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Deux roues pour une partie de jambes en l'air – Chapitre 2

Deux roues pour une partie de jambes en l'air - Chapitre 2



Le lendemain je me retiens d’appeler Mylène, je ne voudrais pas qu’elle croie que je m’incruste. Cependant j’ai bien aimé notre petite séance impromptue et je remettrai volontiers le couvert, dans un endroit plus confortable si possible.

Je me contente de lui envoyer un petit texto coquin, comme ça elle a mon numéro.

S’occuper d’animaux prend du temps et l’après midi file tout seul. Quand j’en ai terminé, je m’accorde une pause apéro et machinalement je regarde mon mobile. Il y a une réponse à mon texto :

— Aujourd’hui pas possible, suis pas seule mais demain je vais faire le marché à T…, je t’emmène si tu veux, on pourra parler tranquillement.

Chouette, on ira en voiture et j’en profiterai pour faire des provisions.

Le lendemain elle est pile à l’heure et toute la matinée nous arpentons le marché où elle connaît tout le monde. Vers midi tout est rangé dans le coffre et nous soufflons devant un verre de St Bris bien mérité.

— Dis, as tu quelque chose de programmé ce soir ? demande-t-elle.

— Rien de précis, suis libre comme l’air.

— Ca te dirait une soirée en boîte ? Charles (son mari) est sur une battue chez des amis, je suis donc libre.

— Bonne idée. Aurais-tu un plan dans la tête ?

— Peut-être… peut-être… répond-elle, énigmatique.

La boîte en question étant à une trentaine de kilomètres, on convient qu’elle passe me chercher vers 22h30. Elle est fréquentée essentiellement par des locaux de tous âges qui s’y retrouvent dans une bonne ambiance, j’y suis allée 3-4 fois avec Lily. Vers 6h du mat’ le patron offre les croissants qu’on déguste au bord de la mare.

Il fait encore beau, alors je ne fais pas trop de frais : débardeur multicolore sans soutien-gorge, vu mon absence de nichons, jupe ample noire et tennis. Finalement, après hésitation j’enfile un string, j’adore trop sentir la ficelle entre mes fesses.

Peu avant 23h, un coup de klaxon m’avertit que mon carrosse est prêt. Surprise, il y a un garçon, la vingtaine, assis à côté d’elle et derrière, une des filles du restau, Fanny.

Mylène me présente Julien, alias Juju, le petit copain de Fanny et en route.

Comme on papote, le chemin ne semble pas long. Sur place, Gisèle décrète que c’est chacun pour soi. Nous allons au bar, les jeunes partent danser avec d’autres jeunes. Ici encore, Mymi connaît tout le monde, ça n’empêche pas quelques hommes de tenter maladroitement leur chance mais je ne peux pas leur en vouloir. On part danser, on discute, revient boire un verre, elle me présente des amis, on repart danser, on reprend un verre, bref la classique soirée en boîte.

Mylène s’éclipse assez souvent et vers 4h passé me fait signe:

— On va pas tarder à partir !

— OK, je suis le mouvement.

— Avec les jeunes on va terminer à la maison… – me dit-elle avec un clin d’il suggestif – mais je peux te déposer chez toi si tu préfères.

— Non, non, je suis partante quoi qu’il arrive !

Faire plus ample connaissance avec Fanny me me déplairait pas, je sais que Mylène l’a déniaisée de ce point de vue.

A la voiture, Mylène débloque les portes mais s’installe derrière entre Fanny et Julien, je suis à côté du volant, vide.

— On a tous trop bu, j’ai demandé à Djinn de nous conduire.

Djinn, une Marocaine d’une quarantaine d’années que j’ai croisée plusieurs fois, nous rejoint rapidement et nous dépose chez Mylène J’ai bien compris que Mymi a l’intention se faire les petits jeunes, elle n’a pas arrêté de peloter Fanny et Julien durant tout le trajet.

Avec Djinn nous avons bien sympathisé et je n’ai pas trop d’efforts à faire pour la persuader de venir prendre un verre.

Mylène a sorti le whisky et tout le monde trinque, mais rapidement elle s’éclipse avec le petit couple.

Après un silence gêné ou nous échangeons des regards de celle-qui-n-est-pas-dupe-et-sait-ce-qui-se passe-dans-la-chambre-mais-on-fait-semblant. Sous prétexte de nous resservir je m’assois à côté d’elle sur le canapé.

— Alors c’est toi qui fais de la moto ? embraye-t-elle en posant son verre.

— Oui, c’est le moindre de mes vices !

— J’aurais pensé que les motardes avaient des tatouages partout, mais je n’en vois pas !

— Ben, non, je n’ai pas de tatouage… Et toi ? Tu en as ? je réponds, provocatrice.

— Heu, et bien, oui – glousse-t-elle – mais je sais pas si…

— Allez, tu en meurs d’envie, montre moi !

Sans se lever, elle pivote, soulève son chemisier et abaisse légèrement sa robe. J’aperçois une tête, le haut du dos, les ailes et la queue fourchue d’un dragon aux yeux fendus qui crache des flammes.

Le reste est caché par sa culotte. Je le lui dis. J’insiste pour tout voir.

— Ben non, on se connaît juste…

— Allez… c’est trop tard, fallait pas te vanter… fais voir ! et je tends la main pour écarter le tissu. Elle ne se dérobe pas.

— Hé bé…

Je suis drôlement surprise en découvrant que c’est une bien jolie dragonne avec une paire de seins conséquente et une jolie fente qu’elle a au bas du dos.

La rougeur de l’excitation m’en est montée au visage. Elle aussi est rouge.

— Ben toi ! C’est magnifique ! J’adore ! Et j’adore aussi ta peau toute douce…

Je tente le tout pour le tout et ôte mon débardeur.

— Tiens, tu vois, je ne te mentais pas… je n’en ai pas !

Elle se retourne pour me regarder et je lui prends la tête pour l’embrasser. Je souffle comme une loco à vapeur quand je prends sa bouche. C’est doux, un vrai miel, ses lèvres sont souples, elle me laisse jouer avec sa langue, elle a le goût du whisky, des Camel qu’elle fume. Ses mains m’entourent le buste et soudain, elle se déchaîne.

C’est elle qui prend ma bouche. L’explore, avale ma salive. Ce baiser est phénoménal, elle mord mes lèvres, ma langue, se faufile partout, me domine, tout en douceur elle prend le pouvoir…

J’ai comme un coup dans le bas ventre tellement j’ai envie d’elle. Deux minutes avant j’avais simplement envie de baiser, maintenant, quelle promesse de voluptés !

Elle retire sa langue pour nous laisser reprendre souffle. Nos visage sont si près que nous en louchons.

— Et qu’est-ce qui me dit que tu n’en as pas ailleurs ? me dit-elle, maligne.

Je me lève, défais ma robe et tourne sur place, prenant la pose, main sur la hanche pour enlever mon string. Elle apprécie, en souriant se lève à son tour et me pousse sur le divan.

Elle effectue un strip-tease, j’ai l’impression qu’elle met une heure pour déboutonner son chemisier, le jeter, tomber la jupe et enfin ôter sa culotte pour, cambrée les deux mains sur les fesses, tourner sur elle-même me laisser la découvrir toute nue.

Je suis une fausse maigre, poitrine exceptée j’ai ce qu’il faut où il faut. Elle, c’est une fausse grassouillette. Tout est tendu, rond, pas un poil de cellulite, un Rubens, un Renoir.

— Tu devrais toujours être nue, ton corps est fait pour ça, pas pour porter des vêtements !

A sa moue je vois qu’elle apprécie le compliment, mais la fine mouche fait la sourde et, se penchant pour allumer une cigarette et prendre son verre, elle écarte les cuisses, me dévoilant sa chatte et ses fesses somptueuses en mouvement.

De retour, elle se plante devant moi, la cigarette aux lèvres, verre en main, tête rejetée, jambes ouvertes, le minou soigneusement épilé à portée de mes lèvres. Mais moi aussi j’ai envie de jouer, je la fait pivoter et sous le regard du dragon je caresse ses fesses, les écarte, teste leur élasticité. Mes mains glissent sur ses cuisses, remontent, elle a gardé ses talons, j’admire ses jolis pieds, ronds, eux aussi, parfaitement peints. Lorsque j’écarte ses lèvres, elle défaille une fraction de seconde, je sens son odeur femelle quand des deux pouces je les masse, son humidité facilite ma caresse. Je remonte jusqu’en haut de la raie, écarte les globes pour lécher le petit illet qui ne demande qu’à être déplissé par ma langue.

Imperceptiblement elle s’est cambrée pour mieux s’offrir à la pénétration et je libère mes mains qui passent sur le ventre et descendent frotter le mont de Vénus, puis survolent le clitoris qui bande comme une petite bite.

Sa bouche exhale des ahanements de plus en plus profonds. D’une main je m’acharne sur le bouton, de l’autre je la pénètre de deux doigts et la besogne jusqu’à ce qu’elle jouisse.

Elle me rejoint sur le divan et me gratifie d’un baiser aussi langoureux que le premier. Ses seins appuient sur ma poitrine et elle m’a écarté les cuisses pour fouiller mon entrejambe. Vite elle met trois doigts dans ma grotte et garde son pouce sur mon clitou. Je la caresse partout, elle transpire légèrement mais je n’arrive pas à me fixer sur une caresse précise, je suis sa chose, je lui crème les doigts tellement elle me branle bien.

— Viens Chérie, viens… me souffle-t-elle à l’oreille.

— Tu veux…? Je sors ses doigts de ma chatte et en glisse deux dans mon il de bronze. Ils sont tellement mouillés qu’ils rentrent comme dans du beurre. Je repositionne son pouce sur mon bouton.

— Comme ça alors…

Elle me défonce le fondement, m’encule à fond, m’écrase le clitoris, elle aime me prendre le petit. Pince mes tétons de l’autre main. Nous sommes en sueur, mon corps glisse sur le sien.

Et la vague déferle, c’est géant !

Ouh ! C’était génial, elle m’embrasse de nouveau, me cajole, j’ai besoin de reprendre mes esprits, je sens nos odeurs animales. J’aimerais que le temps se fige. C’était vraiment extraordinaire.

Et ça mérite bien des applaudissements !

Mais ! Mais ! Mais !

Ce sont bien des applaudissements que j’entends !!!

Ceux de Mylène et des petits jeunes ! Les ébats de ces salauds leur ont donné soif et en venant chercher à boire ils ont assisté à mon démontage par Djinn.

Ca a visiblement plu, Julien est au garde-à-vous, bon pour le service !

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