La salle du trône, située à la base de la tour ouest, était généralement vide. Le Régent avait toujours refusé de régner depuis le trône depuis la mort de la Reine, et traitait les affaires courantes depuis ses salons dans une autre aile du château.
Lorsque Blanc-Neige entra dans la pièce, seul le Régent s’y trouvait, assis sur le trône de pierre noire. Il le quitta précipitamment à l’entrée du prince et descendit le dais pour le saluer.
«Bonjour mon garçon», salua le Régent en donnant l’accolade au jeune homme, «même si tu n’es plus un garçon».
«Bonjour mon oncle». Le prince avait toujours appelé Narcisse ainsi, même s’il s’agissait de son beau-père. Le Régent ne semblait pas lui en tenir rigueur. «Vous vouliez me voir ?»
Narcisse posa une main sur l’épaule du prince et l’entraîna dans un lent tour de la pièce.
«J’ai pris conscience que tu avais bien grandi. Tu es désormais un homme.»
Blanc-Neige se contenta de hocher la tête, notant mentalement, sans vraiment y penser, que Narcisse ne semblait pas avoir vieilli durant ses quinze dernières années.
«Et j’entends la cour bruisser de rumeurs de mariage», continuait le Régent.
«De simples rumeurs, mon oncle».
«C’est un sujet sérieux, jeune homme. Le royaume ne peut pas rester sans roi alors que tu es en âge de régner ! Nous allons organiser un grand bal des prétendantes, et tu pourras faire ton choix !»
«S’il le faut» soupira Blanc-Neige.
«Mais d’abord», reprit Narcisse sans se soucier du soupir du prince, «il faudrait que tu fasses quelque chose de remarquable !»
Le prince s’arrêta et fronça les sourcils.
«Remarquable ?»
«J’ai une idée formidable ! Tu vas aller chasser dans la Forêt Obscure et revenir avec une proie qui inspirera respect et admiration !»
«La Forêt Obscure ? Mais c’est un .»
«La garde-chasse Elora t’accompagnera, ne t’en fais pas !» l’interrompit le Régent. «D’ailleurs, elle ne devrait pas tarder à nous rejoindre».
Comme si elle attendait, Elora franchit la porte de la salle du trône à peine le Régent avait-il fini sa phrase.
C’était une grande femme, les cheveux blonds attachés en queue de cheval, le visage dur éclairé par des yeux verts, la bouche fine et le menton pointu. Elle portait une veste de cuir brun sur un haut noir qui moulait une belle poitrine, un pantalon de cuir noir qui mettait ses courbes en valeur et de hautes cuissardes brunes.
Narcisse lui fit signe d’approcher.
«Monseigneur, votre Altesse», salua-t-elle. «Vous vouliez me voir ?»
«Oui Elora, le prince va se mettre en quête d’une chasse glorieuse dans la Forêt Obscure et nous souhaitons que tu l’accompagnes».
«Bien sûr Monseigneur».
«Mais » tenta de protester le prince.
«Vous partirez demain à l’aube», statua le Régent. Il se tourna vers Blanc-Neige : «Tu devrais aller te préparer».
Le prince resta un instant muet, puis hocha la tête.
«Bien sur mon oncle. Merci d’avoir organiser tout cela pour moi».
«C’est tout naturel voyons», l’assura le Régent tandis que le prince quittait la salle.
Lorsque le prince fut parti, Narcisse se tourna vers la garde-chasse.
«Il ne doit pas revenir de cette chasse. La seule chose que tu dois me rapporter, c’est son cur encore fumant».
Elora hocha la tête, salua et sortit.
Le prince avait enfilé un pantalon en cuir beige, des bottes de cavalier noires, une longue veste grise sur une chemise bleue aux épaulières jaunes et rouges.
Ils avaient chevauchés en silence jusqu’à la Forêt Obscure, le prince toujours incertain sur cette idée de chasse. La forêt portait bien son nom, sa haute canopée la plongeant dans des ténèbres lugubres, renforcées par le grand nombre d’arbres nus. A l’orée de la forêt, ils avaient mis pied à terre, et s’étaient avancés dans le bois, à la recherche de traces d’une proie digne.
Le prince se prenait finalement au jeu, penché ou accroupi, à la recherche de traces fraîches sur le sol boueux. Un peu en retrait, Elora avait saisi son couteau, caressant le tranchant de son pouce, prête à passer à l’action pour suivre les ordres du Régent.
Son regard se posa sur le prince, au moment où il se redressait. Elle s’attarda un moment sur le fessier princier, moulé par le cuir beige de son pantalon, et elle se lécha machinalement les lèvres, en rythme avec le mouvement de son pouce sur la lame. Puis Blanc-Neige se retourna, un sourire satisfait éclairant son visage encore jeune et imberbe. En contraste, le visage d’Elora se serra, son expression dure et déterminée subitement remplacée par de la tristesse.
«Je pense avoir trouvé quelque » commença le prince avant de voir le visage de la garde-chasse. «Quelque chose ne va pas ?»
Elora secoua la tête, pour reprendre ses esprits, tout en rangeant son couteau.
« Vous ne devez pas rentrer au château», dit-elle finalement.
«Que dites-vous ? Pourquoi ?»
«Ma mission ici n’est pas de vous aider à chasser une proie, mais de vous tuer, votre altesse, sur les ordres du Régent».
Le prince fit un pas en arrière et heurta un arbre.
«Je vais désobéir», le rassure très vite Elora, mains vides tournées vers lui. «Mais le château n’est plus sûr pour vous. Il vous faut fuir».
«Mon oncle me fera traquer si nous ne revenons pas».
«Je vais rentrer, avec le cur d’un animal que je ferais passer pour le vôtre. Le Régent n’y verra que du feu».
«Seul ? Dans cette forêt ?» proteste Blanc-Neige.
«Vers l’est, la forêt débouche sur le Duché du Cerf, terre de naissance de votre mère. Vous y trouverez des partisans. Je viendrai vous y retrouver dans quelques semaines».
Le prince resta un instant silencieux, étudiant le visage de la garde-chasse.
«Pourquoi avez-vous décidé de m’aider finalement ?»
Elora se rapprocha du prince et lui claque gentiment les fesses avec un sourire.
«Parce que je viens de comprendre pourquoi toutes les filles en âge se marier vous tourne autour».
«N’êtes-vous pas en âge de vous marier vous-même ?» répondit le prince, portant sa propre main sur le fessier moulé d’Elora.
«Mes parents n’ont pas réellement l’ascendance souhaitée».
«Pour un mariage peut-être, mais nous pourrions sceller notre accord par »
Elora l’embrassa à pleine bouche avant qu’il ne puisse terminer sa phrase, sa langue envahissant la bouche du prince. Il lui répondit aussitôt, leur langues jouant, se caressant et s’enroulant l’une autour de l’autre.
Tout en partageant ce baiser langoureux, Elora dirigea lentement le prince pour l’adosser à l’arbre le plus proche. Puis elle déboutonna son pantalon, et en dégagea sa verge, qui durcissait rapidement,
Leurs langues toujours liées, Elora masturba énergiquement le prince, s’assurant rapidement une belle érection. Puis elle s’agenouilla, prenant aussitôt son gland en bouche, sa langue jouant autour, alors qu’elle lui massait les testicules.
Le prince, gémissant les yeux mi-clos, posa une main sur la tête d’Elora, la guidant le long de son membre dressé, et lui massa la nuque de l’autre.
Elora avançait lentement autour du sexe dressé du prince, léchant goulument chaque millimètre, le sentant trembler sous les caresses de sa langue.
Bientôt, elle eut en bouche l’intégralité de la queue, raide et humide, s’étouffant presque dessus, et tendit la langue pour lécher les testicules du prince.
Celui-ci gémit plus fort, sa verge tremblant de plaisir dans la gorge de la garde-chasse, sa prise plus forte sur sa nuque. Rapidement, grognant de plaisir, il jouit dans sa bouche. Elora avala tout, puis lécha la verge du prince en la sortant de sa bouche.
Elora regagna le château à la tombée de la nuit. Elle se rendit immédiatement dans les appartements du Régent, une petite boite en bois sous le bras. Elle patienta devant la porte durant quelques minutes. Enfin, le Régent entrouvrit sa porte, serrant sa robe de chambre autour de lui. L’expression de son visage s’adoucit lorsqu’il reconnut Elora.
«Te voilà de retour. Seule, j’imagine ?»
«Oui monseigneur», répondit Elora, tendant la boite au Régent.
«C’est ?»
«Oui. Encore chaud.»
Le Régent jeta un il dans la boite et hocha la tête, satisfait.
«Vous serez récompensée comme il se doit. Allez prendre du repos, vous l’avez mérité».
«Merci, monseigneur».
Le Régent réintégra sa chambre, laissant sa robe de chambre tomber au sol, révélant son corps nu, fin et noueux, marqué de tatouages sombres et complexes. Sa verge, également tatouée, était tendue et gonflée.
Au centre de la chambre, une femme nue, entièrement rasée, des motifs obscènes peints sur le corps avec du sang, était attachée sur une large croix en métal noir, bras et jambes écartés. Elle était bâillonnée, le visage sali de larmes et de maquillage, avait des pinces sur les tétons, reliés par une chaîne à une autre pince sur son clitoris. Son bas ventre et ses cuisses portaient des marques récentes de flagellation. Son entrecuisse et ses fesses étaient humides et rouges.
Ignorant la femme, le Régent posa délicatement le coffret à côté de son miroir magique. Son reflet, si vieux, le suivit du regard en souriant d’un air malveillant.
Rapidement, Adonis rapporta son attention vers la femme. Souriant, il la gifla longtemps, d’abord sur les joues, puis les seins et enfin les fesses, lui arrachant des couinements étouffés par le bâillon et provoquant de nouvelles larmes.
Il plongea ensuite la main dans la fente rutilante de la femme, provoquant des couinements plus prononcées et un écarquillement des yeux, pour en sortir une balle de tennis trempée. Il la lécha avant de la frotter sur le crâne nu de la femme, riant comme une maniaque.
Il enfonça rapidement son poing dans la chatte libérée, fistant violemment la femme, la faisant pleurer, ses cris étouffés par le bâillon, ses larmes inondant de nouveau ses joues.
Finalement, il retira son poing, laissant la femme pantelante sur la croix.
Il récupéra un gros uf à la surface gravée et serti de fines lames. Sans considération, il l’inséra dans la chatte encore ouverte, ravivant les pleurs de son esclave, provoquant des saignements qui coulèrent lentement sur son entrecuisse. Il y ajouta ensuite la balle de tennis, provoquant plus de pleurs et de bruits étouffés et des tremblements dans le bas du corps de la femme.
Satisfait, Adonis contourna la croix pour brutalement insérer sa verge tendue dans l’anus de la femme, non préparé. Les larmes inondèrent le visage de la femme, ses hurlements transformés en faibles couinements par le bâillon, alors que le Régent pilonnait son anus serré, l’ouvrant de force et le faisant mouiller.
Grognant de plus en plus, sous l’il goguenard de son reflet, il atteignit rapidement l’orgasme et gicla au fond de l’anus de son esclave.
Satisfait, il s’essuya le sexe sur la jambe de la femme, et la laissa attachée et bâillonnée avant d’aller se coucher.
Dans la Forêt Obscure, Blanc-Neige avançait d’un pas incertain. Il trébucha plusieurs fois, abîmant son manteau long plusieurs fois, allant jusqu’à l’abandonner dans les bois.
A un moment de la journée, il atteignit une partie de la forêt plus verdoyante et lumineuse.
Quelques animaux firent leur apparition, timidement au début, l’accompagnant de plus en plus prêt alors qu’il avançait plus profondément dans la forêt.
Alors que la journée avançait, le prince commençait à penser qu’il n’attendrait jamais la sortie de la forêt avant la fin de la journée, et il commença à se mettre en quête d’un endroit où passer la nuit. Alors qu’il s’interrogeait à voix haute, les animaux semblèrent essayer de le guider. N’ayant rien à perdre, Blanc-Neige suivit les écureuils et les lapins qui lui indiquaient un chemin.
En fin d’après-midi, alors que la faible lumière du soleil baissait au-delà des arbres, les animaux finirent par mener le prince dans une clairière, au centre de laquelle se trouvait une petite maison de pierres taillées.
Blanc-Neige frappa à la porte. Personne ne lui répondit, mais la porte pivota légèrement sur ses gonds. Un lapin poussa avec sa tête et se glissa à l’intérieur, alors que les écureuils se faufilaient par les fenêtres entrouvertes. Le prince poussa la porte et les imité, se baissant pour entrer.
La maison était basse de plafond, et Blanc-Neige, bien que pas très grand, tenait à peine debout. La pièce principale était principalement occupée par une longue table en bois, assez basse, avec deux grands bancs.
«Il y a quelqu’un ?» appela le prince.
Seul le silence lui répondit.
Incertain, le prince visita la maison. Elle était somme toute assez simple, une cuisine, une salle de bain et une chambre contenant sept petits lits, taille enfant. Passant dans la chambre, Blanc-Neige prit conscience de sa fatigue. Sans même y penser, il se coucha, en travers de trois lits, et s’endormit aussitôt, sous le regard bienveillant des animaux de la forêt.