L’ombre de cette saleté d’attentat de Nice plane encore sur nos pensées mais il est temps de se changer les idées.
Et le temps magnifique est une promesse pour chasser nos idées noires.
En route pour le Finistère Sud.
-Allez ! Bouge tes fesses ! Tu rouspèteras plus tard !
Je suis accroupie, occupée à en terminer de ranger notre piquenique dans un sac et Chloé vient remuer ses fesses sous mon nez.
Elle est baissée en avant et le tissu de sa robe légère collée à ses fesses quand elle bouge laisse supposer qu’elle ne porte rien dessous.
Enfin je parle pour ceux qui la croiseront, parce que moi, je le sais déjà.
Et c’est pour cela qu’elle ne cesse de bougonner.
Légère robe blanche imprimée de motifs de couleurs vives allant du rouge orange au violet. Décolleté rond assez large dévoilant un peu plus que la naissance de ses seins. Et le tissu s’arrêtant mi-cuisses.
Elle est superbe
Une claque sur les fesses la fait reculer.
— Nous pouvons y aller ma belle !
Il fait un temps magnifique et une chaleur étouffante.
Parce que pour les bretons, 25° est étouffant et 27 ° proche de la canicule.
Nous n’avons pas l’habitude et surtout cette chaleur nous est tombée dessus d’un coup.
Un temps de chien jusqu’ici comme trop souvent pour un mois de Juillet et depuis hier c’est étouffant.
Mais sur les plages il y a toujours de l’air. Quand ce n’est pas du vent.
Et nous y allons
Il ne nous reste que quelques achats à faire et direction la côte Nord.
Je demande à Chloé si elle veut la clim et à nouveau elle marmonne quelque chose.
Elle n’est pas en colère, ne boude pas vraiment mais elle commence à m’agacer un peu.
— Tu vas arrêter de faire ta dinde oui ou non ! Moi je veux bien la clim alors veux-tu bien la mettre s’il te plait ma chérie.
— Ben tant pis pour ton pare-brise hein
Cette fois elle a parlé clairement mais je reste sans comprendre le sens de sa phrase.
— Chloé Parfois tu Qu’est-ce qu’il a ce pare-brise ?
Je la regarde avec une moue mi agacée mi moqueuse et elle pousse un soupir.
— Y a que ta bagnole va finir chez Carglass ma belle !
— Ah Je pense qu’ils ne sont pas si bêtes chez Ford et que si la clim est prévue dans cette voiture
— Ouais la clim c’est sûr mais pas mes seins !
Je ne peux m’empêcher de rire en lui demandant ce que ses seins viennent faire dans l’histoire.
— Ben déjà que naturellement j’en ai honte, et ta clim en plus, si je continue à pointer comme ça j’vais te l’exploser ton pare-brise
Elle daigne rire aussi quand un petit fou rire me secoue. Il faut que je m’arrête, j’en pleure
Ce qu’il faut savoir c’est que notre Chloé a un complexe en ce qui concerne son corps. Un unique complexe.
Elle se sait jolie et n’est pas plus modeste que çà.
Très joli visage, pleine de charme, un corps à tomber
Sincèrement. Elle est simplement très belle.
Le genre de femme qu’on ne peut que trouver belle et superbement fichue quels que soient nos goûts en la matière.
Elle a parlé de son physique une seule fois, un peu lassée de mes qualificatifs parfois un tantinet dithyrambique.
Quant à sa propre version
— J’sais bien que j’ai une belle gueule et un corps de bombasse mais on n’va pas en faire tout un plat.
Et je suis à peu près certaine que sa façon de parler, tout au moins dans les débuts n’était qu’une façon d’atténuer un charme et une féminité qu’elle trouvait trop difficile à porter. Maintenant je suppose que c’est devenu une simple habitude.
Pour en revenir au complexe de Chloé
Il est question de ses pointes de seins.
Assez grosses pour que l’on ne puisse pas les ignorer, dures et tendues naturellement, elles le deviennent plus encore sous le désir, les caresses ou tout bonnement sous le froid.
Et elle en a honte.
Seins nus sur une plage elle n’en a cure mais habillée Chloé coince.
— J’ai l’impression d’avoir un écriteau affichant « Salope en manque » sur la poitrine.
J’ai eu beau parler féminité, érotisme, atout de charme supplémentaire et ajouter que je l’enviais et qu’elle avait beaucoup de chance d’avoir des seins à tomber
Elle bloque.
Et donc aujourd’hui Chloé bloque !
Puisque notre journée plage sera conjuguée à une sortie exhibition.
Et ma compagne n’a jamais connu les délices d’une exhibition.
Délices que je lui promettais hier soir en la rassurant sur le lendemain.
Je porte également une robe.
Blanche et parsemée de motifs gris, mélangés à d’autres allants du rose au carmin éclatant.
Un peu comme si un peintre en mal d’inspiration avait essuyé ses pinceaux sur le tissu.
J’adore cette robe.
Pas aussi près du corps que celle de Chloé mais ne laissant rien ignorer des formes qu’elle habille.
Je ne suis pas une bombasse comme dirait l’autre mais je ne suis pas vilaine.
Robe plus décolletée que celle de ma compagne sans être trop provoquante et un brin plus longue que la sienne.
Et tout comme ma chérie, je suis nue dessous.
— Tu choisis l’eau que tu veux pour moi Oui tu peux prendre ton satané Coca
Elle m’embrasse sur la bouche en lâchant un « Merci maîtresse » assez fort pour être entendu des clients du rayon.
Et elle le fait exprès la peste.
Chloé s’est tout de suite reconnue comme lesbienne.
Ses 21 ans la poussant dans les bras d’autres filles.
Elle se trompait. Son orientation sexuelle n’étant pas un choix mais un pis allé.
Deux premières fois avec deux jeunes imbéciles.
Le premier insipide et ne comprenant rien aux femmes et le second violent la frappant plus d’une fois.
Et le résultat fut son aversion de tout mâle l’approchant.
Puis vint sa rencontre avec Marie, mariée à Corentin et moi la poussant à l’accepter lui aussi comme amant.
Et notre Chloé qui accepte pour me plaire sans toutefois apprécier plus que cela cet homme.
Puis Patrick déboule dans notre vie de couple.
Patrick que nous nous partageons encore.
Et la larve est devenue papillon.
Chloé aimait le sexe avec une femme, ne l’a pas détesté avec Corentin et adore que Patrick la baise. Oui j’ai dit « baise ».
L’amour et la tendresse c’est avec moi
Jamais avec une autre avant et uniquement avec moi depuis notre rencontre.
La bombasse salope devient souvent une fille timide et avide de câlins doux et tendre.
Quant à moi
Le fait qu’elle m’embrasse sur la bouche dans un hyper et devant d’autres personnes me fait paniquer.
Je n’assume pas mon côté bisexuel en public.
Toujours cette foutue peur d’être reconnue par quelqu’un
Alors que je peux être très moralisatrice sur la liberté des murs envers les coincés de tous poils.
Saleté d’éducation Judéo-chrétienne. Crétine même !
— Tes tétons vont crever le lin ma belle !
C’est ma vengeance et ses joues devenues écarlates ma récompense
Sa vengeance à elle est qu’elle m’a pris la main.
Sans que cela me gêne outre mesure. De bonnes amies peuvent se le permettre.
Et tout en nous promenant en quête de ce qui nous manque, je la taquine.
— Il n’y a pas un type qui ne s’est pas retourné sur toi. J’en mets ma main au feu.
— Sur nous !
Oui bon
Pas si facile d’instruire cette têtue mais j’ai tout mon temps.
Tant qu’elle pensera « Nous » elle n’éprouvera pas cette délicieuse honte d’être exhibée.
En tous cas elle sera moindre puisque partagée.
Elle n’a certainement pas tort même si je ne dois pas peser lourd dans la balance appréciatrice des regards portés.
— Tu bandes ma belle Ce n’est pas la clim là ! Raconte Quel effet ça te fait
— J’ai honte et tu l’sais !
— Oui je sais Mais je constatais simplement pour tes seins et moi j’adore te voir bander ma chérie. Mais je ne voulais pas parler de çà Tous ces regards Savoir que tu n’as rien sous ta robe Qu’ils doivent le savoir
— Ils n’en savent rien d’abord
Elle a encore raison
Elle peut être pourtant si imaginative quand elle le veut vraiment.
Il va falloir que ça change
Et je commence par lui demander de me montrer ses seins, mon portable prêt pour capturer l’instant.
— Juste un alors…
Elle a un sourire un peu crispé quand elle tire sur le décolleté de sa robe pour laisser sortir son sein gauche.
Je la devine excitée mais uniquement parce qu’elle sait que je le suis.
C’est le principal dans une exhibition. Mais il y a le reste, des détails à peaufiner.
M’exhiber c’était d’abord pour Patrick mais le regard des autres doit jouer un rôle.
Exciter les autres doit être excitant pour soi et pour celui qui nous exhibe.
Les conditions réunies Un véritable plaisir !
Une allée peu peuplée et je dirige mon chariot vers la papeterie.
Deux femmes. L’une, la quarantaine plongée dans l’examen de blocs à écrire, l’autre beaucoup plus jeune, détaillant les articles en rayons.
Nous les croisons et ma main gauche quitte le chariot.
Le « Oh mais ca va pas ! » de Chloé est une erreur. Une erreur pour elle bien sûr. Quoique
Cette petite salope a les fesses si fermes que ma main à dû tirer fort sur la robe pour qu’elle remonte sur son cul de marbre.
Elle a un regard un brin paniqué vers moi et j’espère que me voir sourire moqueusement va la piquer au vif et réveiller son côté Pittbull cherchant le bastong. Ou le défi
Je me détourne vers celles que nous venons de croiser.
L’une n’a rien remarqué ou se contente de n’en rien montrer mais la plus jeune n’a rien raté du cul nu de Chloé qui se balance au gré de ses pas.
Et sa démarche est celle d’une salope en chasse.
Ce n’est pas voulu mais c’est ainsi. Je n’ai jamais osé le lui dire.
Elle en serait vexée.
Puis la femme lève les yeux sur moi.
Elle n’a pas les joues aussi rouges que Chloé mais peu s’en faut.
Je lui souris Elle aussi.
— La plus jolie semble aimer ton cul ma belle
— Pfff Elle n’a pas vu j’suis sûre.
— Retourne-toi Vérifie !
« Elle Elle me regarde ». C’est dit dans un souffle.
— Encore ! Retourne-toi
Nouveau murmure quand Chloé se détourne de l’autre fille.
« Toujours Elle regarde toujours » et Chloé se mord les lèvres.
Chloé se mordant les lèvres est signe de nervosité, grande tension ou de plaisir intense. Un sacré mélange cette fois.
Nous quittons l’allée et Chloé se retourne encore pour constater que notre voyeuse ne l’a pas encore lâché des yeux.
Et c’est un homme que je vois arriver avec lui aussi l’il rivé aux fesses nues de ma compagne.
Chloé le remarque et lâche un
« Oh putain » presque inaudible.
L’homme est seul, la trentaine et pas vilain et il gratifie ce qu’il voit d’un léger sifflement admiratif.
Il s’est arrêté pour nous céder le passage.
Je n’ai pratiqué l’exhibition qu’avec Patrick sachant qu’il ne pourrait rien m’arriver mais je me sens tranquille dans cet hyper plein à craquer de monde.
Ma main baisse la robe et j’ai un petit rire en m’adressant à notre inconnu.
— Un petit pari et voilà
Il semble sympathique mais une chose est certaine, il a le sens de la répartie.
— Et votre copine a perdu alors Tant mieux pour moi !
Je m’enhardis en lui demandant s’il a apprécié et sa réponse est amusante.
Il dit s’appeler Mr + et donc qu’il aimerait en voir plus.
Je lâche rapidement un « Pas ici mais »
Et le chariot s’engouffre dans une autre allée.
Vaisselle et ustensiles ménagers.
Évidemment il nous a suivis et s’arrête quand le chariot s’immobilise.
Un rapide coup d’il alentour pour m’assurer que nous sommes seuls.
C’est le cas
Ma main cette fois encore doit tirer fermement sur l’étoffe.
Les seins de Chloé semblent bondir hors de leur cachette.
Je lâche la robe laissant ma compagne devenue pivoine, tétanisée et les seins à l’air.
Tétons tendus et durs appelant la caresse.
Mes doigts tirent et la robe se relève jusqu’au délicat nombril qu’elle abritait.
Nouveau léger sifflement et un « Vous êtes une vraie beauté ».
— Merci pour elle ! Mon amie est un peu timide.
— Heureusement que vous êtes là.
Il sourit et je baisse la robe de ma chérie qui d’elle-même se rajuste en se contorsionnant pour cacher ses seins.
Un petit sourire et je m’adresse à notre complice d’un moment.
— Et bien nous allons continuer
C’est là que tout se joue. Un lourdingue et ça peut finir en petit scandale ou pire
— Et vous ?
Il a parlé en souriant et ma mimique lui signifie que je ne saisis pas.
Nouveau sourire et il ajoute.
— Vous n’avez pas fait de pari ?
Je suis réellement surprise mais une douce chaleur que je connais bien me prend le ventre.
— Je ne parie que quand je suis certaine de gagner.
— Et si j’avais très envie de vous voir ? Ce serait considéré comme un pari gagné ?
Je ne peux m’empêcher de répondre par un oui timide.
Une vraie timidité, une vraie honte qui d’un coup me submerge et une vraie envie de lui obéir s’il continue.
— J’ai très envie de regarder sous votre robe promis
— Alors…
A leur tour mes seins sont libérés d’une main et ma robe dévoile mon ventre quand je la soulève de l’autre.
J’ai oublié Chloé Les éventuels passants Reste cet homme, de la honte et du plaisir.
Son « Tournez-vous ! » est presque un ordre et j’obéis.
Nous avons laissé notre inconnu nous remerciant de lui avoir offert ce grand moment d’émotion et de plaisir.
Il a été parfait.
N’ayant mis les pieds dans cet hyper situé à l’autre bout de la ville qu’en de très rares occasions et uniquement pour m’exhiber avec Patrick, je me sens tranquille quand à retomber nez à nez avec cet homme.
Et même si Il ne pourrait que me remercier à nouveau et renouveler sa demande de bien vouloir prendre un verre avec lui.
Cette fois Chloé préfère l’air du dehors que la climatisation et nous roulons en direction du port.
C’est le moment choisi par ma chérie pour m’avouer ce qu’elle a ressentie de notre petite aventure.
Elle a un petit rire en disant qu’elle en est encore excitée.
Et même bien plus excitée maintenant parce que sur le moment elle flippait.
Elle m’avoue s’être senti mouillée aussitôt qu’elle a vu que la femme la regardait.
— Je mouille encore là pfff.
L’inconnu l’a beaucoup plus excitée encore.
La femme n’avait vu que son cul. Son regard à lui sur ses seins et sur sa chatte surtout
— Putain c’était trop Tu crois qu’il a vu que j’étais mouillée ? Oh la vache La honte que j’avais Mais tu sais quoi ? Ce qui a faillis me faire jouir debout J’ai vraiment cru que j’allais avoir un orgasme tu sais C’est quand ce type t’as caressé les fesses ! Et ton cul écarté quand il passait sa main entre
— Mais qu’est-ce que tu racontes ?
Mais je sens mes joues bouillir parce que j’ai déjà compris.
Et en effet Chloé m’explique que c’est cet inconnu qui a relevé ma robe pour dévoiler mes fesses.
Pas elle !
Et qu’il en a profité pour aller un peu plus loin.
Sur le moment j’ai pensé que Chloé s’était chargée de le faire et je le lui explique.
— Oh la vache Jul ! T’es sérieuse en plus !
— Merde tu me prends pour qui ! Tu crois que je me fais tripoter par n’importe qui ? C’était logique que tu le fasses toi. Que tu relèves ma robe toi ! Comme je l’ai fait pour toi. Un doigt sur mon anus et dans ma chatte Et je laisse faire ! Évidemment que je croyais que c’était toi ! Oh merde
Elle rit sans s’arrêter et répète plusieurs fois qu’elle est en bagnole avec Madame Savéol (Société de vente de tomates).
J’avale quant à moi la couleuvre sans en rire même si ce n’est pas la fin du monde.
C’était arrivé une seule fois
Et presque exactement de la même manière. Patrick qui me demande de le sucer dans un cinéma et insiste pour que l’homme à mes côtés me regarde. Il a simplement répondu à l’homme. « Vous ne la touchez pas ou ça ira très mal».
L’autre avait accepté.
Cet homme lui aussi m’avait touchée et était allé plus loin.
Et je n’avais pas osé broncher de peur que Patrick ne le démolisse.
Et j’avais jouis avec ses doigts entre mes fesses.
Patrick n’en a jamais rien su.
Que cet inconnu me doigte le temps d’un instant, qu’il sache à quel point j’étais trempée m’avait terriblement excitée.
Le soir même je me reprochais de ne rien avoir fait pour l’empêcher mais je n’avais vu qu’une seule fois mon mari violent. Ils étaient trois, nous avaient agressé et ils n’avaient même pas pu le toucher. Et toute cette v******e m’avait secouée quand il les avait massacré. Il avait eu peur de ce qui pourrait m’arriver.
De plus, ce n’était pas les doigts de cet homme qui m’avaient excité. Mais l’idée qu’il me sache trempée.
Et brusquement Chloé redevient sérieuse et silencieuse.
Un coup d’il vers elle et je m’informe.
— Qu’est- ce qu’il y a ? Tu crois que je t’en veux ? Je ne t’en veux pas ma chérie ! Promis ! Tu ne pouvais pas savoir que c’était à toi de relever
— Non Jul C’est pas çà Je sais que t’es pas en colère. Mais ce mec Que tu prends pour moi quand il te touche Ce qu’il t’a fait devant moi
Et regard braqué sur moi elle balbutie qu’elle a très envie de jouir
C’est donc à moi de jouer
Je la quitte des yeux pour chercher un endroit ou stationner.
Nous sommes en pleine ville et l’idée de réussir à faire jouir ma compagne en voiture et en ville m’excite beaucoup. Il y a du monde qui passe mais je ne cherche pas à regarder qui sont ces gens ni même s’ils nous regardent. Seule l’idée qu’elle jouisse là, sous d’éventuels regards me réchauffe le ventre.
— J’ai cru que c’était toi Son doigt Il aurait pu l’introduire en moi, m’enculer Tu imagines ! Que ce type m’encule de son doigt ! Je le sens encore sur mon cul tu sais Mais surtout la honte que J’ai cru que c’était toi alors Ce salaud a glissé son doigt dans ma chatte Ou deux doigts Je ne sais pas tropEt moi qui mouille Pendant qu’il me doigte Trempée comme une salope pendant qu’il les enfonce et
— Ooooh Jul Je jouiiis !
Chloé a crié…
Elle jouit la tête contre le fauteuil, jambes écartées sous sa robe remontée sur ses cuisses, ses beaux yeux fixés aux miens sans avoir à se toucher.
Elle maîtrise presque cette façon de prendre du plaisir maintenant.
— On t’a entendu ma chérie
En effet, deux jeunes sur le trottoir sont penchés et regardent dans le véhicule.
Nous n’avons pas su si les deux jeunes hommes avaient compris ce qui se passait à l’intérieur mais par contre, nous avions oublié les vitres ouvertes
Je ne lui ai pas mentis
Je n’ai fait qu’employer certains mots et enjolivé l’histoire. Je mouillais à peine et suis certaine qu’il n’y avait qu’un seul doigt.
Quant à moi
Encore aujourd’hui.
Penser à cette main inconnue qui caresse mes fesses puis s’insinue entre elles, un doigt pesant légèrement sur mon petit trou et descendant se glisser dans ma fente déjà mouillée et s’y logeant un bref instant
Cela me ferait presque jouir.
Nous sommes silencieuses depuis un bon moment et la route défile devant nous.
— Je ne connais pas le naturisme…
— Nous n’allons pas faire de naturisme ma chérie…
— Et t’appelles ça comment être à poil sur une plage… C’est ce qu’on va faire non ?
— Toi c’est sûr… Moi on verra bien… Le naturisme est plus un mode de vie et ce n’est pas mon truc. Toi je vais t’exhiber… Tu seras la seule à poil j’espère…
Elle reste sans répondre et se remet à regarder devant elle…