CHAPITRE 12 (LOUISE) : LA JOURNÉE SANS CULOTTE
Je dois dire que cette journée passée à l’association m’a fait beaucoup de bien. J’ai pu oublier Thomas le temps d’un week-end. Mais me revoilà aujourd’hui de nouveau plongée dans cette sorte de mélancolie. Il faut dire que sa présence à mes côtés en cours n’arrange pas l’affaire.
Nous nous parlons encore mais il y a toujours cette gène entre nous deux, cette ombre qui fait que nous sommes plus distants qu’avant, que nous n’avons pas encore retrouvé notre totale complicité.
Aujourd’hui, c’est la journée sans culotte ! Journée tant attendue par nombre des favoris des nymphes. En effet, le club organise tous les ans cet événement où les nymphes ont quelques règles à respecter : la première est évidemment de ne porter aucune culotte de la journée et, par extension, aucun sous-vêtement. La seconde est de privilégier les vêtements de type jupe courte et haut décolleté. Enfin, la troisième est de laisser libre accès aux hommes ; ces derniers ont donc le droit de nous toucher comme bon leur semble sans que nous n’ayons notre mot à dire.
Libre à nous ensuite de décider d’aller plus loin ou non si tel est notre souhait. En tant que nymphe, j’ai donc respecté mes engagements à la lettre pour cette journée particulière.
L’ambiance excitante ne m’a cependant pas vraiment atteinte ; je ne suis pas vraiment d’humeur, et j’espère qu’on ne me sollicitera pas de trop.
Je suis donc autant que possible le cours de comptabilité de cette immondice de professeur Gluau. Ce dernier, affichant un sourire goguenard, parcourt les rangs de la salle et n’hésite pas à se rincer lil dans le décolleté des nymphes. Après être passé à mes côtés, il me lance un sourire salace qui me fait rougir de honte et de dégoût.
Alors que le cours se poursuit sans que je parvienne à complètement m’y intéresser, je remarque quelques coups dil appuyés de mon voisin de table. Qu’a-t-il ? Est-ce ma tenue légère qui a éveillé son intérêt ? Cette hypothèse me fait frissonner.
Écoute, je suis désolé pour la dernière fois, me lance Thomas. J’ai vraiment agi comme un con.
Eh bien, si jusqu’ici on avait évité le sujet, il semble que l’on va finalement l’aborder.
Tu sais, je t’apprécie beaucoup et je regrette vraiment de d’avoir fait du mal, reprend-il. Et j’aime la relation que l’on avait avant. Ça me manque énormément.
Il m’apprécie me dit-il ! Mais m’apprécie-t-il autant que je l’apprécie, moi ? Il semble quand même vouloir se réconcilier.
Tu veux bien me pardonner ? me demande-t-il avec un regard de chien battu qui me fait fondre.
Impossible de lui résister ! Il a l’air vraiment sincère.
Pour ça, il faudra que tu me paies cher, fais-je avec un sourire plaisantin, comme un écho à notre ancienne complicité.
Alors là, tu peux te brosser, ma vieille ! blague-t-il d’un sourire rassuré tout en me donnant un léger coup de coude dans les côtes.
Mais je bouge au moment de son geste et son coude touche par erreur mon sein. Ce n’est qu’en me voyant rougir qu’il se rend compte de son geste.
Désolé, chuchote-t-il doucement.
Ce n’est rien…
Le silence se réinstalle de nouveau entre nous. Nous venons de réaliser que nous ne revivrons jamais exactement la relation qui nous unissait avant. Non, même si je l’ai maintenant pardonné, cette fameuse soirée de révision a tout changé : il est désormais au courant de mes sentiments pour lui.
Perdue dans mes pensées, je ne remarque pas tout de suite un nouveau contact. Je sursaute finalement quand je me rends compte que sa main caresse délicatement ma cuisse.
Qu’est-ce que tu fais ? lui demandé-je, inquiète.
Chut, laisse-toi faire ! m’ordonne-t-il doucement. Ne t’inquiète pas ; je n’attends rien en retour. Tu n’as qu’à considérer ça comme une sorte de cadeau.
Non, arrête, tu es fou ! paniqué-je. Je ne veux pas…
Ça, je n’en suis pas si sûr, chuchote-t-il. Et puis, de toute façon, je te rappelle qu’aujourd’hui tu n’as pas le choix.
Silence ! lance la voix du professeur Gluau.
Cette injonction me fait sursauter. J’ai cru un instant être démasquée. Mais non, le regard de l’immondice se porte vers le fond de la salle, vers la table où David est aujourd’hui installé avec Natacha Grojean. Ouf ! Ce n’était pas pour nous.
La main de Thomas s’active sur ma cuisse et a plongé sous ma jupe. Je n’ai pas d’autre choix que de le laisser faire, surtout aujourd’hui. L’aurais-je vraiment empêché un autre jour ? Ma température corporelle semble avoir fait un bond, mon cur s’emballe tandis que la main inquisitrice se rapproche de plus en plus de mon intimité. Non, non, pitié, l’imploré-je mentalement en serrant les cuisses. Mais ma volonté vacille au moment ou je sens sa paume arriver au niveau de ma fine toison. Mes jambes desserrent donc leur étreinte. Ses doigts descendent et atteignent mes lèvres intimes qu’ils trouvent humides. Je manque de défaillir à ce contact. Le garçon de mes rêves me caresse en plein cours. Mes jambes s’écartent encore pour lui faciliter la manuvre. Ses doigts s’introduisent dans mon sexe à plusieurs reprises ; ils s’amusent aussi à titiller mon clitoris. Mon attention a complètement quitté le cours ; je me concentre uniquement sur les doigts du garçon que j’aime qui me font mouiller de plus en plus. C’est divin, mon corps tremble, mon cur bat la chamade, mon sang bout. J’essaie de rester discrète mais ma respiration se fait de plus en plus forte. C’est dans un soupir que je pose ma propre main sur la bosse formée au niveau de l’entrejambe de Thomas. Je le sens lui aussi bien excité.
Cette fois, ça suffit au fond, hurle la voix de monsieur Gluau qui me ramène à la réalité. Mademoiselle Grojean, vous allez échanger votre place avec mademoiselle Leonne. Comme cela, je vous aurai à lil !
Hein ? Quoi ? Mais non, je ne suis pas d’accord. Je ne veux pas quitter Thomas. Surtout pas pour aller à côté de David. Non, ce n’est pas juste ! Thomas me lance un regard désolé tandis que je range mes affaires, résignée. J’essaie de ne rien laisser paraître de mon état tandis que je me lève pour rejoindre la table de David. Je m’assois à ses côtés sans poser les yeux sur lui, de peur qu’il comprenne dans quel état je me trouve. Si c’était le cas, on peut être sûr de l’avoir dans les pattes un bon bout de temps. Élodie, positionnée juste devant nous, se retourne et me lance un étrange sourire. A-t-elle compris ce que son frère me faisait à l’instant précédent ?
J’essaie donc de me réintéresser au cours, mais je sens comme un malaise. Le regard de David pèse sur moi. Je commence à m’inquiéter. D’un seul coup il se penche et me chuchote à l’oreille :
Je suis au courant !
Cette déclaration me glace le sang, mais j’essaie de ne rien laisser paraître.
Au courant de quoi ? fais-je, innocente.
De tout ! Que tu caches bien ton jeu. Que tu ne portes rien sous ta jupe. Que tu es une nymphe.
Merde ! Là, je crois que je suis mal ! Comment peut-il être au courant ? Qui lui a dit cela ?
Soudain, sa main se pose sur ma cuisse et commence à la caresser.
Putain, mais qu’est-ce que tu fais ?
Arrête de faire ta prude ! Tu sais très bien ce que je fais. Je me suis toujours demandé ce que tu pouvais bien cacher sous cette jupe.
Non, arrête, je t’en supplie…
Silence : tu sais très bien que c’est open bar pour nous aujourd’hui ; alors, écarte les cuisses !
Je suis rouge comme une tomate. Me donner à ce mec, beurk !
Alors obéis-lui, me lance Élodie en se retournant. Tu as voulu devenir une nymphe, tu en assumes les conséquences maintenant.
Le pire c’est qu’elle a raison. Je n’ai pas le choix ; tout du moins, je l’ai déjà fait quand j’ai accepté de participer à cette journée sans culotte. Pourtant je savais que ce genre de situation pouvait arriver. Vaincue, j’ouvre donc mes cuisses. La main de David s’y engouffre et me doigte sans ménagements.
Putain, elle est déjà toute trempée ! lâche David, surpris.
Je t’avais bien dit qu’elle aimait ça, lui répond Élodie.
Cette dernière affiche un fier sourire moqueur en voyant l’expression de mon visage. Ça y est, je viens de réaliser ce qui est en train de se passer : c’est Élodie la responsable ! C’est elle qui a tout révélé à David. Elle ma donc envoyée dans un piège, tout ça pour me déstabiliser, sûrement pour que jabandonne ma candidature à la présidence du club. Elle savait que j’ai horreur de David. Elle a donc décidé de contre-attaquer. Mais je ne me laisserai pas vaincre comme cela. Je vais subir cette nouvelle épreuve comme j’ai subi les précédentes, sans broncher !
Si tu crois que tu vas me faire abandonner comme cela, tu te trompes, lui déclaré-je sur un ton de défi.
Ah-ah, se moque-t-elle. Comme tu peux être naïve ! Tu ne tiendras pas deux secondes face à moi.
C’est ce qu’on va voir ! riposté-je. Vas-y, David, plus profond ! Et accélère un peu la cadence. Là, je mendors.
Ah putain, mais t’es vraiment une salope, en fait ! dit-il en m’obéissant.
Malgré que je déteste de plus en plus David, je dois dire que ses doigts me stimulent peu à peu. J’essaie de m’imaginer que ce sont toujours les doigts de Thomas qui me fouillent. J’arrive malgré tout à ressentir du plaisir. David me prend la main et la pose sur la bosse formée. Je retire ma main violemment.
Là, tu peux toujours rêver ! lui dis-je fermement.
Tss, me lance Élodie. Si tu crois que je n’ai pas compris tes motivations Tu es amoureuse de mon frère, n’est-ce pas ? Tu espères l’avoir pour toi quand tu seras présidente. Désolée de te décevoir, ma vieille, mais tu te berces d’illusions. Mon frère ne t’aime pas et ne t’aimera jamais ! D’après toi, combien de temps lui faudra-t-il avant de plonger sa main sous la jupe de Natacha ?
Je me contente d’afficher un sourire moqueur pour seule réponse. Pauvre Élodie, pour tenter Thomas, il aurait fallu que tu choisisses une autre nymphe que la seule qu’il déteste. Tu connais si mal ton frère !
Mon sourire semble la faire rager.
Si tu crois que c’est tout ce que j’ai prévu pour toi me lance-t-elle pour me faire perdre mon assurance.
Que veut-elle dire au juste ? Bluffe-t-elle ou non ?
C’est en voyant monsieur Gluau s’avancer vers nous que je réalise ce qu’elle voulait dire. Quelle conne j’ai été ! Il est forcément complice : c’est quand même lui qui nous a fait changer de place, Natacha et moi.
Je cache le plus possible mes jambes sous la table pour éviter qu’il repère ce qui est en train de se passer, mais si je ne fais pas erreur et qu’il est bien complice, cela ne sert à rien. Mon dernier espoir vole en éclat quand je sens sa grasse présence derrière moi.
Alors, Mademoiselle Leonne, me lance-t-il, où en êtes-vous dans vos exercices ? Ça n’a pas l’air d’avoir beaucoup avancé.
Non Désolée, Monsieur ; j’avoue avoir du mal à comprendre, testé-je sans grand espoir de me débarrasser de lui.
Laissez-moi vous expliquer une dernière fois… et puis tenez-vous droite sur la chaise, ce n’est pas une position bonne pour le dos.
Il me plaque le dos contre le dossier tandis qu’il commence l’explication. Il dégage mes cheveux auburn de mes épaules, probablement pour lui laisser une meilleure vue sur mon décolleté. Pendant ce temps-là, David est toujours en train de me doigter sous la table. Les deux grosses mains poisseuses de monsieur Gluau commencent à me masser les épaules. Il ne s’oblige même plus à continuer ses explications.
Comment c’est là-dessous, Monsieur Marson ? demande le prof.
C’est bouillant et tout humide, répond David. Vous pouvez y aller, Monsieur ; elle n’attend que ça !
Les deux grosses paumes plongent alors et m’empoignent les seins, là, sans discrétion, au fond d’une classe remplie d’élèves. Pourvu que personne ne se retourne et découvre le spectacle ! Monsieur Gluau me malmène la poitrine. Ses mains crasseuses se permettent même de passer sous la barrière du tissu. Il me triture les seins, me pince les tétons. Il s’en donne à cur-joie ! David, lui, est toujours en train de s’occuper de ma chatte d’une main tandis qu’il se masturbe de l’autre.
Gluau me prend la tête et la colle à son entrejambe. Je sens une énorme bosse derrière. J’ai le visage cramoisi, mais je suis fermement décidée à aller jusqu’au bout de l’épreuve que m’impose ma rivale. Il frotte son entrejambe sur l’arrière de mon crâne tandis qu’il se permet même de sortir un de mes seins à l’air libre.
Il recule un peu ma chaise et fait signe à David de remonter au maximum ma jupe afin qu’il puisse mater ce qui s’y passe. Élodie s’est encore retournée pour observer la scène. Son voisin de table est lui aussi en train de la doigter. Elle sort de sa poche son téléphone portable et le tend dans ma direction.
Fais un beau sourire lance-t-elle, moqueuse.
Je suis rouge de honte de me montrer comme cela, mais je lui lance un regard de défi capté par la caméra de son téléphone. Je suis plus forte qu’elle ne le croit. Je ne me laisserai pas impressionner par si peu.
J’entends la fermeture Éclair du pantalon du gros porc s’ouvrir, et un épais bout de chair s’écrase dans mes cheveux. Ce fumier a sorti son sexe et commence à le frotter sur mon crâne.
Cela ne te dérange sûrement pas. Après tout, je ne fais que te toucher, certes pas qu’avec les mains. Je suis donc toujours dans vos règles de salope.
Je ne lui réponds pas. Élodie a appelé Sandrine et Élisa, deux nymphes qu’elle a rangées dans son camp, afin qu’elles admirent elles aussi le spectacle. Ces dernières ne manquent pas de pouffer comme des pintades. David accélère la cadence aussi bien sur mon sexe que sur le sien. Je le sens au bord de la jouissance. Il est tout rouge et a les yeux exorbités. On dirait qu’il va faire un malaise. Il lâche finalement mon sexe pour ne s’occuper que du sien à un rythme effréné. Puis soudain, ce salaud s’empare de ma trousse, l’amène à son sexe et éjacule dedans. Je pousse un petit cri de protestation et tente un mouvement, mais le gros derrière moi me maintient sur ma chaise tandis que son gland continue de baver sur mes cheveux. Et merde, deux gars sur notre gauche ont compris ce qu’il se passait et sont en train de filmer eux aussi la scène avec leur portable. Cette fois c’est mort, cette histoire va faire le tour de l’école.
Dis, tu ne voudrais pas sucer l’père Gluau, ma p’tite salope ? me demande l’immondice.
Qu’il aille se faire voir ! C’est déjà bien que je le laisse me toucher. Ne me voyant pas réagir, il n’insiste pas.
Il se branle tandis que son autre main continue de me malmener un sein. Il frotte son sexe sur mes cheveux, puis sur ma nuque et enfin sur ma joue. J’ai sa dégoûtante odeur qui m’empoisonne les narines.
Cette fois, c’est Thomas qui a repéré la situation. Je le vois nous observer d’un il inquiet. Il cherche sans doute un moyen de me sortir de ce mauvais pas. D’un signe de tête, je lui fais comprendre de ne rien faire. Je veux passer cette épreuve avec succès, faire comprendre à Élodie qu’elle ne m’impressionne pas et qu’elle ne m’aura pas si facilement.
L’autre derrière moi souffle comme un buf ; il doit sûrement approcher le point de non-retour. Il accélère la cadence sur son boudin. Très vite, je sens s’écraser trois lourds jets de sperme dans ma chevelure. Élodie et ses poufs se mettent à exploser de rire. Je ne me suis jamais sentie aussi humiliée de ma vie.
Le gros range son sexe et retourne à son bureau comme si de rien n’était tandis que j’enlève le plus gros de sa semence avec un Kleenex. La sonnerie retentit ; les élèves rangent leurs affaires dans le brouhaha et quittent la salle. Quant à moi, j’essaie de me faire discrète. Thomas m’escorte jusqu’aux sanitaires, où je complète au mieux ma toilette grâce à un peu d’eau. Il me regarde faire sans un bruit. Ce n’est qu’une fois fini, quand mes yeux croisent son regard navré, que les larmes se mettent à couler et qu’il me prend dans ses bras en me disant qu’il est désolé.