Le chapitre 20 a été refusé deux fois et ne peut plus être publié, je l’ai modifié et, s’il est accepté, porte donc le nom de chapitre 21 :
Cela faisait maintenant deux jours que Charlotte s’était abandonnée dans les bras d’Antoine, si elle avait eu quelques appréhensions et autres sensations un peu paradoxale au départ, elle était maintenant heureuse de ce qu’elle avait vécu ce weekend.
Elle avait entendu des copines parler de « leur première fois » la grosse majorité de ces amies en avaient gardé un souvenir mitigé, heureuse de l’avoir fait, mais finalement déçue de ce qu’ils avaient ressenti à ce moment-là. Douleur, maladresse et rarement véritable orgasme, voilà ce que pourrait êtes les constats les plus fréquents.
Quant à elle, si elle devait définir cette première fois, elle ne retiendrait pas la douleur, oui, peut-être un peu au début et encore, mais la délicatesse d’Antoine avait diminué cette perception désagréable, elle pouvait même affirmer, au contraire, qu’il avait su lui offrir tendresse, douceur et un réel orgasme d’une grande intensité. Elle se souvenait de chaque instant comme unique et magnifique ; Ils avaient refait l’amour aussitôt ou presque et ce fut encore plus fort.
Il n’avait pas joui en elle, mais s’était retiré avant de se lâcher, elle avait d’ailleurs été surprise en recevant le sperme de son compagnon sur son ventre, mais finalement ravie qu’il sache sortir au bon moment. Cette semence était gluante et épaisse, cela lui avait donné une sensation un peu poisseuse, mais pas franchement déplaisante.
Elle avait ensuite pris sa douche, il n’était pas venu la rejoindre comme il l’avait sous-entendu et elle lui en était reconnaissante. En effet, elle avait besoin de se laver et d’assimiler toutes ses nouvelles sensations. Quand elle est sortie de la salle de bain, il a été à son tour prendre une douche, puis en sortant, il lui a proposé de réserver une table dans un des restaurants du quartier. Elle a refusé, voulant être seule et se calmer un peu avant le retour de sa mère.
Il avait compris sa demande et l’avait embrassé sur la joue pour lui dire au revoir, c’est elle, se souvenait-elle, qui l’avait alors offert un baiser fougueux et gourmand. Il était ensuite parti, mais à peine chez lui, il lui envoyait un texto.
– Merci pour tout Charlotte, Merci
Elle avait regardé le message et ne savait pas si elle devait répondre, elle décida de tapoter un simple émoticon mimant un baiser en forme de cur.
Deux jours et il n’avait pas donné de nouvelle. Lui en voulait-il de l’avoir « provoqué » ?
A ses yeux, Antoine était un homme bien, il était honnête délicat et avait beaucoup de savoir vivre. Son éducation était réelle et elle ne pouvait imaginer que cela était prémédité, qu’il avait tout organisé pour Non, c’était un homme respectueux et intègre, il n’avait rien d’un obsédé comme l’était l’associé de son père, il n’avait pas voulu faire ce qu’ils avaient fait, elle en était certaine, mais il n’en était pas moins homme. Elle savait qu’elle était belle et désirable, beaucoup de garçons de son âge tournaient autour d’elle et des copines lui avaient même rapporté quelques propos qu’avait pu dire leur copain à son sujet
– Elle était saoule et elle ne savait pas ce qu’elle faisait, elle l’avait certainement allumé et elle avait la preuve qu’il n’en avait pas profité, il avait dormi dans le canapé et elle dans son lit.
Se disait-elle en repensant à ce weekend.
– Mais il a fallu qu’elle vienne le rejoindre en chemise de nuit oui, elle ne savait pas qu’il était là, mais elle aurait pu remonter pour mettre une tenue plus correcte
Elle culpabilisait, persuadée d’être fautive, mais elle ne regrettait rien de ce qu’ils avaient fait, elle avait simplement peur que lui le regrette.
C’est pour cela qu’elle fut heureuse quand elle découvrit le texto d’Antoine.
– Charlotte, j’espère que tu ne m’en veux pas, je sais que ce n’est pas raisonnable, mais j’ai envie de te voir je suis à quelques minutes de ton appartement, j’ai envie de voir. Mais
Il n’avait pas l’air de lui en vouloir, bien au contraire.
– Vient !
a-t-elle répondu aussitôt.
Puis, sans réfléchir, elle se dirigea vers la salle de bain se brossa les dents qu’elle avait pourtant déjà lavé après son repas, se maquilla, se coiffa et en se regardant dans la glace se trouva hideuse.
Quand on frappa à la porte de son appartement, elle paniqua, elle avait déjà tout rangé, mais elle examina rapidement la pièce pour vérifier tout éventuel désordre avant d’ouvrir.
– Bonjour Charlotte.
Antoine avait dans ses mains un bouquet de roses.
– Merci heu je n’ai pas de vase.
– Désolé, j’aurai dû y penser.
– Non, non, c’est super.
Elle prit une bouteille d’eau minérale à moitié pleine vida son contenu et la découpa pour en faire un réceptacle acceptable pour les roses.
– Je suis contente de te voir.
Dit-elle ensuite en ne sachant trop ce qu’elle devait faire.
– Moi aussi.
Dit-il en s’approchant d’elle.
Il prit sa main, l’attira vers elle et l’embrassa.
Leur baiser fut violent, ils se déshabillèrent mutuellement et rapidement se retrouvèrent tous les deux debout face à face complétement nus. Elle l’abandonna quelques instants pour installer le lit et ils se glissèrent sous la couette pour reprendre leurs caresses. Rapidement il fut en elle, très vite elle eut un premier orgasme. Ils continuèrent ainsi longtemps et elle eut un second orgasme
Les deux premiers, ses deux premiers avaient été merveilleux, mais ils n’étaient en rien comparables à celui qu’elle venait d’avoir, il était beaucoup plus puissant, son corps se cambrait pour avaler au plus profond d’elle-même le sexe d’Antoine, ses yeux mi-clos, la bouche ouverte, ses gémissements n’étaient pas feints et elle s’abandonnait à chaque fois dans une soumission totale aux assauts d’Antoine.
Quand Antoine fut aux portes de la jouissance, qu’il savait qu’il ne pourrait plus retenir son éjaculation, il chercha à se libérer de cette chaude grotte humide et accueillante, mais Charlotte resserra ses jambes autour de lui et l’empêcha de se désolidariser d’elle.
Il essaya de se retenir, demanda grâce supplia, cela devenait presque douloureux.
– Cela vient laisse
Mais déversa tout son sperme en elle.
Le liquide était chaud et puissant, Charlotte le senti jaillir en elle. Elle ne sait pas pourquoi elle avait cherché à le retenir, elle l’avait fait sans y penser, sans réfléchir, aucune préméditation, elle avait simplement envie qu’il reste en elle mais cette liqueur abondante qui noyait son intime cavité lui procurait une douce et agréable sensation. Elle ne regrettait rien, oh que non bien au contraire !