Qu’il est beau le p’tit Rémy au bras de sa mère. Avec ses mules à talons, il est en perte d’équilibre, mais se retient à sa mère. Ils forment un joli couple.
Sabine, comme une habituée se dirige d’un pas assuré vers le "Peggy’s bar". Mais il est fermé. Sabine ne comprend pas.
Ni une, ni deux, je téléphone à bord. Émile me répond qu’il n’y a pas de problème pour nos invités. Il doit, par ailleurs, nous parler, à moi et Malika. Il nous envoie la barcasse.
Adélia est toute heureuse d’être venue nous chercher. Je me colle à elle et l’embrasse dans le coup.
— Vanessa !!! Arrêtes !!!
Je lui prends les seins à pleines mains tout en lui racontant notre aventure de cet après-midi. Elle en rigole, mais reste concentrée sur sa manuvre.
Émile nous accueille à bras ouverts. Le champagne est servi.
Sabine et Rémy se sont mis au diapason, ils sont nus. Je regarde Rémy, il ne sait plus où donner du regard. Les trois petites matelotes, Gladys, Théna, Adélia, Maria, Caro, Malika, Domi et sa salope de mère. Il ne comprend pas encore dans quelle famille il est tombé, mais il bande ferme.
On est appelé, Malika et moi, à suivre Émile. On se retrouve donc tous les trois dans sa cabine, bientôt rejoint par David.
— Mes enfants, on a décidé de vous léguer une partie de nos bien…
— Mais, Papoune… Dit Malika.
— Malika, tais-toi… Et il reprend.
Vous aurez la propriété de Montpellier pour élever nos petits enfants. Vanessa, Maria te donne le bateau en cadeau de mariage, moi la Ferrari qui doit être arrivée à votre résidence. Mais, vous devrez assurer la continuité de nos petites sauteries. Malika, Caro te laisse sa boite de Montpellier. Ne t’inquiètes pas, elle te guidera dans cette nouvelle entreprise. Adélia reçoit le grade de capitaine. Axiana, elle devait nous quitter, ainsi que les trois surs, fin août, mais elles restent, je vous expliquerais plus tard. Gladys vous servira de nourrice, de femme de ménage. Elle a accepté ce rôle avec joie. Maria sera là aussi pour vous servir de chaperon. Domi, Caro et David sont tous d’accord, d’ailleurs, ils ont signé… Finit-il en nous glissant un dossier sous les yeux. Il ne reste plus qu’a les parapher.
Surpris, estomaqué par cette révélation, on se regarde.
— Allez, les enfants. On ne va pas y passer la nuit. Vous avez des invités, que diantre.
— Mais Émile…
— Taratata. Vous êtes mes filles. Ne vous inquiétez pas pour Théna. Elle en a déjà bien assez… Entre les résidences en Grèce, en Corse… Allez, zou, signez-moi ça….
Émile me donne un bracelet en or et ivoire.
— Le bracelet que portait mon père, il te revient… Ma fille.
Il me passe ce bracelet en versant une larme. Je le prends dans mes bras. On signe donc les papiers rédigés par Émile et on remonte, un peu décontenancé, je dois l’avouer. On rejoint nos invités.
— Mademoiselle désire-t-elle que l’on lève l’ancre, me demande Adélia d’un air presque moqueur, je crois que je dois être à vos ordres, désormais…
— Petite salope, tu étais au courant ?
— Oui, mais j’avais l’interdiction de vous en parler…
— Monte en passerelle… Connasse, on réglera ça plus tard.
Je m’en vais auprès de Gladys. Je lui pose la même question. Elle rougit et me demande pardon. Je lui dis que cela se paiera à Montpellier. Je rejoins Malika qui sirote un verre en compagnie de Maria, David, Domi et Caro. Ils rigolent tous. On s’est bien joué de nous, mais Malika semble l’avoir accepté. L’habitude sans doute.
— Venez, Vanessa, Malika, dit Maria. David, Domi, Caro et moi-même sommes très honorés que vous ayez accepté vos parts de notre société, ce qui est normal, vous êtes de la famille. Ne vous inquiétez pas, on ne sera pas loin pour vous aider. D’ailleurs, vous négligez vos invitées. Ce n’est pas bien. Allez les rejoindre et amusez-vous.
— Non, fis-je. On va s’amuser tous ensemble.
Émile a commencé sans nous. Le petit vieux est en train de se faire sucer par nos trois petites matelotes. Trois bouches gourmandes qui s’affairent, se disputent la bite de notre Papoune. Trop drôle.
Je bois une bière et regarde tout ce petit monde à mes pieds. MA FAMILLE. Je vais être à la hauteur de MA FAMILLE. Les honorer sera désormais mon seul but. Malika vient dans mes bras et me dit :
— Je suis dans un rêve…
— Ne te réveilles pas… Il est trop beau.
Je l’embrasse et dit à Maria de s’occuper de Rémy et de sa mère, ce qu’elle s’empresse de faire. Elle se jette à genoux devant le sexe dressé de Rémy, aussitôt suivie par sa salope de mère.
David et Caro se démènent sur la chatte de Domi. Elle est assise les cuisses outrageusement écartées dans un fauteuil et profite de son frère et de sa belle-sur. Théna nous a rejoint. Elle et Malika s’agenouillent devant moi et me lèchent le sexe. Je me retiens au comptoir, bras écartés. Adélia est redescendue et vient m’embrasser. Sa langue joue avec la mienne, ses mains ne sont pas inactives. Elles me pincent les tétons. Malika me gratifie d’une fellation pendant que Théna m’aspire les boules.
Pas envie de me retenir. Je jouis comme la déesse qu’ils veuillent que je sois, que je suis devenue. Malika s’abreuve de mon jus qui coule en continu, Théna en récupère une partie sur les lèvres de ma petite négresse. Adélia, m’a pris un téton en bouche et me le mordille.
On baisera ainsi une bonne partie de la nuit. Les bonnes choses ont une fin. Rémy et sa mère furent raccompagnés par Adélia.
À mon réveil, je suis seule. Encore une fois !!!! Le bateau bouge, on est en pleine mer. Mais où va-t-on ?? Après une bonne douche et mes ablutions faites, je monte directement en passerelle. Axiana est aux commandes.
— Ordre de Monsieur Émile. Direction Sétes…
— Contre ordre de Mademoiselle Vanessa… Direction Palavas. Ensuite tu retourneras à Ibiza avec les trois pisseuses.
Je redescends rejoindre ma petite famille et prendre mon petit déjeuner. J’y retrouve Émile. Je lui annonce ma décision.
— C’est ton bateau… Mais il ne rentre pas au port…
— Juste le temps de descendre et on va à notre maison.
— Bien… Je ne reste pas, je dois faire acte de présence à Lyon, une dizaine de jours. Quand doit-on arriver ?
— Cette nuit…
Effectivement, je suis réveillée par Adélia en pleine nuit.
— Vanessa, vient, on arrive dans une demi-heure !
Le cul d’Adélia se dandine lors de la remontée des échappées. Il est 04h00. Axiana est à la barre, elle est triste, presque au bord des larmes. Elle me dit qu’elle ne supportera pas l’éloignement.
— Ne t’inquiètes pas. Dès que tu arrives à Ibiza, tu prends l’avion jusque Montpellier avec les trois pisseuses.
— Merci Vanessa… Me dit-elle en me sautant au cou.
— AXIANA, LA BARRE… Lui hurle Adélia.
On est au mouillage et Émile m’a convoqué en haut de la coupée. Je l’y retrouve, il est accompagné de David, Caro et Domi. Il me donne les clés du domaine de Carnon, avant de ma dire ceci :
— Ma fille, je suis fier de toi. Je ne regrette pas le choix de Malika… Pfffttt… Je crois que je vais chialer… Bon, il faut que l’on y aille. Ne tarde pas trop pour débarquer ton harem. Tu as jusqu’à 11h00, Gégé t’attendra. Allez, on y va…
Il m’embrasse sur le front puis sur le menton. Il me regarde. Je lui prends son visage entre mes mains et lui roule une pelle bien baveuse. Il me sourit et c’est à contre cur qu’il descend dans l’annexe. Tout ce petit monde s’éloigne du yacht.
Adélia redescend de la passerelle. Elle me demande ce qu’elle doit faire.
— Les mousses sont dispos ?
— Gladys, oui, les trois autres sont en train de ranger la plage avant, pourquoi ?
— Je vais chercher Maria et Malika, dis à Gladys de préparer le p’tit-déj…
Le réveil de Maria et de Malika est des plus faciles. Après leur douche, elles viennent nous rejoindre au petit salon d’intérieur.
— Bon, quel est ton programme. Me dit Maria.
— Les trois triplées et Axiana ramène le bateau à Ibiza. Nous on débarque et on file à Carnon. On a jusqu’à 10h00… Les Résas de l’avion ont été faites ?
— Biensur. tout est en ordre. Mais sais-tu qu’il y a eu des travaux ? Me demande Maria.
— Euh, non…
— Tu vas, enfin, vous allez découvrir pas mal de changements, d’après ce que m’ont dit Emile et Théna.
10h15. Après des aux revoir presque douloureux, surtout pour Axiana et Adélia, nous voici sur le quai de Palavas. Gégé est heureux de nous revoir. Il charge, le pauvre, les bagages dans le coffre du minibus Mercedes. Je lui demande comment va Véro. Il me dit qu’ils n’ont jamais été aussi heureux. J’en suis ravie.
Gégé et Gladys déchargent les lourdes valises, quant à nous, Malika, Adélia, Théna et moi, courront jusqu’à nos chambres. Le choc. Elles ne font plus qu’une. Une immense pièce qui fait office de salle à manger et de salon. La cuisine de Malika a été conservée et agrandit, ainsi que sa salle de bain. De mon côté, à part ma salle de bain, tout a été transformé en une immense chambre avec des penderies immenses.
— Venez, dit Maria, venez voir…
Elle nous mène à une chambre, qui avant été celle de David et Caro. Trois petits lits, tables à langer, parcs et une porte donnant sur celle de Maria.
— La chambre de Gladys…
— Waouh, fait-on Malika et moi.
Un grand lit, une coiffeuse, un côté cuisine américaine et une salle de bain tout confort. On saute au cou de Maria.
— Ce n’est pas moi qu’il faut remercier, mais mon taré de frère… Allez, installez-vous.
— Mais où vas-tu dormir ? Lui demande Malika.
— bé, avec Gladys!!! Vous aurez votre gouvernante et votre nounou à disposition.
Théna, qui s’était faite discrète jusque-là, s’approche de nous trois.
— Alors, ça vous plait ? Notre maison… Ça sert à quelque chose d’avoir une architecte dans la famille.
On la regarde avec interrogation.
— Bin, oui, c’est moi qui ai dessiné tout ça…
— Coquine, lui dis-je, oui, beau travail, mais il manque quelque chose… La chambre de notre chauffeur…
— rhhaaa. Venez, suivez-moi.
Elle nous entraîne vers d’ancienne dépendance de la demeure. Elle ouvre et on découvre un nid douillé pour nos deux amoureux. Je félicite Théna et l’enlace, mais elle nous dit qu’ils continueront à vivre dans la cabane de pêcheur. Gégé ne s’étant pas résigné à la vendre.
Le ventre de mes trois femelles gargouille. Maria s’empresse à partir vers la cuisine.
— GLADYS, GLADYS… ELLES ONT FAIM… Où EST TU NOM DE DIEU…