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La voyeuse – Chapitre 24

La voyeuse - Chapitre 24



Résumé de lépisode 23

Elsa arrêta la voiture dans une petite allée discrète. Elle se tourna vers sa compagne, la regarda en souriant

-et maintenant, dit-elle.

-Maintenant ? Une vraie fournaiseUne touche

Je me foutrai volontiers une touche une bonne touche de vicieusePas vous ?

-Moi aussi mais promenons nous un peu. Faisons quelques pasNous sommes dans un coin désert, passablement sauvage

    Épisode 24

Elles quittèrent la voiture, senfoncèrent dans les taillis. On nentendait plus que le bruit de leurs pas, le froissement des feuilles mortes, sèches et craquantes, de lannée passéeDe temps en temps elles sarrêtaient, sembrassaient, tremblantes de désir. De part et dautre, une folle envie de le faire, de décharger

On ne pouvait pas dire quelles saimaient cependant. Mais la chair les tourmentait. Elles ne pensaient quà satisfaire leurs envies en sentraidant mutuellement, parce que ça leur apportait un surcroit de plaisir, ventre à ventre, les seins sécrasant les uns contre les autres.

Tout à coup, elles simmobilisèrent et tendirent loreille. Quelquun, tout près, marchait sur les feuilles mortes. Avec précaution, elles regardèrent à travers le feuillage. Elles virent un homme dune trentaine dannée, vêtu de noir, le visage pâle, moustachu et barbu. Il semblait aussi en éveil, regardait de droite et de gauche, immobile, mais faisait face aux deux femmes, sans quil put les entrevoir car elles sétaient accroupies, à labri derrière les taillis.

Après quelques instants il parut rassuré et sassit au pied dun arbre. De sa poche il sortit un paquet dont il défit lemballage. Il sagissait dune tartine quil mangea en quelques bouchées. Pis il alluma une cigarette quil savoura en sétendant de tout son long dans le soleil dont les rayons passaient à travers les frondaisons.

Les femmes furent déçues. Lhomme semblait sassoupir, indifférent à tout ce qui lentourait. Elles continuèrent cependant à lobserver. Après quelques minutes de cet espionnage, Louise donna un coup de coude à sa voisine. Celle-ci remarqua aussitôt le gonflement insolite, la chose qui palpitait chez lhomme, à lendroit de la braguette. Un rat réfugié là, une protubérance qui bougeait et soulevait le tissu noir. La chose les fascina aussitôt. Elles supputèrent la taille de lobjet, laissant courir leur imagination.

-Je naimerais cependant pas la prendre entre les jambes, fit Louise. Jai surtout envie de mamuser avec vous. Se branler mutuellement, vous sucer la fente, embrasser vos seins, vos fesses

-Il nen demande pas tant, répondit Elsa. Regardez ce quil fait

Les yeux fermés, lhomme déboutonnait son pantalon. De la main il fouilla dans son slip dont la blancheur tranchait sur le tissu sombre et sortit son sexe en érection. Bouche ouverte, un peu de bave aux commissures des lèvres, Elsa admira le cylindre mince et brun, couronné dun gland mauve, disproportionné détrange manière. On eut dit un champignon dont la tige penchait à cause de cette tête trop lourde, luisante et lubrique.

-Cest très excitant, dit Elsa.

-Oui, très, répondit Louise dune voix brusquement rauque. Sil pouvait se branler

Comme sil avait entendu ce bout de phrase, lhomme empoigna son engin et se mit à le secouer. Il se caressait sans se presser, sarrêtait parfois pour toucher du bout du doigt le gland qui sembla grossir encore. Puis, il reprit le mouvement, plus rapide cette fois. Il haletait, les yeux toujours fermés.

Lobservant toujours, Elsa et Louise étaient agenouillées lune contre lautre. Elles sembrassaient, regardaient lhomme entre deux baisers. Dune de ses poches, il avait sorti un mouchoir, dun blanc immaculé sur lequel il répandit sa semence après sêtre secoué avec vélocité.

Elsa et Louise se masturbèrent aussi. Leur jouissance venait dailleurs rapidement. Une sorte de fulgurance qui les fit gémir de luxure. Mais quand ce fut fini, elles saperçurent que lhomme était debout, le pantalon impeccable. Le mouchoir avait disparu.

Elles retournèrent vers la deux chevaux. Derrière celle-ci stationnait une voiture énorme, une américaine, dans laquelle lhomme prit place après leur avoir souri.

Patiemment il attendit que la petite voiture démarrât. A la sortie du bois, sur la route, il dépassa et eut un dernier regard de connivence vers les deux femmes.

    ******

Parfois Évelyne songeait avec appréhension à ses relations avec son fils. Non pas quelle regrettât la chose. Au contraire. Chaque fois elle faisait une découverte. Ses sensations amoureuses avaient augmenté, sétaient diversifiées. Tout en se disant quelle était devenue une incestueuse elle se rendait compte combien appréciables étaient les vices quils cultivaient ensemble, comme si cela allait de soitavec beaucoup de naturel et de sensualité.

Son appréhension venait surtout de la jeunesse dAlain. L’un ou lautre jour il rencontrerait une jeune fille et Elle avait peur de le perdre et de retomber dans lornière de jadis, lorsque le monde des sensations sexuelles lui était fermé, par sa faute dailleurs. Parce quelle évitait toute amitié, toute relation qui put devenir intéressante. Pourquoi prendrait-elle un amant, puisquelle en avait un, ignoré de tous il est vrai ?

Un amant qui était un dieu pour elle. Devant lequel elle sagenouillait et se traînait dans la poussière. Dont elle léchait les pieds, les couilles et la queue. Mais si un jour une jeune fille pouvait le rendre heureux ? Elle sinclinerait, puisquelle voulait le bonheur de son fils. Puis elle se consolait en se disant que la passion qui les liait était tellement puissante que jamais rien ne pourrait la détruire.

Il suffisait de voir le regard dAlain lorsquelle se promenait devant lui en petite toilette, lorsquelle avouait crûment le plaisir quelle éprouvait à leurs caresses perverses. Elle aimait tant quand il la polluait de son sperme.

Encore allongée dans son lit quAlain venait à peine de quitter, elle se tâtait complaisamment les seins, passait sa main entre les cuisses entrebâillées, jouait avec ses poils ou se poignait la croupe de ses doigts durcis. Quelle volupté, ce corps qui était le sein et qui nappartenait à personne dautre !

Hier soir, cette même chambreElle ferma les yeux, revit la scène. Elle sétait déshabillée devant Alain qui fumait une cigarette, qui épiait ses moindres mouvements.

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