Peu après le départ d’Antonia, Prisca vient s’installer à ma droite. Simultanément, à gauche, Joëlle prend place. Je n’avais pas remarqué ses yeux magnifiques marrons. Je suis troublé et je me retrouve à bafouiller devant une jeune fille qui a eu18 ans la semaine précédente. Elle a vite fait de le remarquer. Elle se lève pour aller se resservir et en passant la jambe par-dessus le banc, elle me laisse volontairement apercevoir le tissu blanc qui masque son sexe. Quand elle revient, Prisca est partie. Nous discutons de tout et rien, et terminons nos assiettes. Je vais remplir nos deux verres au bar, sans alcool pour elle. J’y retourne une seconde fois un peu plus tard. Joëlle est "rafraichissante". De l’autre côté de la table, Viviane me fait les gros yeux. Heureusement, Joëlle a envie de se dégourdir les jambes et nous partons dans le parc. La nuit tombe. Lorsque nous sommes hors de vue des fêtards, Joëlle me prend la main :
— Je sais tout
— Tu sais quoi ?
— Je sais que tu es sorti avec mes cousines, je sais que tu étais avec Prisca un peu plus tôt.
Elle marque un temps d’arrêt puis dit tout de go :
— Et je sais que tu leur as donné beaucoup de plaisir.
Je me demande ce que je fais là et j’ai autant envie de fuir que de rester. Le second sentiment l’emporte et j’entraine Joëlle derrière une haie de thuyas. Nous nous asseyons face à face, décalés. Baiser. Bizarre. Étrange, mais très bon. Elle est impatiente et caresse mon entrejambe. Je lui dis d’arrêter, qu’elle montra toute seule. Joëlle perd soudain l’aplomb qu’elle avait jusqu’ici, comme si elle avait tout préparé et que ma remarque faisait s’effondrer tout son plan.
Je l’attire vers moi et l’embrasse à nouveau. Un baiser plus long durant lequel je caresse doucement sa poitrine menue. Elle recule doucement, rit nerveusement. Je souris :
— Qu’y a-t-il, Joëlle ? Tu hésites ?
— Non Enfin, oui Je ne sais pas !, bafouille-t-elle
— Je ne veux pas que tu sois gênée. On retourne à la fête si tu veux.
— Oh non ! Je veux rester ici, avec toi. C’est juste que…
Je laisse le silence envahir l’atmosphère.
— C’est juste que je n’aie jamais été caressée par un garçon.
Je reste interloqué :
— Il faut m’en dire plus, Joëlle.
— En fait, j’ai déjà fait des fellations à deux garçons, mais je n’ai jamais été intime avec un garçon. Je n’ai jamais fait l’amour.
— Et ça te gêne que je caresse ta poitrine ?
— C’est c’était très agréable… c’est juste un peu nouveau
Je remonte la main sur sa poitrine et la caresse doucement. Joëlle semble gênée et je m’apprête à retirer ma main mais elle la retient. Nouveau baiser. Je fais tomber la bretelle gauche de sa robe. En tirant légèrement sur le tissu, son sein apparait, blanc, rond, neuf. Je le caresse, le pince un peu. Joëlle souffle. La chute de la seconde bretelle fait tomber le haut de sa robe, m’offrant sa jolie poitrine. Je me penche et lèche ses petits seins. Divin.
Je commence à bander. Joëlle remonte ses bretelles et rajuste sa robe. Je prends sa main et la pose sur mon pantalon. "Enfin", semblent dire ses yeux. Joëlle me déboutonne, ouvre ma braguette et sort ma verge. Elle essaye gauchement de me masturber avec ses deux mains. Elle rit de sa maladresse. Hésitante, elle finit tout de même par se pencher dessus et commence à me sucer. Doucement, Joëlle s’applique et c’est assez agréable. Fière d’elle, elle repose mon sexe et remonte mon caleçon. Je me reboutonne.
— Tu as vu mon sexe
— Oui, et même goûté, rit-elle.
— Moi, je n’ai même pas vu le tien
Touchée. Joëlle soulève sa robe. Je la lui baisse.
— Si tu n’en a pas profondément envie, ne le fais pas.
— J’en ai très envie, autant que de voir le tien.
Elle lève un peu sa robe et écarte son string blanc. Des poils noirs épais surplombent des lèvres roses. J’approche lentement la main, Joëlle ne dit rien. Je caresse doucement son duvet avant d’appuyer légèrement sur son clitoris. Elle tressaille. Je me penche entre ses jambes. Elle semble tellement impatiente. J’y goûte, nouveau tressaillement. Elle bascule le bassin en arrière et écarte un peu plus les jambes, m’ouvrant ainsi largement le passage. J’ouvre son sexe avant de glisser ma langue à l’intérieur. Je goûte à ses lèvres avant de remonter sur le bouton du plaisir que je suce, aspire, excite de ma langue, de mes lèvres. Joëlle étouffe un cri et son corps se raidit. Un orgasme violent. Essoufflée, elle se couche dans l’herbe fraiche du crépuscule.
— Je peux te faire une confidence ?
Elle rompt ainsi un silence de plusieurs minutes. Le rhabillage s’était fait sans un mot. Les premiers pas également. Nous marchons lentement vers la fête.
— Je t’écoute.
— J’ai eu envie de faire l’amour pour la première fois de ma vie. Avec toi.
Je ne réponds pas. Je suis flatté, mais je refuse de lui montrer que j’ai moi aussi envie d’elle. Elle me surprend pourtant.
— Je ne veux pas le faire pour faire comme tout le monde, tu sais. J’ai ressenti quelque chose de fort. Je veux attendre quelques jours, quelques semaines. Est-ce qu’on pourra se revoir ?
Que répondre ? J’opte pour le "Oui", en espérant qu’elle m’oubliera au plus vite. Et que je l’oublierai.
Nous sommes de retour à la fête et nous nous séparons. Viviane me fusille du regard et me tourne le dos. Je n’aime pas son attitude, pour qui se prend-elle ? Joëlle est majeure, elle n’a pas à me juger. Je vais prendre un verre au bar et suis littéralement happé par Samuela. Libérée des contraintes organisationnelles, elle est maintenant disposée à profiter de la fête. Nous trinquons et essayons de discuter mais nous sommes proches de la sono, nous nous entendons à peine. Samuela m’attire à l’extérieur et nous partons derrière la demeure, où je ne me suis pas rendu. Samuela me dit qu’il y a une petite mare un peu plus loin.