La salle était pratiquement vide, Alain fit passer devant elle Chantal sans oublier de lui caresser les fesses quand elle passa à côté de lui. Il lui indiqua le dernier rang et elle fut rassurée en voyant que les quelques personnes présentes étaient assez éloignées de la place qu’il indiquait. Seul un petit vieux était au bout de la rangée, mais à l’opposé de l’endroit où Alain lui avait indiqué de se mettre.
A peine étaient-ils assis qu’elle vit apparaitre un homme qui se dirigeait vers eux. Tout de suite elle le reconnut ; c’était le voyeur du sex-shop.
Elle n’avait qu’une crainte, qu’il vienne s’asseoir à côté d’elle.
Il s’approchait toujours et alors qu’il allait se placer dans un des fauteuils de la rangée juste devant nous, Alain lui fit un petit signe pour lui indiquer qu’il y avait une place à côté d’elle. Le vieux ne se fit pas prier et sans rien dire répondit favorablement à la requête d’Alain.
Chantal était maintenant assise entre les deux compères.
– Vous avez déjà vu ce film ?
Demanda Alain au vieux.
– Pardon ?
Répondit le vieux qui n’avait pas entendu la question d’Alain. Comme il n’avait pas eu de réponse, il se pencha vers son interlocuteur et sa tête était donc à proximité de celle de Chantal.
– Vous disiez ?
– Je vous demandais si vous aviez déjà vu ce film. Mon épouse était impatiente de le voir.
Ajouta-t-il en désignant Chantal de la tête et en faisant à son nouvel ami un petit sourire coquin.
Celui-ci se tourna vers Chantal et lui demanda :
– Vous êtes infirmière ?
– Non et elle a encore sa culotte.
Répondit Alain en se marrant.
– Voilà une situation qu’il faut rétablir.
Le vieux coquin passa sa main sous le vêtement de Chantal pour vérifier.
– Je peux ?
Demanda-t-il en regardant Alain.
– Allez-y, elle pourra ainsi mieux se mettre dans la peau du personnage.
Il avait à peine terminé sa phrase que le vieux avait saisie l’élastique de la petite culotte de Chantal pour lui enlever.
L’autre petit vieux qui était au bout de la rangée avait remarqué le manège et hésitait entre regarder le film ou venir jouer les voyeurs à proximité de ce nouveau spectacle avec, qui sait, peut-être l’opportunité d’y participer.
Quand le film commença, le coquin leva à peine la tête et ne le tourna pas vers l’écran. Il était trop occupé à titiller et mordiller le petit bouton magique de sa partenaire. Chantal avait appris à apprécier cette caresse avec Marc et Alain n’étaient pas mauvais non plus dans cet exercice, mais ce vieux il n’était vraiment pas doué il mordillait trop fort, léchait très mal elle n’éprouvait aucun plaisir.
Quant au vieil homme, il s’était résigné à regarder le film en se tripotant son sexe.
Le film n’était pas vraiment plus intéressant toujours la même chose, deux, trois dialogues pour les scènes bavardes les plus longues et ensuite une grosse queue, une chatte bien excitée ou anus déjà prêt à recevoir le gros gourdin d’un malade bien en forme et hop, c’était parti pour un nouveau tour.
Quand le film fut terminé, le vieux se releva. Sa bouche était toute baveuse, mais l’origine venait plus de sa salive que de la cyprine de Chantal. Elle n’avait pris aucun plaisir et n’avait eu qu’une envie, qu’il arrête enfin.
– Alors, ma belle, heureuse ?
Dit-il en se montrant fier de ce qu’il venait de faire.
– Connard !
Lâcha-t-elle sans avoir eu le temps de retenir ses mots.
Alain éclata de rire en voyant la tête du vieux.
Ils sortirent du cinéma. Alain en voyant la tête de Chantal lui demanda ce qu’elle avait.
– Il est complétement barjo le mec.
Dit-elle en s’étonnant de ce vocabulaire qu’elle n’avait pas l’habitude d’utiliser.
Elle lui expliqua qu’elle avait son entrejambe tout endolori et il ne put s’empêcher d’éclater une nouvelle fois de rire.
Antoine avait visionné avec Charlotte un documentaire sur les positions amoureuses. Ce film était plus destiné à des adolescents boutonneux qu’à un homme de l’âge d’Antoine et ce n’était pas un film pornographique, les positions étaient certes montrées par un couple d’acteur très beaux, mais l’acte en lui-même n’était pas montré, en fait, ils se positionnaient et se figeait dans cette posture. Un homme en blouse blanche s’approchait alors et avec une petite règle montrait quelques détails comme par exemple la position d’une jambe ou une attitude et en expliquait les avantages et les inconvénients. Il était dit dans cette vidéo varie en moyenne trois fois de position pendant un rapport intime.
Charlotte comprit qu’Antoine voulait lui montrer cette vidéo pour qu’elle se perfectionne. Elle voyait bien qu’il aurait aimé qu’elle soit une meilleure maitresse et elle a bien vu son sourire satisfait quand elle lui a demandé si elle pouvait essayer quelques positions en regardant la vidéo.
Ils commencèrent par l’équerre, puis la fourchette et continuèrent ainsi pendant toute la durée de la vidéo.
– Je peux garder le DVD ? Je pourrais ainsi la revoir et m’améliorer.
Avait-elle demandé quand le film fut terminé.
– Si tu veux, mais tu sais que j’aime déjà beaucoup ce que tu m’offres.
Il jouait sur du velours. Elle n’avait qu’une envie de s’améliorer, il n’y avait plus qu’à laisser Marc abattre ses cartes pour rafler la partie, il était temps, elle était prête.
Quand il fut à nouveau Seul, Antoine appela Marc.
– Hello, elle me semble ouverte, tu vas pouvoir enfoncer le clou pour obtenir ce que tu veux.
– Ah, ah, ah ouais j’vais l’enfoncer ce clou et mon pieux aussi.
Marc éclata de rire, Antoine l’imita.
– Mon voisin du dessous vient de m’appeler, il a non seulement sauter la belle et prude Chantal, mais il s’est amusé comme un fou avec elle une vraie famille de débauchées
– Ouais, Franck serait ravi de voir comment nous avons dévergondé sa vertueuse épouse et sa petite pucelle.
Ne restait plus à Marc de trouver comment aborder le sujet avec Charlotte et lui proposer de jouer les professeurs.
