Alexis vient d’avoir 18 ans, il est en terrminale, c’est un garçon discret sans histoire, sa bande d’amis, des notes correctes, bien sous tout rapport en quelque sorte tout se passe bien pour lui, tout ou presque.
Son anniversaire avait déclenché quelque chose en lui, plus que l’événement c’était la symbolique de sa majorité qui lui avait fait ouvrir les yeux. Il était gay cela fait quelques temps qu’il le savait. Personne n’est au courant, jamais il n’a osé en parler à qui que ce soit, surtout pas à sa famille.
L’annonce de son coming-out n’était pas encore prévu cependant, la seule chose à laquelle il ne pouvait plus résister c’était Damien. Un jeune universitaire qu’il voyait tous les jours au lycée car un des bâtiments de son établissement scolaire était réservé aux étudiants en ingénierie. Damien était une figure relativement connu de l’établissement, ouvertement gay il avait plusieurs fois fait parler de lui lors de manifestations ou réunions dans laquelle il était souvent le porte parole et défendait ardemment diverses causes dont à plusieurs reprises le mariage pour tous.
A contrario il était souvent seul, dans le cour ou le bus, un solitaire populaire, drôle d’ironie.
Alexis était obsédé par ce garçon il le trouvait à la fois parfait physiquement et irrémédiablement happé par son charisme et son aura. Deux problèmes apparaissaient tout de même Damien n’avait jamais ni vu ni entendu parler d’Alexis (sans compter que ce dernier a 5 ans de moins) et qu’Alexis ne se voyait pas révéler son homosexualité à quiconque il devait donc réussir à l’aborder en toute discrétion.
Trois mois auront passés, trois mois très dur pour Alexis ne sachant comment faire évoluer sa situation, puis un jour ne voyant d’autres solutions décide de se lancer à l’abordage.
Il avait planifié un plan. Plan qu’il savait parfaitement imparfait, mais un élan de confiance en lui l’avait gagné voyant à travers cette solution son seul et dernier espoir de réaliser enfin son rêve.
Il lui écrivit une lettre parlant de parlant de lui pour que Damien sache à qui il avait à faire, lui décrivant à quel point il l’admirait, l’aimait pour finir sur le pourquoi il devait lui donner sa chance. La réponse était parce qu’il était prêt à tout pour lui, à tous les sacrifices, tous les efforts pour le combler, l’aimer.
Quand il eut fini d’écrire sa lettre il la relu maintes et maintes fois, connaissant chaque ponctuation, saut de ligne par cur. Il ne voyait pas comment faire mieux. Il avait tout planifié, Alexis savait que Damien le vendredi finissait plus tôt que les lycéens et qu’il allait seul prendre le bus, il décida donc sécher son cours de l’après midi pour aller dans l’amphithéâtre du cours. C’était presque fini, par chance pour Alexis le plan se déroula encore mieux que prévu Damien parlait avec un autre élève au prof laissant la salle se vidait pour laisser la voie libre. Il déposa donc l’enveloppe à la place de Damien avec simplement son nom dessus.
Une fois revenu à sa place Damien pris la lettre regarda autour de lui cherchant l’auteur ou le livreur de ce courrier mais Alexis était bien caché pour l’observer discrètement il commença à lire la lettre pour la remettre presque immédiatement dans l’enveloppe. Alexis commença à paniquer, se demandant ce qu’il avait bien pu écrire pouvant le rebuter, mais l’inquiétude retomba rapidement. Damien rangea ses affaires puis repris la lecture sur le chemin de l’arrêt de bus, Alexis le suivant à la trace.
Ce dernier était en âge excité par le fait de savoir si sa lettre allait fonctionner, le fait de se sentir comme un agent secret suivant sa proie sans se faire remarquer. Il attendit patiemment que Damien finisse la lettre, dès qu’il la remis dans l’enveloppe Damien vit apparaître devant lui un jeune lycéen à la fois rougit et pâle, tremblant il compris vite que c’était lui ce fameux écrivain.
Alexis avait prévu tout un discours, il l’avait répété depuis le matin dans sa tête, faisant et refaisant le film de qu’il imaginait être le début de son idylle. Sans un mot Damien déchira la fermeture de l’enveloppe pris un stylo de sa veste et écrivit dessus "10 avenue de la Libération 14 heures" donna le bout de papier à Alexis puis monta dans le bus.
Alexis était resté cloué il aura beau lire le papier plusieurs fois il était comme ailleurs, tétanisé par ce qu’il venait de se passer, avant de réaliser qu’il avait un rendez-vous.
Il cria sans sa soucier des gens autour, dans son esprit les scénarios fusaient, pensant tour à tour qu’il n’avait rien dit pour préserver la discrétion de sa sexualité, ou encore qu’il pensait certainement qu’un arrêt de bus n’était pas une façon très passionnelle de commencer une relation.
Son sourire béat qui était apparu depuis ce moment ne le quitta pas, Alexis passant la nuit les yeux grand ouvert, fantasmant à plein régime. Le lendemain le repas du midi terminé il enfila ses plus beaux habits, il voulait marquer le coup il pris son costume qu’il avait acheté cet été pour le mariage de sa cousine. Se brossant les dents 5 fois, se coiffant au cheveu près. Il était impeccable assis sur le banc à quelques mètres de l’immeuble à 13 heures, ne voulant être en retard pour rien au monde.
A 15 heures pile il sonna chez Damien Pons, au bout de l’interphone Alexis reconnu immédiatement la voix de son bien aimé demandant qui était là, ce à quoi il répondit avec un enthousiasme et un entrain non dissimulé :
-"c’est moi Alexis".
-"Troisième étage porte 32" lui répondit Damien"
Plus rien ne semblait freiner Alexis, même au moment de frapper, Damien lui ouvrit la porte l’invitant à s’asseoir sur le canapé. Alexis était tellement excité par la situation qu’il ne remarqua même pas que Damien était lui simplement en jogging et tee shirt pieds nus.
Alexis était assis sur le canapé observant la pièce, attentif et impatient de savoir ce que lui réserve Damien.
C’est alors que Damien regarde Alexis dans les yeux et lui dit :
-"J’ai bien pensé à ta lettre, tout ce que tu as écris et je me suis dit tout ça il l’a imaginé, rêvé mais ce sont juste des mots des fantasme. Donc il faudrait que ce soit pour moi ou pour toi que tu sois sur que tu sois prêt à tout pour cette relation".
Avant qu’Alexis ne puisse réagir Damien baissa son pantalon, son caleçon s’adossa au bar de sa cuisine le cul légèrement en arrière vers Alexis et lui dit :
-"Cette passion je veux la ressentir ce que je veux que tu fasses pour me prouver ton amour c’est que tu viennes là a genoux embrasser mon cul l’embrasser comme tu rêves depuis si longtemps de m’embrasser, comme si mon cul était l’amour de ta vie montre moi que tout ça n’était pas que des paroles en l’air".
Alexis resta figé quelques secondes, interloqué comme s’il ne parvenait plus à réfléchir.
La tristesse, la déception, l’effondrement de ses rêves de ses fantasmes auraient pu l’envahir tous ses espoirs envolés mais il n’en fut rien.
Presque machinalement sans réaction il s’avança et s’agenouilla le visage devant les fesses de celui qu’il désirait tant, il ferma les yeux pris ses mains pour avoir un bon accès à son anus. Il y plongea la tête en avant embrasser son cul comme si c’était la bouche de Damien, rentrait sa langue imaginant qu’elle s’entrelaçait avec celle de ce dernier.
Il n’avait jamais embrassé ainsi auparavant son pouvoir de persuasion était si fort qu’au fond de lui il avait vraiment l’impression d’embrasser langoureusement Damien, ce qui parvenait même à le faire bander.
Au bout de quelques minutes Damien repoussa la tête d’Alexis et dit :
-"j’avais senti un bon potentiel de chienne en toi mais à ce point… Je pense qu’on va bien s’amuser. Maintenant que tu as eu ce que voulais tu peux voir si ça te plait. Donc tu rentres chez toi et si vraiment tu m’aimes tu reviens demain ici à la même heure".
Alexis reparti chez lui comme un zombie n’arrivant pas à penser. Il traversa le reste de la soirée ainsi, ce n’est qu’au moment de se coucher ou les sentiments ont commencé à l’envahir.
Il commença par pleurer, puis se senti honteux. Avant de remarquer qu’en repensant à ce qu’il s’était passé son sexe gonfla, jusqu’à bander sans pouvoir faire redescendre son excitation car oui il ne pouvait se le cacher il avait aimé, cela ne ressemblait en rien à ses attentes mais rien n’y faisait il avait pris du plaisir. Il s’endormit alors impatient d’être le lendemain pressé de savoir ce qui l’attendait.