Saddam dormit très mal cette nuit-là… tout comme sa femme d’ailleurs, mais pas pour les mêmes raisons. Il dormait en fait très mal depuis qu’il avait fait de cette femme, sa salope attitrée, son « vide-couilles », son défouloir sexuel et sadique… il rêvait de séances SM, de cette femme qu’il avilissait, et qu’il ne réussissait pas à faire plier ! A lui faire reconnaître sa conduite indigne de « femme du grand monde », et à faire amende honorable !
Des rêves très hard, cochons, sales, dévoyés.
Cependant cette nuit-là, il fit un gros cauchemar, mais à la différence de son épouse qui rêvait de choses sales et pornographiques, lui il vit l’Enfer ; plus précisément il vit et vécut en Enfer !
En s’endormant le soir, après la visite de sa « patiente », il avait encore la vision des choses qu’il avait faites avec cette « sharmouta », (pute, salope), Mme Céline Garnier, lors de la deuxième « séance » SM, constituant la troisième visite de celle-ci à son cabinet de gynécologie. Elle l’avait tellement provoqué durant la première visite médicale, en lui parlant de ses pratiques sadomasochistes avilissantes… elle lui en avait même montré un exemple, sur une vidéo de son portable, que cela lui avait mis le feu à l’âme.
Il avait décidé que si elle revenait le défier, alors elle trouverait ce qu’elle était venue chercher à coup sûr, son « expiation »… et ce serait lui, Saddam Al Jezouly, qui serait le bras vengeur d’Allah, « l’Ange exterminateur », pour la punir de ses fornications aberrantes !
Alors, quand, prétextant une irritation vaginale due à la crème qu’il lui avait prescrite, elle lui avait demandé un autre rendez-vous, il s’était précipité sur l’aubaine : punir cette salope infernale !
La femme, toujours accompagnée de son improbable fils, sans doute un idiot congénital, s’était laissée faire en tout ce qu’il lui avait administré. Baise trop rapide à son goût, coups de cravache sur le sexe, ses seins, ses cuisses… mais lors de ce deuxième rendez-vous, cela ne s’était pas bien terminé. Comme abattu, rongé par ses scrupules, il avait senti une grande nausée l’envahir, et il avait vomi tripes et boyaux ! Cela, après qu’elle lui ait proposé un rapport très consternant à trois, avec son propre fils ! Son fils… et lui regarderait les deux faire l’amour, et il la prendrait ensuite… sous les yeux dudit fils ! Mais quelle démone ! Quel scandale !
A la troisième visite, il avait repris les choses en main. Tout d’abord il l’avait recontactée par téléphone, et sèchement lui avait dit qu’elle devait revenir le revoir en consultation, sans son idiot de fils cette fois-ci ! Et qu’elle devait arriver à son cabinet, avec pour unique vêtement, son manteau d’astrakan, et totalement nue en dessous, ne portant qu’un porte-jarretelles, et des bas noirs…
Saddam se demandait si elle allait lui obéir. Si c’était le cas, il avait gagné : cette femme se constituerait ainsi en esclave sexuelle assumée, et il allait non seulement lui faire payer ses divagations sexuelles et morbides ! Mais en plus prendre son propre pied lui-même ! Il n’allait pas faillir cette fois-ci !
Quand la femme arriva dans son bureau, seule, sans son idiot de fils, Saddam avait annoncé la couleur tout de suite. Le bureau était couvert d’instruments, qui n’avaient qu’un rapport très lointain avec la gynécologie… ou alors, celle administrée par le célèbre marquis de Sade au XVIII° siècle !
Fouet, martinet, cravache, pinces à seins, spéculum, godemiché surdimensionné, et deux tubes dont le contenu semblait « vivant »…
Quand Céline arriva, elle dit poliment bonjour à son médecin, ne sourcillant pas devant les ustensiles assez spéciaux. Au contraire une lueur brilla dans son regard. Elle resta debout, passive, face au médecin assis, qui la regardait avec un air de dédain, tout en se frottant les mains, comme un maquignon qui vient de faire le plus bel achat de jument poulinière…
Les deux se scrutèrent durant deux à trois minutes en silence, puis Saddam bondit de sa chaise en hurlant :
— A poil, salope ! Déloque-toi… et si tu n’as pas respecté mes ordres…
Il prit le fouet, et s’en mit un petit coup sur la paume de sa main ouverte.
Céline laissa tomber son manteau de fourrure et apparut dans toute la gloire de sa nudité. Bien malgré lui, Saddam en resta béat d’admiration. Il vénérait ce corps aux courbes parfaites, à la peau si douce et satinée. Il commençait à bander, à saliver de tout ce qu’il allait pouvoir lui faire, la salir, l’humilier, la baiser comme une putain de bas étage !
Puis il se reprit aussitôt dans son rôle de « Maître » sadique, et s’approcha de la femme qui ne bougeait pas d’un poil. Il soupesa les seins avec le fouet replié, le passa sur son ventre, força le passage de l’entrejambe en obligeant Céline à écarter les cuisses, commença à la limer sous sa vulve, Céline se mettant à gémir sourdement. Il donna un coup léger sur la cuisse droite, fit le tour de Céline pour donner un coup plus fort sur les fesses… et enfin d’une main autoritaire, la força à se mettre à genoux devant lui. L’idée générale ne demandait aucune précision ! Pourtant il se sentit obligé de lui dire :
— Suce, salope !
Soumise, ne laissant apparaître aucune émotion, Céline entrouvrit la braguette du praticien, en sortit une verge aux dimensions confortables, et prenant les couilles d’une main et la hampe de l’autre, se l’introduisit dans le gosier. Elle le suça comme une pro.
Sentant le plaisir arriver, Saddam lui donna une gifle, qui la fit tomber par terre.
Mais, toujours un sourire aux lèvres, Céline se redressa et attendit les ordres de son « tortionnaire ».
— Tu aimes ça, traînée ! Hein ? Te faire traiter comme une putain, une moins que rien…ça t’excite hein, salope ! RÉPONDS PÉTASSE !
— Oui Monsieur, cela me plaît.
— Non, « Maître » ! (nouveau soufflet sur la joue)
— Oui, Maître.
— Tu as toujours le sourire hein ? Je vais te l’effacer ton sourire. Dorénavant tu es ma pute personnelle, je suis ton Maître, et je vais te faire souffrir, tu peux me croire salope !
— Oui, Maître.
— Tu riras moins dans 10 minutes, suis moi !
Et Céline ne quittant pas son sac, suivit le docteur dans la pièce d’examen, et le posa sur une desserte. Puis les mains sur la tête, nue, en porte-jarretelles, offerte aux caprices du médecin, comme une parfaite soumise, elle attendit le bon vouloir de son « tortionnaire ».
— Tu veux du cul ? Tu veux jouir, tu veux de la violence, des coups, des humiliations ?
— Oui, Maître, tout cela, vous avez bien résumé !
— Alors c’est parfait ! Place-toi sous l’anneau au plafond !
Le docteur Al Jezouly avait quelque peu réaménagé son salon d’examen en « donjon » improvisé. S’étant documenté, et ayant posé des questions à sa sexologue de femme, trois jours auparavant, il en avait beaucoup appris, celle-ci restant très étonnée de sa curiosité morbide à ce sujet !
— Dis-moi Françoise, as-tu connu des cas de femme sadomasochiste ?
— Oui, cette pratique est plus fréquente que l’on ne croit. Mais pourquoi me poses-tu la question, toi, que toutes les déviances sexuelles révulsent ?
— Curiosité purement académique, j’en ai peut-être une en visite dans mon cabinet… au vu des légères blessures qu’elle a dans des endroits très intimes, si tu vois ce que je veux dire. Heuu… dis-moi, certaines femmes aiment vraiment ce genre de pratique ?
— La femme masochiste adore l’humiliation, le fait d’être soumise à la volonté d’un homme qui peut tout lui demander, dans les limites préalablement définies par un acte écrit, rédigé entre eux deux, appelé « contrat de soumission ».
— Comme un contrat normal ?
— Oui… on peut dire cela. En l’occurrence, les deux parties définissent ce qui est possible, de ce qui ne l’est pas, pour définir des limites, et agir en toute sécurité… et éviter tout incident !
— Des limites… de quel ordre ?
— Oh, cela peut aller très loin. J’ai un jeune patient qui a une liaison sadique avec une femme plus âgée que lui, une bourgeoise très jolie et désirable parait-il… elle est prête à quasiment tout pour lui faire plaisir, et trouver une jouissance maximale.
— Mais encore ? Que font-ils exactement ?
— Tu veux vraiment des détails ? Cela m’étonne de toi ?
— C’est pour identifier le genre de blessures qui ne sont pas dues à de la maltraitance… Il est important pour moi, de voir si ces blessures sont le résultat d’actes désirés par ma patiente, ou bien si c’est de la violence conjugale !
— Je comprends. Et bien dans notre échelle de valeur, c’est de la maltraitance. Sauf qu’elle est demandée, voulue, désirée, souvent avec ferveur par la soumise, et que, plus elle a mal, plus elle jouit ! Il peut même y avoir des actes extrêmes, qui échappent à toute compréhension d’un esprit normalement constitué !
— C’est fascinant et abject à la fois ! Donc ils font quoi par exemple ?
— Tu es sûr que tu ne vomiras pas ?
— Non, non vas-y !
— Eh bien, j’ai donc un patient qui « empale » sa soumise, lui passe des orties sur les parties intimes, la brûle avec la cire d’une bougie, la fouette, la cingle avec différents objets, lui inflige des étirements avec un anneau fixé au plafond, et la fouette copieusement, lui urine dessus, lui dépose des pinces sur les lèvres vaginales, le clitoris, les pointes des seins… enfin tout ce que l’esprit humain peut imaginer de pervers ! J’ai aussi entendu parler de cas de personnes qui utilisent des animaux, « obligent » leur soumise à accepter des rapports zoophiles, avec son pur consentement évidemment, ou avec l’aide d’un spéculum, introduisent des insectes ou autres, dans le vagin de leur « victime ».
— Par Allah, mais c’est… c’est …
— Odieux, oui, je sais, je suis désolée, Saddam !
En fin de compte, Saddam n’était pas horrifié du tout, n’eut été la lumière tamisée de leur salon, sa femme Françoise aurait vu, horrifiée, que son mari avait les yeux brillants, une expression de vice absolu sur le visage. Il était surexcité sexuellement.
Saddam s’imaginait déjà imposer à sa propre soumise, Mme Garnier, tout ce que sa femme lui avait décrit ! Aussi dans les deux jours suivants, pour bien préparer la seconde « séance » SM, il avait fait les choses en grand !
D’abord il avait fait installer par un artisan d’un quartier éloigné du sien, des anneaux aux murs et au plafond, que l’on pouvait dissimuler avec un faux abat-jour de luminaire.
Ensuite il était parti dans un sex-shop, toujours très loin de son cabinet, pour acheter tout l’attirail SM.
Il était même passé par un Décathlon, au rayon pêche pour y acheter… certaines petites choses. Enfin il avait profité d’une petite cigarette fumée dans un parc, avec une pinède, pour recueillir un autre échantillon, qui allait bien lui servir !
Eh oui, Saddam s’était mis à fumer, pour calmer le stress qui l’accompagnait chaque moment, dans sa vie quotidienne… à présent qu’il avait fait la connaissance de cette femme qui lui obnubilait l’esprit ! Cette "sharmuta !"
Car Saddam avait compris qu’il était emporté dans un tourbillon infernal, qui lui ouvrirait les portes de l’Enfer, s’il n’y prenait pas garde !