Il était beau, si beau. Des yeux bleus, un regard timide mais joueur. Des cheveux couleur de blé, sûrement doux. Je mourrais denvie de passer ma main dedans, dembrasser ses lèvres délicieuses. La blancheur de sa peau me rappelait lexquise pâleur des anges. Un charme certain dans cet homme qui se trouvait devant moi & qui, je lignorais encore, allait me faire vivre les moments les plus intenses de ma vie.
« – Est-ce que ça te plaît ? me chuchote-t-il en passant près de moi, une main effleurant mon dos au passage. Il rit. Je me demande comment nous allons en arriver au fait. Je me demande sil sait que je meurs denvie de lembrasser. Curieusement, latmosphère se charge. Il me demande de le suivre. Jentre dans sa chambre, où il pose négligemment son sac. Il retourne dans la cuisine nous chercher à boire, prend ce quil lui faut dans son sac puis sallonge sur le ventre, ses papiers étalés devant lui sur son lit couleur divoire. « Je suis désolé, mais travailler à un bureau mest impossible ici. Si tu veux travailler, il va falloir que tu prennes place à mes côtés ! » dit-il enjoué. Je joue le jeu et mallonge sur le ventre. Il me donne quelques papiers, mexplique ce que je lui demande, me fais travailler dur.
Il se retourne sur le dos, un sourire de satisfaction sur les lèvres. Je range tous les papiers éparpillés en un seul tas, que je pose plus loin, puis me mets comme lui, allongée sur le dos. Je suis bien, apaisée. Jai réussi quelque chose, enfin. Il tourne la tête vers moi, ses beaux yeux plongent dans les miens. Je maperçois quil fait presque nuit. Je le lui fais remarquer, puis il allume sa lampe de chevet. Tamisée, elle créée une ambiance particulière, chaleureuse, il y a quelque chose denivrant. Nos corps si proches lun de lautre Je ferme les yeux, un sourire aux lèvres. Je sais que je ne devrais pas, mais lidée de lui appartenir ce soir réveille dans mon corps des sensations que je voudrais voir tues.
Il inspire puis expire, inspire, expire Je me laisse bercer par sa respiration lente et profonde. Alors que je commence à laisser mon esprit vagabonder, je sens quelque chose qui touche mon bras. Je nouvre pas les yeux, je veux me laisser surprendre. Se sont ses doigts. Il les fait jouer sur la peau nue de mon bras, il les fait marcher de haut en bas, puis son jeu se transforme en caresses lentes et agréables. Je souris malgré moi. Quelque chose me pousse à lui rendre ses caresses, mais quelque chose dautre mempêche de bouger. Jai peur quil me voit sourire, que cela lincite à continuer. Mais cest plus fort que moi Il est dune douceur qui métait inconnue des hommes jusque là. Il commence par les doigts, remonte très lentement sans sarrêter jusquà mon épaule, marque une légère pause puis continue son épopée jusquà mon cou. Il hésite, je le sens. Je penche imperceptiblement le visage vers lui ; encore un signe que mon corps lui envoie contre ma volonté. Il semble comprendre le message car son doigt remonte sur larrête de mon menton puis jusquà la commissure de mes lèves. Il les caresse doucement, en fait le tour, il appuie délicatement son pouce et les entrouvre légèrement. Je ne peux mempêcher de sourire et je sens son corps entier se rapprocher. Son bras touche maintenant le mien, sa jambe touche la mienne. Son front sappuie contre ma tempe, je sais ce quil attend, mais je ne peux my résoudre. Pourtant, mon visage se tourne vers lui, un peu plus encore. Le bout de mon nez frôle sa joue, son visage se rapproche. Nous hésitons. Jai le souffle retenu, une sensation se réveille dans mon ventre, elle est agréable mais me torture. Le désir de poser mes lèvres contre les siennes me brûle, mon corps se tend, nos visages se rapprochent encore, la pression et le désir sont palpables
Nos lèvres se frôlent enfin, mon corps est plus tendu que jamais, puis sans attendre nos lèvres se réclament, nous échangeons des baisers passionnés. Cest quelque chose que je rencontre pour la première fois, ce plaisir si intense lorsque nos lèvres se sont touchées. Je ne retiens plus mon corps, je mabandonne à lui. Je passe ma main sur son visage, sur sa nuque, je caresse ses cheveux, le haut de son corps, tandis quil en fait de même. Il passe sa main dans mon dos, sous mon haut, il caresse mes hanches. Nos corps se collent lun à lautre, je passe lune de mes jambes entre les siennes. Mon être entier le réclame, je le désire plus que tout. Ses caresses se font plus pressantes, je déboutonne sa chemise tant bien que mal, finissant par le mettre torse nu. Il me fait doucement tourner, me mettant sur le dos, il est allongé sur moi. Jaccroche mes mains dans son dos déjà brûlant, ses baisers passionnés quittent mes lèvres pour se loger dans mon cou, puis pour venir se nicher entre mes seins déjà durcis par lexcitation. Ses mains caressent mon ventre, elles remontent sur mes côtes, elles glissent le long de mon corps plein de désir.
Il fini par retirer mon haut, puis ses baisers continuent leur chemin sur mon ventre, tandis que jenlace ses hanches de mes jambes. Il déboutonne mon pantalon, jen profite pour le saisir par la nuque et lembrasser avec fougue. Il le retire doucement, me mettant à moitié nue devant lui. Je saisis sa ceinture, la retire précipitamment. Il plonge de nouveau ses yeux dans les miens ; je crois quil essaie de me dire que nous avons le temps. Je me contrôle du mieux que je peux, lui retire son pantalon avec la plus grandeur douceur. Il sourit, il est heureux. Son corps est posé sur le mien et alors qui membrasse, je sens son sexe contre le mien, quil frotte doucement. Lidée quil me pénètre me rend folle, et alors que jembrasse son cou, ses mains descendent jusquà mon entrejambe. Ses lèvres sétirent sur son visage dange ; le tissu quil caresse est trempé. Cela semble réveiller un peu plus son désir. Jentreprends de lui retirer son caleçon et il se laisse faire. Tout en me couvrant de caresses sensuelles, il continue de son autre main de jouer avec mon sexe gonflé dexcitation. Je découvre le sien, tendu comme jamais, près à desservir sa semence. Je le caresse dabord, lentement. Il me retire mon bas, me mettant absolument nue. Il caresse mon corps, encore. Entame une descente progressive vers mon entrejambe, de nouveau. Ses doigts titillent mon clitoris, mes lèvres, pendant que je caresse encore son vît. Je commence à faire des va-et-vient avec ma main tout en le serrant. Il ferme les yeux de plaisir, je souris à la pensée que je le rends heureux, lui. Il me pénètre avec ses doigts, je ne peux retenir un soupir de satisfaction. Mon dos se cambre, je ne contrôle plus vraiment rien. Mon bassin se relève, je le désire, lui, je veux quil soit en moi, je veux quil me fasse lamour. Mes va-et-vient sont plus rapides, je suis au même rythme que lui, je sens le plaisir monter et mieux encore, je sens le sien monter avec le mien.
Il membrasse encore et encore, puis de son sourire malicieux me fait comprendre quil veut autre chose : aller jusquau bout. Mon corps se tend de nouveau, près à le recevoir en lui. Jai toujours son sexe dans ma main et je laccompagne jusquau mien. Jenlace de nouveau ses hanches de mes jambes, écartant mes cuisses au maximum Le moment approche, nos sexes se frôlent, nos regards se mêlent. Là, tout de suite, jaimerais lui dire comme je le désire mais, les mots restent au bord de mes lèvres. Il ne bouge plus, son regard est toujours fixé au mien. Sans lâcher son regard, il me pénètre avec une infinie douceur ; je me cambre aussitôt, retenant un puissant soupir de plaisir. Il commence des va-et-vient, amples et doux. Je caresse encore et encore son corps, jembrasse ses lèvres sans fin. Ses mouvements se font plus rapides, le plaisir na cesse de monter.
Je ne tiens plus, je magrippe à son dos, le souffle quasi coupé par ce plaisir puissant. Ses mouvements sont de plus en plus rapides, je sens lorgasme qui pointe le bout de son nez au bout de quelques minutes dintense plaisir Cest réciproque. Au bout de quelques mouvements encore, cest lextase la plus totale. Mes ongles senfoncent dans son dos, je sens son souffle épais dans mon cou, mes lèvres sont collées dans le creux de son épaule, jessaie de reprendre mes esprits après cet orgasme le plus total.
Il reste sur moi quelques minutes, le temps que nos souffles se calment. Il relève la tête, me regarde et je me sens bien, ici avec lui. Il membrasse tendrement, je lenlace. Nous nous tournons sur nos flancs et cest ainsi que nous nous sommes endormis, le sourire aux lèvres.