J’ai dû quitter le festival le jour même et je n’ai pas réussi à obtenir plus de détails concernant la suite des événements. Mélanie n’avait rien laissé transparaître, elle ne s’était pas confiée à son amie habituelle ni par SMS ni par e-mails. Tout ce que je pouvais constater en la baisant dès son retour c’est que sa chatte était bien élargie. Elle dormait aussi beaucoup. Je n’avais constaté aucune irrégularité lors des semaines suivantes, aucune opportunité pour elle de batifoler et rien qui ne me permettait de penser qu’elle eut commis une infidélité. Le seul moment qui me stimulât un peu étrangement c’est lorsque rentrant de son gynécologue (un homme mûr) elle affirma :
— C’est un peu too much de demander à jeune femme de se déshabiller entièrement alors qu’il s’agit uniquement de pratiquer un frottis.
Après un calme relatif, il se produit un événement qui allait me pousser à la confession, j’allais bientôt lui avouer mon candaulisme et surtout lui expliquer ce que ce mot étrange recèle.
Une nuit elle rentra si tard que je fus presque inquiet, je savais que son téléphone n’avait plus de batterie et je n’avais plus de nouvelles d’elle depuis minuit. Certes nous étions samedi soir et elle avait assisté à un enterrement de vie de jeune fille, ce genre de petite fête peut se finir à l’aube. A 3h du matin finalement, elle passa la porte. J’étais au lit pas tout à fait en sommeil. Elle retira ses souliers, sa jupe, ses bas, ne garda que sa culotte et son tee-shirt, elle s’allongea à mes côtés, nos deux visages se firent enfin face et alors que j’allais pour l’embrasser en lui demandant si tout s’était bien passé je remarquais que son rimmel avait coulé, comme si elle avait pleuré :
— Y a quelque chose qui ne va pas ?
— Il s’est passé un truc… disait-elle en hésitant
Comme j’insistais en la prenant dans mes bras elle me confia en sanglotant qu’elle avait subi une sorte d’agression. Alors qu’elle se rendait à pied de sa voiture à notre appartement un jeune mec l’interpella pour lui demander une cigarette. Mélanie est une fumeuse en soirée, elle en avait donc sur elle. Le mec s’alluma une cigarette et comme Mélanie attendait le retour de son briquet le mec en profita pour la draguer… de fil en aiguille, elle s’est retrouvée acculée dans une petite ruelle avec ce mec collé contre elle qui tentait de l’embrasser. Le mec en est venu à se masturber en la coinçant contre le mur, en lui disant combien elle était « bonne » en lui demandant si elle voulait toucher sa grosse queue. Au final, le mec a joui quelques épaisses giclées sur sa jupe et ses chaussures et puis il s’est vaguement excusé en disant que ce n’est pas dans ses habitudes, que sa copine est partie et qu’il ressent un gros manque.
Suite à son explication j’ai demandé à Mélanie si elle voulait porter plainte car même si elle ne fut pas violentée ou pénétrée il s’agissait tout de même d’une agression à caractère sexuel et contraint… Elle dit que non, qu’elle préférait en rester là, qu’il n’avait pas à faire ça mais que ça n’avait pas l’air d’être une mauvaise personne plutôt d’un mec paumé que sa copine venait de larguer et qui avait bu. Elle semblait soulagée d’avoir parlé. Je bandais fort, c’était un problème, il ne fallait pas qu’elle s’en rende compte mais elle cherchait le contact, elle voulait se serrer fort contre moi… et ça devint inévitable…
— Mais tu bandes ?…
J’ai répondu vaguement quelque chose pour ma défense… Elle ne s’emporta pas mais chercha à comprendre…
— Je me fais sauter dessus par un inconnu qui m’agresse sexuellement et tu bandes ? Tu peux m’expliquer ? Je ne comprends pas là…
C’était à mon tour de passer aux aveux, j’ai donc exprimé mon sentiment fort et obsessionnel de l’imaginer prise par un autre homme, non que je sois excité de l’imaginer prise de force, ça non, mais cette situation avait stimulé mon penchant candauliste. Elle fut surprise, pas outrée, elle s’empara de son téléphone pour consulter Google et mieux comprendre ce que c’était que cette histoire de candaulisme.
Et sa réaction fut merveilleuse :
— C’est troublant et passionnant, je peux essayer quelque chose ??
Je n’allais pas refuser. Elle s’empara de mon sexe pour me masturber doucement et me parla à l’oreille… :
— Imaginons ça, imaginons que j’ai reçu une visite sous ma tente lorsque j’étais au festival le mois dernier, tu sais, j’ai de belles formes, je suis mignonne, sache que je me fais draguer tous les jours…
Je n’en revenais pas, elle était en train de jouer avec mes fantasmes et du reste je ne savais pas si elle disait vrai, ce qui aurait été probable puisque je savais bien des choses et elle continuait :
— Ils sont nombreux à me vouloir, là c’est un pote de la fac qui est sous ma tente, il me veut, il a déjà sa grosse queue en main, moi je pense à toi, je ne veux pas te tromper, mais cette queue est si belle et bien plus grosse que la tienne, j’ai vraiment envie de la sucer…
Sur ces mots elle m’appliqua une lente et profonde fellation à laquelle je n’ai pas su résister bien longtemps et alors que l’aube claire arrivée, je jouissais de belles longueurs dans sa bouche adorable.
Nous venions de passer un cap.