C’est vraiment une petite cochonne
J’ai cru que Guylaine plaisantait, mais pas du tout ! Au contraire, elle a accepté sur le champ de m’accompagner le lendemain soir à mon rendez-vous chez Julie. Elle lui a fait la bise comme à une vieille copine, puis a fait un grand sourire quand Julie et moi nous sommes roulées une pelle d’enfer. On te choque Guylaine ? Oh non, vous êtes trop belles toutes les deux, continuez ! Mince !
Julie a été étonnée quelques secondes en découvrant Guylaine. Mais c’est vite passé, et maintenant nous discutons toutes les trois de sujets croustillants. Après avoir hésité, j’ai raconté à Julie notre soirée de la veille en l’édulcorant de quelques détails. Mais Guylaine me reprend, c’est elle qui donne les détails et Julie a vite fait de savoir tout de ses émotions et de ses sensations !
Ce qui me fascine chez Guylaine, c’est son coté ingénue. Elle raconte tout avec enthousiasme, sans la moindre retenue. Elle prend vraiment du plaisir à tout raconter sans se demander une seule seconde si elle dépasse les limites de la décence.
La décence Je vais rapidement réviser mon jugement Jusqu’où est-elle prête à aller ? A un moment, je décide que le temps des paroles est terminé et qu’il est temps de passer aux actes. Alors je me lève, attire Julie contre moi et l’embrasse langoureusement en prélude à d’autres actes bien plus chaud. Je regarde Guylaine du coin de l’il. Elle sourit, se mord les lèvres. C’est clair, nous lui faisons de l’effet !
D’une main, je pèse sur l’épaule de Julie et cette dernière ne se fait pas prier. Elle se met à genoux, relève ma robe, dégage ma queue et entame une de ces fellations dont elle a le secret. Guylaine a eu un soupir, mélange d’étonnement et d’excitation. Elle nous regarde faire deux ou trois minutes puis soudain, je la vois se dresser et enlever son tee-shirt puis sa jupe et elle vient s’agenouiller à coté de Julie. Elle la regarde faire sa fellation, puis Julie l’invite à me sucer à son tour, ce qu’elle fait sans hésitation. Ooooh punaise elle a bien regardé comment Julie faisait car elle me procure le même plaisir que mon amante habituelle et mon excitation monte rapidement d’autant que Julie en profite pour me lécher ce qui reste de la hampe libre quand elle ne gobe pas mes boules.
Je caresse leurs tètes, mais le plaisir que mes deux amantes me prodiguent est trop fort. Et je ne veux pas jouir encore. Pour son premier plan à trois, je veux que Guylaine en garde un souvenir impérissable. Alors je me retire rapidement avant que la jouissance soit impossible à retenir. Je m’agenouille avec elles et nous faisons un duel de langue. Je lance un clin d’il complice à Julie. Elle comprend et se lève à son tour.
Cette fois, c’est moi qui la suce. J’y met toute mon application tout en jetant des coups d’il à Guylaine. Et je vois comme une hésitation dans son regard. Elle a envie, oui, mais cette queue n’est pas la mienne Je devine que dans son esprit, c’est celle d’un homme, un autre que moi
J’ai passé mon bras sur son épaule, juste pour la rassurer. Elle jette un coup d’il vers Julie et elle voit une femme Alors elle se jette à l’eau. Elle m’arrache pratiquement le membre de mon amie de ma bouche et se met à la sucer avec frénésie. C’est à peine si elle m’en laisse un peu. Elle se laisse emporter par l’excitation et je la devine en train de caresser sa chatte. Puis haletante, elle libère le sexe de mon ami.
— Danielle, j’en peux plus ! Tu veux pas me baiser maintenant ?
A ton service Guylaine Elle s’est installée sur le divan, mi-assise, mi-couchée. Sa chatte est brillante d’humidité. Il est temps Je la pénètre sans difficulté, attentif à ses réactions. Elle frémit, elle se cambre, elle gémit, elle ne dissimule rien de ses émois et je veux lui donner un maximum de plaisir. Julie s’est installée à coté d’elle et lui propose sa queue que Guylaine engloutit avec voracité Elle s’interrompt juste quelques secondes le temps de pousser un gémissement sonore lorsque ma caresse devient trop forte. Elle prend son pied comme jamais, et je veux que ce soit comme çà. Elle est tellement belle cette jeune femme quand elle prend autant de plaisir ! Je vois monter son plaisir, mais elle me repousse soudain.
— Non attendez ! C’est trop vite, pas tout de suite ! Je j’en veux encore ! Danielle, j’ai envie de je voudrai essayer avec Julie, je peux ?
Bien sur qu’elle peut. Julie s’est assise sur le divan et Guylaine s’empale sur elle en gémissant, les yeux fermés. Je suis fascinée. Elle est magnifique. Elle a les yeux mi-clos, sa chevelure ondule de droite à gauche, elle pousse des soupirs de bien être à chacun de ses mouvements, sa généreuse poitrine se balançant au rythme des pénétrations. Mais je ressens une impression bizarre, comme si quelque chose s’arrachait à moi J’ai trop envie de son contact, de la douceur de sa peau, de l’odeur de son corps, de ses orifices. Je me colle à elle, sollicite un baiser qu’elle me rend avec l’expression dune collégienne qui chavire. « Vient aussi ! » me lance t-elle !
Je comprend ce qu’elle veut. Je met derrière elle, ma queue effleurant son anus qui frémit, qui se contracte et se relâche au fil des secondes. Et puis je la pénètre d’une simple poussée, lui arrachant un cri de douleur et de plaisir mélangés. Nous avons échangé un regard avec Julie, c’est le moment de tout lui donner. Nous la baisons en cadence. Je sens la queue de Julie à travers la mince membrane qui sépare l’anus de Guylaine de son vagin. Elle crie de plaisir, elle se crispe, elle semble vouloir échapper à notre étreinte mais elle donne de furieux mouvements de bassin pour mieux nous sentir.
Lorsque nous la sentons se contracter, que ses yeux se révulsent, qu’un long hurlement s’échappe de sa gorge, je me lâche. Je sens Julie se vider simultanément. Je ne me rappelle pas avoir eu une jouissance aussi intense de toute ma vie. Notre rythme ralentit, nous la libérons l’un après l’autre. Son visage rayonne de bonheur. Elle est en nage, ses cheveux en bataille, du sperme s’écoule de ses orifices. Que c’est beau une femme qui jouit sans retenue ! Elle fait la bise à Julie, m’embrasse tendrement, puis se love contre moi.
— Oh que c’était bon. C’était violent, mais c’est tellement bon !
Elle reprend son souffle, puis nous regarde alternativement.
— Vous croyez que vous pouvez remettre çà tout de suite ? J’ai encore envie…
Oh la petite cochonne Oui, on a remis çà En fait les jours suivant, on n’a pas arrêté de remettre çà ! Mais il y a eu un soir ou Guylaine a été troublée, c’est quand elle a appris que Xavier était notre amant ! Elle a un peu hésité, tenaillée par une sorte de crainte, mais nous avons plaidé sa cause en lui expliquant que Xavier était en réalité un gentil garçon et qu’elle pouvait avoir confiance en lui et en nous. Et puis… on ne pouvait pas virer Xavier du fait de son arrivée dans notre intimité ! Guylaine a accepté du bout des lèvres. Toutefois lors de notre première séance à quatre, elle était tendue et n’a pas souhaité prodiguer à Xavier les faveurs qu’elle nous donne. Et ce dernier, toujours grand seigneur n’a rien fait pour chercher à la brusquer. Guylaine finira par l’accepter au fil des semaines mais il lui faudra longtemps avant qu’elle se livre sans retenue avec lui comme avec nous. Et son angoisse latente envers les hommes ne cessera jamais vraiment.
Plusieurs mois ont passé. Notre vie a tous s’est stabilisée. Je vis pleinement ma vie de femme et rien extérieurement ne laisse penser que la jeune femme que je suis devenue est un homme biologique. Les faux seins étaient la dernière trace visible de mon sexe. Aussi sur les conseils de Julie, j’ai été voir son endocrinologue quelques jours après ce que je relate ci-dessus. Je suis sous traitement hormonal substitutif et ma poitrine s’est à présent suffisamment développée pour que je puisse me débarrasser de mes faux seins. Je fais râler un peu Julie, parce qu’apparemment, d’ici un peu plus d’un an, j’aurai plus de poitrine qu’elle !
Socialement aussi notre vie à tous a changé. Je ne parle pas de l’état civil. Pour l’administration, je suis toujours « Monsieur ». J’ai eu la tentation d’entamer des démarches pour qu’apparaisse sur tout mes documents officiels « Madame », mais j’ai renoncé. Trop compliqué, trop long et puis je m’en fiche complètement. Quand la personne en face de moi me sert du « Monsieur » avec un regard gêné ou perplexe, je me contente de sourire ouvertement et de répondre « au féminin ». La plus gênée des deux, c’est pas moi. Et je met un malin plaisir à mettre du « Madame » sur tous les organismes avec lesquels je suis en relation.
Nous continuons à nous voir et à baiser ensemble régulièrement. Julie s’est mise en ménage avec Xavier. Ils filent le parfait amour et j’espère que çà ne se terminera pas pour Xavier par un troisième « divorce ». Quand à Guylaine et moi, nous nous sommes installés dans une petite maison du coté de Lescar. Nous sommes très heureux, car si pour moi les seins prennent forme rapidement, pour elle, c’est son ventre qui s’arrondit… Nous savons que ce sera une petite fille, et elle aura deux mamans.
Je viens de relire tout ce qui précède Évidemment, à part le premier chapitre, vrai à quatre vingt dix pour cent, tout le reste est imaginaire. Une histoire alternative telle que j’aurai aimé la vivre. Mais j’ai parfaitement conscience que ceci est une histoire idéalisée. Elle ne peut être qu’une parmi des dizaines d’autres possibles si j’avais cédé à mes pulsions à l’époque La vie aurait sans doute été moins rose et plus compliquée. Dans la réalité, j’ai vécu ma vie d’hétéro. J’aurai tort de me plaindre, la vie a été douce pour moi : des études solides, un choix professionnel judicieux, une famille unie, une carrière professionnelle riche et bien remplie et maintenant une retraite confortable.
Mais ces pulsions sont toujours là. Je vis travesti chaque fois que c’est possible. Quelle aurait été ma vie réellement en lieu et place de cette « histoire alternative » si j’y avais cédé ? Je ne le sais pas.
Et je ne le saurai jamais.
Et je ne peux m’empêcher d’avoir des regrets
FIN
