’Mon plus grand malheur fut toujours de ne pouvoir résister aux caresses’
Jean-Jacques Rousseau.
Quelques jours avant ma première journée au collège, je mettais les pieds dans mon petit appartement pour la première fois. Le campus était rempli d?étudiants qui, tout comme moi, aménageaient ici pour la première fois. Pas de parents, pas de surveillants et enfin une vie bien à moi ! Encore toute jeune, sortant a peine de mon adolescence, j?avais encore beaucoup à apprendre de la vie adulte. Je m?appelle Gabrielle. Pour ceux qui aimeraient savoir à quoi je ressemble j?ai l?air assez bien. Pas très grande ni trop petite, longs cheveux noirs dont je suis quand même assez fière et des yeux en amandes qui plissent lorsque je souris. Je suis mince et les rondeurs de mon corps font rêver plus d?un garçon depuis longtemps mais ces détails, je préfère le laisser au bon compte de votre imagination. Je n?ai jamais eu d?expériences vraiment passionnantes avec les garçons, trop préoccupée par mes études et le travail, sans doute. La seule fois ou j?ai couché avec un garçon, ça a été la baise la plus horrible de ma vie. Inutile d?en rajouter. J?ai donc laissé le sexe de côté pour un moment jusqu?à ce que je me décide d?être entièrement prête. Je ne savais pas que le moment viendrait aussi vite d?ailleurs !
Mes classes avaient déjà commencé et mon horaire était complètement surchargé. Après une classe ennuyante, je revins à mon appartement afin de commencer un peu d?étude et tandis que j?ouvrais la porte, j?aperçus un garçon venir vers moi. Je levai les yeux vers lui et fus agréablement surprise de constater qu?il était magnifique. J?avais toujours rêvé de rencontrer un garçon aux cheveux blonds et lui avait les plus magnifiques cheveux blonds du collège. Son sourire me captiva aussitôt. Ne sachant trop quoi dire, je le dévisageai un moment avant qu?il prenne la parole.
– Bonjour ! Me dit-il gentiment. Je peux t?aider ?
Je le dévisageai à nouveau, me sentant complètement idiote.
– Quoi ? Non… Répondis-je. Est-ce que JE peux t?aider peut-être ?
Il rit puis pointa le numéro de la porte que j?essayais d?ouvrir avec difficulté. Je réalisai aussitôt que le numéro sur la porte n?était pas le mien du tout. Me sentant encore plus stupide, je me suis mise à rougir.
– Si tu veux venir me tenir compagnie, ça me ferait grand plaisir. Me dit le jeune homme en riant.
– Non, ça va. Désolée ! Répondis-je.
En moins de deux, je filai à mon appartement sans lui dire un mot de plus. Quelle honte…
Curieusement, je n?arrivais pas à m?enlever ce garçon des pensées durant toute la soirée. Je revoyais ses magnifiques cheveux blonds, légèrement ébouriffés, son visage au teint bronzé légèrement couvert de sueur. Bâti et grand, il m?avait l?air plutôt athlétique. Le genre de garçon qui ne passe pas inaperçu pour une fille, voyez-vous…
Le lendemain je le vis à nouveau en compagnie de ses amis. Il sortait du gymnase du collège, une serviette autour du cou, le visage encore un peu rouge après une intense partie de squash. Curieusement, il ne me quitta pas des yeux. Je fis semblant de ne pas le voir, mais il me rejoignit le premier.
– Tu es partie si vite hier que je n?ai même pas pu te demander ton nom. Me dit-il.
– Oh… je suis si étourdie parfois ! Gabrielle. Répondis-je en lui présentant ma main.
– Enchanté Gabrielle. Très joli nom. Affirma-t-il, souriant. Moi c?est Cédric.
Cédric… Ce nom lui allait à merveille. Nous avons ainsi bavardé durant quelques minutes, puis il m?invita dans un bar ou il allait tout les vendredis soirs avec ses copains. Gênée, je ne savais trop quoi répondre, mais il me supplia d?accepter. Nous nous y sommes donc rendus et puis avons passé la soirée là-bas. Cédric était un garçon très attentionné et qui ne ratait pas une seule minute pour faire une blague lors des discutions. J?aimais son sens de l?humour et surtout son physique que j?idolâtrais dans mes pensées les plus secrètes. Parfois ses cuisses musclées effleuraient les miennes sous la table et je frissonnais de plaisir. Il commençait à se faire tard et puisque j?avais bu un peu plus que la normale, Cédric insista pour me reconduire jusqu?à mon appartement. Je n?arrivais même pas à me tenir debout correctement. J?ouvris la porte avec difficulté et l?invitai à entrer sans hésiter. Curieux comportement pour une fille de mon genre, habituellement si timide.
Je n?eus pas vraiment conscience du reste, mais nous nous sommes retrouvés étendus sur mon lit à s?embrasser langoureusement sur les lèvres. Il avait un goût délicieux ! Il me pirora le cou de petits baisers, puis descendit lentement sur ma gorge et mais il me sentait légèrement réticente.
– Ca va ? Me murmura-t-il.
– C?est que… je ne suis pas très habituée, tu vois. Répondis-je.
– Tu es vierge ?
– En quelque sorte… Dis-je.
Je lui expliqua brièvement le désastre de ma première fois et il comprit aussitôt. Il voulut s?arrêter et prendre son temps pour ne pas me pousser à le faire, mais au creux de mon ventre, une terrible envie me tenaillait et je le désirais bien trop fort pour le laisser partir ainsi. Je l?attirai à moi et l?embrassai goulûment, puis le débarrassai de son gilet. Je promenais mes mains sur son dos et ses épaules musclées, m?exaltant de son délicieux parfum. Il me déshabilla lentement et chacune de ses caresses me mettait dans un état de désir anormal. Je ne m?étais jamais sentie aussi désirable de toute ma vie. Il posa quelques baisers sur mes seins et devint de plus en plus insistant, les léchant, les mordillant doucement. Je gémissais tout bas, les yeux fermés, m?offrant totalement à lui. Puis ses lèvres descendirent sur mon ventre et il traça des petits cercles avec sa langue sans me quitter des yeux. Il écarta mes cuisses lentement et glissa son visage vers ma féminité qui devenait de plus en plus humide. Aucun garçon n?avait exploré cet endroit jusqu?à maintenant. Il caressa les parties les plus intimes de mon sexe ruisselant et je frémissais de bonheur.
Puis sa langue s?insinua entre mes lèvres et lorsqu?il effleura mon bouton de plaisir, une onde électrique passa dans mon corps, puis une autre, et encore une autre. Je guidais ses mouvements par de légers mouvements de mon bassin, et en voulais toujours plus. Je ne voulais plus qu?il s?arrête. Sa langue tournait doucement autour de mon bouton, puis elle pénétra dans mon petit trou et il me dévora longuement ainsi jusqu?à ce que j?explose contre sa bouche. Je serrai les cuisses sur sa tête, le priant de demeurer encore un peu, puis je repris mon souffle lentement. Je n?aurais jamais cru que cela puisse être aussi bon ! Cédric s?étendit lentement sur moi et je sentis son membre rigide contre ma cuisse. Il le guida dans ma féminité et me pénétra tranquillement. Cette fois-ci, je n?eus aucune douleur et j?aimais plutôt sa présence en moi. Il commença quelques lents va-et-vient en moi.
– Plus vite… Lui murmurais-je à l?oreille au bout d?un moment.
Il s?exécuta aussitôt et me bascula un peu plus vite, puis m?amena lentement à un autre orgasme. Mais avant que je n?atteigne quoi que ce soit, il se retira et me prit les mains puis m?attira contre lui. Il m?assit sur ses cuisses tandis qu?il était assis sur le lit, le dos au mur, puis me souleva sous les fesses et me pénétra a nouveau. Il me fit ainsi aller et venir contre son membre, puis peu a peu je pris moi-même un rythme continu et dirigeai les va-et-vient. Ne pouvant plus se retenir plus longtemps, je me suis mise à bouger rapidement contre lui, et me cambrai pour atteindre le plus merveilleux orgasme de ma vie. Au même moment, il se convulsa et se répandit en moi. Nous nous sommes effondrés sur le lit, épuisés et contents.
Croyez-le ou non, dix mois après cette nuit torride, Cédric m?a offert une bague de fiançailles et nous prévoyons nous marier l?été prochain. Je me demande seulement si nos enfants vont hériter de ses beaux cheveux blonds… ? C?est à voir !