Bien que ce texte paraisse sous mon seul pseudonyme, je précise quil est le fruit du travail commun de deux auteurs : Nulaya et moi-même. Je tiens à la remercier pour sa précieuse collaboration.
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Le samedi suivant, le sexologue arrive à lheure prévue au cabinet de son confrère.
Salut, Serge ; entre et installe-toi.
Bonjour, Xavier ; alors, tu as réfléchi à un plan ?
Ben, jai pensé que je pourrais me dissimuler dans la pièce attenante pour mater ; et suivant ce qui se passera, je pourrais intervenir si tu me fais signe
Je ne sais pas si cest une bonne idée ; vois-tu, il me semble que nous aurions plus dascendant sur ce jeune couple si nous agissions à deux dès le départ. Noublie pas que lami de notre patiente est du genre macho ; ils se laisseront plus facilement convaincre si nous sommes deux : pour ces jeunes, nous représentons lautorité que nous confère notre âge et nos diplômes. Et fais comme moi : passe une blouse blanche ; ça les impressionnera plus que si tu les reçois en jeans.
Tu as raison, Serge. Alors je te laisse débuter la consultation, et je tassisterai. Bon, il nous reste un quart dheure avant le rendez-vous. Je te sers un cognac ? Jai réussi à me procurer du Hennessy Paradis Impérial plus que centenaire ; une pure merveille ! Heureusement, parce quà trois mille euros la carafe
Volontiers. Tu as dû en ausculter, des chattes, pour te payer ça !
Xavier sort religieusement dune armoire un magnifique flacon qui est déjà une uvre dart par lui-même et en verse quelques centilitres dans des verres à cognac en cristal. Les deux médecins sabsorbent dans la contemplation du liquide mordoré quils réchauffent entre leurs doigts pour quil atteigne une température idoine, humant de temps en temps le précieux élixir et sextasiant sur les délicates senteurs qui sen exhalent, puis ils portent les fins récipients à leurs lèvres.
Putain, que cest bon Moi qui suis athée, je me croirais au paradis ! Il porte bien son nom, ce cognac.
Je te laccorde : cest un vrai chef duvre !
Ils devisent de choses et dautres pendant quelques minutes, mais la sonnette retentit et ils entendent des pas dans la salle dattente.
Les voilà ; ils ont dix minutes davance chuchote Xavier.
Pas grave. Laissons-les poireauter, ça les mettra en état dinfériorité. En attendant, terminons ce breuvage divin : je men voudrais den laisser ne serait-ce quune goutte au fond de mon verre !
Et ils se calent dans les confortables fauteuils pour déguster lalcool ambré.
Dix minutes plus tard, le sexologue se lève, ouvre la porte de communication entre la salle dattente et le cabinet et leur tend la main.
Bonjour ; donnez-vous la peine dentrer.
Bonjour, Docteur, répondent simultanément deux voix dans lesquelles on perçoit de lémotion.
Asseyez-vous. Mademoiselle, vous connaissez mon confrère puisquil sagit de votre gynécologue ; il va donc massister.
Puis, sadressant à Xavier :
Docteur, pouvez-vous me faire un rapide résumé de la situation, je vous prie ?
Certes, mon cher confrère. Voilà : mademoiselle souffre dintense dyspareunie à chaque tentative dinculum a tergo. Mon examen na pas décelé dendométriose, ce qui laisse supposer que lorigine de cette pathologie ne serait pas organique, mais plutôt psychologique ; cest la raison pour laquelle je vous lai adressée.
Merci, cher ami. Mademoiselle, il faut savoir que ces douleurs peuvent provenir de causes aussi différentes quune hygiène excessive de la zone uro-génitale, dun sentiment de culpabilité pour tout ce qui touche à la sexualité, dun manque de préparation avant lintromission, voire même de conflits au sein du couple. Est-ce votre cas, Mademoiselle ?
La jolie Sarah, un peu gênée, réfléchit pendant quelques instants puis répond :
Eh bien, Docteur, parmi toutes les causes que vous venez de citer, je nen vois que deux : cest vrai quil existe une sorte de conflit entre mon ami et moi, mais ça vient du fait quil lui est impossible de menc de me sodomiser. Je pense que le problème vient surtout dun manque de préparation.
Intéressant Comment vous-y prenez-vous, Monsieur, pour donner envie à votre partenaire lors des préliminaires ?
Mal à laise, Mehdi se tortille sur son fauteuil avant de répondre :
Bah, comme dhabitude : je lui touche les nibards et je lui mets des doigts dans la chatte. Cest bien comme ça quil faut faire, non ?
La voix chargée de reproches, létudiante se tourne vers son copain :
Il est là le problème, Mehdi : tu ne sais pas comment t’y prendre ! Tu pense que c’est comme ça qu’on s’occupe d’une femme, qu’on lui fait plaisir ? Dites-lui, Docteur !
Eh bien, Monsieur, il me semble que vous êtes un peu trop direct avec Mademoiselle ; soyez un peu plus délicat, allez-y avec un peu plus de doigté.
Ben quoi, la doigter, c’est bien ce que je fais, non ?
Écoute, Mehdi, tu ne comprends décidément rien ; laisse le docteur te montrer.
Sarah n’en revient pas elle ose faire des reproches à Mehdi ! C’est vrai que l’excitation est plus que palpable ; parler de sa sexualité devant trois hommes aurait été irréalisable il y a quelques jours encore.
Le sexologue reprend la parole :
Vous semblez ne pas comprendre mes propos, Monsieur ; lorsque je dis qu’il faut du doigté, cela signifie qu’il faut être léger, subtil. Il ne s’agit pas d’enfoncer directement un doigt dans le vagin de cette demoiselle sans l’avoir préparée délicatement auparavant ; n’est-ce pas, Mademoiselle ?
Tout à fait, Docteur. Malheureusement, je ne pense pas qu’il puisse comprendre si vous ne lui faites pas de démonstration
Bien. Alors installez-vous sur la table d’examen, Mademoiselle, après avoir enlevé votre sous-vêtement et relevé votre jupe à hauteur de la taille.
Répondant à la demande du médecin, Sarah préfère enlever sa jupe complètement et se débarrasse des quelques grammes de dentelle noire de son string.
Voilà… Maintenant, posez vos pieds dans les étriers.
Le sexologue s’approche, suivi de près par son confrère, très intéressé. Mehdi, resté assis sur le fauteuil, se tourne vers eux ; malheureusement pour lui, il ne peut voir que le dos des deux médecins.
Avec ces deux hommes à qui elle offre une vue imprenable sur son intimité, Sarah ne peut s’empêcher de ressentir un début d’excitation ; ses cuisses largement ouvertes laissent apercevoir ses petites lèvres gonflées doù commencent à suinter quelques gouttes irisées.
Ayant volontairement omis d’enfiler un gant, le médecin approche un doigt et le passe délicatement à plusieurs reprises le long de la vulve qui s’ouvre sous cette caresse, puis il saisit les petites lèvres qu’il disjoint. Un filet de cyprine s’en écoule.
Voyez par vous-même, mon cher confrère : cette jeune fille présente tous les signes d’un début d’excitation ; cette lubrification prouve qu’elle ne souffre pas de sécheresse vaginale.
Puis, s’adressant directement à Sarah :
Alors, Mademoiselle, comment ressentez-vous ces attouchements ?
Eh bien, Docteur, vous pouvez le constater par vous-même : vos effleurements me font un effet terrible, ce qui ne m’arrive jamais avec Mehdi.
De ce côté-ci, tout semble fonctionner parfaitement, Mademoiselle. Mais vous étiez venue consulter pour un problème plus comment dirais-je
Anal ? Oui, Docteur. Comme vous le savez déjà, Mehdi et moi ne pouvons pas avoir de rapports anaux ; c’est d’ailleurs une grande source de conflits entre nous, nest-ce pas, Mehdi ?
Ben oui, elle peut pas supporter que je l’encule.
Monsieur, un peu de retenue, je vous prie ! Ici, on dit "sodomiser", ou bien encore "pratiquer le coït anal".
Mehdi ! Sérieux, je suis pas ta pute ! C’est pas que je ne veux pas que tu me sodomises ; c’est que tu t’y prends mal. On nest pas dans un porno ; et ça, tu as du mal à le comprendre. Je pense que tu as vraiment besoin de leçons…
Hé, toi, arrête de m’énerver ! Les leçons, c’est aux hommes de les donner, et c’est moi l’homme ici, pas toi. Alors arrête de me gonfler !
Toi, un homme ? Mais tu n’es même pas capable de faire plaisir à une femme ! Je ne vois que deux hommes dans cette pièce, et tu nen fais pas partie. Si tu veux te taper des putes, alors va à la gare, t’auras du choix !
Fais pas chier, pauvre conne !
Jeune homme, je vous prie de ne pas proférer de grossièretés dans mon cabinet ; calmez-vous !
Je t’emmerde, Mehdi ! Je ne sais même pas pourquoi on est là, ensemble. Nous deux, ça ne collera jamais. Et c’est pas qu’à cause d’un problème de sodomie : c’est à cause de ta connerie !
Ma connerie, espèce de pouffe ? Elle te dit merde ! Tauras plus à la supporter : je me casse, et définitivement. Allez, fais-toi bien tripoter par ces deux pédés ; amuse-toi bien. Ciao !
Furieux, il se lève et part en claquant la porte.
Le calme revenu dans le cabinet médical, le Dr de Feule reprend :
Alors, Mademoiselle, parlez-nous de vos problèmes de sodomie. L’avez-vous déjà pratiquée avec d’autres partenaires que ce grossier individu ?
Non. Il a été mon premier, Docteur, répond-elle, un peu déconcertée par la dispute qui vient davoir lieu.
Dans ce cas, il faudrait tester si vous êtes réceptive aux caresses anales. Voulez-vous bien vous mettre à plat-ventre pour que nous puissions procéder à un examen ?
Oui, tout de suite, Docteur.
Cette demande fait retrouver à Sarah l’excitation quelle éprouvait au début de la séance. Très vite, elle se met à plat-ventre, impatiente de découvrir les douces caresses des deux médecins.
À la vue du joli petit cul rebondi qui s’offre à leurs regards lubriques, les deux complices échangent un sourire vicieux. Le sexologue pervers s’agenouille au pied de la table d’examen, se penche légèrement et, plaçant sa langue sur la vulve de la jeune fille, il la fait lentement remonter jusqu’au creux de ses reins, laissant sur la peau satinée de la jeune fille une trace humide d’un mélange de salive et de cyprine.
Ces quelques coups de langue permettent à Sarah de ressentir un réel plaisir, et elle ne peut s’empêcher de laisser s’échapper quelques soupirs.
Humm, Docteur c’est très agréable, ce que vous me faites.
Je vous rassure, Mademoiselle : vous êtes très réceptive de ce côté-là aussi. Voyons jusqu’où ces stimulations peuvent vous mener
Il reprend ses caresses, léchant les deux fissures, faisant pénétrer la pointe de sa langue à l’entrée du vagin de Sarah tout en massant délicatement le petit cratère de son anus, puis il remplace son doigt par sa langue habile qui tourne autour de l’entrée interdite qui commence à s’entrouvrir sous la délicate caresse.
La belle étudiante est très réceptive ; grâce à cet homme, elle découvre des émotions et des sensations encore inconnues. Ces caresses la mettent dans un état second.
Docteur, si je peux me permettre… Vous excellez dans ce domaine.
Pourquoi dites-vous que jexcelle, Mademoiselle ? Que ressentez-vous ?
Eh bien, Docteur, jéprouve de l’excitation ; une excitation très intense.
Assez intense pour vous amener à l’orgasme ? Dois-je continuer ?
Aimeriez-vous continuer, Docteur ?
Dun strict point de vue professionnel, oui : il serait intéressant pour le bien de la science, cela va sans dire de déterminer si certaines caresses peuvent provoquer un orgasme anal. Maintenant, tout à fait personnellement, je dois vous avouer que, oui, j’aimerais continuer car vous mexcitez beaucoup, Mademoiselle. Dailleurs, il me semble que je ne suis pas le seul à l’être, d’après ce que je peux voir : mon confrère présente une émotion… palpable. Alors, on continue ?
En prenant en considération toutes vos indications, je pense qu’il serait judicieux pour vous, pour moi, pour votre confrère et sans oublier pour le bien de la science de continuer la séance, répond-elle dune voix rendue rauque par le désir qui lenvahit.
Voir le pantalon de son gynécologue déformé par une grosseur conséquente augmente encore son excitation, et c’est tout naturellement que la belle Sarah darde un regard provocateur sur lautre médecin en cambrant ses fesses comme pour linciter à les rejoindre. Succombant à ce regard de braise, Xavier s’approche et se place le long de la table d’auscultation, à proximité de la main droite de létudiante, tout en laissant son regard errer sur la croupe attirante de la jeune fille.
Docteur ? Je vous en prie, allez-y dit-elle avec un sourire espiègle.
[à suivre]