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Humiliations
Deuxième partie
Sept heures trente du matin. Noémie guettait l’arrivée du gérant de la station. Sa première intervention était à dix heures, cela lui laissait le temps de récupérer les images de surveillance. Elle repensa à la veille et à toutes ces queues. Mais elle devait se concentrer sur ses objectifs : récupérer les images et contacter le gros de l’urinoir. Remonter la piste de celui qui avait organisé ce gangbang. Si, comme elle le supposait, il s’agissait de Géraldi, peut-être pourrait-elle trouver de quoi renverser la situation. Ses grands yeux noirs s’illuminèrent. La chasse commençait et elle avait enfin quelques munitions.
Cassandre lui avait envoyé un message. Elles avaient échangé leurs mails et Noémie attendait maintenant de précieuses informations de sa part. Son histoire et le nom de son mari pour commencer. La contre-attaque s’organisait mais les deux jeunes femmes devaient être très prudentes. Collecter un maximum d’éléments et analyser l’ensemble de la situation. Elles n’étaient pas seules car Noémie avait entendu le nom "Garance" dans la vidéo. Elle supposa que ce "trouble" touchait de nombreuses femmes et qu’elles étaient toutes surveillées par leurs "compagnons". Il y avait au moins deux autres personnes impliquées : l’homme au téléphone et celui à l’origine du "truc" comme l’avait appelé Olivier. De quoi s’agissait-il d’ailleurs ? Noémie avait éliminé la possibilité d’une drogue. Manipulation mentale ? Hypnose ? Et si c’était le cas, comment, quand et par qui ? Et pourquoi elle ?
Une voiture blanche vint se garer sur le parking de la station. Un homme frêle d’une trentaine d’années en sortit. Il portait l’uniforme de l’enseigne. Il passa à côté de la voiture de Noémie sans regarder, la tête basse et le pas lourd. Il n’avait visiblement pas envie d’être là. Un autre véhicule arriva peu après et se gara juste à côté. Un homme en long manteau noir descendit et partit rapidement vers l’entrée du magasin. Il avait l’air très anxieux et regardait tout autour de lui. Noémie sortit furtivement et prit une photo de la plaque et de la voiture. Ce devait être celui qui allait récupérer les enregistrements. Le gérant était-il dans le coup ? Elle en doutait mais n’excluait rien. Elle décida d’aller elle aussi au magasin et surprendre ainsi l’inconnu.
La petite sonnette retentit lorsqu’elle franchit la porte. Le gérant, ou de moins celui qu’elle supposait l’être, garnissait ses rayons, de dos. En face d’elle, se trouvaient les sandwichs et les boissons. Sur sa gauche, un assortiment de magazines et revues. Au milieu, un petit rayon de pièces automobiles et d’outils. Sans tourner la tête, le type annonça d’une voix trainante et triste :
— "On ouvre dans 30 minutes…"
— "Et l’homme que j’ai vu entrer, il est où ?"
Le gérant pivota et regarda Noémie avec air étonné. Il se figea et plissa les yeux comme s’il cherchait à voir quelque chose.
— "Euh, ben il est dans la cabine de vidéo-surveillance là-bas…"
— "D’accord, merci.", répondit la jeune asiatique en se dirigeant vers la pièce.
— "Mais vous pouvez pas y allez, madame."
— "Et pourquoi ? Lui, il y est bien, non ?"
— "Oui mais lui, je le connais, c’est un ami de mon oncle."
— "Il travaille ici ?"
— "Ben non !"
Le garçon avait l’air terriblement idiot. Un regard bas avec des yeux bleus inexpressifs, un long nez très large, et une fine moustache. Il était brun et frisé. Son uniforme, un pantalon noir et une chemisette noire et rouge, était trop grand pour lui.
— "Pourquoi il est dans cette salle, alors ?
— "C’est parce qu’il cherche quelque chose…"
Noémie commença à s’agacer de la stupidité et de la lenteur de son interlocuteur. Elle le fixa avec un regard noir qui intimida le garçon.
— "Il cherche quoi, au juste ?"
— "Une sacoche qu’il aurait oubliée sur la table de pique-nique…"
— "Et pourquoi il ne regarde pas directement sur cette foutue table ?"
Le gars leva les yeux au plafond et fronça les sourcils. Noémie n’y tint plus et courut vers la salle. Elle ouvrit la porte violemment.
— "Et merde !", hurla-t-elle.
Une porte au fond était ouverte et il n’y avait plus personne. Le gérant la rejoignit.
— "Ah ben il est plus là, il a du trouver."
Le crétin avait raison dans un sens. Il y avait quatre écrans séparés sur un seul téléviseur. Noémie repéra celui de la table de pique-nique. En regardant la date et l’heure, elle vit que la vidéo était calée juste avant son arrivée avec les deux hommes de la veille.
— "Les vidéos ne s’effacent pas ?"demanda Noémie.
— "Si, mais faut un code."
— "Et votre ami, il a pas le code, c’est ça ?"
— "Ben non ! C’est Bernard qui a le code !"
— "C’est qui Bernard ?"
— "Celui qui a le code, je viens de le dire."
Noémie, exaspérée, lui jeta un regard noir.
— "C’est mon collègue qui s’occupe des caméras. Il va pas tarder à arriver."
La vidéo, même si elle existait encore, avait du être copiée par le mystérieux inconnu. Cependant, la jeune philippine pouvait peut-être découvrir quelque chose en regardant les images d’avant son arrivée à la station. Il lui fallait rester encore un peu.
— "J’ai perdu quelque chose moi aussi hier soir, je peux regarder sur l’écran ?"
— "Perdu quoi, madame ?’
— "Un portable. Je veux voir si je l’ai fait tomber quelque part."
— "Euh ben…"
— "S’il vous plaît…", dit-elle avec un large sourire et des yeux implorants.
— "Bon d’accord… Je vais finir ce que je faisais. Bernard, il va pas tarder."
La jeune femme s’installa dans le fauteuil pivotant. Sur le bureau large de bois clair, se trouvaient un clavier noir et une souris. Sous le meuble à gauche, la tour était enfermée dans une boîte en plexi transparent et clos par un cadenas. L’inconnu avait-il pu y accéder ? Peu probable. Étrange tout de même que ce détail ne fut pas réglé par l’organisateur. Pas si malin que ça, donc… La jeune femme se releva, et se pencha pour accéder au clavier. Elle s’était mise à l’équerre pour se rapprocher du petit écran dédié à la table. Le gérant revint. Il regarda la jeune femme observer minutieusement chaque image. Elle vit les deux camions arriver en même temps, ce qui confirmait déjà ce qu’elle savait. Elle voulut remonter plus avant. Le frisé se faufila dans son dos et admira le cul de la jeune asiatique moulé dans son jean noir. Noémie sentit son "trouble" monter en flèche. Elle se cambra un peu plus et ondula du bassin tout en fixant intensément le gérant. Celui-ci se caressa le menton. La belle philippine était de nouveau soumise et implorait du regard. L’homme resta quelques minutes à fixer le cul de la jeune femme.
— "Enlèves ton pantalon", fit-il, sèchement.
Noémie, tout en continuant de faire défiler les images de surveillance, déboutonna son jean et le fit glisser le long de ses jambes, avec sa culotte. L’homme s’approcha et mit une claque sur ses fesses.
— "Penches-toi."
Elle obéit et se cambra à nouveau, en regardant les écrans. Le type s’installa sur le fauteuil et s’avança jusqu’à fourrer sa langue dans la chatte humide. Noémie écarta les jambes au maximum afin de lui faciliter la tâche. Il avait agrippé les deux fesses et les malaxait tandis qu’il léchait les lèvres et l’entrée du vagin. La belle tentait de garder un peu de contrôle. Elle observait attentivement l’écran. Elle vit alors une ombre se faufiler et changer l’axe des caméras vers "le bon endroit". Elle ne distinguait pas qui il était.
Tandis que le gérant lui léchait la chatte, son portable sonna. Elle décrocha machinalement.
— "Salut, chérie, ça va ?"
— "Euh… oui, ça va, chéri."
L’homme derrière ricana et se leva. Il déboutonna son pantalon et le fit glisser jusqu’aux chevilles.
— "T’es seule ?", demanda Olivier.
— "Oui, oui, pourquoi ?"
— "Pour savoir."
Elle sentit soudain la bite du type entrer en elle et poussa un gémissement.
— "Ça va ? Tu fais quoi ?"
— "Je… Je cours sur le tapis roulant du salon."
— "Ah ok…"
— "T’es bien arrivé ? Avec Jean-Jacques ?"
— "Oui, l’hôtel est sympa en plus."
— "Ok, chéri"
L’autre commença à la limer lentement. Il pouffa de rire mais essaya de rester discret. Noémie se mordillait les lèvres afin de ne pas gémir.
— "C’est pas trop dur, le sport dès le matin comme ça ?"
— "Si, si, c’est dur, très dur…"
— "Fais une pause, non ?"
— "Non, pas de pause, c’est mieux quand ça chauffe et que ça fait un peu mal…", dit-elle en regardant intensément le type derrière elle.
Il accéléra et claqua la fesse de Noémie. Elle serra les dents.
— "C’était quoi ça ?"
— "Rien, je claque mes cuisses pour me motiver à y aller plus fort."
— "D’accord ma chérie, fais attention quand même."
Un autre homme entra dans la pièce et le gérant se pressa de lui faire comprendre qu’il ne devait pas faire de bruit. L’inconnu, que Noémie supposait être le fameux Bernard, resta sur le pas de la porte, bouche ouverte. Il avait le même uniforme que son ami.
— "Pourquoi tu m’appelles, au fait ?", continua Noémie tout en regardant les écrans et ondulant son bassin sous les coups de boutoir du gérant.
— "Tu oublieras pas de venir me chercher à la gare demain, hein ?"
— "Non, non, mon cur…"
L’homme avait accéléré et se tenait aux hanches de la belle asiatique. Le second se rapprocha lentement et cala sa main sur le sein gauche. Noémie essaya d’étouffer ses petits gémissements.
— "Eh ben ! Tu y vas à fond ! Je t’entends souffler."
— "Je suis pas encore à fond, là, je vais bien me défoncer. Je vais faire le double d’efforts…", dit-elle en regardant les deux hommes.
Le nouveau, un petit gros aux cheveux blancs tirés en arrière avait des yeux noirs et un gros nez large. Il s’approcha de l’oreille de son ami et lui chuchota quelque chose que Noémie ne put saisir. L’autre se retira, l’air frustré et dépité, se rhabilla et partit vers la boutique. Le gros prit sa place, défit son pantalon et enfila la belle très violemment. Elle retint un cri en serrant fortement les dents. Il lui attrapa les cheveux et s’y accrocha en tirant. Noémie redressa la tête, le téléphone toujours collé à l’oreille.
— "Ah tiens, tu y vas plus fort, non ?"
— "Hmmmm, oui, plus fort…"
— "T’aimes courir, dis donc…"
— "Oh oui, j’aime ça…"
L’inconnu s’enfonça encore plus profondément et violemment. Soudain, sur la vidéo, Noémie se vit nue, entourée des deux hommes de la veille. Le supposé "Bernard" siffla d’admiration.
— "Tu siffles pourquoi ?"
— "C’est la télé, c’est rien… Je vais te laisser, chéri, à demain."
Elle raccrocha et revécut la soirée précédente, juste devant ses yeux..
— "C’est bien toi, là, sur l’écran, hein ? Oh… Oh, putain !".
Bernard avait accéléré et la baisait violemment sans quitter la vidéo des yeux. Noémie, tenue par les cheveux, ne pouvait détourner le regard et se voyait défoncée sur la table par les deux camionneurs.
— "Oh, la salope, la salope !", ne cessait-il de répéter.
Puis vinrent les quatre hommes ivres. Et très vite, elle vit se dérouler la partie de baise violente, tandis que l’homme derrière elle marqua un temps d’arrêt.
— "Oh merde ! Mais t’es une vraie chienne ! Salope de nympho !"
Et il recommença de plus belle à défoncer la chatte dégoulinante de Noémie. Elle était surexcitée de se voir en train de se faire baiser par tous ces types et pilonner par un autre en même temps. Le gérant revint.
— "Jojo ! Regardes ça ! T’as vu cette pute ?"
Le gringalet se tourna vers l’écran. Il vit Noémie sur la table prise par trois hommes, sous le regard de trois autres. Elle avait l’air de prendre un énorme plaisir avec une bite dans chaque orifice et baisée violemment.
— "Oh ben merde alors…", dit-il.
— "Fourres-z-y ta queue dans la bouche, mon grand !"
Il ne se fit pas prier et attrapa Noémie par les cheveux. La belle abaissa le pantalon et avala la queue avec avidité. Les deux hommes, fascinés par les images, regardaient en ricanant le film du gangbang de la jeune philippine.
— "Putain, qu’est-ce qu’elle prend !", fit Bernard.
Il la défonçait de toutes ses forces, accroché à ses hanches. La sonnette du magasin retentit et le dénommé Jojo, en râlant, remballa sa queue et partit en fermant la porte derrière lui.
— "Pas d’chance le Jojo…"
Noémie gémissait fortement sous les coups de boutoir. Elle ondulait son bassin et se regardait dans le téléviseur. Elle ressentait à nouveau ce qu’elle avait vécu la veille : la violence, les insultes, les odeurs. Elle se pinça les lèvres et finit par jouir en criant.
— "Eh ben ! T’aimes vraiment ça, salope !", fit Bernard.
Il se retira et mit sa main sur la jolie tête brune. Il lui intima de se mettre à genoux. Noémie obéit.
— "Allez, c’est l’heure de la soupe !"
Elle saisit la bite et lécha le gland violacé en plantant son regard dans les yeux de Bernard. Il grimaça et la belle sentit son foutre envahir sa langue et sa bouche.
— "Avales tout, ma belle, perds pas une goutte, hein ?"
Sur l’écran, l’autre partie de baise finissait aussi, en une pluie de foutre. Bernard arrêta la vidéo et entra son code d’accès.
— "Tu vas l’effacer ?", demanda Noémie.
— "Ouais, mais je vais m’faire une copie avant…"
— "Pourquoi faire ?", fit la jeune femme, légèrement inquiète, en se rhabillant.
— "J’ai envie de regarder ça à la maison, tranquille… Donnes-moi ton numéro…"
Noémie, réticente, obéit tout de même. Ce revirement la préoccupait. Elle ne voulait pas avoir à gérer un autre homme. Il lui fallait réagir vite et maintenant. Récupérer la clé usb qu’il venait de copier. L’homme la glissa dans la poche de son pantalon. Comment allait-elle faire ?
Soudain, la porte de la pièce s’ouvrit et Jojo apparut. Il saisit Noémie par le bras et l’entraina vers le magasin.
— "Fous-toi là !" ordonna-t-il en désignant un renfoncement sous le comptoir.
Elle s’accroupit et Jojo sortit sa queue qu’il enfonça dans la bouche de la belle asiatique. Ainsi positionnés, les clients ne pouvaient pas voir ce qu’il se passait derrière la caisse. Noémie commença à sucer lentement la bite qui frétillait dans sa bouche. Bernard, amusé par la situation, décida d’en profiter aussi, après avoir récupéré. Les deux compères attendirent les clients. pantalons baissés et queues prises en bouche par la jeune femme. Une personne entra en faisant tinter la petite sonnette.
— "Pompe numéro deux, messieurs et bonjour !", fit une voix masculine.
— "Bonjour ! Monsieur est motard à ce que je vois.", répondit Jojo.
— "Oui, c’est ça !"
Noémie suçait maintenant les deux queues alternativement. Elle remercia Jojo de cette initiative et loua la stupidité de Bernard. Elle y mettait beaucoup d’ardeur car elle voulait les faire jouir le plus vite possible.
— "C’est une asiatique, votre bécane, hein ? Elle suce, non ? En carburant, j’veux dire…", lança Bernard, en caressant la tête de la belle jeune femme.
— "Ah oui, elle pompe, la petite !", s’esclaffa le client.
— "Ouais mais ce genre d’engin, ça hurle bien quand tu la pousses, faut bien la faire gueuler pour prendre son pied, pas vrai ?", dit Jojo.
— "Oh oui !", répondit le motard.
Les deux hommes avaient du mal à garder un visage impassible. Le motard régla et repartit. Noémie en profita pour se donner à fond et faire exploser les deux hommes.
— "Oh putain, c’est trop bon !", souffla Jojo en inondant la bouche de la philippine.
— "Ouais…", renchérit Bernard, qui à son tour largua tout son foutre entre les lèvres pulpeuses.
Noémie avala rapidement le sperme des deux amis et sortit du magasin. Elle avait récupéré la clé et allait pouvoir l’analyser chez elle. Même si tout ne s’était pas déroulé comme elle l’avait prévu, elle avait pu renverser la situation à son avantage.
En route vers le lieu de son intervention, elle reçut encore un message de Géraldi, qui s’impatientait. Il voulait la voir rapidement et la menaçait. Noémie finit par lui répondre et ils convinrent d’un rendez-vous. Elle devait venir habillée d’une manière bien particulière à une adresse donnée. Géraldi ne donna pas plus d’indication.
Le soir, une fois revenue chez elle, Noémie fouilla dans le portable du gros. Elle se rendit sur son compte Facebook. En cherchant dans les "amis", elle espérait tomber sur son compère, mais ne trouva rien. Elle créa alors sur son ordinateur une page spéciale au nom évocateur: "Chasseresse" et lui envoya un message. Il allait forcément changer rapidement de mot de passe, donc elle devait récupérer un maximum d’informations. Elle nota tous les noms de ses "amis" puis copia la vidéo du portable. Elle le menaça de tout révéler à sa femme s’il ne collaborait pas.
— "Plus qu’à attendre…", se dit-elle.
Elle se pencherait sur la vidéo de la station plus tard. Elle était totalement épuisée et s’inquiétait du rendez-vous avec Géraldi.