont il ne semble pas se plaindre. David décide de glisser sa main jusqu’à mon entrejambe. Il est surpris de sentir immédiatement mon sexe et il fait glisser ses doigts plus haut, vers mon pubis. Il tombe sur le tissu et en suit les coutures. Il joue avec mon clitoris tour à tour avec et sans tissu par-dessus. Je ferme les yeux et renverse la tête en arrière pour profiter au maximum des sensations.

J’entends au changement de ton à la télévision, en sourdine, que le match commence. Ennuyée à l’idée d’être interrompue autant qu’à l’idée de leur faire manquer le jeu, je leur propose néanmoins de se mettre en pause dans les activités pour qu’ils puissent suivre.

Tous deux s’interrompent. David se lève et met en pause la télévision. Il s’agenouille face à moi et me dit que, pour l’heure, un jeu plus important est en cours. Sur ce, il glisse sa tête sous ma jupe et commence à me procurer un cunni. Didier, quant à lui, glisse l’une de mes mains vers son sexe et je commence à le masturber.

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