Je ne sais si ce récit que j’ai la vanité de livrer ici trouve quelques échos en mes lecteurs ; êtes-vous, messieurs, de ces suffisants considérant que l’humanité se réduit à vous et que ce statut vous autorise à écraser les autres, femmes et populace ? Avez-vous au contraire pleuré sur le sort de celles que les lois emprisonnent d’un carcan plus terrible que ceux que l’on voit, attachant les condamnés en place publique ? Avez-vous, vous-même, souffert de ces lois qui ne vous sont en fait pas bien plus favorables qu’à nous ?
Quant à mes lectrices Elles savent que mes aventures sont celles de toutes ; certaines m’en veulent sans doute déjà d’avoir su, jusque-là, exercer une liberté dont la seule éventualité leur a toujours semblé inexistante. Que l’on me pardonne donc l’orgueil de prétendre intéresser par mes écrits, si ces mots jetés sur les feuilles parlent pour toutes celles que ce temps réduit au silence.
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Mon frère était tout, sauf un personnage subtil. Il s’en fut donc trouver les trois amis dont il était le débiteur et leur proposa l’ignoble marché : la suppression de ses dettes contre sa sur, entièrement livrée à leur plaisir pour une nuit. Les trois hommes acceptèrent, avides de goûter ce plaisir insolite : ils avaient coutume de prendre ou forcer des filles du peuple, mais une aristocrate de leur rang, soumise à eux, avait de quoi émoustiller. Ils se disaient libertins, comme si leurs piètres exploits sur des filles fascinées ou effrayées étaient l’expression d’une liberté autre que celle d’oppresser.
Je me jugeais libertine, mais ma liberté ne portait pas tort aux autres, bien au contraire. Malheureusement, mon imprudence me privait momentanément de cette liberté et faisait de moi un objet pour une nuit. Mon cousin enrageait mais ne pouvait m’aider. Je lui fis jurer de ne pas commettre d’imprudence et surtout de ne pas m’abandonner : j’aurais besoin de son affection après cela, et après mon mariage, très certainement. Il me promit avec plus de conviction que tous les personnages des piètres tragédies de Voltaire un amour éternel. Pour preuve, il m’enconna longuement les jours suivants, murmurant à chaque fois qu’il me foutait du mieux qu’il pouvait pour que si j’étais engrossée, que ce soit par lui, pas par les amis de mon frère ou mon futur odieux époux.
Il me prit dans un bosquet du jardin où je mordis l’herbe pour étouffer mes cris de plaisir.
Dans le boudoir, où en me besognant il enfonça légèrement le bout de ma flûte dans mon illet, provoquant chez moi un goût inédit pour la musique.
Dans les cuisines, où je lui demandais de me prendre rudement, comme une servante, contre la table grossière, où il me troussa violemment.
Dans l’écurie où il s’allongea dans la paille et me fit le chevaucher (le lieu était approprié), dans une position inédite qui m’agréa fort.
Contre un arbre, dont l’écorce blessa ma chair tant mon cousin me foutait avec vigueur.
Dans notre réduit obscur, où ensuite je le suppliai de me sodomiser.
Sous mon lit car nous avions commencé sur le tapis mais qu’une servante était entrée dans ma chambre. Mon cousin avait roulé avec moi sous le meuble, les draps nous cachant, et n’avait pas cessé de me besogner tandis que j’étais sur le ventre ; je m’étais à grand peine retenue de gémir, même lorsqu’il s’était immobilisé par crainte du bruit produit par son vit dans mon con. Il avait cette fois joui avec tant de force que même après m’être relevée et soigneusement essuyée, son foutre avait continué à couler sur mes cuisses pendant de longues minutes.
Je m’offrais à chaque fois à lui avec le même plaisir, celui de sentir son désir exigeant me posséder, celui de sentir son foutre me remplir, celui de m’abandonner totalement à lui.
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Quatre jours après que mon frère nous eut surpris vint le moment de me soumettre à ses créditeurs.
Il avait choisi une masure à la lisière du domaine. Elle était éloignée de toute habitation, il m’avait dit en ricanant que je pourrais gémir et crier tout mon saoul sans risque d’être reconnue. La maison, sommaire, était abandonnée depuis longtemps. Il y avait fait porter un lit, un matelas et quelques meubles, mais le confort n’était pas une priorité : il fallait juste que ses hôtes soient en mesure de me foutre à leur guise.
Mon frère m’avait emmenée à l’avance et m’avait fourni des habits de catin. Une robe écarlate dévoilant le haut de ma gorge et fendue sur le côté pour permettre d’être troussée dans difficulté, un seul jupon, des dessous d’un type dont j’ignorais l’existence : ils permettaient d’enconner ou de sodomiser par des ouvertures sans les ôter. Je m’étais donc vêtue.
Il me fit allonger sur le lit et me lia poignets et chevilles aux montants. Effrayée, je voulus tout d’abord l’en empêcher, mais il se montra intraitable : c’était ce que désiraient ses amis, c’était ce qu’ils auraient.
Je restai allongée ainsi une heure, jusqu’à ce que les créditeurs arrivent, fort joyeux, ayant manifestement beaucoup bu et apportant avec eux plusieurs bouteilles de vin. Ils commencèrent à boire avec mon frère avant de s’occuper de moi.
Cette nuit fut bien longue.
Allongée, mains et pieds attachés aux coins du lit, mon corps s’offrait à tous. Mon frère m’avait laissé mes habits ; ses invités s’amusaient à ouvrir brutalement mon corsage, à en sortir mes seins en les pressurant car les lacets mal ôtés compressaient encore ma gorge. Ils prenaient aussi grand plaisir à relever ma robe sur ma tête et déchirer mon jupon avant de me prendre.
Ils me possédèrent tous, un par un, me besognant violemment, cruel contraste avec la douceur de mon cousin. Ils n’étaient que trois mais semblaient dix : chacun reprenant vigueur tandis que les autres m’enconnaient, ils se relayaient entre mes jambes. Chacun venait en ahanant, me traitant de catin, de garce, griffant mes seins. J’acceptai tout sans un mot, resserrant parfois mon sexe sur leur vit pour les faire venir plus vite.
Après environ trois heures passées ainsi, l’un d’eux finit par interpeller mon frère :
– Et vous, Baron, allez-vous vous contenter d’observer ? Cette gueuse n’est pas entièrement de votre sang, dit-on, il n’y aurait pas de mal à la prendre.
Mon frère rit et plaisanta, refusant. Mais les autres firent chorus, s’excitant mutuellement, l’alcool aidant à leur enthousiasme, jusqu’à ce que le Vicomte, son principal créditeur, insistât.
– Baron, si vous ne la prenez pas comme nous, je serai fort fâché. Notre arrangement tient toujours et votre dette est acquittée, mais vous perdrez mon amitié. Une nuit virile doit être partagée par tous : l’abstinent n’est pas un compagnon mais un couard. A moins que vous n’ayez peine à durcir…
Mon frère resta silencieux, puis répondit enfin.
– Messieurs, l’idée d’enconner une telle catin ne saurait être que tentante, mais songez tout de même que le sang flétri de ma mère est aussi le sien. Imaginez que mon foutre l’engrosse !
– Mon ami, en ce cas, foutez-la sans l’engrosser Nous savons quelles sont vos préférences dans ce domaine.
Mon frère sembla prendre sa résolution. Il me détacha du lit, me tourna sur le ventre et me lia à nouveau pieds et mains. Je chuchotai, paniquée :
– Mon frère, vous n’allez tout de même pas Même si vous vous retirez, vous risquez de décharger avant, et vous l’avez dit vous-même, il ne faut surtout pas que vous m’engrossiez !
Serrant les dents, il m’intima de me taire.
Je l’entendis se débrailler ; ensuite un bruit régulier m’indiqua qu’il s’arsonnait vigoureusement. Il finit par s’allonger entre mes jambes. Je ne savais plus que faire, que dire. J’avais accepté de me soumettre à mon frère, mais pas de cette façon. Mais si je refusais, rien ne l’empêcherait de rompre notre entente et de révéler mon secret à nos parents ou à mon futur époux. Je me résignai donc.
Il posa sa verge bandée sur mes fesses. Je compris alors comment il comptait ne pas m’engrosser Sans précaution, il appuya sur mon illet. Malgré mes efforts pour me détendre et faciliter sa pénétration, mon corps résistait. Il finit par pousser vigoureusement, forçant douloureusement son chemin. Je criai, jusqu’à ce qu’il soit entièrement en moi. Sans attendre, il s’activa alors, me sodomisant sans merci. Je geignais, chuchotant par moment qu’il était indigne de ses actes.
Sans cesser de s’activer, il murmura à mon oreille : « Vous ne vous êtes jamais demandé, vous qui m’avez tant observé, pourquoi les filles que je prenais avaient vos cheveux, ou votre forme de visage, ou votre silhouette ? Combien de fois vous ai-je soumise, ma catin de sur, et besognée ou pédiquée ? Des dizaines, des centaines, chaque fille que j’ai prise assouvissait mon désir de vous forcer. Mais cette fois, c’est vous, vraiment vous qui vous soumettez à moi. »
Je me tus alors, me contentant désormais de haleter sous ses pénétrations.
Les autres riaient, encourageant mon frère, et faisant des allusions à son goût pour la sodomie laissant entendre qu’il n’avait pas eu que des filles sous lui.
Un déséquilibre du matelas m’indiqua que l’un d’eux venait de nous rejoindre. Mon frère fut brusquement poussé, il s’abattit sur moi, son dard toujours fiché dans mon fondement. J’entendis la voix du Vicomte.
– Et bien Baron, c’est le moment de réaliser tous nos plaisirs Ne bougez pas et outre l’effacement de vos dettes, je vous promets crédit pour toute l’année à venir.
Mon frère resta immobile. Je sentis alors un poids supplémentaire m’écraser davantage sur le matelas, tandis que mon frère gémissait. Le poids s’allégea, puis revient, repartit, revint. Quelqu’un s’activait au-dessus de nous. Tournant la tête, je tentai de comprendre ce qui arrivait, mais ma robe et les draps me cachaient la scène. Je compris lorsque j’entendis à nouveau le Vicomte.
– Foutre-dieu, Baron, votre croupe vaut bien celle d’une fille, vous allez me faire venir trop vite !
Mon frère continuait à gémir ; étrangement je ne reconnaissais aucune souffrance dans ce bruit. Il recommença même à me sodomiser, tandis que le Vicomte le besognait. Curieusement, savoir ce qui arrivait m’excita : tandis que les trois verges qui m’avaient prise toute la nuit n’avaient provoqué qu’indifférence, cette double sodomie réveillait mes sens. Je me mis à bouger mon bassin pour approfondir la pénétration.
Les autres s’en aperçurent.
– Mordieu, la bâtarde aime ça ! Vicomte, l’entendez-vous gémir ?
L’un d’eux vint me présenter sa verge dressée. Sans réfléchir, je la léchai, comme me l’avait appris mon cousin. Toutefois l’ami de mon frère n’appréciait guère la délicatesse, il empoigna ma tête et força sauvagement mes lèvres. Il besogna ma bouche sans ménagement, tandis que son compagnon avait détaché une de mes mains qu’il utilisait pour se polir le dard.
Je reçus sans plaisir leurs foutres, dans ma main et sur mon visage, mais lorsque le vit de mon frère se contracta et m’inonda le fondement, je ne pus retenir de longs gémissements : la sodomie m’évoquait trop mon cher cousin.
Toutefois, le Vicomte n’en avait pas fini avec mon frère, désormais passif et inerte : il le sabrait toujours avec vigueur. Je profitai de la situation pour me dégager doucement. Ma main libre me permit de me détacher complètement ; désormais les trois hommes ne s’intéressaient plus qu’à l’anus de mon frère et sa bouche.
Il avait pris ma place sur le lit. Le Vicomte s’était désormais placé dans sa bouche, l’obligeant à sucer son vit débandé, tandis qu’un autre l’avait remplacé dans le fondement de mon frère. Ce dernier essayait de le repousser, en vain. Le Vicomte répétait d’une voix avinée qu’il devait rester bien tranquille pour obtenir crédit. L’homme qui sodomisait mon frère lui inséra ses doigts dans le fondement en même temps. Mon frère cria, malgré la verge du Vicomte qui le bâillonnait. Il finit par renoncer à se débattre lorsque le Vicomte répéta à nouveau sa litanie sur l’année de crédit. L’autre le besognait sans merci, je voyais son dard accompagné de ses doigts foutre vigoureusement l’anus distendu de mon frère, qui criait et geignait en continu, à moitié bâillonné par le dard du Vicomte.
Piètre individu, pris au propre piège de sa perversité, de son égoïsme et de sa cupidité. Il laisserait sans hésiter l’autre le déchirer pour obtenir plus d’argent et de considération : un petit baron aimait à se flatter de l’amitié d’un vicomte. Je ne pouvais toutefois m’empêcher de ressentir quelque pitié pour lui : il avait le goût des femmes, mais aussi des hommes. L’Eglise brûlait ceux qui laissaient cours à ce penchant, qui ne blessait pourtant que la morale de mon siècle. Mais mon frère, faux libertin, n’avait pris sa liberté qu’en écrasant les autres autour de lui, ou en se laissant oppresser à son tour.
Je me lavai sommairement à une cuvette que mon frère avait préparée et remis mes habits normaux. Le Vicomte me lança un vague remerciement et m’autorisa à partir.
Lorsque je quittai la masure dans la nuit, les cris et gémissements me suivirent longtemps, jusqu’à ce que je me misse à courir. J’arrivai finalement au château où j’entrai discrètement et me couchai, épuisée, pour dormir quelques heures avant que la servante ne vînt m’éveiller.
Plus que trois jours avant mon mariage.
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Le lendemain, il me fut difficile de me trouver seule avec mon cousin : les préparatifs du mariage me rattrapaient, la robe à ajuster, la cérémonie à préparer, ma gouvernante qui ne me quittait pas comme si une catastrophe pouvait m’arriver dans les quelques jours qui allaient enfin la libérer de ses responsabilités à mon égard.
Toutefois, je parvins à voler un instant dans notre réduit, où je lui chuchotai de me prendre de toutes les façons que nous connaissions. Il m’agenouilla sans un mot et me vergea la bouche. Puis, n’ayant pas déchargé, il m’enconna sauvagement, me plaquant contre le mur. Je haletais en me concentrant sur ses gestes, tâchant d’oublier ceux de la nuit précédente. Il gicla dans mon con avant de rapidement me sodomiser, la queue encore bandée, jusqu’à me faire jouir.
Nous n’eûmes pas le temps pour nos habituels gestes de tendresse : il me fallait retrouver ma gouvernante.
Au cours de la journée, je croisai mon frère, dont les yeux cernés et la démarche claudicante intriguaient la maisonnée. Il prétendit s’être cogné la cheville dans la soirée, ce qui l’avait empêché de bien dormir ; je me mordis les lèvres et tâchai d’accrocher son regard, qu’il détournait. Moi seule savais ce qu’il en était, mon frère m’avait livré à d’autres et en récompense avait dû se faire catin, livrant à son tour son illet et sa bouche à ses prétendus amis. J’appréciai grandement l’ironie de l’aventure.
Les jours suivants, tout le domaine semblait s’apprêter pour mon mariage. Il était prévu que la cérémonie se fasse sur les terres de mon père et que je me rende ensuite chez mon époux. En prévision du déménagement, mes affaires étaient rangées, empaquetées, et progressivement apportées dans ma nouvelle demeure. Ma mère pleurait beaucoup, ma gouvernante tonnait sans cesse ; centre de toutes les attentions, je ne pouvais plus voir mon cousin en privé. Je me contentai de lui lancer de tristes regards à la dérobée, auxquels il répondait de même. Sauf une fois, le matin même de mon mariage.