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Les métamorphoses de Sylvie – Chapitre 35

Les métamorphoses de Sylvie - Chapitre 35



35 – Un lundi d’aveux.

C’est la sonnerie du téléphone qui m’a fait sortir du sommeil. J’ai regardé mon réveil et je n’en ai pas cru pas mes yeux : il était midi !

J’ai décroché le téléphone. J’ai entendu la voix que j’aime tant qui m’a demandé :

 As-tu bien dormi, ma douce ?

J’ai répondu aussitôt :

Oh mon amour ! C’est la sonnerie du téléphone qui vient de me réveiller !

Tu as dormi si longtemps que ça, ma douce ? C’est parce que tu étais fatiguée. Excuse-moi de t’avoir réveillée.

Heureusement ! Et puis comme j’ai dormi avec toi dans mon sexe (j’ai posé ma main sur mon ventre pour le sentir), ça m’a fait comme si tu étais dans moi, mais toi, pas ton… comment dire… remplaçant que tu m’as donné en cadeau !

Il s’est mis à rire.

C’est bien, ma douce, je crois que tu as récupéré. Que vas-tu faire maintenant ?

Je vais manger, parce que j’ai faim, puis je vais appeler Nadine.

 Ah, évidemment, j’aurais dû m’en douter. Et… tu vas lui montrer le cadeau que je t’ai fait et que tu as encore dans le sexe, ma douce Sylvie ?

Non, ça c’est juste pour toi et moi. Mais je vais lui dire.

 Incroyable ! Et après ça on dit que ce sont les hommes qui sont obsédés…

Je me suis mis à rire. A l’autre bout du fil, il m’a dit :

J’adore de plus en plus ton rire, ma douce. Tu es merveilleuse. J’ai une autre nouvelle à t’annoncer : depuis dix heures ce matin, avec le virement que m’a fait mon patron, je suis un nouveau milliardaire.

 Bravo, mon amour ! Ça s’arrose.

J’y songe, surtout que j’ai une autre nouvelle, qui t’intéressera sûrement davantage.

 Tu reviens en France ?

 Pas encore, mais ça prend tournure. Mon patron m’a informé que, sur mes suggestions, je devais aller m’installer en France pour gérer le patrimoine de nos gros clients français – et il y en a quelques-uns à côté desquels mon petit milliard de francs fait pâle figure !

Dis donc, il y a autant de gens riches que ça en France ?

 SI tu savais, ma douce, tu serais étonnée ! Bon, cela dit, je te rappelle ce soir, vers 18 h 30 comme d’habitude. Tu es d’accord ?

 Si tu ne le fais pas, je prends mon couteau à pain et je te coupe ton gros zob, comme dit ton ami.

 Dans ce cas, mon amour, je ne vais pas oublier de te rappeler. Va manger ! Bon appétit.

Merci, mon amour.

J’ai reposé le téléphone, toute songeuse. J’ai composé le numéro de Nadine ; c’est Charles qui m’a répondu :

 Bonjour, Sylvie ! Je suppose que tu veux parler à Nadine ?

Bonjour, Charles. Oui, tu peux me la passer, s’il te plaît ?

Bien sûr, surtout qu’elle n’arrête pas de me parler de toi depuis qu’elle t’a vue hier avec Marc chez son père !

Quelques secondes plus tard, j’avais Nadine au bout du fil. Elle me demanda :

 Alors ?

 Je te raconterai, mais quand ? Tu m’a demandé hier de te rappeler.

Viens vers une heure, nous aurons le temps de discuter. Je suppose que tu as beaucoup de choses à me dire ? J’ai aussi des nouvelles à t’apprendre.

 Bon, d’accord ! A tout à l’heure, il faut que je prépare mon repas, je me suis levée à midi.

 Si tard, ce n’est pas dans tes habitudes.

Oui, mais… enfin je t’expliquerai.

 A tout à l’heure, alors ! Ma ménagerie réclame et le dompteur a l’air un peu dépassé, acheva-t-elle en riant.

Je lui ai répondu sur le même ton :

Je crois que je vois ! A tout à l’heure, ma chérie !

J’ai raccroché.

Un petit tour dans mon frigo m’a persuadée que je ne serais pas longtemps affamée : comme nous avions mangé chez Rarrain et que, en revenant hier soir, nous n’avions dîné que du bout des lèvres, j’avais largement de quoi me préparer un repas très consistant.

Je l’ai fait, j’ai mangé très vite, debout, puis je suis partie me doucher.

C’est seulement à ce moment-là que je me suis rendu véritablement compte que j’étais toute nue, avec le cadeau de Marc dans le sexe et son sperme tout autour : il avait pris la précaution, avant de repartir à Londres, de me mettre la ceinture pour que rien ne tombe.

Juste avant de régler la température de l’eau, je me suis caressée le ventre en pensant à lui, à sa délicatesse. J’étais follement amoureuse pour la première fois de ma vie. Ce que je ressentais pour Marc n’avait rien à voir avec ce que j’avais ressenti pour Georges. Maintenant, le fait que mon ex m’ait honteusement trompée ne me faisait plus rien, j’y étais complètement indifférente. Toutes mes pensées étaient orientées en direction de Londres, qui était devenue ma Mecque à moi ! Et Marc allait revenir en France. J’étais heureuse.

J’ai défait précautionneusement la ceinture puis je me suis ôté mon gros godemiché-cadeau du sexe. Comme je m’y attendais, du sperme de Marc était resté accroché dessus. Je me suis rendu compte que j’étais complètement droguée de lui : j’ai léché son gros cadeau avec ma bouche, profitant de la chaleur dans lequel il avait été.

J’ai retiré la ceinture puis je l’ai douché avec moi. Ainsi, pour ce soir, il serait tout propre et, s’il le fallait, je mettrais un peu du lubrifiant qui l’accompagnait dessus.

Tout en me douchant, je me suis un peu caressée en fermant les yeux, m’imaginant que ses grandes mains passaient sur mes seins, sur mes épaules, sur mes fesses, sur mon sexe et même dedans.

Quand je suis sortie de la douche pour m’essuyer, j’étais propre comme un sou neuf mais en même temps impatiente d’être à ce soir pour savoir ce qu’il m’apprendrait de nouveau.

Je me suis habillée puis je suis partie chez Nadine.

La porte s’est ouverte avant que je sonne. Elle m’a appris :

Je te guettais, les enfants viennent tout juste de s’endormir. Alors ?

Attends, on va d’abord se mettre en tenue.

Viens !

Elle m’a entraînée jusqu’à la chambre qu’elle m’avait prêtée. Vite, nous nous sommes mises nues et nous sommes glissées dans le lit. Nous étions assises l’une contre l’autre. Elle m’a répété, en me fixant :

 Alors ? Dis vite parce que j’ai aussi des nouvelles.

Je ne sais pas par où commencer, ma chérie ! Voilà : il est arrivé de Londres avec trois gros camions, dont un sur lequel il y avait la vitrine de mon magasin et un grand miroir qui va servir à mes clientes pour les cabines d’essayage. Pendant que les ouvriers installaient tout ça, nous sommes allés dans l’appartement et là il m’a fait un cadeau que tu ne devineras jamais.

 Quoi donc ?

 C’est un moulage de son gros sexe.

 Quoi ? Mais… pourquoi ?

Il m’a dit que ça l’avait tellement embêté qu’il ne puisse pas être toujours avec moi la nuit, parce que je m’en suis plainte de me sentir vide par rapport aux moments où il était vers moi, qu’il a fait faire un moulage grandeur nature.

 Dis donc, il fallait y penser. Tu ne l’as pas avec toi ?

 Non ! Je lui ai juré que je ne le montrerai jamais à personne. Tu comprends, c’est juste à nous deux.

 Tu as raison, ma chérie. Et alors ?

Alors ce matin, tôt, quand il est reparti, il m’a mis ce cadeau dans le sexe, qui était plein de son sperme. Il me l’a solidement fixé, car il y a une sorte de ceinture qui permet de le garder bien serré.

Dis donc !

C’est comme ça que, pour la première fois de ma vie, j’ai dormi avec lui dans mon sexe alors qu’il était très loin de moi

Ça alors, je n’en reviens pas !

 Tu ne peux pas savoir l’impression que ça fait. C’est lui mais pas vraiment lui. Il n’empêche que j’ai drôlement bien dormi avec. Je suis heureuse, Nadine, tu ne peux pas savoir.

Ma chérie, tout le monde le sait. Maman m’a téléphoné hier soir. Elle m’a dit qu’elle était très heureuse pour toi. Mon père aussi et il est très content d’avoir retrouvé ce « neveu d’occasion », comme il dit. Je crois qu’il aimerait bien, finalement, se réconcilier avec sa sur, mais tu sais comme il a une tête de cochon et ma tante aussi !

 Oui ! En plus, Marc m’a étonné au cours de ce week-end. Avant de me dire qu’il m’aimait, il m’a emmené au cimetière, je me demandais bien pourquoi, jusqu’à ce que je me rende compte que c’était sur la tombe de sa mère, qu’il avait dû faire fleurir. J’ai juré à cette femme, que je n’ai jamais connue, que je le rendrais heureux. Après, il m’a emmené dans un coin secret du petit bois qui n’est pas très loin du cimetière et là nous avons fait l’amour en pleine nature, au soleil. Tu ne peux pas savoir comme j’étais heureuse !

Elle m’a pris la main et m’a dit :

 Je me doute, Sylvie !

 Après, nous sommes revenus, nous avons mangé et on a refait l’amour jusqu’à dimanche. Il m’a dit qu’il devait téléphoner, mais j’étais loin de penser que c’était à Rarrain. Je ne l’ai su que lorsque nous sommes arrivés devant sa maison. Je crois que tes parents étaient très heureux pour moi, puis ta mère m’a dit qu’elle allait t’inviter avec Charles et les enfants. Tu sais le reste.

Pas tout, mais j’imagine que vous avez fait l’amour comme des fous en attendant qu’il reparte.

J’ai rougi un peu puis je lui ai avoué :

Oui !

J’ai attendu un peu puis je lui ai dit :

 Au fait, Nadine, tu m’as dit que tu avais une nouvelle à m’apprendre.

 Ah oui ! Et une très bonne.

Ah bon ? Tu vas avoir un troisième enfant ?

Elle rit et me répondit :

Ne dis pas de bêtise, pas avec la pilule. Et puis tu sais très bien que Charles et moi n’en voulons pas d’autre !

Alors, c’est quoi ?

Ça concerne Martine.

 Ah bon ? Que s’est-il passé ?

Tu sais que Luc se confie toujours à sa sur, Agnès, que tu connais aussi bien que moi.

Oui, mais je ne vois pas le rapport.

 Attends, j’y arrive. Je t’ai dit que Luc se croyait responsable de la mort de sa femme, parce qu’il l’avait engueulée violemment alors qu’en fait elle s’enfuyait chez le gars qui avait pris les photos tombées sous les yeux de Luc.

 Oui.

 Il y a eu du nouveau. Le gars a été pris de remords. Il a été voir Agnès et il lui a expliqué ce qui s’était réellement passé. La femme de Luc voulait quitter son mari pour vivre avec tous les cinq gars, qui devaient, eux, quitter leur femme pour venir vivre avec elle, parce qu’elle ne pouvait pas se passer de s’envoyer en l’air avec eux tous ensemble. Elle acceptait tout ce qu’ils lui demandaient. Ils avaient combiné leur coup pour le soir où elle a eu son accident. Ils étaient tous prêts à aller vivre avec elle, dans une maison qui appartenait au seul célibataire du groupe, parce qu’ils faisaient avec elle des trucs qu’ils n’auraient jamais pu faire avec leur femme. Ils avaient déjà tentés deux ou trois jours « d’expérience », comme il a dit à Agnès et chacun d’eux en avait été pleinement satisfait… et elle aussi, bien sûr. Le gars a dit à Agnès qu’ils avaient tous eu du sexe « jusqu’au ras des yeux et des oreilles ». Il faut dire qu’elle « pue le sexe », comme l’a dit le « photographe » et que, toujours selon lui, tout homme normalement constitué qui la voit – enfin qui la voyait parce que maintenant c’est fini – n’avait qu’une envie, comme l’a dit le gars, c’est de « la baiser ». En fait, c’est – c’était – une véritable bête de sexe, jamais satisfaite. Selon lui, à chaque fois qu’ils la voyaient, ils se demandaient s’ils n’allaient pas devoir faire entrer des hommes supplémentaires dans leur « cercle d’amis », parce qu’elle n’était satisfaite que quand elle leur avait « asséché les couilles » comme il l’a dit très élégamment. Une nana pareille ne pouvait pas être à un seul homme, d’où la décision qu’elle avait prise, parce qu’elle s’était rendue compte qu’il lui fallait baiser au moins dix à vingt fois par jour, parfois plus, avec tous ses trous et ses deux mains remplis par une pine – je te redis exactement ce que le type lui a dit. Alors tu penses qu’elle était drôlement partante pour ces cinq mecs qui, en plus, étaient bien montés et très endurants, d’après ce qu’il a dit à Agnès. Évidemment, les mecs, devant une telle disponibilité, étaient complètement d’accord, ça les changeait du « petit train-train avec bobonne » comme il l’a dit à Agnès. C’est pour ça, parce qu’ils raisonnaient uniquement avec leur queue, qu’ils étaient prêts à laisser tomber leurs femmes et même, pour ceux qui en avaient, leurs enfants.

 Ben dis donc ! Et Agnès a raconté ça à son frère ?

Oui, parce que ça lui faisait mal de le voir souffrir pour « une moins que rien », comme elle le disait elle-même, alors qu’elle savait que Martine l’attendait avec patience.

Et alors ?

Alors, à force de parler avec son frère, Agnès l’a persuadé que, contrairement à ce qu’il pensait, ce n’était pas de sa faute à lui si elle avait eu un accident, mais de la sienne à elle, parce qu’elle voulait se dépêcher de rejoindre ses amants. Petit à petit, elle lui a parlé de Martine, qu’il connaissait bien. Et tu sais quoi ?

 Non, évidemment !

 En ce moment même, Martine, qui ne travaille pas le lundi après-midi, je te le rappelle et Luc sont en train de discuter, un peu chaperonnés par Agnès. J’en saurai plus long ce soir.

 Tu me diras ?

 Bien sûr, ma chérie !

 J’espère que ça marchera pour eux deux, aussi bien que pour Marc et moi.

Je l’espère aussi, Sylvie.

D’un commun accord, nous avons arrêté là notre discussion. Nous sommes sorties du lit, nous nous sommes rhabillées et Nadine est partie attendre le réveil de ses fils tandis que je suis allée voir mon futur magasin.

(à suivre)

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