Mais l’avenir nous le démontrera-t-il ? Saurais-je amener Gilles là où mon amour de frère le désire ?
Les deux jours suivants sont chargés d’une électricité palpable. Mon patron n’arrête plus de me faire venir dans son bureau et mes deux collègues pensent sans doute que je passe à la casserole. A leur place, je crois que j’imaginerais moi aussi, qu’il se trame un truc entre le patron et son employée.
Par contre, dès que j’ai raconté à Hervé les réactions de Gilles, il s’est mis à bander comme un cerf et nous avons fait, et refait l’amour. Je n’ose pas dire baiser, mais c’est plus proche de la vérité. Et dans tous les coins, tous les endroits de la maison, j’avoue que c’est très… jouissif d’être poursuivie des assiduités de mon amant dès que l’on parle de ce que mon boss fait ! Le jeu commence à devenir intéressant.
Depuis son anniversaire, Sophie aussi s’habille différemment. Je ne saisis pas pourquoi, mais je devine que le bouquet envoyé par Gilles a changé la donne. Du coup, je suis devenue pour elle, une ennemie potentielle. Comme quoi il ne faut jamais jurer de rien. Elle fait des ronds de jambe, tente d’attirer l’attention du patron par tous les moyens. Et me voir convoquée à longueur de journée dans le bureau du boss lui offre l’opportunité de me lancer quelques vannes bien senties. Des fions auxquels je ne veux pas répondre, pour ne pas la vexer.
Le vieux beau n’en a cure de cette dinde qui se pavane en se mettant en avant le plus possible. Quelques lys et la voilà qui se lance à l’abordage de la Bastille. Ça ne fonctionne absolument pas et Maria également, s’en aperçoit très vite. Elle vient parfois me rendre une visite de courtoisie à mon poste de travail.
Tu as remarqué que Sophie avait des vues sur… notre bon Monsieur ? Tout cela grâce à toi et à un bouquet de fleurs.
Oh ! Tu sais Maria, elle se calmera.
Je crois surtout qu’elle va finir par te haïr pour de bon. Il se passe quoi entre Gilles et toi ?
Rien ! Je t’assure, il me harcèle presque tous les jours. C’est pour de prétendus courriers, des lettres incroyables qui ne partent jamais à la poste. Je ne sais pas ce qu’il a en tête.
Pourquoi tu ne l’envoies pas paître ? Mets un terme à tout cela avant que ça ne dégénère.
Ah oui ? Et je paie comment les traites de ma maison ? J’ai besoin de mon salaire aussi pour vivre. L’argent ne me tombe pas du ciel…
Et il en pense quoi ton copain ? Il sait ce qui se passe avec Gilles ?
Je crois que tu devrais juste t’occuper de tes affaires. Je viens de te dire qu’il ne se passait rien entre le patron et moi, mais si tu ne me crois pas, il te suffit de lui demander. Quant à Sophie, je ne lui mets aucun bâton dans les roues. C’est elle qui t’envoie pour me demander quelque chose ?
Non, j’ai des yeux pour voir… et ce n’est pas clair. Rien que dans la journée d’hier, tu es allée au moins dix fois dans le bureau de Gilles.
S’il t’appelle, tu n’y vas pas toi ? C’est mon patron, c’est lui qui commande et moi pour garder ma place… j’obéis.
On peut ne pas exécuter tous les ordres reçus… et puis, pas besoin de se laisser draguer pour obtenir de l’avancement.
Si c’est ce que tu penses, tu peux repartir à ta place ! Fiche-moi la paix ! Tes grands sermons tu te les gardes pour toi, d’accord ?
Elle file amère de s’être ainsi fait virer de mon lieu de travail. Mais cette incursion et les propos plutôt vifs que nous venons d’échanger me font penser que cette fois, il me faut agir plus rapidement. Et lorsque le pervers m’invite pour la énième fois à le suivre dans son burlingue, je décide de mettre le paquet. Je m’installe sur le siège comme je le fais depuis quelques jours. Pour ce faire, je prends l’ourlet de ma jupe et le soulève gracieusement. Bien sûr, il suit chacun de mes mouvements. Mais cette fois, je me relève prestement, comme si un truc me gênait sur l’assise. Pour faire semblant de regarder, je lui tourne le dos.
Puis les jambes bien serrées l’une contre l’autre, sans fléchir les genoux, je me penche en avant. Ma main passe sur le velours du siège négligemment. Bien sûr, ma jupe relativement courte se relève et il doit voir plus haut que la normale mes cuisses. Peut-être même aperçoit-il mes fesses dénudées et j’imagine qu’il bave d’envie. Enfin, je reviens à ma position initiale et croise haut mes guibolles.
Je vous écoute Monsieur.
Euh… Gilles, c’est Gilles pas Monsieur.
Bien Monsieur Gilles…
J’enfonce le clou. Il ne sait plus où donner de la tête.
Ce courrier… urgent ou pas ? Comme les précédents ?
… ! Oui, oui ! Urgent.
Allons-y alors !
Il bafouille pour me dicter un truc qui ne veut rien dire. Et là je lève une jambe en fixant ma cheville. Ma main vient masser celle-ci juste au-dessus de mon escarpin. En me penchant outrageusement, je sais qu’il a une autre perspective. Une vue presque en contre-plongée sur ma poitrine. Et mes seins eux aussi sont libres de tout maintien. Sûr que ces deux boules bien rondes doivent faire leur petit effet sur les sens du bonhomme.
Je me redresse, un petit bout de langue serré entre mes lèvres. De mes quinquets brillants, je lui jette une illade des plus naturelles. Il est comme une pivoine. Sidéré, il ne sait plus trop quoi dire.
Je vous écoute, Monsieur Gilles…
Myriam… depuis que vous travaillez chez nous, je n’ai jamais eu l’occasion de…
Oui ? De quoi Monsieur ?
De vous parler vraiment. Vous êtes une employée modèle. Toujours à l’heure, vous ne réclamez jamais rien. Je voudrais… j’aimerais… comment vous dire cela ?
Tout simplement en me parlant Gilles.
J’omets volontairement le monsieur, dans le but avéré de lui donner le coup de grâce.
Si j’osais, puisqu’enfin vous oubliez le « Monsieur » pour mon prénom… si j’osais…
Eh bien ! Osez Gilles…
Vous seriez d’accord pour déjeuner ou dîner avec moi ?
Mais… mon mari… je ne sais pas s’il serait d’accord, lui !
Ah ! Vous avez donc un mari ? Je ne savais pas vraiment…
Je peux toujours lui demander s’il me donne la permission de dîner en votre compagnie… mais sans doute aimerait-il avant, vous connaître un peu. Que diriez-vous d’un dîner chez nous ? Pour que vous et lui fassiez connaissance.
Vous êtes sérieuse là ?
Bien sûr ! Alors, nous en reparlons demain ? Ça reste entre vous et moi bien entendu.
Mais évidemment ! Il n’est pas question de vous mettre mal avec vos collègues.
Il ne se figure pas que c’est déjà fait ? Incroyable ! Il est tout béat là, assis à son bureau et mes deux jambes se désolidarisent pour s’écarter de façon à bien ferrer le maquereau. Les deux billes rondes vont s’extraire de leur orbite, si je n’y prends garde. L’homme retient son souffle et je vois une fine couche de sueur qui envahit son front. Il a quelques difficultés à respirer normalement. Je jette un nouveau pavé dans la mare.
Alors, Gilles, ce courrier !
Ce… courrier… ah oui la lettre ! Mon Dieu, elle n’est sans doute plus si urgente.
Je vois. Eh bien, je regagne mon poste. Nous nous reverrons demain si vous le voulez bien.
De… main ! Oui, oui c’est bien… demain.
J’ai pris ma voix la plus suave pour lui susurrer ces paroles qui coulent comme du miel en lui. Le gros cochon doit bander comme un âne derrière son pupitre et je mets un soin tout particulier à soigner ma remise sur pied. Ensuite le déhanchement adopté pour me rendre vers la porte de cuir doit achever de le clouer sur place. Je ne me retourne pas, avançant seulement avec une souplesse de félin. Il va savoir ce qu’il en coute de nous prendre pour des paillassons. Je ressors de l’endroit avec une sorte de triomphe dans la tête. Victoire que je masque aux deux autres qui vont me regarder passer à coup sûr.
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Le sujet du dîner à la maison est au cur des débats que nous entretenons, Hervé et moi ce soir. Je le sens excité par cette incroyable avancée dans ses projets. Moi un peu plus réservée sur la conduite à tenir. Mais mon frère sait rendre son agitation intérieure communicative. Je n’ai pas encore fini de desservir la table que déjà, il est contre moi. C’est une fois de plus dans la cuisine qu’il intervient. Mais plus sur le plan de travail de celle-ci, seulement contre celui-là ! Il reste dans mon dos et sa main file sur le haut de mes fesses. Il se presse le pubis à mon derrière qui ne peut se dérober.
Lascivement, alors que nous sommes toujours vêtus, il s’agite d’abord lentement puis d’une manière de plus en plus suggestive. Résultat, je sais ce que veut dire l’expression « mettre le feu au cul ». La main d’Hervé n’est pas très longtemps sage. Elle sait remonter suffisamment ma nuisette pour affoler ce qui se tient dessous. Après la douche et depuis quelque temps, c’est aussi nu que lorsque je me rends au bureau. Là encore, d’une caresse ciblée, il vient se rendre compte de l’état de ses provocations.
La rosée qui couvre mes grandes lèvres n’est pas due à autre chose qu’à ces images et ces idées qu’il a distillées dans mon cerveau. Il y a belle lurette que le diablotin rubicond a gagné la bataille qu’il livrait à l’angelot blanc, avec qui il cohabite sous mon crâne. Et ma main part en éclaireuse pour venir tâter ce bâton qui se heurte durement à mes fesses. Mes doigts savent où chercher et le bruit si familier d’un zip de braguette qui glisse pour délivrer l’oiseau se fait musique de cuisine.
Humm ! Tu es super géniale Myriam… tu sais de quoi j’ai envie là ?
Je m’en doute ! Vu la rigidité de la hampe du drapeau… mais tu sais, tu sens bien que je n’y suis pas hostile…
Non ! J’ai juste besoin que tu me prennes en bouche que tu… me suces.
Ah ! Ah ! Monsieur veut une petite pipe ?
Pipe oui ! Petite ! Pas si sûr ! Non une pipe royale avec évacuation de la fumée… tu saisis le délire ?
Je n’aime guère faire les finitions, mais bon… pour une fois une exception… je veux bien essayer…
À la bonne heure. À genoux alors.
Là ? Sur le carrelage de… tu n’as donc pas pitié de mes malheureuses articulations ?
C’est bon aussi de te découvrir juste un peu chienne. Allons, exécution ! À genoux, c’est le moment de sucer le nonosse.
Je renâcle pour la forme et finis par m’exécuter. Je l’ai souvent prise entre mes lèvres cette excroissance naturelle, mais je suis rarement allée au terme de l’action entreprise. D’une part parce que je n’en aime guère le goût, et surtout parce que mon amant n’a jamais su attendre. Il m’a toujours investi la chatte dès qu’il se sentait proche de jouir. Pourtant, lors de cette séance de fumette, il n’a pas l’air pressé de me mettre en position coïtale. Et je m’applique à lécher la barre qui je l’avoue, me fait de plus en plus envie. Une formidable montée d’un désir inouï me surprend alors que je cramponne d’une main la queue et que de l’autre, je cajole les bourses.
Hervé se contente de me laisser faire, et au fur et à mesure de la croissance de son plaisir, il finit par poser ses paumes sur ma chevelure. Je ne saisis pas de suite que lorsqu’elles s’agrippent à ma nuque c’est pour mieux garder la trique au fond de ma gorge et le premier jet d’une substance chaude me surprend. Je ne peux plus faire reculer ce qui m’obstrue la gorge. Ce salaud me maintient bien en place et se vide lentement dans mon gosier. Malgré mon haut-le-cur, il ne lâche pas sa prise.
Je déglutis une rasade conséquente de ce sperme que d’ordinaire je répugne à avaler. Là… je n’ai guère d’autre choix. Et j’avoue que ça me fait mouiller d’une façon outrancière. Je visualise la chose et mon Dieu, je pressens également les spasmes de folie qui envahissent mon ventre. Je n’en reviens pas ! Je jouis avec seulement la queue d’Hervé dans le bec… et quelle intensité dans cette montée du plaisir ! J’en lâche une giclée d’un liquide qui inonde le sol…
Mon frère retire ses paluches et il m’aide à me remettre debout.
Eh bien ! Si tu n’aimes pas cela, tu me le diras. Regarde ! Tu en as pissé partout, ma jolie cochonne.
… ! Désolée, mais je ne pouvais plus me retenir.
Tant mieux… Bon si nous allions au salon, mettre au point notre stratégie pour la réception de notre… ami Gilles.
Je… je n’ai pas très envie qu’il me voie à poils. Encore que depuis un bout de temps, c’est en pointillé qu’il découvre certaines parties de moi.
Celles que moi seul tripote souvent ?
Pas que toi ! Je sais aussi m’en occuper sans tes pattes…
Je vois… allons viens ! Nous serons plus à l’aise sur le canapé.
Vas-y ! Je dois nettoyer cette porcherie avant tout…
Il rit et file vers le salon. C’est la serpillère qui fait le boulot. J’aime que tout soit net avant de passer rejoindre Hervé. Je dois dire que je suis gagnée par une appréhension bien légitime. Que va-t-il bien m’annoncer pour en finir avec mon patron ? Le sujet revient sur le tapis et j’en discute les moindres détails. Lui est très en verve et semble avoir tout prévu. Je prends mentalement des notes et c’est une partie de jambes en l’air qui clôture notre entretien à bâtons rompus. Je refuse qu’il me montre comment il va prendre mon boss.
Je savourerai bien assez tôt cette sodomie prévue et espérée. Encore faut-il que le bonhomme soit consentant. Mais Hervé a tout imaginé et je serai l’appât… pas de cul avec moi s’il ne se laisse pas prendre. Ça a l’air si simple, si facile que j’en souris. Mais bizarrement ce qui m’excite le plus, c’est que cette bite qui me laboure le sexe avec bonheur puisse aussi s’introduire dans l’anus de ce foutu gros porc de Gilles ! Et curieusement… rien que l’idée me donne des pulsions lubriques. Est-ce que je deviendrais une pure salope au contact de mon amant ?
La petite employée modèle arrive ce matin avant les deux autres. J’ai l’impression que Gilles est déjà sur place. Aurait-il passé une mauvaise nuit ? La porte de son bureau est entrouverte, ce qui est très inhabituel. Lui si carré, qui se recroqueville toujours dans son antre comme un ours, qui ne supporte pas que sa tanière soit visible de nos postes de travail, ça ne lui ressemble pas de ne pas avoir refermé derrière lui. Alors, curieuse, je vais jeter un coup d’il.
Il est bien là debout devant ce qui me semble être une photo. Et le spectacle que j’entraperçois me fait flipper. Il tient à la main un gourdin assez indescriptible. Sa queue que ses doigts encerclent est… monstrueuse. Pas par ses dimensions, plutôt par sa forme. On jurerait un champignon ! Un cèpe même, avec un pied arrondi dans son milieu et un énorme renflement en guise de gland. Le mec balance son poignet d’avant en arrière et murmure tout seul des mots que je suis trop loin pour entendre distinctement.
C’est effarant. La scène est rapide et une traînée blanchâtre fuse sur ce que je perçois comme une image, une photographie en noir et blanc. De la main qui ne branle pas, Gilles se saisit d’un mouchoir jetable. Il essuie les dernières gouttes de ce liquide épais. Puis il nettoie également les quelques traces qui ont raté leur cible et atterri sur le bois verni de son bureau. Tranquillement, il range son attirail et remonte sa braguette.
Je n’ai que le temps de me replier vers les toilettes. Il ressort et cette fois tire la lourde porte en cuir, sans pour autant la verrouiller. Décidément, il a la tête dans les nuages ? Il quitte la boutique et j’en profite pour aller faire une petite virée dans son coin. Je farfouille un peu et c’est bien dans la poubelle que je trouve ce que je cherche… un portrait de… moi ! Où se l’est-il procuré ? Je n’ose même pas le toucher tant il est maculé d’un liquide peu ragoutant. Merde, c’est bien sur ma tête que mon patron se branle ?
J’en profite pour ouvrir les tiroirs. J’y retrouve tous les courriers que je lui ai tapés ces derniers temps. Comme quoi… c’était bien de la fumisterie. Alors dans mon esprit, je me dis que se faire prendre, lui mettra du plomb dans la cervelle et surtout, ça devrait me calmer les nerfs. Je reviens dans mon propre local de travail et me colle sur un dossier assez urgent. Sophie arrive sur ces entrefaites.
Bonjour Myriam ! Tu es donc tombée du lit ?
Je suis juste pressée ce soir, donc je prends un peu d’avance pour sortir pas trop tard.
Ah d’accord. Je… voulais te parler.
Ben, je ne saurais pas dire si c’est le bon moment. Tu…
D’abord je voudrais m’excuser de m’être montrée désagréable avec toi. Je… suis désolée, je crois que je suis amoureuse de Gilles.
Tu crois ou tu en es certaine ? Et je ne vois pas où est le mal. C’est bien d’aimer les gens.
Il ne me voit même pas… malgré tous mes efforts.
Je suis sûre que ça va venir. Il va bien finir par s’apercevoir que tu as changé de look. Tu devrais peut-être te maquiller un peu différemment.
Tu crois ? Je n’ai jamais vraiment su… tu… si j’osais je te demanderais quelques conseils.
Pour du fond de teint ou du gloss ? Allons, tu sais sûrement faire, il suffit de t’appliquer un peu. Faire ressortir le bleu de tes yeux, dénouer tes cheveux, tu comprends ? Ce genre de détails qui font que l’on parait différente. Et je sais qu’au fond de toi tu es belle… Mais Gilles n’est pas forcément réceptif, pour l’instant.
Je vois. Je n’ai aucune chance alors ?
Mais si voyons ! Nous sommes toutes armées pour draguer les hommes et ce que femme veut… tu connais le dicton.
Oui… en tout cas je te remercie de ta franchise et de ne pas me tenir rigueur de ma mesquinerie.
Je sais ce que veut dire être amoureuse… et on pardonne tout au nom de l’amour. Je ne peux que te conseiller de foncer et je suis certaine qu’il ne saura pas résister.
Merci. Bon, je te laisse bosser. Je t’ai suffisamment dérangée. Merci encore !
De rien Sophie… Chut ! Voilà notre bonne Maria qui embauche.
Je ne peux tout de même pas lui annoncer qu’Hervé et moi allons nous occuper de son cas dès ce soir. Sophie pourrait être une gêne dans notre action. Et je veux le voir payer les humiliations des derniers mois. Ça passe par mon silence. C’est donc sans un mot que je reprends mon dossier brulant. Et notre boss rentre de son escapade matinale vers dix heures du matin. Devant les deux autres médusées, c’est cette fois moi, qui lui demande une audience.
Je pourrais vous voir Monsieur ?
Ah ! Myriam, mais naturellement ! Entrez, entrez donc. Asseyez-vous.
Il a tourné son visage vers le siège et j’ai commis l’erreur de le rapprocher du bureau. S’en est-il rendu compte ? Ou bien a-t-il songé qu’il l’avait par inadvertance, remis à sa place initiale ? Il ne fait cependant aucun commentaire.
Alors Myriam, je vous écoute !
C’est à propos de ce dont nous avons parlé hier, Gilles… mon invitation à dîner.
Votre mari est donc d’accord.
Il n’a émis aucune objection à votre venue à la maison… ce soir vous conviendrait ?
Ce soir ? Pourquoi pas… Je suppose que vous aimez les fleurs !
Les fleurs ? Elles ne sont pas nécessaires, vous savez… C’est juste un dîner informel, pour que vous fassiez connaissance avec Hervé.
Hervé ?
Oui mon compagnon s’appelle Hervé.
Ah, d’accord… alors pour quelle heure dois-je venir ?
Dix-neuf heures, dix-neuf heures trente… à l’heure de l’apéritif si cela ne vous dérange pas. Vous avez mon adresse sur nos fiches d’entrée… elle est restée la même…
Bien ! J’aime les gens de parole. Et je serai heureux de faire connaissance avec l’homme de votre vie.
Oui de ma vie ! S’il savait que c’est même celui d’avant ma vie, cet homme… Je quitte les lieux avec un sourire sur les lèvres. J’espère juste que tout se passera comme Hervé l’a prévu. Et chose remarquable, je ne suis plus appelée chez le patron de toute la matinée. Par contre, Sophie se met en avant. Elle se fait aguicheuse au possible. À tel point que Maria vient me trouver avec un air entendu.
Dis-moi ! Sophie, tu ne crois pas… qu’elle est un peu dérangée ? Elle a une drôle d’allure et s’habille plutôt olé olé depuis quelques jours, tu l’as remarqué ?
Elle est peut-être amoureuse, va savoir !
Au bureau ? Ça ne pourrait qu’être de Gilles… ou de toi !
Pourquoi pas de toi ? Après tout tu travailles ici aussi…
Parce que tout bêtement je ne suis ni bi ni lesbienne !
Tu sous-entends donc que je serais l’une ou l’autre ? Pas vraiment sympa comme réflexion !
À la mesure de la tienne. Et toi ? Gilles est moins empressé aujourd’hui ou tu as enfin mis un frein à son enthousiasme ?
Je me contente d’une risette et c’est presque vexée de ne rien savoir qu’elle repart vers son ordinateur. Encore une qui veut tout savoir sans rien payer… elle aussi mériterait que l’on s’y attarde, mais chaque chose en son temps… elle ne perd rien pour attendre. Peut-être qu’après tout, il y a matière à moudre du grain !
xxxXXxxx
La journée se termine avec un soleil qui inonde la terrasse. La plancha est prête à accueillir les grillades de notre dîner. J’ai passé un temps infini dans la salle de bain. Je me suis faite belle, et c’est bien maquillée, parfumée, pomponnée que je déambule dans ma cuisine. J’ai repoussé plusieurs fois les avances mal venues d’Hervé. Il a la trique et comme tous les mâles se montrent très… trop insistants. Je n’ai aucune envie de me laisser baiser avant le repas et il a du mal de se mettre cette idée en tête.
C’est pile-poil à l’heure que débarque chez nous un Gilles frétillant. Je fais les présentations, évitant bien naturellement d’expliquer les vrais liens de parenté qui nous unissent. Il a apporté une bouteille de champagne et un bouquet de roses. Pas rouge, de peur sans doute de passer pour un malpoli. La fleuriste l’a-t-elle conseillé ? Toujours est-il qu’il n’a fait aucune faute de goût. Le voir ainsi en dehors du contexte du boulot a quelque chose de sidérant. Il est plutôt bien nippé et sait se mettre en valeur.
Quant à Hervé, il est vêtu plutôt « sport ». La bouteille de rosé ouverte pour l’apéro est engloutie si rapidement que je me demande si mon frère ne veut pas le rendre ivre. Puis lors du repas une conversation à bâtons rompus s’instaure et je suis tout ouïe. J’admire la technique d’Hervé pour amener mon boss à s’ouvrir sur certains sujets. Et ça marche du feu de Dieu. L’alcool délie la langue du gros cochon. Je n’en reviens pas. Il ose désormais lorgner sans vergogne sur mon corps, et ce, devant mon amant attitré, sans fausse pudeur.
Ça dérape vachement d’un coup et je ne sais pas trop comment ça va finir. Les deux lascars se tutoient depuis quelques instants et en sont aux confidences. Moi, je reste en retrait, m’occupant de desservir et de préparer le café. Mais je laisse traîner mes oreilles… pour ne pas en perdre une miette.
Alors, comme ça tu t’es aperçu que ton employée cherchait à te séduire ?
Ce n’est pas difficile ! Elle en fait trop. Elle s’habille « ras de la touffe » depuis une semaine ou deux, elle s’évertue à croiser mon chemin à tout bout de champ et me lance des illades qui sont significatives.
Alors pourquoi tu ne la baises pas ? Tu es hétéro ou bi ?
Je ne… hétéro… je crois en tout cas.
Tu veux dire que tu n’en sais rien ? Tu n’as jamais essayé avec un autre mec ?
Ben… non vraiment et je ne suis pas certain que ce soit plaisant.
Et Myriam alors ? Elle t’a tapé dans l’il ? D’après ce qu’elle me raconte… mais tu sais Gilles comment sont les femmes… bavardes.
Je… à vrai dire elle est belle ta femme.
Tu aimerais partager ? Je veux dire là, ce soir ? Mais moi je suis aussi, à voile et à vapeur, et si… je te la prêtais, tu me donnerais quoi en échange ?
Tu voudrais quoi ? De l’argent ?
Mais non ! Ce n’est pas une pute et je ne suis pas son « Mac ». Je pensais plus à une compensation sexuelle. Tu vois !
Hervé a fait un clin d’il que Gilles pense destiné à son encontre. Cependant c’est bien à moi un peu en retrait que cette attention est envoyée. Le gros lourdaud n’a pas cillé ni remarqué ma présence dans son dos.
Ben… je n’en sais rien ! Je n’ai jamais fait dans ce registre…
À toi de savoir. Tu me suces, elle te sucera également. Pour la baiser, tu dois aussi l’être. C’est donnant-donnant, tu imprimes bien là ?
Euh… je ne crois pas que… ce soit possible !
Ah bon ? Explique-moi ce qui t’en empêche ?
Je n’ai jamais pensé à ça. Et puis… c’est contre nature non ?
Quoi ? Mais nous sommes entre nous n’est-ce pas ? Je t’assure qu’elle en vaut la chandelle. Tiens ! Tu veux voir ?
Mon frangin me fait signe d’avancer vers eux. Et c’est avec le plateau du café que je reviens sur la terrasse. Je me baisse légèrement pour déposer mon fardeau sur la table basse, entre les deux hommes. Hervé profite donc de mon mouvement pour se saisir du pan arrière de ma jupe et il la relève prestement. Je me retourne et fais mine de lui mettre une gifle. Mais les yeux de Gilles sont restés en attente sur ce que mon amant vient de lui montrer. Malgré le fait que le tissu est revenu de lui-même à sa place, il semble hypnotisé.
Alors ça ne te dit pas d’aller plus loin ?
Le prix à payer est trop élevé.
Tu dis cela parce que tu n’oses pas ? Regarde à côté de quoi tu vas passer !
La patte est de retour sur l’ourlet qui remonte, découvrant cette fois le côté face de mon anatomie. Je n’ai plus envie de lui coller une baffe. Je vois Gilles déglutir péniblement. Dans son crâne, ça doit bouillonner et cogiter à grande vitesse. Hervé est fier de son exploit et je dois être pareille à une tomate bien mûre. Et malgré cette gêne incroyable, cette honte qui me laisse rouge, je me sens particulièrement émue et retournée. Ça se traduit par des perles de liquide qui affleurent déjà à mes grandes lèvres. Ils sont deux à rester tétanisés, et nous sommes trois désormais à ne plus avoir de réaction.
J’imagine que l’un bande de voir et l’autre de montrer. Je mouille pour les deux raisons. J’attends la suite avec une certaine fébrilité puisque ma jupe est retombée, masquant à nouveau l’objet de leur désir. Gilles ne sait plus trop où poser ses yeux. Il cherche désespérément à dériver ses pensées sur ce qui l’entoure, prenant bien soin d’éviter ma petite personne. Je sers donc le café dans le plus grand silence. Le bruit du liquide qui coule dans les tasses est assourdissant. C’est encore Hervé qui coupe ce moment pesant. Mais sa voix est presque chevrotante.
Alors ? Tu te laisses tenter ou pas ?
… euh… je ne sais pas si je saurais faire ce que tu veux…
Oh demande donc à Myriam ! Il suffit d’ouvrir la bouche, tu sais. Après c’est juste un bon moment !
Pour qui ? Pour toi ? Pour moi, pour elle ?
Mais je suppose que ça le serait pour tous… je n’ai besoin que de ton accord et nous jouons ensemble.
Et vous Myriam ? Qu’en pensez-vous ? Vous avez bien votre mot à dire ? Vous seriez d’accord pour… m’offrir ce que votre mari me propose ?
Pourquoi pas si vous faite ce qu’il vous demande !
Vous étiez donc au courant qu’il me demanderait… cela ?
Vous ne pensez tout de même pas qu’il fait quoi que ce soit derrière mon dos ? Nous vivons ici et chacun se doit d’être honnête envers l’autre. C’est cela le couple, il me semble…
Vous avez donc déjà pratiqué ce genre de… petite sauterie ?
À dire vrai, tu es notre coup d’essai. Si ce n’est pas toi Gilles, nous trouverons bien un autre candidat… et puis les rapports seront tous protégés et pratiqués avec le maximum de précautions pour éviter les douleurs inutiles.
On voit bien que ce n’est pas toi qui devras y passer… Hervé. Mais si Myriam me donne le feu vert, alors je veux bien tenter le coup. Par contre si je sens que c’est trop… douloureux, on arrête ? D’accord ?
Tu me prends pour un bourreau ou un bourrin ? Le sexe oui ! Mais en douceur cela va de soi. Je prends acte que tu as dit « d’accord » ? On commence quand tu veux puisque c’est le préalable au prêt de ma… femme.
Je les écoute. On se croirait dans une partie de poker, sauf que l’enjeu c’est moi, ma chatte, et que finalement l’obsédé qui est notre invité vient de dire « banco » pour se faire enfiler. Et s’il se laisse mettre, je devrai sans aucun doute assumer ma part du marché. C’est donc ainsi que mon amant me tire par le bras, et que sans autre forme de procès, il me retire ma jupe et mon corsage. Je suis donc la première entièrement nue de ce trio qui s’annonce.
A toi l’honneur ma chérie… Reste là ! Oui ! Comme cela, ouvre simplement la bouche. Regarde, tu vois c’est simple comme bonjour. Elle va te faire une jolie démonstration de fellation.
… ! Humm !
Il semble sur le point d’éclater, notre hôte, alors que je m’abandonne dans la pipe qu’Hervé parait attendre avec impatience. Et je suce cette queue avec les quinquets rivés sur mon patron. La couleur cramoisie lui va mieux qu’à moi. Et il a du mal de respirer. Je ne cherche plus à écouter ce que les deux hommes se racontent. Je me laisse aller à lécher la bite avec un entrain qui n’a d’égal que l’envie qui se reflète dans ses chailles.
Vient Gilles ! Viens près d’elle, et aide là. Tu te mets aussi à genoux et tu copies les mouvements de ma belle.
…
Je ne sais pas ce qu’il répond et je m’en fiche. J’entends seulement que le gaillard bouge et les bruits bizarres qui font suite à ce déplacement sont de nature à me déranger. Pourtant je ne tente pas de voir ce qui se passe et je ne le comprends que lorsque le zigoto arrive sur la laine de la moquette, nue comme un ver. Son braquemart est toujours aussi étrangement fait, mais cette fois plus visible. Finalement c’est sa bouille ronde que je vois s’approcher de la mienne.
Le but avoué est de regarder ce que je fais. Je ne vais pas aussi lui servir de guide et lorsqu’il est tout proche, je retire ma bouche. Cette fois, il ne peut plus se défiler et avec stupeur je vois deux lèvres épaisses qui gobent la hampe de mon chéri. Un temps d’arrêt marque le dernier sursaut de mon boss. Son dernier sursis avant de téter la bite avec ardeur. Il est bel et bien ferré, comme me l’avait promis mon frère.
Du reste celui-ci s’adresse à moi sur un ton pâteux. Je devine que la sucette lui fait de l’effet alors que le gros soupire et garde le cap.
Tu veux bien le préparer Myriam ?
… ?
Oui, le préparer… avec le gel qui est sur la petite table du salon !
Je vois ce tube bleu sur la table basse et je le décapuchonne sans me poser d’autres questions. Je recueille sur le bout de l’index, une noisette de cette pommade translucide destinée à assouplir l’anneau violacé. Respirations saccadées chez nous tous, et je m’enhardis avec la poussée de mon index sur le trou de balle qui gigote sous la pression… Je lève une fois de plus les yeux et les mains de mon amant sont disposées de manière à empêcher le suceur de lâcher la bite qui entre et sort de sa bouche.
Un long gémissement fait suite à l’introduction de mon doigt dans le couloir du type qui pompe ardemment. Je ne cherche plus à deviner ce qui va arriver. Je pressens que ça va être plus jouissif pour moi que pour Gilles. Et pourtant, il ne crie pas, se contentant de se déhancher du mieux possible. Au bout de trois ou quatre aller et retour de mon index, Hervé me fait signe de joindre un second compagnon à celui qui va-et-vient déjà. Je ferme les yeux, pas vraiment rassurée sur les réactions de mon patron. Mais il gémit en sourdine et se dandine de plus belle.
Cette manuvre facilite l’intromission et c’est finalement plus facile que je ne l’aurais cru. Ça me fait vachement bizarre de voir une partie de ma patte dans le gros cul de ce salopard. Et je crois que je commence à y prendre un ineffable plaisir. Encore un geste du menton de mon frère et je saisis bien que l’instant de passer aux choses sérieuses vient de sonner.
Bon ! Gilles, tu es prêt ?
Prêt ? Tu crois que ça va être douloureux ?
Le passage peut-être, mais ensuite, tu vas adorer cela. Myriam va te sucer pendant que je te branche.
Comment dois-je me positionner ?
Oh la levrette ! C’est encore ce qu’il y a de mieux. Toi ma chérie glisse toi sous notre ami. Tu auras ainsi une vue directe sur ce qui va lui arriver et tu pourras aussi tout à loisir lui lécher la queue. C’est bon ? Tout le monde est en place ? Alors en avant pour la piste aux étoiles…
Le champignon a un tel chapeau que j’ai presque du mal à faire entrer le gland entre mes mâchoires largement ouvertes. Et j’ai en gros plan la bite d’Hervé qui se positionne sur l’anus de mon patron. Puis je devine la poussée lente et imagine la résistance de ce cercle musclé. Mais mon frère le cramponne par les hanches et insiste longuement. D’un coup, je sens le tressaillement de Gilles alors que la queue s’engouffre en lui.
Hervé vient de faire céder l’illet et le gros barète tel un éléphant. Dans le boucan de cet enfilage, j’entends la voix joyeuse de mon frangin qui m’intime gentiment l’ordre de sucer plus fort notre invité. Et malicieusement, je n’obéis pas à cette injonction. L’autre se tortille comme un lombric, mais mon sodomite de frère le maintient fermement, et cette fois il est limé en profondeur. Alors ses gémissements de douleur font petit à petit place à d’autres cris. Ceux-là sont plus de plaisir que de souffrance.
Et alors que j’écarquille les quinquets pour mieux apprécier la vision dantesque de ce pétard qui se fait baiser, je m’aperçois que ce con vient sans aucune aide de ma part de jouir. Sa bave blanche coule sur mon visage. Pas par petits jets ! Non ! Juste un filet qui s’échappe mollement du méat. Pas vraiment impressionnante cette éjaculation, à l’image du bonhomme qui se fait prendre. Bien loin de la stature du patron intransigeant qu’il s’est forgée au bureau
Je me sens d’un coup payée de toutes mes humiliations. Et c’est pour aller m’assoir sur le bout du divan que je me sors de la position inférieure que j’occupe depuis le début de l’action. C’est donc avec un large sourire aux lèvres que j’entends encore le bon Gilles réclamer qu’Hervé le pistonne plus fort. C’est qu’il y prendrait goût l’animal ? Évidemment, mon frérot ne se fait pas prier pour exécuter le souhait si bien exprimé, de ce boss si bien enculé.
Ça dure encore un long moment et je ne cherche pas à savoir si mon amant a joui dans mon patron ! La scène ne me plaît plus vraiment. Quand ils se relèvent les deux… j’ai juste envie de filer sous la douche. À la proposition d’Hervé de partager celle-là entre tous les trois, j’oppose mon refus catégorique. C’est d’une toute petite voix que l’invité réclame sa part du gâteau…
Je crois que vous m’aviez dit que je pourrais prendre Myriam…
Eh bien ! Hervé a menti ! Et puis, je n’avais moi, pas donné mon accord. Vous savez si bien m’humilier dans votre bureau chaque jour. C’est un juste retour d’ascenseur…
Mais…
Et surtout… ne vous avisez pas de me flanquer à la porte parce que voyez-vous… mon amour a mis en marche ces caméras que vous n’aviez sans doute pas remarquées… et je vous assure que la qualité des images est en haute définition.
C’est juste pas possible !
Et si mon petit bonhomme… donc demain qu’est-ce qu’il va annoncer au bureau le pépère ?
… ?
Oui, oui, une belle augmentation des salaires de ses trois employées… et puis il va sortir un peu avec cette Sophie dont il se moque la plupart du temps.
Sophie ? Mais qu’est-ce qu’elle vient faire dans tout ceci ?
Elle en pince pour vous et vous allez me faire le plaisir de vous montrer… très conciliant et généreux avec elle.
Généreux ? Pour l’augmentation je comprends, mais ça veut dire quoi généreux avec Sophie ?
Il a la comprenette difficile l’animal ? Ça sous-entend qu’elle va avoir droit à quelques soirées intimes avec restaurants et boîtes pour danser… Pas trop compliqué, je pense ! Et maintenant, je récupère la clé USB et je vais me doucher. À mon retour, le cochon devra être rentré chez lui… d’accord ?
Mais…
C’est bon ! Hervé, tu te chargeras de raccompagner Monsieur Gilles jusqu’à sa voiture, dès qu’il se sera rhabillé, naturellement.
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Et je suis partie avec un grand fou rire. Dans ma main, je tiens enfin ma vengeance… sous la forme d’images bien nettes… et puis si même d’aventure la clé était vide… qui le saurait, à part Hervé et moi ? Que cette douche fût méritée… et surtout quel bonheur de songer que demain mes collègues allaient avoir un coup au cur en constatant que notre boss ne les oubliait pas ! Quant à Sophie, elle aussi avait bien le droit d’avoir quelques rêves… et puis si Monsieur Gilles ne marchait pas droit… Maria, Sophie et moi aurions une petite séance de cinéma très spéciale…
Histoire de rire un peu, voyons !