Cette histoire est un pur fantasme, sortie d’un rêve. Le plaisir de ces nuits où tout nous paraît possible, où nous devenons ce que nous avons toujours voulu être. Impossible me direz-vous, si cela est possible car c’est un rêve et dans les rêves tout est toujours possible, tout peut nous arriver, tout est à notre portée. Si vous le souhaitez, venez me suivre dans ce rêve.
Nous sommes à la fin de l’été, au mois de septembre, comme souvent, l’arrière-saison en Bretagne est douce, les journées sont agréables, une douce chaleur qui autorise les ballades, la découverte ou la redécouverte de notre Bretagne, du côté mer ou du côté terre, elle offre 1 000 paysages, 1 000 couleurs, j’aime ma région et j’adore la parcourir, des sentiers côtiers aux sentiers le long du canal de Nantes à Brest, dans la forêt de Brocéliande, vous pourrez y voir chaque jour un paysage différent. Mais bon je ne suis pas ici pour être l’office du tourisme local même si c’est en partie grâce à ce plaisir de me balader en Bretagne que je vais vous raconter cette histoire.
Me voilà en vacances, j’aime cette période, les touristes sont rentrés, les prix pour se loger sont abordables et me permettent de passer deux ou trois jours dans un endroit et deux ou jours dans un autre. Pour vous situer, exactement mon rêve, je redécouvrais la forêt de Brocéliande, lieu de nombreuses légendes, se promener dans cette forêt c’est plonger dans notre histoire. J’étais à mon deuxième jour de mon séjour, après avoir suivi le premier jour les sentiers habituels et balisés, je décidais de partir tôt ce matin-là, la fraîcheur matinale ne m’avait pas empêché d’enfiler un short, un pull léger par-dessus mon t-shirt, un petit sac à dos avec de l’eau et quelques friandises et hop me voilà quittant l’hôtel. J’entre dans la forêt et m’y enfonce, quittant volontaire les chemins balisés pour aller découvrir la forêt sauvage. Le soleil peine à percer dans cette forêt dense. Je me plais dans ce silence, prenant un immense plaisir à écouter les animaux de la forêt. J’ai volontairement laissé ma montre à la maison, c’est les vacances donc pas d’heure.
Je prends le temps d’une pause quand mon ventre me fait sentir qu’il est temps de se restaurer un peu. Je regarde autour de moi et découvre une petite clairière, baignée de soleil, une herbe verte sur laquelle je pourrais m’asseoir bref un petit paradis pour un moment de repos. Je sors de mon sac mon pique-nique et profite pleinement de ce moment de repos.
Il a dû se passer une heure avant que je décide de repartir. Je prends le sentier opposé à celui de mon arrivée. Je m’enfonce de nouveau dans la forêt et je perds mes repères, elle est plus dense, plus sombre, je n’arrive plus trop à m’orienter, j’ai perdu tout repère et le chemin que j’ai pris à l’origine. Je tourne en rond ou du moins je le pense. L’après-midi touche à sa fin, il commence à faire de plus en plus sombre, le froid arrive, il ne va pas tarder à faire nuit. Rien d’alarmant, je ne suis pas du genre à perdre mon sang-froid donc je choisis un chemin et le suis tranquillement, je regarde comme je peux où je pose mes pieds. J’arrive au bout de ce chemin, il est barré par un ruisseau trop large pour le sauter il me semble et trop risqué car je ne vois pas la berge en face. Je ne veux pas faire demi-tour et prendre un autre chemin. Donc je choisis de le traverser. Je glisse dans l’eau, elle est plus que fraîche, ne semble pas trop profonde alors je fonce. Je suis au milieu de ma traversée, la lune m’aide à voir un peu, et voilà que j’accroche quelque chose au fond, je m’étale dans l’eau.
Je suis trempé, le froid me saisit, j’arrive à sortir de là et me retrouve de l’autre côté. Je prends cinq minutes pour récupérer. Je devine un chemin devant moi et je l’emprunte. J’ai froid, les vêtements collés à ma peau, j’accélère le pas pour sortir rapidement de la forêt. Je me retrouve enfin sur une petite route. Quelle direction prendre ? Droite ou gauche ? Bon il va me falloir trouver un panneau de direction ou une habitation.
Je marche le long de la route, pas de voiture à l’horizon pour faire du stop, voilà au moins dix minutes que je marche quand je devine, pas très loin une maison, un point lumineux sur ma droite qui se rapproche. Je vais y aller et demandé mon chemin voir appeler un taxi pour rentrer à l’hôtel. Je dois tourner dans un chemin qui part sur la droite. J’arrive dans une cour une petite maison au fond, de la lumière sort des fenêtres, je décide de frapper à la porte. Une femme m’ouvre, un regard un peu sévère sur moi, j’explique rapidement ce qui m’est arrivé, la femme me sourit et me dit d’entrer. Enfin de la chaleur, je grelotte, je lui explique que j’aimerais juste avoir si je ne suis pas trop loin de mon hôtel ou si je peux appeler un taxi. Pour l’hôtel, à pied j’en aurais pour au moins une heure trente, pour le taxi, avant de l’appeler elle me propose un bol de soupe qu’elle vient de faire chauffer et de me sécher. J’accepte volontiers sa proposition, être au sec, et manger quelque chose de chaud un bonheur après mon épreuve.
Elle me guide jusqu’à sa salle de bain et me demande de me déshabiller afin de sécher mes vêtements. Je vais vous poser de quoi vous habiller devant la porte. J’espère que vous ne serez pas gêné mais je vis seule alors vous allez devoir enfiler ce que j’ai. Pour moi pas de soucis, je suis très ouvert, j’ai mis mes complexes de côté depuis des années. Je suis plutôt petit pour un homme, 1m68, mon amour de la marche fait que je suis fin, 53 kilos les cheveux longs depuis l’adolescence, je travaille dans le monde de la musique.
Elle tape à la porte de la salle de bain.
— Je vous ai déposé un caleçon et un t-shirt et un pull devant la porte.
— Merci
J’ouvre la porte et attrape le tas de vêtements, j’enfile le caleçon long, pas de culotte ce n’est pas grave, un t-shirt rose pâle et un long pull tout doux. Ce n’est pas désagréable du tout, le pull est chaud et le caleçon également.
— Vous voilà enfin au chaud, je vais passer vos vêtements à la machine et les sécher ensuite.
— Je ne voudrais pas vous donner du travail.
— Pas de soucis, de toute façon je ne vais pas les sécher comme ça vu la boue qu’il y a dessus.
— Oui c’est sûr.
— Installez-vous dans le canapé je reviens tout de suite.
— Merci
— Elle me rejoignit en portant un plateau avec deux bols fumants, du pain et du fromage.
— J’aurais pu vous aider
— Non ça va, alors dites-moi comment vous en êtes arrivé à vous perdre ?
Je lui faisais le récit de ma journée, ma chute dans l’eau et mon arrivée chez elle. Elle écouta avec intérêt, me demandant des précisions, une réelle envie de savoir qui me faisait chaud au cur.
— Quelle aventure, vous aimez les risques.
— Pas trop mais j’aime découvrir le côté caché de la nature.
— Là vous avez été servi.
— Oui je dois avouer que je me suis mal préparé.
— Bon au moins cela m’aura donné loccasion de vous rencontrer, les soirées ici sont assez monotones.
— Merci pour votre accueil en tout cas.
— C’est naturel, je n’allais pas vous laisser dehors comme ça.
— Et si je peux me permettre vous faites quoi ici totalement isolée ?
— Je suis herboriste, j’étudie les plantes et leurs effets alors être proche de la forêt a été une évidence et je suis plutôt solitaire aussi. Et vous ?
— Je suis régisseur de salle de musique, et harpiste à mes heures.
— Ce qui explique votre look.
— On va dire ça
— Mangeons tant que la soupe et chaude.
Après nous être restaurés, nous avons continué à bavarder, face à face dans le canapé, les jambes repliées sur le côté, le bras sur le dessus du dossier, machinalement, je caressais le caleçon, il était doux, avec un aspect un peu billant. Son regard d’un vert intense se plongeait dans le mien et me déstabilisait. Je rougissais régulièrement. J’étais intimidé par cette femme, elle me dépassait de près d’une tête, sûre d’elle, elle incarnait une féminité absolue. Elle portait avec élégance sa tenue composée d’un collant couleur chair, d’une jupe au-dessus des genoux, un chemisier rose légèrement transparent laissant entrevoir un soutien-gorge en dentelle de couleur rose pâle. J’étais subjugué par l’harmonie de sa tenue, je ne sais pas si c’est le fait d’être habillé avec ses vêtements, mais je commençais à ressentir le désir d’être habillé comme elle. Mon regard ne cessait de passer de sa jupe à son chemisier, à son collant, je commençais même à avoir un début d’érection, heureusement ma position masquait cela.
— Vous semblez ailleurs
— Pardon ?
— Oui je vous observe depuis cinq minutes et vous semblez plongé dans vos pensées.
— Je suis désolé.
— Dites-moi ce qui vous arrive ?
— Rien de précis
— Vous en êtes sûre ? Vous passez votre temps à me regarder, mais pas moi, votre regard se porte sur mes jambes, mon buste.
— Oui je suis navré
— Alors dites-moi ce qui vous attire ?
— Vous allez me trouver étrange, je porte un caleçon, il est très doux et je me suis mis à penser que cela doit être agréable de porter un collant et une jupe. Je n’arrive pas à me sortir cette idée de la tête.
— Je vois ça, vous n’arrêtez pas de vous caresser les jambes. Je vais vous dire que la sensation est encore meilleure avec un collant satiné comme celui-là. Tenez, touchez.
Elle prit ma main qui était posée sur mes jambes et la posa sur sa cheville, c’était incroyable de douceur, je frissonnais à ce contact qui a eu comme effet d’augmenter mon érection.
— Alors vous en pensez quoi ?
— Incroyable
— Si vous voulez vous pouvez essayer
— Pardon ?
— Vous aimez le caleçon, vous allez adorer un collant sur vos jambes.
— Non je ne peux pas
— Pourquoi
— Vous allez me prendre pour un pervers
— Non je vous assure, et puis nous sommes seuls, personne ne vous verra si vous voulez moi cela ne me dérange pas de vous faire essayer.
Sa dernière phrase tourna dans ma tête, elle se leva et me tendit sa main. Machinalement, je lui donnai la mienne et elle m’entraîna dans sa chambre. Elle ouvrit un tiroir pour en sortir un collant qu’elle déroula devant moi, elle passa ensuite à son armoire, prenant une jupe sur une étagère, un chemisier sur un cintre. Elle se tourna vers moi, rouvrit un tiroir de la commode pour en sortir un ensemble de lingerie. Je la regardais, hypnotisé par cette femme sublime. Elle s’approcha de moi, tira sur mon pull pour l’enlever. Je me laissais faire totalement soumis. Le t-shirt, le caleçon, je me retrouvais nu devant cette femme que je ne connaissais pas quatre heures plus tôt. Elle passa derrière moi me demandant de passer les bras dans le soutien-gorge, elle l’agrafa puis régla les bretelles, me fit enfiler la culotte avant de m’asseoir sur le lit. Elle roula le collant avant de me l’enfiler, mes jambes disparurent dans le lycra opaque noir, l’effet fut immédiat, je bandais comme jamais. Elle ignora cela, une fois la jupe enfilée, elle finit par le chemisier qui était entièrement boutonné dans le dos.
— Voilà vous êtes prêt.
— Comme c’est étrange
— Faites quelques pas.
Je faisais un aller-retour dans la pièce, la jupe étroite entravait mes pas m’empêchant une grande amplitude, je sentis l’effet de l’air sur mes jambes malgré le collant épais.
— Alors vous en pensez quoi ?
— Je ne sais pas comment expliquer. C’est une sensation étrange de douceur, de fraîcheur et de chaleur. On sent l’air sur les jambes mais on n’a pas froid.
— Et là nous sommes dans la maison, on va sortir dans la cour vous allez voir comment c’est agréable.
Nous sommes sortis, nous avons marché dans la cour et le chemin devant la maison. Elle avait raison, l’effet était on ne peut plus agréable, je finis par faire de petits pas, juste à la limite de la tension de la jupe, l’air frais passait sous la jupe et je le sentais sur mes jambes. Elle avait réussi à me faire aimer porter une jupe et un collant, j’avais oublié le chemisier à frou-frou, le fait que je portais aussi un soutien-gorge.
— Je suis ravie que tu apprécies cette expérience.
— Je n’aurais jamais imaginé qu’un jour je me retrouverais en jupe et en plus accompagné d’une femme.
— Je peux te demander quelque chose ?
— Oui dis-moi ?
— J’ai envie d’aller au bout, te maquiller et te coiffer enfin si tu es d’accord ?
— Je ne sais pas.
— Tu verras, en te regardant dans le miroir, tu ne vas plus te reconnaître.
— Maintenant que j’en suis là, pourquoi pas.
— Super, j’adore.
— Je peux savoir pourquoi tu as cette envie ?
— Tu as eu envie d’essayer une tenue de femme alors autant le faire à fond et voir si tu peux ressembler à une femme.
— Je ne pourrais jamais ressembler à une femme.
— Pas si sûre que ça.
Si seulement j’avais imaginé ce qui allait suivre. Nous rentrâmes à la maison, elle me demanda de m’asseoir sur une chaise dans la cuisine avant de disparaître. Elle revint les mains chargées trousse, brosse, ciseaux, crèmes.
— D’abord un thé pour nous réchauffer après notre balade dehors et je m’occupe de toi.
— Super.
— Je vais te faire un thé avec les plantes que j’étudie, tu verras, il est un peu fort en goût mais il a des effets merveilleux.
— Bon alors OK va pour le thé spécial.
Pendant que l’eau bouillait, elle prépara diverses plantes, elle prépara l’infusion et pour elle, une autre préparation. Les tasses prêtes, elle me donna la mienne, posa la sienne sur le comptoir et déballa les produits. Elle commença par un rasage à la main, je n’osais plus bouger car elle le fit au coupe-choux. Une fois le rasage terminé, elle m’appliqua une crème parfumée qui apaisa le feu du rasoir. Je me détendais sous le massage de mon visage. Elle attendit un peu en me proposant de boire mon thé.
— Avant de reprendre, il faut attendre que la peau absorbe la crème hydratante, la peau doit être sèche pour poser la base du maquillage.
— Je ne comprends pas grand-chose mais bon je te fais confiance.
— Merci, cinq minutes et je vais reprendre, ça risque d’être un peu long de te maquiller et de te coiffer mais tu verras, le résultat sera super.
— Je ne suis pas sûre mais bon si tu le dis.
— Bon fini ton thé.
— OK, je te sers une autre tasse pour après.
— Je vais aller aux toilettes toutes les cinq minutes avec tout ça.
— On verra.
Elle reprit le maquillage, je me sentais comme ailleurs, mes yeux semblaient se voiler, mon corps picotait, c’était un peu comme être ailleurs. Je voyais les mains s’agiter devant moi, mes sourcils qui, elle avait il me semble épilé, les produits se poser sur mon visage au fur et à mesure, un fond de teint, le maquillage des paupières, des yeux, de mes lèvres. Quand elle passa à mes cheveux, elle commença par tailler les pointes, puis passa devant, elle m’humidifia les cheveux pour ce qu’elle m’annonça être un brushing. J’entendais mais étais incapable de réagir. Je bus ma deuxième tasse, y laissant une trace de rouge à lèvres. Tout cela je le voyais mais comme de l’extérieur. Un moment, j’eus l’impression d’avoir dormi assis sur la chaise.
— Voilà j’ai terminé, tu es superbe.
— Tu crois ?
— Oui on va aller dans la chambre et tu vas pouvoir te regarder entièrement dans le miroir.
Je me regardais de la tête aux pieds, mon visage était totalement différent, elle avait réussi à le féminiser, de grands yeux, des lèvres d’un rouge brillant, les paupières dans les tons marron, les joues roses. Elle avait travaillé mes sourcils qui désormais étaient fins, mes cheveux étaient gonflés, partant en carré, la coupe était totalement féminine. Malgré tout cela, rien ne me troublait plus que le chemisier que je portais, je sentais les bretelles du soutien-gorge tendues sur mes épaules. Un poids tirait sur mon dos, j’étais encore dans le flou quand une forte envie d’uriner se fit sentir. Je filais dans les toilettes, remontais ma jupe pour baisser mon collant et ma culotte. Et là ce fut la surprise. Mon sexe avait disparu. Je n’avais plus rien entre les jambes, pressé, je me suis assis sur le siège des toilettes pour uriner. Je réalisais petit à petit, je tâtais ma poitrine, c’était bien une poitrine de femme qui remplissait le soutien-gorge, plus je tâtais, plus j’avais chaud, j’arrêtais, me levais et comme toute femme, m’essuyais, en le faisant, je découvris un sexe de femmes, les lèvres, je me penchais, oui j’avais aussi un sexe de femme.
— Que c’était-il passé ?
— Que m’as-tu fait ?
— Tu as voulu voir ce que c’était d’être en femme alors pour le savoir totalement, j’ai fait de toi une femme.
— Mais tu es folle ?
— Non tu vas voir, tu vas découvrir plein de nouvelles choses.
— Mais je ne voulais pas être une femme.
— C’est le thé que je t’ai fait boire qui t’a transformé en femme.
— Mais comment tu peux me faire ça, je ne t’ai rien fait.
— Ne le prends pas mal, les effets dureront le temps que tu le souhaites, j’ai un mélange de plantes qui annule les effets. Je te demande juste de passer un peu de temps comme ça pour que tu voies le fait d’être une femme.
— Et mes sourcils et mes cheveux ?
— Ils repousseront mais tu auras cette coupe et ces sourcils un certain temps. Les plantes agissent sur le corps, l’extérieur c’était mon envie.
— Je ne comprends plus rien.
— Bon, viens, je t’offre un verre et on va discuter un peu.
— Quelque chose de fort
— Pas de problème, un whisky ?
— Oui
Après avoir avalé deux verres, je m’habituais à mon nouveau corps, j’avais passé du temps à me toucher. Avoir une poitrine même petite, obligeait à cambrer le dos, elle me proposa une paire de ballerines pour compléter la tenue. Les sensations de la tenue et de ce corps amplifiaient, le fait d’avoir le corps d’une femme. Ma voix semblait petit à petit se modifier. Elle était plus aiguë, plus douce, toutes mes manières s’accordaient avec mon nouveau corps. Même ma façon de penser changeait.
— Je suis ravie tu sembles t’habituer à ton corps.
— J’ai l’impression qu’il est naturel. Je suis contente de me sentir femme.
— Oui tu prends possession de ton corps c’est très bien.
— Tu as réussi à me faire belle et je n’ai jamais éprouvé des émotions aussi fortes.
— Tu t’es rendu compte ?
— De quoi ?
— Tu parles de toi au féminin.
— Je n’ai pas fait attention.
— Bon, je te propose que l’on aille dormir, demain tu verras si tu veux prolonger l’expérience ou alors redevenir un homme.
— De toute façon tu ne me laisses pas le choix pour ce soir ?
— Non ce soir tu vas dormir en tant que femme, je vais te passer une nuisette, et ensuite on va se coucher.
Après avoir enfilé une nuisette en satin qui m’apporta encore plus de douceur que le collant, je m’allongeais auprès de mon hôte, elle n’avait qu’une chambre et pas de canapé-lit. J’avais, comme elle, conservé ma culotte sous la nuisette. Je me suis endormie très rapidement. Le jour pénétrait à travers les volets quand je me réveillais, je sentais des mains sur mon corps dont une entre mes cuisses et une grande chaleur dans le ventre. Ma voisine avait glissé sa main dans ma culotte, ses doigts caressaient et pinçaient mon clito tout en me pénétrant, son autre main malaxait mes seins, je me mis à gémir, je ne pouvais plus bouger, prise par le plaisir qu’elle me procurait. Je sentais mon sexe humide, quand je finis par ouvrir les yeux, elle posa un baiser sur mes lèvres.
— Bonjour ma belle, laisse-toi faire, je vais te faire découvrir les plaisirs que procure un corps de femme.
— Je…
— Chut
Ses doigts me pénétraient désormais à fond, me corps se crispait, je gémissais de plus en plus fort, mon corps était en feu, sa langue léchait mes tétons, sa bouche les mordillait, je fus prise par un orgasme comme jamais je n’en avais ressenti. Ma respiration était courte, mon corps bouillait, je mis longtemps avant de redescendre.
— Tu viens d’avoir ton premier orgasme. Tu vois c’est bien plus fort que ce que tu as pu connaître en tant qu’homme.
— Je dois avouer que c’est merveilleux, je ne pensais pas qu’on pouvait ressentir quelque chose d’aussi fort.
— Seul un corps de femme permet de ressentir ça. Si tu le souhaites je vais te faire découvrir d’autres plaisirs encore plus forts.
— C’est possible ?
— Oui, pour l’instant on va se changer, ta culotte est trempée, et la mienne aussi.
Je glissais ma main sous la nuisette et découvris ma petite culotte trempée, je passais la main sous la sienne qui était dans le même état. Elle se leva, me passa un string, un legging et un t-shirt, elle enfila une tenue identique et nous sommes allés déjeuner. Je mangeais avec un grand appétit. Je me perdais dans ses yeux qui regardaient avec malice. Mon état de femme qui m’avait affolé avant de me coucher, était sous ce regard un bonheur d’être regardé avec tant de désir.
— Je n’ai jamais vu une telle transformation.
— Tu as déjà fait ça à d’autres garçons ?
— Oui trois fois avant toi, et jamais ils ont eu une transformation aussi profonde. On dirait que tu as toujours été une femme.
— Je n’ai pas l’impression d’avoir été un garçon avant c’est étrange.
— Tu es prête à passer au moins une journée entière en femme avec moi ?
— Je crois que oui.
— Tu le crois, tu en as envie ? Sois franche, si tu doutes on arrête tout de suite.
— J’en suis sûre.
— Bon alors on va s’habiller.
— OK
Elle me prépara une tenue, des bas, le soutien-gorge assorti au string, et une robe moulante rose. Pour elle, la tenue était identique hormis la couleur de la robe bleu marine. Je me regardais dans le miroir, observant chacune de mes nouvelles formes, appréciant la courbure de mon dos, la forme de mes fesses, ma poitrine gonflée par le soutien-gorge push-up.
— Passons au maquillage, on se met côte à côte devant le miroir et tu fais comme moi.
— Je ne vais pas réussir.
— On verra, si tu loupes, je le referai.
En fait, elle n’a pas eu besoin de me retoucher, le maquillage fut naturel, je pris du plaisir à voir mon visage changer sous l’effet du maquillage, la touche finale avec le parfum qu’elle me passa.
Je me sentais femme, j’étais bien dans ce corps. Elle me regarda, passa sa main sous ma robe pour venir caresser mon sexe à travers le tissu en dentelle de mon string, immédiatement, je sentis l’humidité l’imprégner.
— Tu es très sensible, j’adore, maintenant tu vas sentir la femme excitée. C’est une odeur qui attire et donne envie de sexe.
— Donc si je te fais la même chose, tu vas aussi sentir la femme excitée et cela va me donner envie ?
— Essaye, tu verras bien.
Je glissai à mon tour ma main sous sa robe, je restai un moment à caresser son string puis glissai mes doigts entre le tissu et sa peau, je jouais avec son clitoris avant de la doigter, on s’embrassa, quand j’ôtai mes doigts, elle porta ma main à hauteur de mon nez.
— Respire, et ensuite lèche-les.
— Humm, c’est bon.
— Et ?
— J’ai envie de te lécher.
— Vas-y, mets-toi à genoux et passe ta tête sous ma robe.
Dans le noir, enivrée par l’odeur de sa chatte humide, je léchais le string puis en l’écartant son sexe. Je me suis retrouvée couverte de cyprine, l’avalant, elle mouillait tellement. Elle eut un orgasme foudroyant, je l’entendis hurler de plaisir au moment où elle plaqua fortement ma tête contre son sexe.
— Tu as été formidable ma chérie
— Je n’avais jamais léché une femme comme ça.
— Bon, il va falloir retoucher ton maquillage.
— Ah bon
— Oui, on fait ça et je t’emmène faire un tour.
— Un tour, où ça ?
— Ce sera une surprise.
— Tu es sûre, je ne suis pas très chaude pour sortir comme ça.
— Tu as peur de quoi ?
— Je ne sais pas.
— Je serais à côté de toi tu n’as pas à avoir peur.
— Bon alors je suis partante.
Après avoir refait mon maquillage, nous partîmes en voiture, elle prit la direction de Rennes, nous nous sommes garés sur le parking du centre commercial Alma. J’appréhendais, elle me dirigea vers le magasin Darjeeling, elle demanda à une jeune vendeuse de me conseiller pour un ensemble de lingerie sexy, quand la vendeuse demanda de quel genre, elle précisa, tanga, soutien-gorge push up, une guêpière avec jarretelles et les bas assortis, le tout en rouge. La vendeuse nous présenta trois modèles, le plus simple serait de les essayer.
— Vous pouvez l’aider, je vais faire un tour du magasin.
— Bien sûr Madame. Veuillez me suivre.
Nous sommes allés dans le fond du magasin, direction les cabines, elle me demanda de me déshabiller, m’aida avec le soutien-gorge que je n’arrivais pas à défaire ce qui la fit rire. Je fus gênée quand elle me demanda d’ôter mon string. Elle me passa le premier ensemble, tout en dentelle rouge, elle m’aida de nouveau sur le soutien-gorge.
— On dirait que vous avez du mal, vous n’en portez pas souvent ?
— Non pas souvent
— Je vous comprends, avec une poitrine aussi jolie et ferme.
Elle ajusta mes seins dans les bonnets, régla les bretelles, puis j’enfilais ce qui n’était pas une guêpière mais un corset. Elle tira sur les liens dans le dos, j’avais du mal à respirer tellement elle serra. Après quelques minutes, je m’étais faite au corset.
— Cet ensemble vous va à ravir, votre amie va adorer
— Merci (je rougis, je me regardais dans le miroir et je surpris son regard sur mes fesses)
— Vous permettez ?
— Oui ?
— Voilà c’est mieux, le tanga n’était pas bien ajusté sur vos fesses.
Une auréole humide se fit voir sur le devant du tanga. Ma belle vendeuse prit mon string posé sur le tabouret de la cabine et le porta à son nez. Tout en me regardant, elle le sentit puis lécha l’intérieur, la tache sur le devant s’agrandit. Elle se colla à mon dos, posa ses mains sur mon ventre puis descendit doucement sa main droite vers le tanga, elle la glissa dans l’élastique et commença à me caresser, ses doigts titillèrent mon clito et je ne pus retenir mes gémissements. Elle me donnait du plaisir dans cette cabine où tout le monde pouvait nous surprendre. Elle ne semblait pas s’en préoccuper. Ses caresses se transformèrent en doigté, puis elle me retourna, se mit à genoux face à moi, descendit mon tanga et commença à me lécher. L’effet fut incroyable, j’eus un orgasme énorme. Sa langue entrant dans ma chatte, ses doigts dans mon anus, elle me coupa littéralement les jambes.
— Alors ma chérie, tu prends du plaisir
— Votre amie est très sensible, et très juteuse.
— Je vois ça Mademoiselle, vous avez l’air d’avoir beaucoup aimé.
— Oui beaucoup. Merci
— Je vais vous dire un secret, elle vient de découvrir le plaisir entre femmes.
— Je vous laisse la rhabiller, elle peut garder la tenue sur elle je lui offre.
— Vous êtes trop aimable. Tenez, je vous offre son string.
Elle le respira avant de le glisser dans son corsage et de déposer un baiser sur mes lèvres. Je reprenais doucement mes esprits.
— Merci pour ce moment
— Merci à vous et pour l’ensemble.
— Tu as du succès ma chérie, j’avais déjà eu des attouchements avec cette vendeuse mais jamais elle m’a fait ce qu’elle vient de te faire.
Dès qu’elle a commencé à me toucher, pour m’aider je me suis mise à mouiller.
— Tu es vraiment hyper-sensible c’est cool. Bon, on continue.
— Tu veux aller où ?
— Après la lingerie, il te faut une jolie robe pour aller avec.
— Une robe ?
— Oui tu vas prendre goût au shopping.
Direction un nouveau magasin, en entrant, un homme d’une quarantaine d’années nous accueillit. Élégant, il ressemblait à ces hommes que l’on voit dans les magazines. Musclé, le regard perçant, il imposait par sa présence tout ce que l’homme idéal peut représenter. Je me sentais mal à l’aise.
— Mesdames, puis-je vous renseigner ?
— Oui, nous souhaiterions une robe habillée pour mon amie.
— Dans quel genre ?
— Une robe tailleur, pour un entretien.
— Vous avez une préférence pour la couleur ?
— Je ne sais pas
— Une grise
— Je vais avoir ça. Une robe plutôt classique ou avec un peu de fantaisie ?
— Plutôt classique.
Je ne savais pas trop comment réagir, Nolwenn menait tout, moi, la seule chose dont j’étais consciente et qui focalisait toute mon attention était l’odeur forte de ma cyprine. J’avais l’impression de ne sentir que ça. J’en touchais deux mots à Nolwenn.
— Ne t’inquiète pas.
— Madame, voici trois robes qui pourraient convenir. Si vous voulez bien me suivre jusqu’aux cabines.
Il posa les robes sur un portant puis tira le rideau. Je voyais ses pieds sous le rideau. Je n’avais d’autre choix que d’enlever ma robe pour essayer celles qu’il m’avait données. Je passais la première, il me demanda comment cela allait. N’ayant pas l’habitude, je demandais si mon amie était là pour me donner son avis.
— Elle est sortie du magasin pour une course, elle revient m’a-t-elle dit.
— Ah bon. Je voulais qu’elle m’aide
— Vous avez un souci ?
— Oui je n’arrive pas à fermer la robe.
— Les fermetures éclair sont un peu dures au début. Je peux vous aider si vous le souhaitez.
Ne pouvant refuser, je lui ouvrais le rideau en me tournant. Il avait la vue sur ma lingerie. Il remonta la glissière, et je pus me tourner vers lui.
— Elle vous va très bien, mais je pense que la suivante vous ira mieux surtout si vous portez ce genre de lingerie, elle est plus cintrée. Vous permettez ? (Il m’aida à descendre la glissière, je sentis sa main le long de mon dos ce qui me fit frissonner).
— Merci
Il referma le rideau, en ôtant la robe, je vis mes tétons pointer à travers le tissu du soutien-gorge. De nouveau je mouillais ma culotte, l’odeur remplit la cabine. Je passais la deuxième robe, et de nouveau, je dus lui demander de l’aide. Il prit son temps la fermer, m’observant dans le miroir. Je ne pouvais que sourire. Il recula pour que je puisse faire de même et me regarder de loin dans le miroir. La robe suivait les courbes de mon corps, je la trouvais magnifique.
— Elle vous va parfaitement Mademoiselle.
— Merci (son compliment me fit rougir et mouiller encore ma culotte)
— Vous permettez ?
— Oui
Il tira légèrement sur le bas de la robe, qui se colla immédiatement à mes hanches.
— Voilà comme ça. On la dirait faite pour vous. La coupe est parfaite, la longueur idéale, pas besoin de la reprendre. Vous allez faire effet pour votre entretien.
Je ne savais plus ce qui m’arrivait, je me retournais, un grand sourire sur les lèvres, enivrée par mon odeur, j’avais une forte envie de sexe. Je me sentais envahie par une chaleur dans le bas-ventre. Ma culotte était maintenant trempée, il ne pouvait ne pas sentir l’odeur de plus en plus forte de cyprine. Il me prit la main, me fit passer une porte et nous nous sommes retrouvés dans la réserve. Il a fermé la porte à clef avant de se retourner vers moi, me prendre par la taille et m’embrasser, sa langue entra en contact avec la mienne, je reçus une décharge lors de ce premier baiser avec un homme. Il remonta la robe sur mes hanches, caressa mon tanga trempé. Je le vis défaire son pantalon, le baisser ainsi que son caleçon. Son sexe bandé pointé vers moi, il me souleva et m’empala. Sans un mot, il commença ses va-et-vient, si être léchée ou doigtée par une femme était incroyable, avoir un sexe d’homme dans ma chatte fut encore plus fort, les sensations parures décuplées, je m’accrochais à son cou, je sentais son sexe allez et venir en moi et c’était merveilleux.
— Il explosa au moment où je jouis déversant un flot de sperme en moi. Je me suis mise à pleurer.
— Je vous ai fait mal ?
— Non, je viens de prendre un pied fou et je…
— Vous ?
— Non rien, vous ne pourriez pas comprendre.
Après avoir récupéré, nous sommes sortis de la réserve, je payai la robe et attendai Nolwenn devant le magasin. Elle ne dit rien en me voyant, m’entraînant dehors. Une fois dans la voiture elle prit la parole.
— Alors, comment as-tu trouvé cette sortie en femme ?
— C’était juste incroyable, je n’en reviens pas que j’ai adoré faire l’amour avec cet homme, il m’a fait un bien fou.
— Seul un corps de femme te fera ressentir de telles sensations. Tu ne pourras jamais jouir comme ça dans un corps d’homme. Je te propose de continuer l’expérience encore demain.
— Je ne vais pas pouvoir continuer à faire l’amour comme ça.
— Non, demain ton corps sera plus calme et tu ne seras plus aussi sensible, là c’est normal, il est tout neuf et tu viens de découvrir des sensations inconnues jusqu’à présent. Demain, juste le fait de vivre en femme, je me retiendrai de vouloir te faire l’amour sauf si tu en as envie.
— Et si je reste comme ça encore demain, il va se passer quoi ?
— Tu as huit jours pour choisir, après je ne pourrais plus inverser les effets des plantes et tu seras définitivement une femme.
— Tu plaisantes là ?
— Non je pourrais te faire retrouver une apparence d’homme mais tu conserveras les émotions d’une femme ainsi que ses envies.
— Tu veux dire que si je redeviens un homme après huit jours, je resterais une femme dans ma tête.
— Oui c’est exactement ça. Je te conseille de te décider avant. J’ai eu lors de ma deuxième expérience, un homme qui n’avait pas choisi. Il est maintenant en pleine transformation pour redevenir une femme mais là je ne peux rien faire, il doit se faire opérer et suivre le parcours des transgenres car il ne supporte plus son corps d’homme.
— Tu me fais peur là.
— Ne t’inquiète pas, je vais te guider et t’aider dans ton choix.
— Je peux savoir pourquoi tu fais ça aux hommes ?
— – Uniquement à certains hommes.
— Et pourquoi à moi ?
— Ton idée d’essayer une jupe hier soir a tout déclenché, si l’idée de s’habiller en femme te donnait envie, autant être une femme.
Je dois avouer que j’aime bien.
— C’est super ça
— Mais je ne sais pas si je vais aimer longtemps, je découvre des choses que je n’ai jamais ressenties avant mais j’ai aussi une vie.
— Ta vie te plaît-elle ?
— A part que je suis seule oui.
— Bon, on verra ça plus tard rentrons.
Nous avons rejoint sa maison, je profitais pour prendre une douche et enlever cette odeur mélangée de sperme et de cyprine qui continuait à m’exciter. Je trouvais sur le lit une nouvelle tenue, une jupe, un collant, un top en soie et un ensemble de lingerie blanc. Elle me demanda si tout allait bien. J’avais réussi à mettre le soutien-gorge, j’enfilai le shorty puis le collant, ensuite le top avant de finir par la jupe.
— Très belle.
— Merci
— Tu peux servir le vin, je finis le repas.
— OK
— Je vais te faire boire encore une tasse de thé ce soir ensuite tu auras huit jours pour choisir. Cela est juste pour que tu te sentes encore plus femme.
— Tu es sûre que c’est nécessaire ?
— Oui ainsi, ton corps et ton esprit seront libérés des restes de l’homme en toi.
En buvant de nouveau ce thé en toute confiance envers Nolwenn, j’ignorais qu’il allait faire de moi définitivement une femme, plus jamais le retour ne serait possible. Je dois vous avouer que la journée qui venait de se passer m’avait déjà convaincue que je préférais être une femme. Nolwenn l’ayant deviné, elle scella ma nouvelle vie. On déclara ma disparition au bout de trois jours enfin ma mort et je vécus avec Nolwenn. J’étais accro au sexe, que ce soit avec des hommes ou des femmes, nous avons transformé plusieurs dizaines d’hommes, certains pour une journée d’autre définitivement. Nolwenn continua son activité d’herboriste en parallèle de sa vie de druide, quant à moi, je me reclassais dans l’esthétique, mon salon ouvert aux femmes bien sûr et aux hommes avait beaucoup de succès. Quelques-unes de nos transformations travaillent avec moi.