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Photos de famille – Chapitre 8

Photos de famille - Chapitre 8



Une faible lumière dansante éclairait la chambre. La lampe d’ambiance, une vieillerie offerte par Anton à sa petite sur fascinée par cet étrange objet découvert lors d’un vide-greniers.

Le cylindre scintillait d’une myriade de confettis d’aluminium ballottés au gré des courants ascendants et descendants animant le liquide translucide que l’ampoule chauffait. Tandis que sa mère faisait le tour des vendeurs, Sabrina était restée plantée là, subjuguée par le ballet incessant des paillettes. C’était son premier sourire depuis le décès de leur père, treize semaines auparavant. Anton acheta la lampe qui illuminait le visage redevenu radieux de sa petite sur.

Cette lampe est magique. Penses-tu qu’un génie en sortira pour me proposer trois vux si je la frotte ? avait-elle demandé.

Et quel vux ferais-tu ?

Que papa revienne !

Je ne crois pas qu’un génie habite dans cette lampe, mais elle est magique, oui. Elle a remis des étincelles dans tes yeux.

Depuis ce jour-là, Sabrina vouait un amour indéfectible à son frère. Quoi qu’il fasse, elle était toujours de son côté.

La lumière changeante suffisait toutefois à éclairer la scène à la manière d’une boule à facettes tournant au ralenti. Des escarbilles multicolores semblaient danser dans la chevelure flamboyante de Sabrina, et sa tête qu’encadraient deux jambes ne laissait aucun doute sur l’activité qu’elle menait. Des gémissements étouffés ponctuaient le silence ne servant que de bande originale à ce spectacle inattendu.

Que se passe-t-il ? demanda Ophélie, constatant l’immobilité de son ami.

Anton se retourna vers elle, l’index sur les lèvres. Il allait se retirer sur la pointe des pieds afin d’expliquer en toute tranquillité qu’Ophélie devrait se passer de maillot mais, piquée par la curiosité, elle tendit le cou et balaya la chambre du regard. Si elle avait eu une culotte, elle en aurait mouillé le fond. Elle glissa une main entre ses cuisses, et dans ce geste elle put constater par le contact avec son avant-bras qu’une bosse déformait le peignoir d’Anton. Il avait beau se montrer réticent avec l’inceste, il ne pouvait résister à certains spectacles. De sa main libre elle tira sur un pan du peignoir et découvrit la queue érigée comme on dévoile une statue lors d’une inauguration.

Ophélie non plus ne sut résister à la tentation ; ses lèvres se refermèrent autour du membre. Il parut soulagé de sentir cette bouche offrir son encouragement. Excité par la scène, il ne se perdit pas en conjectures ; adossé au chambranle de la porte, il empoigna la chevelure d’Ophélie, tout étonnée de cette virulence inhabituelle. Dans l’élan, le gland pénétrait parfois sa gorge et elle réprima avec difficulté quelques haut-le-cur sonores. Elle se demanda si Anton n’avait pas, en fin de compte, l’intention de signaler leur présence, auquel cas cette soirée risquait de se terminer en partouze au bord de la piscine. À cette idée, l’humidité de son sexe fut portée à un niveau supérieur.

Bien trop occupée à goûter la friandise de sa sur, Sabrina ne pouvait remarquer l’animation que son activité provoquait. Isolée du reste du monde par les jambes que Gwenaëlle refermait au gré du plaisir que lui procurait sa sur, l’univers sonore de Sabrina se cantonnait aux bruits mouillés de sa langue uvrant dans l’intimité de son aînée. Quant à son champ de vision, elle était si concentrée que ses yeux n’avaient d’intérêt que pour ce trésor de chair qu’elle dévorait. Et si les yeux de Gwen se perdaient dans un semblable décor, c’était que la succulente anatomie de sa benjamine formait son seul horizon.

Les deux frangines n’avaient aucune expérience des plaisirs saphiques, mais les gémissements qui animaient la chambre prouvaient leurs prédispositions naturelles en la matière.

Gwen broutait sans ambages le minou de sa sur qui se répandait en liquides abondants sur sa langue. Liquides qui devaient avoir toutes les propriétés d’un aphrodisiaque puisque plus elle en avalait, plus elle voulait en boire. Des mains, elle écarta les deux adorables globes blancs, dévoilant un illet rose qui l’attirait comme une confiserie. À cet instant précis, elle aurait adoré avoir une queue et elle enviait Anton pour cela afin de connaître les sensations que lui procurerait ce petit trou délicat. En l’absence dudit pénis, elle se contenta d’y introduire son majeur, auparavant enduit de mouille. Le doigt entra sans qu’aucune résistance ne lui soit opposée, et la réaction de Sabrina à cette intrusion fut des plus favorables. Lorsque l’index, puis l’annulaire, rejoignirent le doigt solitaire, la jeune femme montra la satisfaction procurée par ce trio digital.

Anton se déchaînait dans la bouche d’Ophélie, étonnée de la véhémence de son ami. Mais elle comprenait qu’il soit excité par cette découverte, elle-même n’y étant pas insensible. Elle aurait aimé pouvoir se regarder dans une glace à cet instant, observer sa joue déformée par le chibre, ses yeux d’où avaient coulé des larmes lorsque la queue s’était aventurée dans sa gorge, son visage qui devait être maculé de noir. Il ne restait plus qu’à attendre les jets de sperme pour parfaire un look exécrable et lubrique ; elle avait failli dire « de petite traînée ». Non, il ne s’agissait que d’un concours de circonstances. D’ailleurs, rien ne prouvait qu’il lui éjaculerait sur son visage ; peut-être lui laisserait-il tout avaler ?

Sabrina écarta en grand les lèvres de sa sur, avec la ferme intention d’y enfoncer le plus profond possible sa langue dont elle adorerait emplir cette grotte, lécher les parois de ce vagin si accueillant, à l’odeur si enivrante. La lubricité de ses idées croissait à mesure que Gwenaëlle lui enfonçait des doigts dans le trou du cul ; surtout lorsqu’elle les faisait tourner avec délices. Elle songea un instant qu’elle aurait dû agir ainsi avec son mari : cela aurait peut-être sauvé leur couple. Puis lui vint à l’esprit que dans tel cas, elle n’aurait pas bénéficié des bienfaits de sa sur. Tout compte fait, un peu d’égoïsme prodiguait certains avantages. Restait à détromper la vigilance de sa mère et éviter les sermons que son frère avait dû entendre.

À cette pensée, Sabrina jeta un coup d’il machinal en direction de la porte. Elle fut étonnée d’apercevoir Ophélie suçant Anton, ou plutôt Anton baisant la bouche de la photographe, ce qui semblait plus correct. Puisqu’il n’y avait aucun danger dans cette improbable intrusion et qu’elle ne souhaitait pas abandonner le con sororal, elle se contenta d’intégrer cette donnée. Ce ne fut pas sans conséquence : se savoir observée même si pour l’instant son frère était absorbé par une autre activité, et par Ophélie multiplia son excitation. Une idée lui traversa l’esprit : une partouze dans la piscine était inéluctable. Restait à savoir si Anton tiendrait la longueur ; trois filles à faire jouir, et les couilles peut-être déjà sur la réserve. Elle sourit à la pensée d’une jauge permettant de connaître la quantité de sperme disponible.

Sabrina creusa les reins en espérant que sa sur comprenne le message. Sa vulve se trouva ainsi plus près de la bouche de Gwen. Les coups de langue de la sur aînée se firent plus appuyés, tout ce que voulait la plus jeune qui s’en trémoussait.

De ses doigts, Ophélie fouillait son intimité dans un méchant bruit de clapotis tandis qu’une forte odeur de jouissance embaumait l’air. La photographe avait hâte de sentir le sperme d’Anton jaillir afin que celui-ci s’occupât de ses orifices, dans l’ordre qui lui conviendrait, pourvu qu’il s’en occupe.

Gwenaëlle s’empara d’une bouteille de bière qui traînait sur la table de chevet. Peu importait qui l’avait vidée ; tout ce qui comptait était l’endroit où elle allait finir. La réponse fut rapide : le goulot s’aventura entre les lèvres de Sabrina, pour qui la surprise fut totale. Lorsque la bouteille s’enfonçait entre ses nymphes, les doigts de sa sur reculaient ; et inversement, lorsque ceux-ci avançaient dans son fondement, la bouteille faisait le chemin à l’envers. Sabrina agrippa les cuisses de son aînée dont les agissements la rendaient folle.

Anton avait atteint le point de non-retour. Il évacua la bouche d’Ophélie et lui offrit une copieuse éjaculation faciale. « Après ce que tu avais déjà donné, il t’en restait encore pas mal, mon salaud… » pensa-t-elle. Mais l’atmosphère graveleuse justifiait qu’il n’ait eu aucune retenue et livré tout ce qu’il pouvait. Ophélie se pourlécha, récoltant le liquide gluant qu’elle pouvait ainsi savourer avant de continuer avec ses doigts. Anton, accusant le coup, s’était assis sur le seuil en attendant que la jeune femme ait terminé sa vendange. Ce serait son tour de boire le jus de ce fruit qui ne se défendait plus et se consacrer au plaisir de son amie.

Sur le lit, Sabrina exprimait sa satisfaction de manière plus bruyante. À force de ramonage, le cylindre de verre avait pénétré plus loin que le goulot, mais sa sur n’en avait pas pour autant ralenti la cadence. Gwenaëlle continua de jouer avec la bouteille, mais changea d’entrée, car l’objet gênait l’accès de sa langue à la fente chargée de sécrétions dont elle voulait encore s’abreuver. Lorsqu’elle titillait le clitoris, son nez se collait contre la vulve, lui permettant de humer d’encore plus près ce doux parfum qui exacerbait sa libido.

Elle ne se savait pas attirée par les femmes jusqu’à ce que Sabrina lui dévoile ce pan de sa sexualité. Pour un coup d’essai, c’était une réussite. Elle remplaça sa bouche par ses doigts, et lorsqu’elle alterna les va-et-vient dans chaque orifice, la benjamine releva le buste comme pour retrouver de l’air. Alors seulement, elle s’adressa à son frère et à Ophélie qui commençait à gémir sous les coups de langue du cadet. À croire qu’ils venaient juste d’apparaître dans l’encadrement de la porte !

Ben, qu’est-ce que vous faites là ?

Nous allions à la piscine quand…

Il n’eut pas le temps de finir sa phrase. Ophélie lui plaqua la tête contre sa vulve, et ce fut elle qui termina l’explication, hachée par des soupirs de plaisir. Pressentant la question, elle annonça qu’Anton devrait reprendre des forces avant que le duo saphique puisse faire un usage quelconque de l’organe fraternel.

Quand nous aurons toutes les trois joui, allons donc piquer une tête dans la piscine. Ensuite, quand Anton sera en état…

Tu pourrais arrêter de bavasser et t’occuper de moi ? Prends donc une autre bouteille, frangine ! ordonna Gwenaëlle.

J’ai bien mieux dans mon placard…

À la surprise générale, elle disposait d’un arsenal imposant. Avec un tel attirail, elles ne tarderaient pas à goûter aux plaisirs de la piscine.

Ophélie s’empala sur un gode en latex noir avec moult détails réalistes qui lui ramona la pastille à merveille tandis que, de sa langue, Anton lui lustrait la vulve. Les deux rousses s’unirent suivant un plan plus complexe. Chacune colla la ventouse d’un sex-toy sur le sol ; Sabrina en avait choisi un d’une taille qui impressionna son aînée. Toutes deux s’installèrent face à face, arrimées au sol par leur petit trou. Elles se caressèrent les seins, se roulèrent des pelles humides puis Sabrina estima qu’elles pouvaient s’embrocher sur un long gode double. À la vue de cet accouplement, Ophélie regretta de ne pas en faire partie ; alors, pour compenser, elle redoubla d’ardeur pour faire coulisser la queue de latex dans son rectum.

Ils se retrouvèrent tous les quatre, fourbus, dans la piscine pour un repos bien mérité. Gwenaëlle, plus que tout autre, avait des étoiles plein les yeux. Cet intermède avec Sabrina lui ouvrait bien des perspectives pour sa nouvelle vie. Ophélie, de son côté, repensa à la discussion qu’elle avait eue avec Anton dans le bar et comprit quelles avaient été ses difficultés à bosser avec sa sur. Elle se demanda comment elle-même s’en sortirait. Elle n’insista pas ; elle aurait bientôt la réponse. Cette simple pensée suffit à la faire mouiller, et la piscine n’était pour rien dans cette sensation.

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