La Girafe
Le zoo nous avait embauchés Louis et moi, en même temps, sur les mêmes critères. Un emploi de réinsertion pour les deux branleurs de longue durée que nous étions. Ces postes de veilleurs de nuit navaient guère été déterminants pour le changement de mode de vie que le psy nous avait préconisé. Passer nos journées à glander dans notre coloc HLM, nous réveiller à midi et nous encastrer un pack de bière sur le coup de 16 heures tout en surveillant les courses de chevaux sur les téléviseurs du supermarché le plus proche, ça ne nous était pas devenu plus difficile à réaliser quavant. Au contraire. Nous étions même devenus assidus à ce rythme.
La nuit de boulot démarrait à 18 heures, y compris le dimanche. Le zoo, ses employés, ses animaux, ne connaissaient quasiment pas de vacances. Le temps dendosser notre stupide uniforme gris à rayures de zèbre, empoigner torche, téléphone de service, lanceur hypodermique et talkies, et nous étions prêts à évoluer parmi les singes, les paons et compagnie. Dinnombrables cages et enclos étaient dès lors notre itinéraire répété une bonne dizaine de fois au cours de la nuit, une fois lendroit vide de tout visiteur. Les derniers à décamper étaient léquipe de vétos qui administraient les calmants, antibiotiques et autres saloperies chimiques aux rares animaux qui passaient la nuit au bloc de soins.
Ce soir là, un jeune blanc-bec de leur équipe vint nous voir.
«Eh ! Eh vous deux ! Cest vous qui surveillez ?
Ouaip Cest bien nous. Voici Louis ; moi, cest Hans, enchan
Vous aurez une pensionnaire à surveiller de temps en temps durant la nuit : ça devrait être à votre portée, vu quy a rien à faire dautre. On la attachée sur le plan de travail et on a utilisé les extensions ; faites gaffe à pas les replier par inadvertance. Si elle se réveille, appelez directement notre numéro, on viendra. Ya pas de clim ce soir ; laissez la porte ouverte. Elle devrait dormir jusquà demain midi : donc, vous aurez sûrement le temps de rentrer chez vous sans rien avoir à signaler. »
Le blanc-bec repartit vers son équipe, une bande déchevelés accompagnés dune jolie blonde aux cheveux attachés en chignon, tous leur blouse blanche sur lavant-bras.
Pauvcon ! Lançai-je une fois le petit groupe monté à bord de leurs voitures. Louis, viens quon aille voir ça.
La porte du bloc était restée ouverte en grand, et les rais du soleil du soir inondaient assez clairement limmense silhouette rousse dune girafe réticulée. Son corps semblait gigantesque, marbré de ses taches polygonales foncées qui la faisaient ressembler à une créature presque mécanique. Lenclos des girafes étant lune des attractions principales, on ne peut pas dire quelles nous étaient inconnues, mais jy accordais peu dimportance, tout comme au reste du parc. De plus, elles nétaient guère visibles une fois tombée la nuit.
Puuuuu-taaaaaain ! Lança Louis dun murmure étranglé. Mais mate-moi un peu ça !
Louis était littéralement fasciné, et approchait une main hésitante du ventre rebondi de lanimal, une immense femelle qui semblait pouvoir culminer à plus de cinq mètres une fois dressée sur ses pattes. Il semblait prêt à fondre dessus pour la caresser, comme un gosse attiré par une peluche.
Touche-la pas, Louis.
Regarde un peu la taille quelle fait ! Wowww
Touche-la pas, jte dis.
Louis posa la main sur le corps gigantesque allongé sur cette sorte destrade dinox, et la passa dans le sens du poil, sidéré et le regard perdu comme sil voyait à travers lanimal quil caressait.
Putain, tes trop con, Louis ; tu joues à quoi, là ? Tu veux un doudou ? Tu vas nous attirer des emmerdes, voilà tout, et tu fais chier ! Imagine que les autres tarlouzes se pointent avec leur pisseuse de bio-truc ? Fous la paix à ctantilope, et viens faire ta tournée.
Cpas une antilope !
Men fous ; allez, viens, elle a besoin de rien et surtout pas de nous. Viens, on se tire, elle va super bien.
Cest pas une putain dantilope et regarde-la elle a besoin de rien, tu dis ? Bien sûr quelle a besoin damour ! Elle vient de se faire opérer, ou elle va lêtre, timagines pas. Et ils lont laissée là sans personne dautre que toi et moi, et toi, tu ten fous Mais moi, je suis là !
Louis sétait fait quasi-enveloppant, comme un sauveteur qui pratique la respiration artificielle. Il était penché de côté sur la cuisse tendue de limmense bête. Il scrutait le corps de lanimal à la recherche dune blessure ou Dieu sait quoi. Il finit par poser sa joue sur son ventre bombé, sarrêta, puis remonta lentement vers son coude. Bon sang, que cette girafe était grande ! Louis stoppa net et un sourire candide éclaira son visage poupin.
« Ça y est ! Jentends son cur !!!
Tu fais chier, Louis. Tu emmerdes cette girafe ; elle a pas besoin que tu viennes lausculter, tu vois ? Tu bouffes de la viande, tu bouffes des putain de sandwiches au pâté ou au corned-beef : tu pourrais tout aussi bien tempiffrer dun steak de girafe !
Non, Hans. Non, jbouffe plus toutes ces merdes. Cest tout mort ! Ça tue une vie pour un pâté, cest dégueulasse !
Parce que tu penses que faire baby-sitter pour girafe ou même enculer ton repas, ça va lui rendre la vie ? Au fait, dis-moi pas que tu comptes lenculer, surtout ? On ferait peut-être mieux de sen aller.
Non.
Bon, maintenant tu
Bien sûr que je vais lenculer, cette girafe !
Oh, mon Dieu
Chuuuut ! Tas rien entendu, hein ? Tas pas entendu son cur battre comme une horloge ? Boummm Boummm Boummm Boummm
Mais elle se fout de toi ! Et elle veut surtout pas que tu lencules ! Elle te sentirait même pas ! Comment veux-tu quelle prenne son pied ? Oh, seigneur, mais tes plus atteint que je croyais, bon sang, viens donc : jai amené des bières au frigo, il te faut une mousse durgence, Louis.
Boummm Boummm »
Louis décolla sa joue du flanc de la girafe pour la scruter encore comme un père admirerait le ventre de sa femme portant son enfant et, la main caressante, les doigts tremblants, il passa la bosse de la cuisse en suivant le fil du poil. Il dut se glisser sous les pattes arrière de la géante, tendues comme dimmenses jambes dun jouet en bois pour revenir vers la croupe qui lintéressait tellement. Je tournais la tête derrière moi, de gauche et de droite, sans arrêt, léchine comme menacée dun pic à glace tant je redoutais que nous soyons surpris. Louis défit sa ceinture et déboutonna son pantalon qui glissa au sol ; la boucle métallique claqua sèchement sur le béton lissé. Il avait dégainé un vit que je naurais jamais cru si énorme. Nous navions jamais réellement abordé en détail les sujets sexuels, et nos conversations sur les femmes tournaient essentiellement autour des rares putes que nous avions pu nous offrir en fin de mois, ou nos ex-copines. Sans jamais toucher aux détails de la baise, et Louis avait oublié de mentionner la taille impressionnante de son braquemart.
Une main sur le haut de la cuisse de la girafe, lautre empoigna son vit violacé et long comme lavant-bras. Cétait plein de veines, et ça pulsait. Son gland mauve brillait comme une énorme groseille sous léclat cru des tubes fluorescents : on aurait dit une de ces décos fifties pour un fast-food à fils à papa. Sa main gauche glissa peu à peu le long de lénorme croupe qui le dominait presque, et atterrit sur la vulve de lanimal. La longue fente sombre était finement ourlée de lèvres régulières qui suggéraient une entrée potentiellement aussi large que celle dun sac-à-main.
Louis tenta dy insérer deux doigts, mais il accrocha les rebords de lentrée. Je restais silencieux, pétrifié, à observer le spectacle et mes oreilles auraient voulu pivoter sur elles-mêmes pour surveiller les environs. La girafe sursauta malgré son profond sommeil. Peut-être nétait-il pas si lourd que ça finalement ? Peut-être navaient-ils pas donné assez de sédatif à la bête ?
« Pardon, ma beauté oh pardon Non, ton Louis ne va pas te faire de mal, au contraire ! » marmonna-t-il avec un net trémolo de trac dans la voix. Il semblait aussi excité quun puceau, à serrer sa grosse tige dans son poing comme sil voulait lempêcher de se jeter delle même comme un missile sur son énorme dulcinée. Il porta sa main gauche à sa bouche, et en lécha les doigts qui avaient touché la grosse vulve. Il les goûtait avec application, et finit par les enfoncer complètement dans sa bouche, puis à lécher tous les autres doigts, et sa main entière. Il reprit son ouvrage et palpa la longue fente avant dy insérer précautionneusement ses doigts, et tous un par un sy rejoignirent. Il enfonçait sa main dans cette grosse chatte presque noire, et elle y disparut complètement.
« Ooooh Oh, bon Dieu ! Quelle est chaude ! Son cul est un vrai four ! Et quelle beauté ! »
Je ne pouvais répondre, et regardais incrédule, les bras ballants, et un autre bras me poussant à lintérieur du caleçon. Plus je regardais cette femelle géante, paisiblement allongée sur son estrade de soins en train dengouffrer centimètre par centimètre le bras entier de mon collègue, plus je bandais. Sa bite pulsait comme un démon de lenfer, et moi je me surprenais à bander comme un âne. Je finis par avoir moi aussi une envie furieuse denfiler cette grande bête.
Louis enfonçait et retirait son bras lentement dans la grosse chatte qui maintenant débordait de mouille. Il était luisant jusquau coude. Son bras rutilait comme celui dun gladiateur au combat, et continuait de senfoncer, se retirer, senfoncer, se retirer en entraînant un peu avec lui les larges replis de ce sexe qui lengloutissait puis le suçait. Il finit par extraire son bras, et parut affolé, précipité pour tenir son épais membre de sa main trempée ; il entreprit de se branler un peu, enduisant son sexe de mouille de girafe. Mais rapidement, il dirigea son nud entre les fesses de lanimal. Son bout en frôla le poil et Louis gémit dune voix étranglée. « Oh, bordel ! Oh bordel, non ! » Sa queue se mit à baver une longue traînée de sperme chaud sur le pelage de la girafe. Louis, au bord de la jouissance, dégorgeait sur elle lentement, tétanisé, et le flot finit par sinterrompre.
Il continua dapprocher son gland plus susceptible que de la nitroglycérine de la fente et se colla contre elle. « Oh, que tu es belle ! Putain, que tu es belle ! Oui, je vais te faire lamour, je vais te baiser toute la nuit ! » bredouilla Louis. Mon esprit nétait guère plus clair que le sien, et je commençai à mastiquer la tige, le poignet bloqué entre ma hanche et la ceinture de luniforme.
Louis senfonçait dans la chatte de la girafe. Il pénétrait cette girafe énorme, et malgré la taille de son sexe, il coulissa sans le moindre effort jusquà ce que son ventre bute contre le cul de la bête. Il commença à la besogner : son vit entrait et ressortait de toute sa longueur. Flop blop vlop mlop plop
Il empoigna la queue de la girafe à sa base et, agrippé à cette épaisse poignée qui lui remplissait la main, il pistonna de plus en plus frénétiquement, fiévreux. Lanimal finit par sortir de sa torpeur et mugit bruyamment. Cest à ce moment que Louis meugla aussi, un cri rauque venu du tréfonds de sa gorge alors quil éjaculait entre les fesses dune girafe, tout en lui parlant comme sil était fou damour pour elle. Celle-ci commença à se débattre mollement sur sa table, et le vit de son amant sarracha de son con dans une longue giclée de foutre. Louis hurla et eut lair prêt à pleurer sa semence gâchée, alors quil continuait de décharger sur le pelage roux. Il en maculait les dessins parfaits avec sa glu blanche, et il semblait quil ne sarrêterait pas.
« ENCÛÛÛÛÛLÉS !!!! SALAUDS !! FOIRÉS !!!!! » hurla la voix dun type derrière moi. Cétait lun des jeunes vétos du début de soirée, précisément le hautain qui mavait passé les consignes. Il se rua sur Louis qui se débattait, accroché à la queue et à la patte de la girafe, et qui lui avait renfourné son vit dans le cul. Placé sous la queue de lanimal, Louis ramonait son épais anneau de cuir comme si sa vie en dépendait ; la girafe leva son long cou en mugissant une seconde fois. La blonde arriva en courant et ils durent sy mettre à trois pour arracher Louis du cul de la bête pendant quil clamait quil laimait et quil reviendrait. Louis finit par sécrouler, touché par un pistolet électrique.
« Ah, taimes ça, espèce de petite enflure ! Tu aimes les animaux, hein ? Taimes ça, enculer des girafes Eh ben, ça va être ton tour de te faire enculer, lami !
Rolf, regarde-moi le pieu de ce salaud Il est énorme ! »
Le deuxième vétérinaire sapprocha, hypnotisé par le vit encore gonflé et luisant de Louis, et tendit la main vers le gland violacé et encore salivant de sperme. Il était silencieusement tombé à genoux devant la grosse pine de Louis, et commença davancer vers elle sur les rotules.
« Bouge-toi le cul, Alain ! Tas mieux à faire que de te faire niquer par cette tafiole ! Va plutôt me chercher les phéromones de lion !
Vous êtes malades ? hurla la blondinette. NON ! Personne touche aux phéromones ! On les amène aux flics ! »
Rolf, le plus teigneux, asséna une violente claque à celui qui sappelait Alain, qui se rua sans demander son reste vers la porte du labo, poursuivi par la fille. Elle le frappait, le suppliait, mais il nentendait rien.
« Ça y est ! Jles ai ! Je fais quoi ?
Mais que tes con ! On va amener ce minable à la cage des lions et on va lui tartiner le cul de phéromones. Monsieur va comprendre ce que cest que de se faire baiser par plus méchant que soi !
Vous êtes tous tarés ! gémit la fille. On peut pas faire ça ! Il va se faire bouffer tout cru ! On va tous finir en taule une fois quon aura son sang dans les cages !
Mais non, il va pas mourir : il aura un peu mal au fion, cest tout ! » lança Rolf.
Rolf et lautre empoignèrent Louis, abasourdi, et je me ruai en travers de la porte pour barrer la sortie. Un poing nerveux me traversa la gueule et je ne sentis même pas le sol se précipiter vers moi et me heurter. Javais mal au crâne en regardant le groupe sen aller avec la blonde qui leur emboitait le pas. Elle martelait le dos de tout le monde au hasard tout en les insultant.
Arrivés devant lenclos des lions, Louis gémissait. « Jveux pas crever ! Jveux pas me faire enculer ! Oh, mon Dieu tout puissant, non, pitié, je tiens pas à me faire enculer, je vous en supplie ! Je ferai tout ce que vous voudrez, même le ménage chez vous mais, par pitié, laissez votre copain me sucer, mais jveux pas quun lion mencule ! Pitiéééé !
Pourtant jte jure que ça va arriver ! Cest même imminent : prépare ta rondelle, connard ! Alain, ouvre la putain de porte ! »
Alain tenait une fiole pleine dun liquide incolore et mousseux, et quand il ouvrit la porte, la fille se jeta sur lui pour tenter de la refermer. Comme elle ny parvenait pas, elle entreprit de lui chiper la fiole. Les deux luttaient, mais elle finit par avoir raison de lui en lui balançant un coup de tibia dans les couilles. Alain seffondra et lâcha prise, laissant la fille partir en arrière en déséquilibre avec la fiole entre les mains. Elle finit par trébucher sur ses talons hauts et saffala sur la terre battue à lintérieur de lenclos. La fiole sétait brisée dans la chute, et les vêtements de la fille étaient trempés de phéromones. Pendant cinq secondes, tout fut silencieux. Puis un rugissement retentit, et la pénombre du fond de lenclos dévoila le fauve qui se précipitait vers la porte. Rolf referma machinalement la porte, et Alice se retrouva enfermée dans la cage. Le lion stoppa net à quelques trois mètres delle. Assise dans la terre, elle lui faisait face et se mit à reculer, cul contre terre en pédalant, terrorisée.
« Ouvrez la cage !
Attends, Alice ! On cherche la clé ! On a perdu la clé ! Elle est tombée par terre ! Cest Alain qui a paumé la clé ! On va la retrouver, tinquiète pas, tu vas sortir de là !
JAI DIT OUVREZ CETTE PUTAIN DE CAGE, VITE, VITE !!!
Calme-toi, Alice ; reste calme, tu sais bien que Kessel te fera rien, il te connaît !
Il fait NUIT, je suis dans SA CAGE et je suis pleine de putain de PHEROMONES DE MEEEEEERDE ! OUUUUUUUVRE OUVRE OUVRE OUVRE OUVRE VITE !
On la trouve pas ! Oh, mon Dieu ! Oh, mon Dieu Alice, reste calme, tout va aller bien ! »
La fille tentait de ne pas fixer le lion de ses yeux écarquillés. Ses vêtements étaient trempés et une odeur âcre nous collait aux fosses nasales. Alice se mit à dégrafer, puis tout bonnement déchirer son chemisier et le jeter au loin. Il natterrit que plus près du mâle qui sen approcha nonchalamment et le flaira, poussant un autre rugissement, court comme un point à la fin dune phrase. Le soutien-gorge également trempé fut balancé dans une autre direction, mais le lion ny fit plus attention, toujours occupé à surveiller le chemisier. Alice finit par se défaire de son pantalon et le balancer aussi, pour ne garder que son string rose sur elle.
Elle se mit à sangloter quand elle réalisa quelle sentait la lionne en chaleur tout autant que ses vêtements, imbibée jusquà la peau. Le mâle continuait daboyer de courts rugissements. Louis et moi et Alain étions atterrés. Rolf sortit de son absence pour courir quelques pas en direction des labos, probablement pour récupérer un fusil à charges soporifiques, et réalisa que Louis et moi étions aussi équipés de lanceurs. Il se saisit de celui de Louis, et le fit tomber par terre plusieurs fois en voulant enlever la sécurité. Il visa et envoya les deux fléchettes trop loin, de peur de toucher Alice. Tirer au travers des barreaux était difficile, et aucun de nous navait jamais été entraîné. Je tenais mon lanceur ; Rolf me larracha des mains, puis dut se résigner à labandonner aussi. Kessel sétait approché tout près dAlice, et lui frôlait la poitrine de la barbe. Elle gémissait toujours des « non » entrecoupés de sanglots et tourna le dos au lion pour ramper vers nous. Il la suivait, et jouait avec ses pieds, les frappant et les griffant légèrement comme un chat qui commence à jouer avec une pelote de laine.
À chaque fois que Kessel la touchait, Alice sursautait et pleurait de plus belle. Elle sagrippa aux barreaux de la cage ; Rolf voulut prendre ses mains, mais le lion rugit si fort que le véto fit un bond de lapin en arrière. Nous avions tous reculé et regardions ce qui allait se passer, impuissants.
Alice sanglotait contre les barreaux ; le lion se redressa légèrement pour marcher au-dessus delle. Ses pattes de devant étaient à la hauteur de ses cuisses, de part et dautre. Je ne pouvais pas mempêcher de bander en voyant le corps superbe dAlice, les deux globes de ses seins pressés contre les barreaux et la terre battue, et même son joli minois en pleurs ne pouvait mémouvoir autant que ça. Son cul aussi était magnifique, et cette si belle paire de jambes Je ne voulais pas la voir se faire dévorer, mais nous savions tous que lotionnée comme elle létait, cétait un tout autre sort qui lattendait. Elle le savait aussi, mais personne ne savait si techniquement ce serait possible. Que se passerait-il si le mâle se rendait compte quil était à côté de la plaque vis à vis de mère Nature ? Ou encore sil ne pouvait pas se faire Alice ?
Il posa sa large truffe triangulaire sur ses fesses, ornées du seul bout de tissu quelle portait encore. Un autre réservoir à senteurs que le lion renifla, avant douvrir la gueule. Il avait encore rugi, encore fait sursauter Alice qui ne pleurait plus et tremblait comme une feuille. Ses énormes crocs glissèrent contre ses fesses et accrochèrent la lanière de son string. Il tira distraitement dessus et la fit casser sans aucun effort. Alice venait de se mettre à gémir continuellement ; à chaque respiration, le souffle court, elle pleurnichait. Le lion la récompensa dun autre rugissement profond et tonitruant. Elle ne pouvait arrêter ses gémissements. Bon sang, quil était énorme ! Il sétait avancé à présent complètement sur elle, allongé sur elle, et sa crinière enveloppait entièrement ses épaules. Alice se plaignit dans un sanglot à fendre le cur quand il la recouvrit et prit sa nuque entre ses mâchoires. Il ne serrait probablement pas bien fort, comme sil avait deviné la fragilité de sa soigneuse qui faisait à présent de son mieux pour coopérer. Le cou tenu par les quatre longs crocs, elle écartait légèrement les jambes. Le ventre du fauve était plaqué le long de son dos, et ses postérieurs encadraient ses cuisses. Il se voûta légèrement, avançant à petits pas des pattes arrières jusquà recouvrir ses fesses. On a eu le temps de la voir. Courte, épaisse et rose pâle sa bite était déjà tendue, probablement dure, car au moment où elle se nicha entre les fesses dAlice, celle-ci laissa échapper un grognement de protestation. Le lion se mit à donner de petits coups de reins, rapides et légers, apparemment doux. Ses mouvements étaient vraiment ténus, mais il gardait maintenant les yeux mi-clos.
« NNH !!! hnnnHHHH !!! nnHHOONHH ! » Alice le sentait passer, et ses fesses se trémoussaient légèrement au rythme des assauts du lion qui ne lui lâchait pas la nuque. Elle éructa une plainte profonde et on vit ses jambes tenter de sécarter sous le poids du lion qui la possédait.
« Oh, putain, il est dedans il est complètement rentré, le salaud, gémit-elle. Cest vraiment gros ! Il est trop large ! Son pénis magrippe quand il bouge en arrière ! »
Il sétait encore légèrement avancé sur elle et la limait avec une apparente tendresse presque comique.
« Il jouit ! Il est en train déjaculer ! » pleurnicha-t-elle.
Sa queue balayait de temps à autre la terre, nerveusement, et il relâcha son étreinte sur le cou dAlice. Cest à ce moment quelle poussa un cri, le visage crispé contre les barreaux. Kessel avait voulu se retirer, mais le sursaut dAlice lavait surpris et il avait instantanément repris son étreinte et même augmenté la force de létau dans lequel il serrait le cou de la jeune femme.
Les soies qui recouvraient une partie de son pénis étaient trop dures pour quAlice puisse encaisser sans broncher la douleur que son retrait provoquait, et chacun de ses soubresauts ou de ses cris encourageaient le lion à ne pas la laisser. Cet accouplement qui ne devait durer que quelques secondes se prolongeait, et le fauve y prenait goût. Ses tentatives dabandonner sa menue victime sur la terre battue près de la cage devenaient plus rares.
Alain avait fini par retrouver la clé de la porte mais avait repoussé le moment de lannoncer. Il regardait, avec une sacrée bosse dans le pantalon, sa collègue se faire pistonner la chatte par un animal sauvage.
Tant que le fauve restait sur elle, il semblait quAlice pouvait tenir le coup. De mieux en mieux, à en croire ses gémissements qui de plus en plus sapparentaient à un ronronnement gourmand. Kessel, le gros mâle lion, enchaînait les éjaculations entre les fesses de la blondinette qui, non contente doffrir volontiers son cou à la demi-morsure de son violeur à quatre pattes, se nichait avec plaisir dans la chaleur de sa crinière, cambrait les reins sous son ventre allongé, et lui caressait les pattes avant. Elle hasarda même une main à venir lui caresser la joue, et le fauve accepta la caresse en fermant les yeux, abandonna sa nuque pour lui rendre la pareille dans un lourd grondement rocailleux qui devait également valoir pour un ronronnement. Ces deux-là sétaient trouvés, et quand, toujours allongé sur elle, il faisait vibrer ses hanches, la queue frétillant son pinceau de poils contre le sol, en forçant les fesses dAlice à trembloter sous ses assauts, elle fermait aussi les yeux et acceptait les salves de sperme du lion qui giclaient dans son vagin. Il lui arrivait de serrer les barreaux de la cage à sen faire blanchir les jointures, et clamer son plaisir dans un long hululement alors que lanimal se vidait en elle. Elle ondulait du dos, lattisait, lastiquait et lui pompait sciemment toute sa semence.
Il finit par lui arracher un hurlement qui lui déchira la gorge quand il se retira du petit cul qui serrait son nud épais et rugueux de soies piquantes comme les barbilles dun harpon.
De sa langue râpeuse, il lécha les fesses, le dos et la chatte de la demoiselle, et roula sur le dos pour offrir son ventre à lair. Alice le regardait, lair hagard, et tenta de se carapater, les pieds essuyant la terre dans la précipitation. Le lion fut plus vif quelle et la rattrapa des deux pattes jointes, comme un gosse qui dit bravo en tenant une figurine. Elle se vida de son air dun « HOFFFFF » explosif quand les deux pattes avant du fauve se rejoignirent sur son ventre et son dos. Il ne lavait pas griffée, mais il jouait avec elle avec une relative douceur compte tenu de sa force. Sa chatte avait aussi recraché une lampée de semence du félin sous le choc de cette étreinte. Kessel attira la jeune femme vers lui, la précipita comme un fétu de paille vers son ventre au bas duquel, sur sa fine toison mouillée, se gonflaient létui de son pénis et deux boules parfaitement sphériques et fermes.
Son comportement de chaton joueur conduisit Alice à poser ses mains sur son flanc et son ventre ; il se remit à grogner de ce ronronnement rocailleux. Elle avait compris, et de ses deux mains, sallongea contre le long corps du lion pour le caresser.
Non seulement il acceptait cette familiarité, mais il sen régalait ! Il offrit encore davantage ses dessous aux gratouilles de la blondinette. Elle enfonçait ses ongles à rebrousse-poil dans la fourrure couleur de glaise, et lissait de nouveau la fine toison du bout des doigts. Lanimal sarc-bouta comme un iule sur le sol pour approcher ses parties intimes du visage dAlice. Elle les empoigna avec la douceur la plus prudente, et le fauve se mit à exhiber lentement une tige arrondie et plus épaisse que le mollet de sa conquête. Sa forme courte et ventrue était sortie de sa cachette et saffichait comme un bouquet de fleurs roses au milieu de lentrejambe couleur de jungle de la bête.
« Tu veux que je moccupe de toi comme ça aussi, mon salaud essayer de mengrosser ne te suffit pas, faut aussi que tu me fasses avaler tes gamètes ? bougonna Alice, les joues trempées de larmes de rage.
Très bien. Si tu veux ça, tu vas avoir ce que tu veux. »
Dieu, quelle avait de belles mains Aussi délicates et gracieuses que tout son corps et que ses yeux de gazelle. Elle en enveloppa la bite du lion, ses doigts fins se refermant comme une plante carnivore sur cette tige gonflée et parsemée de poils épais et translucides. La réaction du fauve fut instantanée. La queue frétillant de nouveau sur le sol, il propulsa un geyser de sperme dont on pouvait sentir la forte odeur de là où nous étions.
« Elle va le manger ! commenta Rolf. Elle va lui avaler la queue et boire sa semence ! »
Alice ne le fit pas mentir, et chevaucha Kessel, ni plus ni moins, sa fente ouverte sur son torse à la naissance de sa crinière. Ses seins étaient appuyés contre le large ventre levretté, et elle goba le bout du pénis de lanimal qui éjaculait par salves irrégulières. SksssshhhhhhhTTT SchhhheeeSSS KshhhhhhTTTTT
Certaines plus abondantes que dautres, où quelques gouttes qui retombaient sur son ventre alternaient avec de puissants jets chuintants qui arrosaient nos chaussures à plusieurs mètres de lui.
Cest sur lun de ses spasmes les plus nerveux quelle referma sa bouche, enfermant dans son palais le bruit du sperme de lion qui jaillit. SKcchhhhhweeeeeeooooooottt !
Alice écarquilla les yeux et sa gorge se gonfla comme une boule. Dans un rot sonore, elle retira la bite de sa bouche et recracha un flot de sperme dont le goût et labondance lavaient écurée. Elle grimaça, et Kessel referma légèrement sur sa peau les griffes de ses deux pattes avant qui lui tenaient solidement la croupe. Alice replongea sur le vit du lion, et lengloutit à nouveau. Kusssss Suckllllll Gulpppppp Glubbb Globbbbbb !
Elle avalait chaque jet à grosses gorgées bruyantes, et ses lèvres suçaient le cône de la grosse bite hérissée. Sa bouche dessinait la forme dun petit bec, sur cette peau couverte de papilles, comme un petit cur rouge. Elle laissait du gloss mêlé à sa salive et au sperme de lanimal sur la hampe boursouflée qui luisait comme si elle avait été graissée. Rien ne lui échappait et elle avalait tout jusquà la dernière goutte pendant que le gros prédateur se vidait les couilles en ronronnant.
Elle était passablement excitée, et ni Louis, ni Rolf, ni Alain ou moi-même ne rations un brin de la scène.
« Quelle salope ! Regarde comme elle le suce ! Regarde sa fente elle mouille, ou cest son foutre qui coule ? Regarde comme elle palpite ! » siffla Rolf.
Alice se redressa, dos cambré et toujours chevauchant le ventre de Kessel. Sa chatte disparut contre la peau de lénorme matou et elle défit son chignon. Elle enjamba le corps de lanimal tout en le caressant avec la même prudence quavant, mais elle savait ce quelle voulait. Lui, il resta sur le dos, et elle commença de se frotter le vulve contre son ventre. Elle était à califourchon et se remplissait la cramouille de poil brun clair en gémissant, les yeux fermés. Ses reins se balançaient davant en arrière, se creusaient, dansaient et ondulaient. Comme un serpent. Elle ondulait comme un long serpent sur son ventre et se cambra tout en poussant son cul entre ses pattes arrière. La bête alternait entre courts rugissements qui semblaient ordonner
« Oui ! Plus vite ! » et ce ronronnement éraillé. Dautres jets jaillirent de derrière sa croupe si menue entre les cuisses du lion. Il éjaculait à tort et à travers, pour un contact sur sa peau ou une caresse. Il pissait son jus si fort que de longues giclées passaient au-dessus du couple, ou éclataient contre les fesses dAlice, quand elles ne lui mouillaient pas le dos ou les cheveux.
Il vibra et elle grogna de douleur. Une légère bosse dans la raie de son cul et langle de son dos firent comprendre quil venait de planter sa pine de lion dans son anus. Il poussait par courtes impulsions et progressait en elle qui grognait et râlait à gorge déployée, les yeux braqués vers le ciel, les fesses bousculées par les va-et-vient fiévreux du fauve. Ses seins, ses fesses, son corps entier tremblaient comme un dessert de gelée sous les coups de boutoir courts et répétés. Sa chatte était plaquée sur le ventre de Kessel, sa vulve envahie de poil, son bouton pressé contre sa chaleur Elle seffondra sur lui en gémissant, tenue par le cul contre ce gros chat qui continuait de la bousculer et de se soulager dans ses entrailles. On ne lentendait presque plus, on ne voyait plus son visage complètement enfoui dans la crinière rousse qui étouffait ses cris plaintifs.
Kessel plaqua ses deux pattes sur sa tête et raidit son arrière-train, retirant sans ménagement son outil dentre les reins dAlice. Même noyée dans lépaisse crinière, elle aboya un râle de douleur arraché par lépaisse bite qui venait de lui racler le fondement. Son corps resta crispé entre les pattes du lion puis, épuisée, elle se relâcha contre lui.
Après quelques secondes immobile sous elle, il roula, évacua la fille et la laissa glisser contre terre. Il se remit sur ses pattes, lui lécha au hasard le dos, le cou, les flancs, puis se dirigea nonchalamment vers le coin caché doù il avait fait irruption. Alice se releva, lentement, pantelante, les cheveux et le dos trempés de sperme à lodeur forte. Elle se tenait aux barreaux un à un pour avancer jusquà la porte quAlain venait douvrir.
On était tous là à lobserver : cette tarlouze dAlain, ce sale con de Rolf, moi, Louis qui se laissait distraitement lécher le cou par sa girafe, qui bizarrement était venue le rejoindre, sortie de sa léthargie. Tout en lui caressant le museau et en jouant avec sa longue langue grise, Louis continuait de regarder Alice séloigner en titubant, nue avec ses vêtements à la main, sans dire un mot.