UNE AIDE BIENVENUE
Line regarde sa montre. Ahmed est en retard, cela ne lui ressemble pas. Lui en voudrait-il ? Il naccepte peut-être pas en dehors des rencontres tarifées, de faire lamour à plusieurs. Elle soupire. Son rêve senfuit, sévanouit. Elle ne recevra pas lénorme engin dans son ventre. A cette pensée, ses jambes flageolent et elle doit sagripper à un lampadaire pour ne pas tomber. Oh ! Le voilà ! Et il est accompagné ! Le cur de Line bat la chamade, elle ne lâche pas le lampadaire qui lui évite de sécrouler.
Ahmed a eu du mal à convaincre Philippe. Le garçon à lénoncé des exigences de Line simaginait quon se moquait de lui. Il a fallu tout la force de persuasion dont était capable le jeune ingénieur pour que son ami accepte de rencontrer la jeune fille. Il est agréablement surpris en la voyant et tend une main ferme lors de la présentation. Après quelques échanges de banalités, Ahmed suggère quau lieu de sinstaller à la terrasse dun café pour siroter un verre, tous trois seraient mieux chez lui. Sa proposition recueille les suffrages des deux autres et les voilà partis pour le domicile de lingénieur.
Ahmed sefface pour laisser entrer Line et Philippe. Celui-ci scrute lintérieur, rien na changé depuis leur brouille, ah si ! Ce canapé trois places nexistait pas.
— Tu nas pas oublié où se trouve le bar ? lui demande Ahmed en invitant la jeune fille à prendre place sur le canapé. Sers-nous à boire sil te plaît.
Philippe ouvre un panneau de la bibliothèque et choisit une bouteille de Martini quil montre.
— Ça ira ?
Considérant que labsence de réponse vaut acceptation, il remplit trois verres quil pose sur une table basse. Ahmed ouvre un paquet de biscuits dapéritif.
— A votre santé !
Ils dégustent leur boisson sans dire un mot. Chacun sait pourquoi ils sont là, ce quils sont venus faire, mais aucun nose effectuer le premier geste, celui qui les libèrerait de la tension qui les inhibe.
Au bout de quelques instants dun silence gênant, Ahmed comprend que cest à lui de prendre linitiative. Il dépose son verre et attire Line contre lui. La jeune fille tourne sa figure, leurs bouches se rejoignent. Philippe les contemple un sourire aux lèvres puis sapproche du couple enlacé. Dans le dos de Line, il introduit les mains sous le corsage, promène les mains sur lestomac, enveloppe les seins maintenus dans le soutien-gorge.
Elle quitte les lèvres dAhmed pour prendre celles de Philippe, abandonnant son chemisier au passage. Changement de partenaire de baiser et cest au tour de la jupe de se retrouver sur le dossier dune chaise. Nouveau changement, le soutien-gorge rejoint la jupe. Line laisse les deux jeunes gens samuser avec sa poitrine avant de baisser la fermeture dune braguette. Elle ne soccupe que de Philippe, extrait un sexe quelle rigidifie par une douce manipulation. Cest cet engin qui doit sintroduire en premier, préparer le passage à Ahmed. Celui-ci la débarrasse de son dernier vêtement pendant quelle dépose un baiser sur le bout de la verge quelle convoite. Elle repousse le garçon contre le canapé, monte sur ses genoux dénudés et sempale sur la queue.
Elle se démène comme une bacchante. Elle est un peu inquiète : il lui a semblé que le sexe de Philippe nétait pas dun fort diamètre. Cela sera-t-il suffisant pour lui permettre dabsorber la trique dAhmed ? Elle espère compenser en jouant du bassin. Ses mouvements désordonnés conduisent rapidement le garçon à la jouissance. Il halète, tente de discipliner sa partenaire, rien ny fait, il franchit le point de non-retour et éjacule dans un gargouillis de bête assouvie.
Line navait pas prévu un dénouement si prompt. Ahmed est-il prêt à prendre la relève ? Un coup dil sur la queue de celui-ci la rassure. Son propriétaire la dégainée et la maintient raide dune caresse distraite. Elle saute des genoux de Philippe et sallonge sur le canapé à ses côtés, cuisses largement écartées. Elle ne quitte pas des yeux lénorme gland qui se rapproche. Elle tremble à la fois de crainte de plaisir et dimpatience quand le bout appuie sur ses lèvres intimes et commence à les séparer. Elle voudrait aider, lancer le bassin à la rencontre de lengin. Elle nen a pas la force. Toute son énergie se concentre dans son bas-ventre où les muscles se distendent facilitant la pénétration. Philippe reste scotché au spectacle du bouclier qui se fraye un passage et disparaît peu à peu, avalé par le sexe de Line. Ahmed pousse, la tige senfonce millimètre par millimètre jusquà ce que les pubis se touchent.
Les protagonistes ne bougent plus. Le vagin de la jeune fille prend la mesure de lintrus, le tiraillement diminue. Elle exhale un soupir. Ahmed se décontracte un peu. Jusquici tout va bien. Cela se passe comme chez Bernard, mieux, bien mieux quavec ses autres partenaires qui narrivaient pas à cacher leur douleur.
— Je peux y aller ?
— Ou oui doucement.
Il se retire de quelques centimètres.
— Aaah ! gémit-elle.
— Je te fais mal ?
— No non Aaah ! continue Aah !
Il se renfonce.
— Ouii !
Encore deux aller et retour prudents. Ahmed a la joie de sentir Line vibrer entre ses bras.
— Aaah ! Ouiii !
Il est heureux de lui procurer cette joie, de sentir létui de chair enserrer son membre dun doux massage. Il retrouve les sensations découvertes lors de leur première rencontre, peut-être encore meilleures puisque aucune considération mercantile ne vient ternir leur étreinte. La jouissance partagée est une chose merveilleuse. Il tempère son désir daccélérer, il ne faut pas par des mouvements brusques prendre le risque de blesser la jeune fille et de rompre ainsi leur entente parfaite.
Philippe assiste ému à laccouplement. Il jalouse un peu son ami du plaisir évident de Line. Il sest trop pressé. La prochaine fois, il fera attention La prochaine fois ! Il réprime un ricanement : voilà quil pense à recommencer ! La sueur perle sur le front de Line. Il se lève et va chercher dans la salle de bain un linge humide avec lequel il bassine les tempes.
Ahmed inflige de profonds coups de rein qui ébranlent la jeune fille. Elle aimerait réunir ses talons dans le dos de son pourfendeur, mais la grosseur de la verge qui encombre son vagin linterdit. Elle ne peut que ramener ses genoux à hauteur de la poitrine pour mieux sentir les pénétrations. Elle a tressailli trois fois avant quAhmed satisfait consente à se libérer. Un flot de sperme lenvahit, séchappe autour de la tige dont le volume diminue.
Ils restent près dune minute, immobiles, reprenant leur souffle. Philippe retire doucement son copain dont le sexe ramolli glisse hors de Line. Le garçon essuie les lèvres dégoulinantes quil embrasse légèrement. La jeune fille émue par le geste caresse ses cheveux.
— Viens dit-il en se relevant.
Il lentraîne dans la salle de bain et linstalle dans la baignoire. Ahmed les rejoint. Les deux hommes se disputent pour enduire Line de crème de bain et la frotter avec une éponge naturelle. Elle se laisse doucher, caresser, cajoler pendant de longues minutes puis leur demande de cesser.
— Je dois rentrer chez moi. Je veux pas que ma mère sinquiète. Elle pourrait mempêcher de sortir.
— Tu tu pourras revenir ? interroge Ahmed.
— Ça te ferait pas plaisir ?
— Oh si !
— A moi aussi cela me ferait plaisir, intervient Philippe qui sattire un regard sévère de son ami.
Ils retournent au salon shabiller.
— Tu vois que javais raison, dit Line pendant quAhmed agrafe le soutien-gorge.
— En quoi tu avais raison ?
— Ben euh pour lordre.
Lingénieur la regarde sans comprendre, puis la lumière se fait dans son esprit. Elle veut parler de lordre de passage, Philippe dabord, lui ensuite. Il nest pas convaincu, il demeure persuadé quavec elle qui a su si bien laccepter, une telle préparation nest pas indispensable, mais ce nest pas le moment de le réclamer après le succès daujourdhui. Les trois jeunes gens se séparent satisfaits et se donnent rendez-vous pour une fin daprès-midi de la semaine suivante.
A suivre