Occupé à mettre de l’ordre dans le séjour, alors que ma jeune épouse, Mélanie, 35 ans , dormait encore à cette heure matinale il faut dire que c’était plus que nécessaire après la soirée d’hier, autant pour le ménage que pour le repos de ma tendre moitié , je n’ai pas aperçu ma nièce Nathalie qui me regardait depuis l’encadrement de la porte.
Nathalie, charmante jeune fille de 21 ans, est la fille de ma sur Dominique. Du haut de son mètre quatre-vingt, Nathalie m’interpelle :
« Dis, Tonton, quand tu auras fini de faire le ménage, tu pourras venir jeter un il à la robinetterie de la salle de bain, je crois qu’il y a une fuite ! »
Entendant le mot "fuite", je plaque tout et me précipite, sous le regard hilare de Nathalie, dans la salle d’eau qui se trouve à l’étage. Arrivé dans la salle de bain, je remarque que Nathalie avait pris soin d’entourer le robinet avec une serviette, pour contenir la fuite.
« J’espère que je n’ai rien fait de mal ! », entendis-je, soudainement derrière moi.
C’était ma nièce, presque apeurée Et pourtant, je vous assure que jamais je n’ai eu la moindre remarque désobligeante envers elle Je mets cette anxiété sur le compte de sa timidité et l’a rassure aussitôt :
« Tu es géniale, en disposant la serviette autour du robinet, tu as fait en sorte qu’il n’y ait aucune infiltration d’eau dans la maison, parce que ces veilles bâtisses, c’est beau, mais pas toujours très bien isolé ! Alors, merci, merci ! »
Sur ce, comme pour lui témoigner ma reconnaissance, je me dirige vers elle pour lui déposer une bise toute innocente sur sa joue.
Mais, les deux mètres qui nous séparent sont suffisants pour que je porte un regard sur sa silhouette que je n’avais pas remarquée dans l’empressement de tout à l’heure. Et là, quelle surprise Nathalie, qui avait manifestement envie de prendre un bain, n’est vêtue que de son léger peignoir de bain qui lui tombe en haut des cuisses et son échancrure laisse entrevoir une poitrine menue et d’une tenue à faire pâlir un hallebardier.
À la vue de ma nièce, sous un jour nouveau, je ressens un léger trouble, mêlant tendresse affective et désir viril. Et, me rapprochant de plus en plus, elle remarque mon embarras, ce qui expliquerait son sourire mutin. Et, au moment de lui déposer un petit bisou sur sa joue, douce et lisse, Nathalie tourne légèrement son visage, avec, pour conséquence, que nos lèvres s’effleurent.
Le temps que je réalise ce qui venait de se passer, je reprends mes distances en me reculant et en bafouillant, maladroitement, des excuses, aussi inutiles que ridicules. Et cela aussi, Nathalie qui n’est pas née de la dernière pluie, ne suit-elle pas des études de médecine à la Faculté de Lausanne ? , s’en aperçoit et, du coup, prend l’avantage dans nos échanges, comme dans un match de tennis. C’est elle qui est, désormais, au service, si je puis dire Sa réaction ne se fait pas attendre.
« François (tiens, elle ne m’appelle plus Tonton cela dit je préfère qu’elle utilise mon prénom), dit-elle, ne te mets pas dans un état pareil, c’est moi qui, maladroitement, ai tourné la tête, c’est à moi de m’excuser. Et au fait de quoi, un malheureux bisou, ce n’est pas si grave et surtout, ce n’était pas désagréable ! »
À cet instant, j’ai remarqué que c’était un service gagnant, un "ace", même ! « Ce n’était pas désagréable… ! ». Culotée la gamine, elle 21 ans, insouciante et moi, 53 ans, expérimenté, habitué à garder mon sang-froid dans des circonstances variées et diverses, notamment en raison de mes responsabilités professionnelles et je reste là, comme un con, complètement désarçonné par sa dernière remarque Vite, il faut que je trouve une parade
« Bon, n’en parlons plus, je m’occupe de la plomberie si l’on ne veut pas noyer le rez-de-chaussée ! »
Ouf, me voilà tranquille pour un moment, à examiner ce qu’il s’est passé avec la robinetterie, à dévisser, nettoyer, changer le joint, remettre en état
Après une bonne demi-heure je ne suis pas un pro du bricolage , me voilà de retour dans le séjour, prêt à reprendre mes activités que j’avais délaissées pour venir au secours de ma nièce.
Tiens, ma nièce, où est-elle cette coquine ? Pas dans le séjour, ni dans la cuisine, je remonte au 1er étage et je remarque que la porte de ma chambre à coucher est entrouverte. Bizarre, j’étais persuadé de l’avoir bien fermée pour éviter de réveiller Mélanie et la laisser se reposer. Il faut dire que nous avions bien fêté sa promotion. Devenue cheffe de clinique à l’Hôpital de Montreux, Mélanie, mon épouse adorée, avait insisté pour fêter cela en compagnie de Nathalie avec qui elle avait entamé une relation assez étroite depuis que les études de médecine de Nathalie les avaient naturellement rapprochées. Et même si je les ai trouvées bien complices hier soir, je n’aurai jamais imaginé que ce que je voyais puisse arriver
Nathalie, allongée dans le lit avec Mélanie, s’était assoupie. Un détail me laissait perplexe, elle avait retiré son peignoir qui gisait au pied du lit, ce qui ne manquerait pas de contrarier mon épouse qui ne supporte pas le moindre désordre dans sa maison.
J’en déduis donc que Nathalie est nue ou presque je ne pouvais pas en être certain dans la mesure où elle s’était glissée sous le drap son visage frôlant la nuque de Mélanie, sa poitrine, son ventre et ses jambes posées contre le dos de mon épouse dont les 35 ans lui avaient façonné un corps de rêve. Sa peau mate Mélanie est eurasienne ses cheveux noirs, coupés au carré, lui donnent un air de femme décidée, sûre d’elle-même. Mais là, lorsqu’elle se réveillera, comment va-t-elle réagir à la présence déconcertante de notre nièce que nous adorons, mais quand même
A suivre…