Vendredi soir 22h,
Clara est dans sa chambre depuis plusieurs heures, à pleurer comme elle le fait depuis un mois en rentrant des cours. Malgré tout l’amour que j’ai pour elle, je ne peux plus continuer d’essayer de la consoler, alors qu’elle ne me dit pas un mot sur les raisons de sa tristesse. Cela me fait mal au cur de réagir comme cela, mais je dois aussi penser à moi, et la soirée de ce soir mérite toute mon attention.
Mon PC est ouvert comme presque tous les jours, à jouer à des jeux presque innocent sur un site de chat avec webcam. Je dis presque, car les différents pokers, black jack et autres jeux de paris ont une mise disons, plus intime. Je m’appelle Ina, et je suis une salope. Il n’y a rien de dégradant à l’avouer, j’aime les hommes, j’aime le sexe, et j’aime que les autres sachent que je suis prête à tout pour assouvir mes fantasmes, ces derniers devenant de plus en plus fous à chaque barrière franchie.
A vrai dire, depuis le premier garçon que j’ai embrassé à mes 14 ans, du chemin a été parcouru. Je ne saurai compter exactement le nombre de mecs avec qui j’ai partagé un lit (bon, disons que le lit n’est qu’une métaphore), mais il semblerait que je puisse postuler à l’oscar du nombre de mecs dépucelés dans un lycée par une seule fille. Bref, depuis, les choses ont changées. Les petits jeunes ne m’intéressent plus, je veux des hommes, des vrais, et pas qu’un peu. C’est plus ou moins pour cette raison que je me suis retrouvée sur ce chat. Et je suis même assez fière de pouvoir dire que je me suis constitué une petite "communauté de fan ".
Une bonne centaine d’hommes me suivent, si ce n’est quotidiennement, au moins toutes les semaines, certains d’entre eux parfois accompagnés de leurs femmes. Moi de mon côté, je me contente de jouer avec eux, commençant toujours par une petite discussion anodine sur la journée passée, avant de rentrer dans des conversations plus osées. L’effeuillage n’est pas automatique, disons plutôt très récurrent, et réservé à mes chouchous. Parmi ceux-ci, il y a eu les trois gagnants de mon concours, Kévin, Éric et Jean-Marie.
Kévin à 23 ans, il est mignon mais semble un peu coincé. Il est le seul à qui j’ai autorisé de pouvoir se présenter au concours sans être accompagné. Éric, 41 ans quant à lui, est un vrai beau gosse, de ceux qui quand ils sont prof font fondre leurs élèves. Sa femme, Erika, et une vraie déesse, et une vraie salope qui plus est dont les conseils sont toujours pour moi de pures révélations. Et il y a enfin Jean-Marie, 63 ans, retraités un peu bedonnant. Pour ce dernier, c’est plutôt sa femme qui a participé au concours, cette dernière, de presque 70 ans, a pour fantasme de voir son mari baiser la jeune fille tout juste sortie de l’adolescence qu’elle n’était déjà plus quand ils se sont rencontrés.
Le concours en lui-même n’avait rien de bien compliqué, les participants devant m’envoyer un cv et une lettre de motivation, comme pour une embauche, sauf que dans le cas présent ceux-ci devaient vanter leurs compétences sexuelles, de la manière la plus excitante possible. Autre règle, ils devaient être en couple ou mariés, que leurs femmes soient au courant de leur participation et qu’elles acceptent d’être présentes et de tenir un rôle à la remise des prix. Un prix qu’ils ne risquaient pas d’oublier, un gang bang ou j’accepterai tout ce que leurs femmes me demanderai de faire.
Enfin, la fenêtre pour les candidatures était s’était ouverte en cette fin d’après-midi, les couples devant se tenir prêts à me rejoindre le soir même à minuit dans un club échangiste que je ne dévoilerai qu’aux vainqueurs. Je me suis ainsi connectée aux alentours de 18h, pour découvrir à ma grande surprise plus de 150 personnes connectées sur ma webcam, un record. Je dois aussi vous avouer une dernière règle, celle-ci restée secrète aux yeux des candidats, ce n’est pas moi qui devrait choisir les vainqueurs, mais l’un des membres de ma « communauté ». Il est mon préféré, celui avec qui je passe le plus de temps sur le chat, celui qui m’a poussée à la plus grande débauche devant ma webcam, alors même que je n’ai jamais vu son visage ni même qu’il ait accepté de m’indiquer son nom. Mon voyeur anonyme. J’ai lui ai donc envoyé toutes les candidatures, à une exception près, celle de Kévin que à qui j’avais promis qu’il pouvait participer. Il restait donc deux places, que mon voyeur anonyme à décernées à 21h00 à Éric et Jean-Marie.
La sélection faite, l’adresse du rendez-vous envoyée, le nom des invités donnés au club, il est 22h00, et je suis sur le point de me préparer afin de me rendre à la remise des prix.
« Merci bébé, je dois te laisser, je te raconterai tout demain, promis !
-Attends Ina, tu rigoles, tu crois que je peux me contenter d’un simple « merci » ?
-Je vais être en retard chéri, tu veux quoi ?
-Tu sais quoi, tu vas laisser ta webcam allumée pendant que tu te prépares. Et avant de te rhabiller, masturbe-toi une dernière fois devant moi, ok ?
-Bon d’accord, mais c’est bien parce que c’est toi »
Je me lève, et me met rapidement nue devant mon pc, puis me place face à la caméra les jambes écartées, et commence à me masser le clitoris de la main droite, la gauche venant soulager mes tétons devenus durs et sensibles par l’excitation. Je ne peux réprimer les gémissements qui commencent à s’échapper de ma bouche à demi ouverte.
« Hummm, tu aimes ça bébé ? »
Ma main s’affolent, un deux puis trois doigts s’agitent désormais à l’intérieur de moi. Mes joues sont rouges, mon ventre en feu, je suis sur le point de jouir quand un message de mon voyeur anonyme apparaît.
« Tu vas être en retard ma petite salope, va te préparer.
-Non, j’étais sur le point de jouir.
-Ce n’est pas grave, garde en un peu pour plus tard, tu en auras besoin.
-D’accord, comme tu veux.
-Allez vas-y, je veux voir ton petit cul dans la robe que tu comptes porter. Au faite, une dernière chose
-Dis-moi ?
-Ta sur t’a regardée te masturber face à moi. Je ne t’ai rien dit de peur que tu ne te retourne et lui fasse peur. Elle avait l’air assez troublée d’ailleurs, c’est assez bon signe. Tu te souviens de ta promesse ?
–
-Ina ?
-Oui, je m’en souviens.
-Bien, c’est parfait, tu y arriveras. En attendant, profite bien de ta soirée, tu le mérites. Je t’aime ».
Je reste un instant bloquée, sans réaction face à ces derniers mots. Est-il sincère ? Est-il possible que je ressente la même chose pour un homme ont je ne connais pas le nom, ni même vu son visage ? Je finis par me lever et me dirige vers la salle de bain, nue, ne prenant même pas la peine de me couvrir d’une serviette. Je me regarde dans le miroir, je ressemble presque à un fantôme tant ses derniers mots m’ont bouleversée. J’en oublierai presque mon deuxième voyeur de la soirée, ma propre sur. Comment Clara va-t-elle réagir ? Je n’ai pas le choix, elle devra comprendre, je dois tenir ma promesse.