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SHANA – Chapitre 43

SHANA - Chapitre 43



— Tu es encore plus chaude du croupion que je ne le pensais, belles cuisses.

– Très drôle! Tant mieux pour vous si cela vous fais bander, Poète ! Pauvre idiot !

– Je ne bande jamais pour les femelles. Mes érections sont uniquement cérébrales. J’ai tout mon temps, vois-tu. Jattendrai patiemment que tu me supplies douvrir la porte de la salle de bain. Que dirais-tu dune bonne douche froide pour refroidir ta chatte en chaleur?

Ce type était un fou dangereux ! Il savait que je souffrais et il adorait ça. Ma fierté et ma gouaille naturelle reprit finalement le dessus.

– Et si je vous répondais que je commence à aimer cette crème qui irradie une chaleur réconfortante dans mon vagin. Après la petite séance dhier qui nétait quune simple préface un peu décevante, je suis moyennement impatiente daborder les premiers chapitres. Je suis venue ici pour m’instruire mais si le scénario nest pas plus captivant, je crains de ne pas rester longtemps avec vous.

– Je saurai te convaincre de rester avec nous car il est possible que la leçon de choses fût longue. Continues de te lustrer la chatte, petit pantin arrogant ! Tu ne mangeras pas aujourdhui. Ce sera ta deuxième punition.

– Aucune importance ! Regardez ! Jai trois litres de jus de fruit dans mon frigo et votre bras ne sera pas assez long pour renverser mon verre. Tchin !

– Un petit conseil, trainée lubrique ! Hydrate-toi bien car ce soir Kirsh et moi tattendons de pied ferme. Je déciderai personnellement de la quantité de sang que je te prélèverai. Je ne vais pas te mentir. Ton impolitesse vient de te faire dépasser la barre des 500 ml prévu. Cela te suffira-t-il pour tapprendre à me respecter?

Là, plus question de plaisanter avec ce gars sans humour si je ne voulais pas finir exsangue.

– Laisse-moi deux minutes, gentil poète ! Je finis ma bouteille et je vous promets de faire gonfler Cerise comme une prune pour vous permettre de lui faire pleins de jolies choses vicieuses.

Trop alcoolisé le jus de fruit ! Beaucoup trop ! Je mécroulai sur le lit la main entre les cuisses et la libido en folie. Le compteur de présences « live » indiquait 1020 !!! Plusieurs sifflements de moteurs électriques me prévinrent que plusieurs objectifs convergeaient vers ma couche.

– Avec un peu de chance, le metteur en scène fera un zoom sur toi, Cerise. Attendez! Je vais essayer de me coucher sur le dos pour continuer. Mes cuisses sont-elles suffisamment écartées ? Tout le monde est bien installé ? Cest parfait. Dans cette position, je te frictionnerai aussi longtemps que vous voudrez.

La boule chaude grossissait dans mon bas-ventre, le plaisir montait, à la fois intense et diffus, mouvant, presque nauséeux à force d’être bon.

– Nous finirons par nous entendre, petite. Je me réjouis de voir à quel point tu trouves plaisant de te faire torturer le bouton. Continue si tu veux nous mâcher la besogne en nous offrant la plus délicieuse friandise baguée que j’ai vue de ma vie.

La plus grande victoire du sadique nest-elle pas de parvenir à faire participer sa complice masochiste à son supplice. Japprochais du point culminant de mon trouble. La fille du miroir sabandonnait, captive de ses sens, victime de ce piège parfait dans lequel elle sétait enfermée afin de mieux se laisser supplicier. Elle se savait belle et condamnée à des excès à la mesure de son physique, de son orgueil, de son étrangeté.

Et moi j’étais horriblement jalouse de son sort.

– Comment pouvez-vous prendre du plaisir à torturer cette fille, vous qui naimez pas les femmes?

– Je ne fais que saisir lopportunité qui mest offerte de suivre, dans sa geôle, lévolution physique et psychologique dune prisonnière volontaire soumise à la torture journalière. Elle a prêté serment. Cest un devoir pour nous de léprouver.

– Vite ! Regardez-la ! Ce nest pas bien ! Elle va s’abandonner à la jouissance. Il faut laider. Elle ny arrivera pas toute seule avec son collier. Je connais tous les endroits de son corps qui la feraient hurler de plaisir… Je les connais particulièrement bien…

Le poète prit rapidement conscience du profit quil pouvait retirer de mes hallucinations depuis que je m’exprimais à la troisième personne.

– Ecoute-moi, Shana ! Comme le plaisir lui est proscrit, nous l’utiliserons pour la faire hurler de souffrance. Il nest que justice quelle soit châtiée à cause des ses actes méprisables et de la totale absence de moralité vers laquelle ses appétits sexuels immodérés lont conduite.

– Je n’ai pas tout compris mais c’est sûr, il faut la punir très fort. Comme une putain…ses seins ses seins sont trop fiersses jambes sont trop longues et galbéeselle est trop orgueilleuse de ses jambescest son arme fatale.

– Je perçois comme une pointe de jalousie dans ton discours, belle enfant. Si tu la veux pour toi toute seule ? Regarde la caméra et dis-nous ce que tu aimerais lui faire !

Le sang battait à mes tempes, je ruisselais de sueur moite. Mon cerveau était complètement embrumé. Je vivais linstant comme dans un rêve. Mes paumes glissaient sur sa chatte et mes doigts pénétraient tour à tour son petit vagin et son anus affolé. La fille du plafond résistait incroyablement à lorgasme mais je ne mavouais pas vaincue. Tant pis pour elle, mais je la masturberai jusquà ce quelle bascule de la volupté délirante dans une absolue horreur. Je débouchai le deuxième pot qui se trouvait sur la table de nuit pour lui enduire son point G qui se hérissait si sous mes doigts.

– Pas celui-là ! Prends plutôt les tubes rouges et vide-les dans son rectum et son vagin !

Quelquun prenait sa douche dans MA salle de bain !!! Quel culot ! Jirai voir tout à lheure. Une forte odeur camphrée me coupa le souffle quand le deuxième tube explosa sous la pression à lentrée de sa vulve. La belle garce était tellement ouverte que ma main entière prit possession de la grotte aux plaisirs. Elle sassit pour recevoir ma main poisseuse au plus profond de son corps. Je devais faire un effort considérable en me tordant le cou pour profiter encore du spectacle. Sa main gauche avait également disparu entre ses fesses. Elle devait, sans nul doute, essayer de se libérer des deux doigts que javais introduits dans son anus pour tapisser sa paroi rectale de mon baume.

En grand écart parfait, les jambes accrochées aux bords du lit, elle geignait et hoquetait à la recherche de limprobable orgasme libérateur. La cambrure affolante de ses reins et ses superbes cuisses luisantes, brillaient dans le miroir.

– Regardez ses cuisses ! J’ai toujours maudit ses belles cuisses…

– Tu aimerais vraiment lui massacrer ses jolies cuisses et ses seins pointus ?

– Je suis trop faible et pas assez méchante. Je ne pourrai jamais

– Nous sommes là pour taider, ma chérie. Elle na pas le droit dêtre plus belle que toi. Nous allons laffamer et dans quelques jours, elle nosera plus montrer ses guiboles maigrichonnes et ses seins minables.

– Je veux que cette traîtresse souffre jour et nuit pour avoir voulu être plus belle que moi. Mais il ne faudra pas la laisser récupérer des forces ou elle va senfuir.

– Veux-tu me parler de sa trahison, mon ange ? Parle à la caméra ! Ils sont plus mille à vouloir taider. Si tu leur donnes une bonne raison de la torturer, ils mettront plus de cur à louvrage. Cest le meilleur moyen que tu possède de la faire souffrir encore plus cruellement.

– Comment dite? Elle vous manipule. Elle se sert de ses charmes pour vous tromper. Elle ment depuis le début. Elle est mariée à Eric. Son mari lui a demandé de vous séduire et de lui transmettre des renseignementssur tout ce qui passe ici. Oh! Le vertige!

Les petites lumières rouges des caméras séteignirent et une femme nue entra dans la chambre. Jétais à fond dans mon trip et je lavais à peine remarquée, toute à ma joie de me faire aider par quelquun pour massacrer la beauté du plafond.

– Oh ! Mademoiselle ! Vous tombez à pic. Pouvez-vous maider à lattacher ?

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