Le lendemain de cette magnifique fin de journée, il fallait bien revenir au boulot et affronter les conséquences de nos actes (ma nouvelle amoureuse avait quand même frappé mon boss). Je n’étais bien sûr pas enchantée à l’idée de ces complications, mais après tout mon responsable avait eu un comportement pour le moins peu approprié. Au final, ce n’était pas l’aspect professionnel des choses qui m’effrayaient, mais bien les avances qu’il m’a grossièrement faites, à la limite du harcèlement. C’est donc résolue à soutenir Mélanie que j’arrive dans le couloir qui abritait notre organisme. Et là surprise, pas de boss relou en vue, ce fut notre belle directrice Amandine qui m’accueillait dans son bureau, m’invitant à m’asseoir à côté de Mélanie qui était déjà présente.
Elle nous apprend que notre boss bien-aimé n’a pas daigné venir aujourd’hui. Apparemment, ce n’est pas la première fois que des femmes lui reprochent son comportement douteux, mais pour la première fois cela s’était retourné contre lui. Amandine soupire et défait son chignon avant de reprendre la parole :
— Honnêtement je ne vous blâme pas. Il a été prévenu plusieurs fois que ses mauvaises habitudes mettaient tout le monde mal à l’aise, et aujourd’hui il se prend un violent retour de bâton. Il menace de porter plainte, mais bon il ne peut pas tout seul vous faire virer et une plainte l’amènerait à s’expliquer sur son propre usage de violences. Donc bravo à toi Mélanie, mais ne t’avise pas de frapper un autre de tes supérieurs, sinon les choses pourraient être légèrement différentes, d’accord ? finit-elle avec ironie.
— Je suis encore désolée pour les soucis que je vous ai causés, ça ne se reproduira plus…
— Ne t’excuse plus, j’en avais marre de travailler avec un nul pareil. Sur ce, vous pouvez retourner vaquer à vos occupations. Agathe, tu es déjà en retard pour ton rapport.
Bref, on s’en sort bien. Amandine avait l’air sévère comme ça, mais finalement elle nous avait couverts, sans qu’elle puisse être taxée de partiale dans l’histoire. Ca doit être un talent de cette femme, gérer des situations compliquées sans en donner l’air, en gardant toujours une attitude ambiguë. Cette femme un peu ronde, aux courbes généreuses et au visage délicat n’est pas vraiment du genre à faire copine-copine, mais elle se montre toujours à l’écoute et sait nous motiver sans nous mettre la pression. Comme il semble que ses lunettes lui donnent le pouvoir de lire dans les pensées, je crois qu’elle a deviné que Mélanie et moi étions ensemble : on dirait qu’elle nous laisse un peu plus d’espace à nous deux.
Dans l’après-midi notre bienfaitrice passe nous voir dans notre bureau commun : elle nous demande de rester un peu plus tard aujourd’hui pour finaliser un dossier, pendant que je suis par terre en train de trier 50 feuilles de rapport. Elle m’observe posément, alors que je suis à genoux en train de galérer, et ressort du bureau. Après s’être assurée qu’Amandine est bien repartie, Mélanie me regarde en pouffant de rire :
— J’y crois pas, elle vient de mater ton cul !
— Mais qu’est-ce que tu racontes encore ? Arrête tes conneries, je suis assez occupée comme ça ! (évidemment je rougis comme une pucelle, mais j’essaie tout de même de sauver les apparences)
— Agathe je te jure, elle a reluqué tes jolies p’tites fesses !
Il faut dire qu’à genoux dans mon jean noir, j’avais offert une vue imprenable à Amandine.
— De toute façon empêtrée comme je suis je ne vois pas ce qu’elle peut mater d’autre. Qu’est-ce que ça peut faire ?
— Mais ça t’excite pas ?
Je rougis encore plus, à vrai dire c’est à la fois excitant et assez gênant, surtout quand c’est votre chérie qui vous l’apprend.
— Euuuh c’est pas la question, elle est pas lesbienne à ce que je sache…
— Alors là tu te goures complètement ! Elle est plutôt classe avec nous, elle nous couvre dans l’histoire avec l’autre connard, elle te mate le cul ET EN PLUS elle nous demande de rester avec elle ce soir ! Elle est aussi hétéro que moi dentiste !
Sans m’attarder sur la solidité de son raisonnement, j’avais moi-même quelques doutes depuis hier, mais sans vraiment oser en parler. Mais une question sans rapport me vient à l’esprit.
— Mais attends un peu, ça te gênerait pas si je chauffais notre boss devant toi ?
Avec un sourire, ma copine vint s’agenouiller à côté de moi :
— Ma douce, tu sais que je t’adore mais déjà je ne pense pas devoir te dire ce que tu dois faire avec ton corps. Tant que tu es heureuse… et qu’on reste ensemble, je suis sûr qu’il y a un tas de moyen de s’amuser ensemble, c’est tout… Elle m’embrasse tendrement, sans crainte que nous soyons suprises, alors qu’affolée c’était moi la première chose à laquelle je pense. Mais avec Mélanie, le plaisir finissait toujours par prendre le dessus sur moi…
Je profite de cet élan de tendresse pour caresser son visage, puis passer une main sur sa poitrine, que ne pouvais-je arracher sans crainte le T-shirt gris qui la recouvrait !
En fin de journée, alors qu’il ne reste que moi, Mélanie et Amandine dans le couloir, j’allais rendre rendre quelques papiers à notre sulfureuse directrice.
— Voilà les dossiers Amandine, où est-ce que je les mets ?
— Ah ! Merci Agathe, pose-les à côté de moi
Quand pour ce faire je m’abaisse vers son bureau, Amandine peut instantanément voir que le chemisier carmin que je porte comptait deux boutons de moins : concrètement, mon décolleté lui donne une belle vue sur mes deux petits seins, que mon soutif ne peut bien recouvrir, penchée comme je suis. Je traîne un peu, malicieusement je remets bien en place les dossiers que je viens de déposer pour qu’elle puisse profiter un peu plus de mon petit balcon… je la vois du coin de l’il lancer quelques regards sur ma poitrine, cette curieuse !
— Très joli chemisier Agathe…
— Merci, ça fait plaisir de se sentir jolie sans être harcelée par les gros lourds !
— Ahah, et moi qui croyais naïvement que tu te faisais belle pour le plaisir de ta directrice…
— Oh ne soyez pas triste, la prochaine fois je mettrai une petite jupe pour vous, comme ça vous verrez mieux mes fesses la prochaine fois que vous me matez !
Ma directrice s’empourpra sous sa chevelure blonde, et se lève lentement du bureau :
— tu sais que je devrais te punir pour ce que tu viens de dire ?
— Une punition ? Mais de quel genre, madame la directrice ? fais-je d’une innocence feinte, révélant ouvertement que je voulais la séduire…
— Une punition que tu n’oublieras pas de sitôt, petite perverse… et que je vais avoir le plaisir de t’administrer devant ta copine ! dit-elle d’un ton faussement menaçant, pour bien signifier que Mélanie qui se cachait derrière la porte était très cordialement invitée à rentrer dans le bureau… Tout se passait selon l’idée de ma belle et c’est avec plaisir qu’elle rentre dans notre petit jeu et prend le même ton taquin que moi :
— Moi, Amandine ? Mais qu’ai-je donc fait ?
— Vous êtes les filles les plus dévergondées que je connaisse, voilà tout !
Sur ces mots, elle enlève ses lunettes et me roule une jolie pelle, avant que Mélanie ne me rejoigne entre les bras d’Amandine. Nous nous mettons à l’embrasser à tour de rôle pendant qu’elle passe un bras autour de nos hanches, un chacune. Nos mains ne restent pas immobiles non plus et commencent à caresser le tailleur violet qui moulait ses gros seins et ses formes rondouillettes. C’est un tout autre plaisir que de profiter du corps svelte de Mélanie, mais je pense que flirter avec une femme ronde n’est pas pour me déplaire… Amandine roucoule elle aussi de plaisir :
— Hmm mes chéries, vous avec bien fait de venir me voir… mais ça ne va pas te dispenser de recevoir ta punition Agathe !
Elle me prend par les hanches, me force gentiment à m’agenouiller et commence à me donner de petites fessées qui sentent bon les préliminaires. Je ne cherche pas à m’opposer à cette démonstration de force et lâche de petits cris de douleur feints, donnant à ma jolie directrice une plus grande sensation de domination… mais je dois arrêter de crier quand Mélanie vient m’embrasser profondément, ses mains plaquées sur mes joues, puis elle me souffle :
— Tu as été géniale ma belle, tu verras qu’on ne va pas le regretter !
Et de fait, quand Amandine est fatiguée de me donner la fessée, elle dégrafe son haut, libérant une magnifique paire de seins, deux mamelles bien rondes emmitoufflée dans un classieux soutien-gorge noir ; le tissu était fin et transparent par endroit, ce qui ne faisait que rendre plus sexy la propriétaire de ces beaux atouts.
— Alors les filles, vous n’aimez pas mes nichons ?
— On va les dévorer, tes beaux nichons !
Aussitôt dit, aussitôt fait, nous nous ruons chacune sur un côté de sa belle poitrine. Je commence à embrasser le sein par-dessus le tissu, c’est tellement bon de la caresser, je passe la langue le long du soutien-gorge… Amandine ne reste pas inactive et je sens sa main délicate chercher son chemin dans ma culotte, ses doigts remuent déjà autour de ma chatte… Tout d’un coup on entend du bruit !! Des pas résonnent dans le couloir, alors tout le monde remet bien en place ses vêtements ! Fausse alerte, qui que ce soit il passe devant la porte fermée sans s’arrêter.
-Retrouvez-moi ce soir chez moi mes mignonnes, je vous préparerai quelques surprises… d’ici là chuuut ! nous intime notre plantureuse amante, soucieuse de garder notre réputation intacte… Je ne regrette pas d’avoir joué l’entraîneuse, cela m’a terriblement excitée dans tous les sens du terme, si bien que patienter jusqu’à ce soir ne sera pas chose facile !