Chez Bérangère 1 (un pas de plus)
Puis la voiture s’arrêta, j’entendis Virginie sortir de la voiture, un grincement de porte, puis elle remonta dans la voiture, qui redémarra un court instant avant à nouveau de s’arrêter. Elle coupa le moteur puis je sentis son souffle près de ma bouche. ? Nous sommes arrivés, me dit-elle tout bas. Avant que nous rentrions et que je te présente, tu dois savoir qu’ici tu n’as plus qu’un seul et unique droit : obéir. As-tu compris ?
— Oui Mademoiselle, j’ai compris.
— As-tu compris que tu n’es plus rien d’autre qu’un objet vivant ? Que n’importe qui maintenant peut disposer de toi ? Remplir tes orifices ? Que ton corps ne t’appartient plus ? Ni ton esprit ?
— Je suis à votre disposition, Mademoiselle ?. Je n’ai trouvé que ça à répondre à ce moment là, mais j’étais dans le vrai….
Alors Elle m’embrassa violemment, fouillant mon ventre et caressant mes seins qui étaient complètement découvert par la robe. ? Jouis ? me dit-elle, ce que je fis dans un bruyant soupir, un orgasme long, très violent, un orgasme du au plaisir de n’être plus rien d’autre qu’une chose, une machine à donner du plaisir ou à souffrir.
Elle enleva le bandeau de mes yeux et je découvris un jardin bien entretenu autour d’une grande bâtisse en pierre. Virginie conduit la voiture jusqu’au perron, en sortit puis ouvrit ma porte. Elle ouvrit alors la portière de mon côté en saisit la poignée de la laisse qui reposait entre mes cuisses ouvertes (comme elles devaient toujours l’être), sur mon pubis découvert.
Elle tira fermement dessus et je faillis tomber. Je pris conscience que ma poitrine était maintenant totalement dégagée et que ma robe ne cachait plus rien de mon ventre. J’étais complètement indécente. Je baissais les yeux, me laissant tirer par ma Maîtresse. Mais où était mon Maître ? Je me demandais si j’allais le revoir mais curieusement, cette sorte de séquestration ne m’affolait pas. Virginie était là, me possédant complètement, et j’assumais de mieux en mieux ce renoncement à ma qualité d’être humain. Mais je n’étais pas encore allé jusqu’au bout…
Virginie sonna et la porte s’ouvrit. Je risquai un oeil et je découvris une jeune fille, très belle, brune avec des cheveux longs ramenés en queue de cheval, des yeux bleus très clair et un visage d’ange. J’appris plus tard qu’elle se prénommait Aurélie et qu’elle venait juste d’avoir 19 ans. Mais ce qui me surprit, ce sont ses vêtements : exactement ma tenue de soubrette de que je portais ces derniers jours (combien d’ailleurs ? je n’en avais quasiment plus idée…).
Même robe noire, même serre-tête blanc dans les cheveux assorti au tablier noué à la taille, même souliers à talons, même bas gris et épais, sa taille était très fine et sa poitrine, ronde, magnifiquement mise en valeur par le corset gris certainement très serré, tout à fait visible sous le tulle noire tendu par ses tétons. Un collier de cuir autour du cou lui aussi très serré et des bracelets probablement du même cuir aux poignets…
Immédiatement, elle mit un genou à terre et saisit la main de ma Maîtresse (Elle ne possédait donc pas que moi ?) pour l’embrasser. Puis elle se releva, dégageant les pans de sa robe et les jupons en dessous, dégageant une vue totale sur sa fente et son ventre complètement lisse.
Je compris alors que je n’étais pas seule, que je faisais partie d’un groupe, d’une caste ou d’une catégorie de femmes, d’esclaves, qui n’étaient plus maîtres de leurs personnes. L’idée de n’être plus qu’une chose parmi d’autres, de ne plus avoir cette spécificité qui consiste à accepter tout les tourments pour le plaisir de mon Maître et maintenant de ma Maîtresse m’a abattu : comment mon Maître pourrait continuer m’aimer si des jeunes filles aussi belles qu’Aurélie s’abandonnait autant que moi, bien moins désirable mon sens que cette jeune fille…Pendant quelques temps, j’ai eu peur, peur d’avoir accepté tant d’humiliations pour finir abandonné au profit d’une esclave plus docile, plus jolie ou plus appliquée que je cherchais à l’être.
Après ces hommages à Virginie, Aurélie se saisit de ma laisse et tira dessus sans un regard pour moi. Malgré la peur qui me nouait le ventre, la voir habillée (si je peux m’exprimer ainsi) de cette manière me donnait envie d’elle. Les pas dégageaient une vue imprenable sur 2 fesses fermes, traversées par les jarretelles. On devinait des marques de punition qui n’étaient pas du jour, mais pas très vieilles non plus. Avoir vu son mont de Venus me fit saliver, m’imaginant déjà m’abreuver de son ventre…J’étais en quelques semaines voir quelques jours, devenue complètement perverse…
Ne sachant trop ce qu’on attendait de moi, je me contentais de suivre celle qui tenait ma laisse. Je sentais que toute mon intimité et ma poitrine était à l’air, donc visible. Qu’allais donc penser cette jeune fille qui me faisait déjà bien envie ? Une fois arrivées devant une double porte en bois, après une grande entrée et un couloir assez long, Aurélie frappa et ouvra la porte, puis s’effaça pour laisser passer Virginie, tout en baissant la tête. Sa soumission semblait totale et déjà passablement éprouvée…Elle lui emboîta le pas, tirant fermement pour la laisse pour me faire avancer. J’essayais de garder la tête baissée, regardant mes souliers et le parquet de la pièce dans laquelle nous pénétrions, mais rapidement la curiosité le fit relever légèrement les yeux.
Ma surprise fut complète. Plusieurs personnes étaient dans un très grand salon, mais visiblement, toutes n’avaient pas le même statut. 2 femmes superbes et un homme étaient assis dans de très gros fauteuils de cuir. Puis il y avait deux autres jeunes femmes habillées exactement comme Aurélie. L’une était en train de faire la poussière sur un bahut, et l’autre servait du champagne dans des flûtes. Enfin, l’une des femmes assises dans les fauteuils tenait une laisse, au bout de laquelle était attachée une autre jeune femme entièrement nue, à l’exception d’une cagoule descendant jusqu’en bas du coup uniquement munie comme ouverture d’une fermeture éclair fermée sur la bouche. Cette jeune femme, menue avec une petite poitrine, épilée elle aussi intégralement, était à genoux paumes des mains sur le sol et ne bougeait pas. Des marques rouges, fraîches, zébraient ses seins et son dos, visiblement elle avait été punie dans la matinée.
— Baisse les yeux esclave ? me signifia Virginie, ordre associée d’une gifle plus humiliante que douloureuse. ? Je vais te présenter et tu entendras les consignes pour les moments venir… ? ajouta t’elle dans un rire, avec le regard cruel que je lui avait déjà vu quand elle me sodomisait. Ou lorsque elle me parlait de ces anneaux dans mon sexe…J’obtempérais sans broncher, regardant à nouveau le parquet.
— Bonjour Virginie ! Dirent tour à tour les 2 femmes
— Bonjour les filles ! Bonjour Manu ! J’entendis des bruits de pas, puis de baissers assez bruyants. Je vous présente votre nouvelle esclave, Amélie. Agenouille-toi !
En gardant les yeux vers le sol, j’obéissais. Ne sachant comment je devais présenter mon corps et mon intimité, j’écartais ma robe et mes cuisses pour bien m’ouvrir à la vue de mes spectateurs.
J’entendis des quelqu’un s’approcher de moi, une des femmes assises dans un fauteuil très probablement. Je sentis qu’on tirait très fermement sur la laisse et je me redressai rapidement, en prenant soin de maintenir ma robe ouverte. Une main passa entre mes cuisses et fouilla mon ventre. Je frissonnais légèrement…
— Mmmh, elle a bon goût cette petite pouliche…Elle sent assez fort, elle en se lave pas ? Je rougissais de honte mais en effet, je n’avais fait que des toilettes assez légères ces derniers jours et comme j’avais été utilisé à de nombreuses reprises, je ne devais pas sentir très bon, particulièrement de l’intérieur de mes cuisses…
— Je voulais qu’elle soit entièrement préparée ici…Tu vas voir, elle est douée pour une débutante, et je pense qu’elle sera très endurante. Elle sert très bien dans les taches ménagères également…
— Aurélie va se charger de la préparer, mais avant…Je devinais seulement ce moment à qui appartenait cette voix, en voyant les escarpins fins et hauts et les bas noirs de Bérangère quand d’un coup sec, elle arracha les pans de ma robe, faisant sauter les boutons et me découvrant entièrement nue devant cette assemblée d’inconnus…Je veux la voir complètement nue, sous tout les angles.
Je ne portais plus que les ballerines, le collier et les bracelets. J’avais lâché le bas de ma robe, car je devinais à cet instant qu’on voulait me voir nue. Berangère me décrivait alors crûment, me tirant sur la pointe des seins, fouillant mon ventre à plusieurs reprises :
— Cette esclave est très excitée. Ses marques sont fraîches. Tu l’as fouettée ce matin ?
— Oui, longuement. Elle aime ça. Je l’ai aussi sodomisée et si je ne l’avais pas bâillonnée, elle aurait hurlé de plaisir…
— Elle en aura l’occasion, mais pas que de plaisir. Aurélie, tu vas emmener cette petite traînée pour la préparer intégralement : bain, lavement, épilation. Tu pourras aussi t’en servir. Ce soir, quand son Maître sera là, elle sera présentée, équipée et marquée devant tout le monde. Tu seras aussi utilisée par tous. Jusque là, elle restera nue, exhibée dans le salon et bouchée. Tu lui expliqueras aussi les consignes….
— Bien mademoiselle…Merci Mademoiselle.
Nue, sale, exhibée à cette assemblée d’inconnus des 2 sexes, je pris conscience d’une nouvelle étape. Mon Maître serait là, ce qui me rassurait un peu, j’étais maintenant à la merci d’une jeune femme, esclave aussi, et de toute une assemblée à qui j’allais certainement être mise à disposition, de gré ou de force….