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La bonne et moi – Chapitre 1

La bonne et moi - Chapitre 1



Ah l’amour! Le sexe!La baise!

Sans la fusion de deux corps point de jouissance. Le moment le plus intense est sans aucun doute la jouissance, l’extase. Ce moment d’absence qui n’a pas son équivalent nous fait transporter dans un petit nuage. On oublie tout dans ce cours instant. On râle, on geint, on pousse des cris. Bref, on hurle de plaisir alors que c’est la douleur qui nous fait tirer un cri. Cette décharge nous libère et nous confère une sorte de sérénité qui nous pesait. On respire tel celui qui ’est soulagé d’un fardeau.

A l’âge de dix huit ans je jouais dans le jardin de notre maison avec une bonne. Je lui courais après en se faisant des chatouilles. Je fis déraper ma main dans son torse pour tâter ses seins que je triturais. Elle ne portait pas de soutien gorge. Ils étaient imposants, volumineux. J’en rêvais la nuit. Pendant que je caressais sa poitrine je baissais ma main plus bas pour caresser son sexe. Cette prise de contact était nécessaire pour moi, car j’allais en faire ma maitresse. Le soir même, j’attendis que tout le monde se couche pour aller dans son lit. Tout en la déshabillant, elle protestait pour la forme, en murmurant, de crainte de réveiller la maison. Je la mis toute nue puis je la pénétrai. Elle avait un sexe magnifique. Elle faisait l’amour comme une championne. Elle geignait et me demandait de la défoncer, de prospecter profondément dans le fond. Elle suivait les mouvements de mon zob qui faisait des vas et viens faisant en sorte de ne pas laisser d’écart entre les parois de son vagin et mon sexe. C’était la fusion. Elle j manifestait sa jouissance par des cris qui lui échappaient involontairement. Je râlais de mon côté. J’étais aux anges de l’avoir fait jouir. A cet instant j’eus la sensation d’avoir gagné un trophée. C’est la victoire du mâle dominant. J’avais affirmé ma virilité. Mais celle-ci faisait illusion. Elle en avait pris un coup. Depuis, j’allais la voir presque tous les soirs. Elle aimait ça, et moi aussi. L’entente sexuelle atteignait son paroxysme quand je me frottais à son cours tout en la pénétrant et qu’elle s’accrochait à moi comme si j’allais l’abandonner. Elle était follement amoureuse de moi. Et moi d’elle. Elle m’a appris la sexualité. Elle m’avait "dévirginisé". Ces amours étaient cependant des relations discrètes. Nous baisions en cachette. Je me rendis compte que j’aimais cette façon de faire l’amour. Il s’agit d’un double interdit qui m’excitait. La bonne est sacrée. Il ne fallait pas la toucher. Le conteste n’était pas approprié. Le risque de se faire surprendre était grand. L’autre risque de la voir congédiée m’inquiétait et l’angoissait. C’est dans ces conditions que nous baisions. Nous éprouvions une jouissance énorme en bravant les interdits. Nous nous rendions service mutuellement. Comme elle ne baisait pas, elle avait une grande envie de faire l’amour et de jouir. De mon côté, j’étais frustré. Cette solution nous convenait. Jusqu’au jour…, Malgré les précautions que nous prenions, nous avions failli. Habituellement je lui mettais la main dans la bouche pour atténuer ses râles bien sonores, mais j’ai négligé de le faire ce jour, probablement pour entendre la confirmation de ma domination. Ce jour fatal, s’oubliant, elle poussa un cri de jouissance si fort qu’il réveilla la maison endormie. On nous surprit dans le même lit, tous nus. Elle fut congédiée. Elle pleurait. Je souffrais sans manifester ma douleur. Je culpabilisais. Je fus démoralisé. Depuis ce jour on fit en sorte de ne pas me permettre de croiser une femme étrangère dans la maison. On me considérait comme un étalon qui tirait sur tout ce qui bougeait. Mais quand il y avait un ami il dormait dans ma chambre. Je fermais la porte à clé. Je me découvris bi et il me faisait l’amour. Mais il n’y avait pas de râles. Ils étaient étouffés. le plaisir était autre. Il était contrôlé. Je découvris que la douleur de la séparation était forte car il n’a point de plaisir qui puisse l’effacer.

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