Antonia et moi émergeons à 7h30 le dimanche matin et le soleil a largement terminé sa phase de lever. Nous avons dormi 3h. Cet instant est absolument unique. Je suis couché dans un confortable canapé sur la terrasse d’une demeure de rêve avec une femme de toute beauté dans mes bras. Antonia roule sur moi et s’empale sur mon gourdin matinal. Repoussant la couette, elle sautille gaillardement sur mon sexe, faisait ainsi danser devant moi ses énormes mamelles. Antonia, habituellement si réservée et pudique, m’offre un spectacle sublime. Mon orgasme est sensationnel.
Antonia se penche, m’embrasse et d’un bond, plonge dans la piscine.
— Viens ! Ça fait un bien fou !
Sans réfléchir, j’entre à mon tour dans l’eau. C’est parfait. Nous faisons quelques brasses revigorantes. Je m’arrête et Antonia s’approche, je file. Elle me rattrape sur l’escalier et m’embrasse. Encore un moment de rêve à l’embrasser dans la piscine au petit matin. J’ai envie que ce moment dure encore et encore.
La belle italienne sort de l’eau et se sèche avec sa robe. Je ris. Elle dit qu’elle va chercher quelque chose pour moi. Quand elle revient, je ne sais pas si elle voulait parler du linge de cuisine qu’elle tient à la main ou de la petit robe bleue foncée qu’elle vient de passer. Le décolleté est tellement profond que je lui vois la moitié des seins.
— Ce que tu es belle
Antonia rougit.
— Tu aimes ?
— J’adore et je comprends également pourquoi tu ne l’as pas mise.
Elle rit, je sors de l’eau et m’essuie avec la petite serviette. Je l’embrasse et lui demande de se tourner. Magnifique. Dos transparent, en dentelles, ultra sexy. Elle dit :
— J’ai pris un sac poubelle. On fait le tour du parc pour ramasser les déchets restants ? Il ne devrait pas y en avoir beaucoup.
Je m’habille et nous voilà partis. Nous ramassons quelques papiers et quelques verres, mais bien peu de choses en réalité. Nous parlons et je comprends qu’Antonia n’est pas vraiment heureuse. A 30 ans, elle aimerait fonder une famille et avoir des enfants. Elle voit que le temps passe et elle peine à avoir confiance dans les hommes qu’elle rencontre. Nous nous embrassons au bout du parc.
Sur le chemin du retour, Antonia a mal aux pieds. Nous nous arrêtons quelques instants. Je souris car nous nous trouvons à quelques mètres de la haies de thuyas derrière laquelle j’ai flirté avec sa cousine Joëlle.
— Montre-moi où vous étiez.
Nous passons derrière la haie et nous nous asseyons au même endroit.
— Joëlle veut qu’on se revoie. Elle veut que nous couchions ensemble.
— Et alors ? Elle est vierge ? Elle le fera de toute façon un jour ou l’autre et je préfère qu’elle le fasse avec toi qu’avec un autre. Je sais que tu seras attentionné et qu’elle prendras son pied.
Je ris :
— Quelle confiance !
— Allez ! Arrête ! Raconte-moi plutôt ce que vous avez fait là.
— Et bien, on était assis là, on s’est embrassé, je l’ai caressée et elle était toute gênée car c’était la première fois.
— Tu l’as caressée où ?
— Ses seins. Je les ai ensuite embrassés. Ensuite, elle m’a déboutonné et sucé.
— Elle fait ça bien ?
— On va dire qu’elle le fait avec application et c’était bien agréable. Après, elle a soulevé sa robe. J’ai caressé son minou avant de le lécher. Elle s’est alors allongée et elle a joui.
Tandis que je parle, Antonia me déboutonne et commence à me sucer. Après quelques instants, elle se redresse, lève sa robe et dit :
— Je n’ai pas écouté ce qu’il se passait après. Tu me montres ?
Les jambes écartés et l’absence de string sont autant d’appels à un baiser sur les lèvres du bas.
Alors qu’Antonia jouit de mes caresses de langue, elle s’allonge dans l’herbe et m’attire en elle. Sortant ses gros seins de son décolleté, elle m’exhorte à la prendre avec vigueur. C’est la première fois que nous faisons l’amour de manière aussi énergique. Je ne m’interrompt même pas lorsque j’éjacule et continue de la baiser jusqu’à ce qu’elle me demande d’arrêter. Je m’effondre sur elle, à bout de souffle. Elle rit.
Après avoir repris tant bien que mal mon souffle et mes esprits, nous revenons vers la maison. Je lui dis :
— Un rapport au milieu de la terrasse au réveil, la baignade nue, un autre rapport très sexe, tu me surprends, Antonia.
Elle sourit :
— Je suis timide et pudique au début, mais quand j’ai confiance Nous ne sommes pas restés suffisamment longtemps ensemble pour que tu t’en rendes compte.
Elle me fait un clin dil et change immédiatement de conversation :
— Je vais aller voir vite fait s’il y a des déchets derrière la maison. J’en ai pour 10 minutes.
— Bah, à part remonter la couette, il n’y a rien à faire ici, je viens avec toi.
— Ok, mais on ne parle plus de nous, d’accord ?
Cela a le mérite d’être clair et je ne dis rien pendant quelques minutes. Puis :
— On va jusqu’à la petite mare ?
— Comment sais-tu qu’il y a une mare ?
— C’est là que je suis venu avec ta sur.
Antonia rit.
— J’aurais du m’en douter !
Nous ramassons les deux verres abandonnés la veille sur la souche et atteignons la mare. Elle dit :
— Comment as-tu trouvé Samuela ?
— Sa situation est compliquée et elle en souffre.
— Ils vont divorcer, mais aucun des deux n’a le courage de se lancer.
— Ta sur a du caractère pourtant ?
— Oui, mais elle a peur du vide, peur d’être seule. Et comme elle a perdu confiance en elle, elle est désemparée. Je ne l’ai jamais connu ainsi.
— Il faudrait quoi ?
— Je ne vois que deux issues : il la trompe et elle l’apprend, et là, elle va réagir. Ou elle se trouve un autre mec. Le problème, c’est que trouver un autre mec dans son état d’esprit actuel, c’est mission impossible.
— On a baisé ici et on a eu un rapport fabuleux dans la chambre. Très tendre et très intense.
— Je connais ma sur : si le cul ne va pas, rien ne va. Tu devrais la revoir.
— Hein ?!
— Elle devrait te prendre comme amant pendant quelques temps. Tu la sortirais, ça lui changerait les idées, elle se ferait sauter bien comme il faut. Ça lui ferait le plus grand bien !
— Attends. Tu veux que je déflore ta cousine, que je joue au psy avec ta sur T’as quelque chose à m’annoncer pour Prisca ?
Elle éclate de rire.
— Non, elle, elle va retourner en Italie.
— Et toi ?
Antonia ne rit plus. Songeuse, elle prend son temps pour répondre :
— Si je savais que je pouvais gérer cette situation émotionnellement, je te dirais que j’aimerais passer quelques soirées, quelques journées et quelques nuits avec toi. Mais je sais que j’en suis incapable et que je vais immanquablement souffrir. Je t’assure qu’en ce moment, j’envie celles et ceux qui, comme toi ou ma sur, peuvent coucher sans investissement émotionnel.
— Je comprends tout à fait. Mais ne penses pas que je sois dénué de sentiment : au contraire, je pense que j’en ai à revendre, justement.
— Je veux bien le croire. Mais je sais que je vais souffrir, alors non. Il n’y aura rien après ce jour.
Main dans la main, nous revenons vers les canapés. Il est 9h15. Le sac est rempli au tiers et je demande à Antonia s’il y a encore quelque chose à faire.
— Non. Il ne reste qu’à attendre le service de nettoyage. Ils doivent venir à 10h. Je vais écrire un message à Samuela. Il n’est pas nécessaire qu’elle vienne.
— Qu’est-ce que je fais de la couette ?
— Je vais la remonter dans le lit, ils la prendront.
Je m’allonge dans un canapé tandis qu’Antonia entre dans la bâtisse. Je regarde la piscine. L’eau m’attire, je me dis que je vais peut-être me baigner à nouveau avant que nous ne partions.