Je m’appelle Sloane, 21 ans, métisse. Ma vie est des plus banales. Je vis dans un petit deux-pièces que j’essaie de rendre le moins pittoresque que possible. Je suis des cours à l’université, mais j’ai de plus en plus de mal à suivre ces cours. Beaucoup de choses me trottent en tête. Déjà comment vais-je pouvoir payer mes autres années d’étude ? Et cet appart aussi pourri soit-il j’en ai quand même besoin. Ma famille habite très loin et je préfère le plus que possible garder mon autonomie et ne pas les inquiéter.
J’avais depuis peu fait la rencontre de Marina, 22 ans blonde, yeux bleus, très mince et élancée, très belle fille, bref, rien à voir avec moi. Elle est devenue en quelques semaines ma meilleure amie. Elle n’avait aucun problème d’argent, c’est toujours elle qui m’invitait quand on sortait. Elle connaissait mes difficultés et surtout elle avait les moyens. Cette situation me gênait, mais je me rassurais en me disant que je lui revaudrai ça un jour. Mais c’est vrai que je me posais souvent la question sur la provenance de cet argent. Elle ne m’avait jamais dit qu’elle travaillait et quand je lui posais la question elle me répondait "tu crois que l’argent pousse dans les arbres", et elle changea de conversation comme si de rien était.
Mon propriétaire, un soir était venu me voir. Il était grand, bedonnant, avec une belle calvitie, il avait la quarantaine me semble-t-il. Déjà, pourquoi vient-il un soir me voir ? En général il venait le matin avec sa femme. Mais là, Monsieur était tout seul, bizarre. J’étais en culotte, je mis un haut qui traînait et un peignoir vite fait. Je le fis entrer, un peu méfiante, peut-être pas assez malheureusement. Il s’installa sur mon canapé, comme si je l’y avais invité à s’y installer tranquillement.
"Bonsoir, je m’excuse de venir vous voir aussi tard, mais j’avais besoin de vous parler au plus vite", commença-t-il, en me regardant de la tête au pied.
— Je vous écoute.
— Je suis désolé, mais j’ai parlé avec ma femme de votre cas. Elle veut vous mettre à la porte. Vous avez bientôt deux mois de retard et surtout ce n’est pas la première fois que vous vous retrouvez dans cette situation.
— Oui je sais. Mais croyez-moi je fais de mon mieux pour pouvoir vous payez tout ce que je vous dois. S’il vous plaît laissez-moi encore du temps.
Là je vis son regard changé brusquement.
— Ben j’ai quelque chose à vous proposer.
En disant cela, il se mit debout et s’avança vers moi et continua.
— Je peux payer pour toi une partie de l’argent que tu nous dois, ma femme croira que cela vient de toi. Par contre, il me faudra une compensation, pour cette aide très généreuse.
A cet instant, je n’avais pas encore remarqué que mon peignoir était entrouvert. Son regard était attiré sur mon entrejambe.
— Je suis prêt à m’occuper très bien de toi, avec ta petite culotte rose.
Je le repoussais en comprenant très bien ses intentions.
Il me coinça sur le mur, me prit par le bras et essaya de m’embrasser. Je me débattis de toutes mes forces, et le fis sortir de chez moi. Je fermais la porte à clé. Je l’entendis me crier : "t’as un mois pour nous payer, sinon on te fout à la rue !!!".
Quel gros con.
Je me mis à pleurer et je finis par appeler Marina, pour tout lui raconter.
Presque une demi-heure plus tard elle me rejoignit chez moi.
On a discuté de ce qui venait de se passer. Je lui ai bien sûr parlé de mon problème de logement et donc d’argent.
— J’ai peut-être une solution pour toi.
— Quoi un travail ?
— Oui, mais il faut que tu aies l’esprit très ouvert. Attends.
A ces mots elle prit son portable, et là elle me montra une page, où l’on voyait ds filles en petites tenues. Parmi l’une de ces filles, je reconnus Marina.
— C’est quoi ça ?
— C’est ça mon travail, je suis camgirl
— Quoi tu te filmes en train de faire l’amour ?
— Non, ce n’est pas vraiment ça. En général je suis toute seule et les hommes, des fois il peut y avoir des femmes mais c’est plutôt rare, nous disent ce qu’ils veulent que l’on fasse. On réalise en quelque sorte leur fantasme en live, mais ils n’ont pas le droit de nous toucher, de toutes les façons ils ne le peuvent pas.
— Je ne me vois absolument pas faire ça.
— Je me suis dit la même chose la première fois. Et là j’y suis depuis six mois. On gagne beaucoup d’argent en un soir. Après, c’est une proposition.
Réfléchis bien, tu pourrais payer tout ce que tu dois à ton proprio, te trouver même un autre logement et surtout payer tes études.
Sa proposition est très intéressante, voire excitante, mais ça ce n’est pas moi. Me déshabiller devant des inconnus, et bien d’autres choses, je ne serai pas capable de le faire.
Après, même si je trouve un job comme serveuse, ce ne serait pas assez pour pouvoir payer tout ce que j’ai à payer.
Marina fût partie et elle me laissa en peine réflexion. Qui aurait cru que je me retrouverai dans un tel dilemme.
Je me mis à me regarder dans un miroir. Je me déshabillais. Mon corps est loin d’être parfait, après j’ai pas mal d’atout. Mes premiers atouts ce sont surtout mes fesses et ma poitrine, j’ai une bouche assez pulpeuse, je ne suis pas trop moche. Une métisse avec des rondeurs pourrait plaire à beaucoup d’hommes. Que faire ? Suis-je capable de faire ça ?
