Lorsque jouvris les yeux, tout était noir. De ces opacités desquelles rien ne transpire. La porte de la chambre était fermée et même la lumière du couloir néclairait pas le cadre de la porte. Je pris conscience de ma situation alors que ma main se referma sur une chaire ferme et chaude. Mes doigts malaxaient ce qui savérait être lune des fesses de Léa. Jentendais clairement le rythme lent de son souffle. Elle devait certainement dormir.
Lun des plaisirs absolus de ma femme consiste à se faire réveiller par laction de ma langue sur son clitoris. Comme à son habitude, Léa dormait nue. Comme à son habitude, elle dormait sur le ventre. Je me redressai et me plaçai entre ses longues jambes. Ne voyant pas, je me dirigeai à laide du toucher.
À genoux au-dessus de son corps, je plongeai mon visage, toute langue dehors, entre ses fesses tièdes. Tout de suite, lodeur de son entrejambe me fit tourner la tête. Jy étais habitué mais chaque fois, il me semblait la redécouvrir. Lodeur révélait cette fois une touche dagrume. Du bout de la langue, jeffleurai ses lèvres parfaitement lisses. Pénétrant petit à petit, je laissai son liquide remplir ma bouche de divers arômes. Je buvais son jus et men délectais. Comme sil métait donné pour la première fois den faire la dégustation.
Écartant ses fesses, jenfonçai un peu plus ma langue en elle. Je pouvais caresser les parois de son vagin à laide de ma langue. Léa fut saisie dun spasme et sembla se réveiller. Elle se retourna, me laissant accéder à son clitoris. Fièrement dressé entre mes lèvres, je le titillai afin quil durcisse et prenne une taille plus considérable.
La suite fut brève et fulgurante.
Alors que jaspirai sans ménagement ce minuscule ilot de plaisir, jinsérai deux doigts dans la fente déjà ouverte de se chatte humide. Je pris conscience de létat de ma femme. Elle nallait plus tarder à jouir et à expulser une quantité impressionnante de cyprine.
Enfin, arrivèrent les premières convulsions. Léa attrapa mes mains et enlaça ses doigts aux miens. Elle gémit puis laissa passer un cri clair et aigu. Je sus que quelque chose clochait quand je ne sentis pas le liquide fuir de sa fente.
Un instant plus tard, la lumière du couloir salluma éclairant les contours de la porte. Celle-ci souvrit dun coup. Puis la lumière de la chambre maveugla complètement. Le temps que je reprenne mes esprits, je sentis une gifle monumentale sabattre sur mon visage.
Lorsque je pus voir à nouveau, je découvris une Léa furieuse, les bras croisés sur la poitrine, droite devant le moi. Je dus avoir lair interloqué puisquelle me fit un signe de tête afin que je regarde vers le lit.
Je me trouvai agenouillé devant le corps offert dAude, agenouillé entre les jambes écartées de ma belle-sur, agenouillé la queue tendue vers les lèvres couvertes de jouissance de la sur jumelle de Léa.
Jétais coupable dinceste, sans lavoir voulu. Je ne comprenais pas comment une telle situation était possible. Aude habitant dans le sud de la France. Et sy trouvant toujours aux dernières nouvelles.
Léa ne madressa quune seule phrase avant de quitter la chambre : « tu nes quun monstre. » Aude me sourit et ne sembla pas embêtée outre mesure. Elle prit même le temps de recueillir quelques gouttes de cyprine et de les porter à sa bouche.
Je décidai de rejoindre ma femme. Mais ne pouvant réfléchir en létat actuel des choses, il me fallait un instant de répit. Une douche me ferait le plus grand bien.