Je m’appelle Doris. J’aime pas mon prénom ; c’était la volonté de ma mère de choisir un prénom mixte, mes parents ne voulant pas savoir mon sexe avant la naissance.
Ma jeunesse s’est déroulée le plus normalement du monde. J’avais quelques amis, essentiellement au lycée, et en dehors je pratiquais la natation mais plus pour entretenir un semblant d’activité physique.
D’ailleurs, mon physique, parlons en. Il est on ne peut plus banal, dans les normes. Je fais 1m74 pour 68 kg. J’ai les cheveux bruns, coupés courts, et les yeux marrons. Je ne fiche de l’avis des autres, mais si j’avoue que cela me pèse de temps en temps. Côté vêtements, aucune originalité, je me contente depuis des années d’un look classique "jean-pull-baskets". Passe partout et très efficace contre le froid !
Côté relations, c’est et ça a toujours été le néant. Ça fait un peu vieux jeu, mais j’ai décidé de me réserver à la personne qui me fera craquer, et pas à n’importe qui. D’après mes amis hommes comme femmes, cela peut vite changer avec les années.
Mon histoire commence le lendemain de l’obtention de mon bac. Mes choix d’orientation m’amènent à déménager à 1200 km de chez moi, dans une ville inconnue, au climat beaucoup plus Méditerranéen que ma Bretagne natale. Tout ça pour une école d’ingénieurs…
Mes parents, tellement ravis de pouvoir se débarrasser de moi, m’ont fait déménager mi juillet. La rentrée n’étant que fin septembre, j’avais le temps de voir venir.
C’est donc juste après le 14 juillet que je découvre, à 18 ans tout juste, les joies de la vie en solo, dans un studio de 15 m2 douche comprise.
On me jeta presque de force dans le train qui m’y déposa le dimanche soir, et c’est en sortant de la gare que jai vu à quel point la chaleur était étouffante. Je vais difficilement pouvoir tenir mon look classique ici. C’est décidé, il va falloir que j’investisse.
Le lendemain, de bonne heure, j’ai exploré mon quartier, situé dans le centre ville, pour dénicher quelques boutiques. J’ai réussi à trouver mon bonheur, malgré mon budget plus que limite, et mes goûts plus que difficiles : un short et une chemisette. Et des lunettes de soleil…
Sur le chemin du retour, je constate que la petite supérette de mon quartier recherche du personnel de caisse à mi temps. Je profite de l’occasion et dépose ma candidature. Après cette matinée hyper productive, je décide de passer mon après midi à la plage, un bon bouquin entre les mains.
Le reste de la semaine se passe sans encombres. Juste un appel le mercredi de la supérette et un entretien le jour même, pour finalement obtenir le mi temps : 5h les samedis et dimanches matin, et 5h réparties dans la semaine en fonction des besoins. Le mois de juillet se passe tranquillement aussi. Trop même.
Je commence à m’ennuyer, les journées sont longues, je ne connais personne.
Puis un après midi de blues, je m’inscris sur un site de rencontres bien connu. J’ai droit au quota de personnes inintéressantes. Après quelques discussions fades, je tombe sur un mec plutôt mignon, d’après ses photos en tout cas.
Nous échangeons les banalités d’usage par mail et s’en suis une conversation sur de nombreux sujets.
Et voilà qu’il me propose de bouger pour aller se prendre un verre en terrasse. J’accepte volontiers et c’est 30 minutes plus tard que je le retrouve à un bar bien connu, mais sous un temps très maussade…
— Salut Doris !
— Bonjour Franck. Je ne t’aurais pas reconnu… (il faut dire qu’il a plus de poids que ce que ses photos laissaient supposer et qu’il est plutôt mal habillé)
— Et moi du premier coup d’il, fidèle à tes photos ! On s’assoit ?
Nous nous installons et je commande une pinte de bière. Il passe la soirée à me faire rire et moi à jouer son jeu. Sauf qu’après 3 pintes, je ne suis plus dans le même état qu’au début de la soirée.
Je décide de prendre congé de lui pour rentrer chez moi.
— Où habite tu ? me demande t-il alors que je m’éloigne
— À 500 m de là, je rentre à pied.
— Je te raccompagne alors ! me dit il, joignant le geste à la parole et m’emboitant le pas.
Nous n’échangerons aucun mot durant ce court trajet. Et c’est une fois arrivés en bas de mon immeuble qu’il reprend la parole.
— C’est vrai que tu as de belles fesses…
— Pardon ? lui répondis je
— Je n’ai pas à me répéter, tu as très bien entendu. Tu me fais entrer ? Dans l’appartement d’abord, bien sûr…
J’ouvre la porte et il s’engouffre avec moi dans le hall. Sans dire un mot, il me suis jusqu’à ma porte d’appartement. Nous entrons tous les deux et il s’assoit sur le lit. Il déboutonne son pantalon, et me fais signe de me mettre devant lui, à genoux.
— Ramène toi, on ne va pas y passer la soirée !
Mais quel culot il a ! Et qu’est ce qu’il est beau…
Je m’approche de lui, me met à genoux et lui dit, la peur au ventre :
— Je suis vierge.
— Il y a un début à tout ! Commence par ouvrir la bouche, ce sera un bon début !
Il sort son sexe bien bandé, m’attrape la tête et m’abaisser jusqu’à ce que mes lèvres se posent sur son gland. J’entre ouvre la bouche et il m’appuie sur la tête encore une fois, c’est alors que je lui gobe le sexe.
Je commence donc à le sucer, sûrement maladroitement, mais cela semble lui plaire au regard des gémissements qu’il prononce. Je m’applique du mieux que je peux et après quelques minutes, il me relève et me demande de me déshabiller.
Je suis naze et l’alcool n’aidant pas, j’ai à peine le temps d’enlever mon jean qu’il me grogne dessus.
— Mais dépêche toi un peu quand même !
Dans un moment de lucidité, je me rappelle ma promesse de me réserver pour le grand amour, et me rebelle un peu.
— Je ne sais pas si j’ai vraiment envie de ça… je peux te finir en te branlant et te suçant si tu veux. Je préférerais.
Je ne lui laisse pas le temps de réagir et reprend ma fellation, à genoux cette fois. Mais il ne l’entend pas de cette oreille.
— C’est de ton cul que j’ai envie, uniquement de ton cul. Le reste, ce sera pour une autre fois.
Il passe dans mon dos, me pousse et je me retrouve à quatre pattes, lui à genoux derrière moi. Je l’entend déchirer un emballage, au moins il mets un préservatif.
Puis sans prévenir, il pose son gland sur mon anus, et commence à pousser mais c’est trop gros.
Il ressort et m’écarte les fesses pour me remplir de lubrifiant. Je vois qu’il avait tout prévu ! Quelle divine sensation ! Je sens le lubrifiant froid me remplir, c’est exquis !
Il repositionne son sexe à l’entrée de mon anus et pousse. Et la, ça rentre. J’accuse le coup, bouche ouverte et les yeux écarquillés.
— Oula, mais tu as le cul bien serré dis donc ! C’est vraiment la première fois que l’on te prend pas la ?
— Oui, dis je d’une toute petite voix.
— T’inquiète pas, ça va être rapide. Ton cul serre tellement ma bite que je ne vais pas mettre longtemps à jouir. Heureusement qu’il y a la capote parce que sinon je te remplirai…
En disant ces paroles, il commence à me besogner, d’abord doucement puis de plus en plus vite.
La douleur s’estompe jusqu’à laisser une sensation agréable, presque du plaisir. Je ne me rends même pas compte que je gémis et que je lui demande d’accélérer.
Au bout de quelques minutes, il se fige bien au fond de mon cul, et lâche un grand râle de satisfaction.
Sans s’occuper de mon plaisir, il se relève, retire la capote et la laisse tomber par terre pour aller se rhabiller.
Avant de partir, il me dit :
— Va faire un peu de sport, ça ne pourra te faire que du bien. C’est la condition si tu veux me revoir.
Puis il disparaît dans la nuit, sans demander son reste.
Après son départ, j’ai du me masturber deux fois en me doigtant le cul pour réussir à m’endormir.
Je m’appelle Doris, mon cul n’est plus vierge et ma bouche non plus.
Je m’appelle Doris, et je l’avoue : j’aime le sexe. J’ai trop hâte de le revoir, en espérant qu’il veuille bien s’occuper de mon sexe. Et tant pis pour le grand amour.
Je m’appelle Doris, et vous ne savez toujours pas si je suis un homme ou une femme… mais peut être cela vous indiffère t-il ?