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Juliette, ou un bel été – Chapitre 1

Juliette, ou un bel été - Chapitre 1



Déjà deux ans que les allemands occupaient la petite ville près de la Durance. Déjà deux ans que Juliette De Miroux avait perdu son mari, tombé le 10 mai 1940 dans la Somme.

    Deux ans d?une vie monotone, à sauver cette grande maison vide et à oublier qu?on peut être veuve à 43 ans.

    Les allemands n?avaient pas voulu installer la kommandantur dans sa demeure, trop éloignée de la ville. Une chance.

    Juliette vivait donc seule avec sa servante, fidèle et dévouée : Céline. Une très jolie fille de la région que Juliette et son mari avait pris à leur service il y a plus de trois ans. Elle n?avait alors que 18 ans. Céline était une jeune fille plein de charme, de vie, qui commençait à avoir une réputation de courtisane ; ce qui au fond elle, amusait beaucoup Juliette. Elle enviait son énergie, sa jeunesse et sa beauté. Juliette était pourtant ravissante. Aucune ride, un corps fin mais très bien proportionné. Elle n?avait jamais eu d?enfant, ce qui lui valait un ventre plat. Sa poitrine était assez imposante mais ferme. Elle plaisait beaucoup mais ne s?en rendait pas compte. Ou plutôt elle ne voulait pas s?en rendre compte. Avec les hommes, Juliette n?y connaissait guère grand chose. Avec son mari ce fut la première et les seules fois. Son mari souvent absent ne la satisfaisait pas énormément mais ça lui suffisait. D?une éducation catholique stricte, Juliette ne concevait l?acte sexuel uniquement pour faire des enfants. Quelques extra de temps en temps mais très platoniques.

    Samedi matin, Juliette venait de se réveiller. En robe de chambre dans le jardin, elle prenait son petit déjeuner. Madame De Miroux avait l?habitude de se lever aux aurores afin de profiter du seul moment selon elle qui soit calme. Elle avait l?impression d?être levée avant les allemands et ainsi d?être libre et non occupée.

    Il faisait déjà assez chaud pour un mois de mai. La journée s?annonçait très chaude.

    A 6H30, Juliette commença à s?étonner de l?absence de Céline. A cette heure, la petite bonne s?afférait déjà dans la cuisine.

    Juliette alla donc voir dans sa chambre. Elle monta jusqu?au deuxième étage où elle devrait se trouver. Au moment où Juliette s?apprêtait à frapper à la porte elle entendit des gémissements. Intriguée, elle posa son oreille contre la porte afin de discerner ce bruit étonnant. Madame De Miroux commençait à comprendre. Il y a quelques années elle serait repartie sans rien dire par pudeur et amour pour son mari. Mais aujourd?hui elle avait envie de voir. Elle s?étonna elle-même de cette réaction. Mais c?était plus fort. Elle poussa donc la porte de la chambre doucement. Et là Juliette recula la tête d?étonnement quand elle vu ce que faisait la jeune fille.

    Céline était nue dans son lit, tous draps dehors, les jambes écartées, se caressant les seins à pleines mains.

    Elle se pinçait les tétons, tirait la langue de plaisir, tout en se trémoussant sur son lit. Juliette regardait maintenant attentivement le spectacle.

    La bonne se malaxait les seins très fort. Puis sa main droite descendait doucement vers son sexe. Elle se caressait le clitoris bien gonflé. Elle frottait ses doigts sur son petit bouton. Elle le sortit et le suça. Céline lapait son jus.

    Elle recommença ensuite ses caresses. Mais cette fois ci elle se rentra le majeur dans le vagin et commença de longs va et vient. Un deuxième doigt vient rejoindre le premier.

    Juliette n?en perdait pas une miette. Elle se sentait à la fois excitée mais aussi étonnée. Etonnée de se voir apprécier le spectacle. Elle commençait à se sentir bizarre. Une chaleur s?insinuait entre ses cuisses. Sa main droite vint machinalement entre ses cuisses. Elle remonta doucement sa robe de chambre et commença à se caresser. Elle s?aperçu que sa culotte était mouillée. Son doigt commença de lentes caresses, puis passa entre l?élastique de sa culotte. Son autre main alla à la rencontre des ses seins. Elle commença à se pincer les tétons déjà tout durs. Sa paume frôlait doucement cette pointe très sensible. Juliette était prise d?une grande excitation. Elle remuait ses fesses tout en caressant son clitoris. Elle ne faisait même plus attention à Céline. Elle se colla contre le mûr et glissa jusqu?au sol. Elle était maintenant les jambes écartées, le peignoir ouvert en train de se doigter le vagin tout luisant de mouille. Sa main droite passa de seins en seins à une cadence effrénée , comme si elle ne lui suffisait plus. D?entendre Céline gémir sur son lit rendait son plaisir deux fois plus fort. Elle l?imaginait, la voyait le bassin relevé en train de se frotter le clitoris. Elle imaginait ses gros seins ballotter. De l?imaginer, ça l?excitait encore davantage. Deux doigts venaient maintenant s?introduire dans son sexe. De longs et profonds va et viens lui fit pousser des gémissements. Céline allait l?entendre ! Elle s?en moquait, l?excitation était beaucoup trop grande. Juliette ne se retenait plus de gémir. Céline non plus. Les deux femmes connaissaient la présence de l?autre, ce qui les excitait. Céline poussa un grand cri : elle jouissait très fort. Ce long râle fit jouir aussi Juliette qui se masturba le clitoris et se laissa affaler dans le couloir. Les deux femmes venait de jouir ensemble.

    Juliette se releva très vite pour ne pas rencontrer le regard de Céline. Elle avait peur de l?affronter. Plutôt, elle était très gênée. Elle retourna dans le jardin et bu un grand verre d?eau. Céline arriva avec un plateau pour débarrasser.

    – Bonjour Madame !

    – Bonjour Céline.

    Les deux femmes n?osaient pas se regarder. Juliette imaginait Céline qui la fixait du regard, mais elle n?osait pas lever la tête.

    – La journée sera merveilleuse. Madame ira au marché ce matin ?

    – Non Céline…… pas se matin. Je…….

    Juliette releva la tête vers sa bonne. Elle se sentait rouge de honte. Elle se rassura lorsqu?elle remarqua que Céline était aussi rouge de honte. Leurs regards ne se quittaient plus. Comme si chacune attendait un mot de l?autre.

    – Comme vous voudrez Madame. Pardonnez moi pour mon retard ce matin, je n?ai pas vu ……

    – Vous êtes pardonnée ma petite. Vous……vous m?avez redonné le goût …..

    – Vous aussi Madame. Vous m?avez donné un grand plaisir vous savez.

    – Merci Céline…….. Tu sais toi aussi . Ca faisait si longtemps…….. tu crois que c?est mal ?

    – Non Madame. La vie est assez dure comme ça en ce moment. J?ai décidé de prendre mon plaisir quand je le veux.

    Juliette regardait Céline autrement. Elle se découvrait un soupçon de désir. Elle avait envie d?écouter sa bonne et de changer sa vision des choses.

    Si ce premier volet vous donne envie de lire la suite, laissez moi des messages…

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